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Le Conservatoire des Archives
et des Mémoires Homosexuelles

de l'Académie Gay & Lesbienne

 
Le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles est le centre d'archives créé le 21 septembre 2002,
à l’occasion :
- des 19èmes Journées européennes du Patrimoine,
- et du 40ème anniversaire de la loi Malraux créant les "secteurs sauvegardés",
- et aussi du 30ème anniversaire de la Convention de l’UNESCO pour la protection du patrimoine mondial et culturel,

par l'Académie Gay et Lesbienne, pour permettre la conservation des documents GLBT déjà sauvegardés et le recueil d'autres.
 
Le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles conserve une importante collection d'archives, collectées et achetées jour après jour depuis plus de 27 ans, d'environ 20 000 documents :
- plus de 550 titres (des milliers d'exemplaires) de magazines, fanzines, bulletins associatifs...
- plusieurs centaines de livres thématiques : romans, essais, thèses...
- une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers...
- plusieurs milliers de flyers, de tracts, d'affiches...
- des dossiers divers (notamment plus de 10 ans de coupures de presse sur l'homosexualité, le sida...), etc.
 
 

L’Académie Gay & Lesbienne

 
Afin d'assurer la pérennisation de leurs oeuvres, des collectionneurs se sont regroupés pour créer l'association Académie Gay & Lesbienne :
- Depuis 1975, quelques homosexuels, collectionneurs acharnés, ont acquis grâce à leurs propres deniers et collecté jour après jour une multitude de documents, livres, journaux, affiches, tracs, flyers, etc.
- Début 2000 : ils décident de se regrouper pour créer une association sans but lucratif, l'Académie Gay & Lesbienne, afin de rendre pérenne leur travail et d'ouvrir au public leurs collections réunies dans un futur centre d'archives et de mémoires homosexuelles.
- En 2000 : des démarches sont donc entamées pour sa préfiguration : rédaction des statuts, d'un dossier de présentation de notre projet de centre d'archives homosexuelles,
d'un manifeste "Appel pour la préservation des archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine"
- 19 juillet 2000 : dépôt du premier nom de domaine.
- 22 août 2000 : dépôt du nom à l'INPI, puis publication au BOPI.
- 24 janvier 2001 : dépôt du deuxième nom de domaine (English version).
- Fin février 2001 : la Poste accepte enfin de louer une boîte postale.
- 1er mars 2001 : création de l'Académie Gay & Lesbienne par le dépôt des statuts à la préfecture, puis publication au Journal Officiel
Le même jour,
nous avons annoncé la création officielle de l'Académie Gay & Lesbienne par l'envoi à la presse et la distribution au public de 500 exemplaires de notre dossier de présentation accompagné de notre manifeste.
 
La création de l'Académie Gay & Lesbienne est concrétisée avant l'engagement de M. Bertrand Delanoë, candidat à la Mairie de Paris :
- Le 2 mars 2001 : M. Delanoë, répond par une lettre au questionnaire adressé aux candidats à la Mairie de Paris par l'association Lesbian and Gay Pride Ile-de-France (LGP IdF). Pour la question N° 7 intitulée " Le Maire et la mémoire ", il déclare :
"le mouvement homosexuel français a toujours été fragile lorsqu’il s’est agi, depuis cinquante ans, de conserver et transmettre son histoire : écrits, témoignages, presse, revues, photos, etc.
C’est pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, d’information et de recherches autour de cette mémoire a retenu toute mon attention.
"
 
 

1 – L’historique de la création
du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles

de l’Académie Gay & Lesbienne


1.1 –  Hier : la constitution d’une grande collection de documents homosexuels

Depuis plus de 27 ans, jour après jour, comme de vrais collectionneurs acharnés, nous avons :
- acheté régulièrement différentes publications gays, lesbiennes et transgenres avec nos deniers personnels ;
- récupéré d’autres documents, que faute de place les gens ne pouvaient garder ;
- collecté systématiquement toutes sortes de gratuits (des magazines, catalogues, programmes, affiches, tracs, flyers... donc certains sont devenus aujourd’hui des collectors) ;
- conservé avec soin toutes ces collections afin de garder une trace du patrimoine socioculturel gay, lesbien et transgenre.

Sans aucune aide publique, ce long et important travail a pu quand même être réalisé : nous avons réussi à préserver des milliers de créations plus ou moins éphémères.

Ces oeuvres ont contribué, chacun un peu, à enrichir et à affirmer les identités socioculturelles des minorités sexuelles dans une société plus souvent répressive que tolérante. Surtout au temps où l’homosexualité était un délit réprimé par des lois discriminatoires, un fléau social à combattre, et même une maladie mentale listée par l’Organisation mondiale de la Santé !
Il avait fallu aux auteurs tant d’amour, de courage, d’énergie, de travail, et aussi de l’argent pour créer ces documents. Et très souvent leurs créations ont vite sombré dans les tréfonds de la mémoire collective, après une brève existence.
De plus, certains sont de véritables œuvres d’art, et souvent leurs créateurs, connus ou non, ne les ont pas déposées pour conservation aux Archives Nationales. Car de nombreux talents homosexuels se sont prématurément éteints, notamment pendant les années sida.


1.2 – Puis la création d’une association pour pérenniser et gérer cette collection :

Afin de développer les collectes et de faciliter les recueils des dons de documents,d’assurer la pérennité de nos archives et d'ouvrir au public nos collections réunies dans un futur centre d'archives homosexuelles, nous avons décidé de nous regrouper pour créer une association à but non lucratif d’entraide sociale pour le développement de la culture et la sauvegarde du patrimoine homosexuel.

- Début de l’an 2000 : des démarches sont donc entreprises pour sa préfiguration : quelques amis, dont trois sont des journalistes, nous ont aidés pour la rédaction d'un manifeste "Appel pour la préservation des archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine" et du dossier de présentation de notre projet de centre d’archives et de mémoires homosexuelles.
- Mai 2000 : après vérification de l’absence d’antériorités, nous avons opté ensemble pour le nom de l’association : l'Académie Gay & Lesbienne.
-
Juin 2000 : après la rédaction des statuts, nous avons donc envoyé le dossier de présentation de l’association à plusieurs personnes connues (dont certaines sont des militants bénévoles, d’autres des professionnels salariés des organisations homosexuelles et de lutte contre le sida pour demander leur soutien. Nous avons reçu beaucoup de promesses… suivies de très peu d’aides significatives.
- 19 juillet 2000 : nous avons payé le dépôt et la maintenance pour deux ans du nom de domaine de notre futur site web (prévu en version française) « academie-gay-fr.org ».
- 22 août 2000 : nous avons déposé le nom de notre association à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), puis en le faisant publier au Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle (BOPI).
- 24 janvier 2001 : nous avons payé le dépôt et l’hébergement de notre futur deuxième site web (prévu en version anglaise) « academy-gay-lesbian.org ».
- Fin février 2001 : la Poste a enfin accepté après neuf mois d’attente de nous louer une boîte postale !
- 1er mars 2001 : nous avons déposé à la Préfecture les statuts de l’association Académie Gay & Lesbienne, puis avons payé la publication au Journal Officiel conformément à la loi 1901.
Le même jour,
nous avons annoncé la création officielle de l'Académie Gay & Lesbienne (envoi à la presse et distribution de 500 exemplaires de notre dossier de présentation accompagné du manifeste, dans le Marais pour nouer des contacts directs avec le public).

L'Académie Gay & Lesbienne est effectivement créée avant l'engagement de M. Bertrand Delanoë, candidat à la Mairie de Paris :
- Le 2 mars 2001 : M. Delanoë, répond par une lettre au questionnaire adressé aux candidats à la Mairie de Paris par l'association Lesbian and Gay Pride Ile-de-France (LGP IdF). Pour la question N° 7 intitulée " Le Maire et la mémoire ", il déclare :

"le mouvement homosexuel français a toujours été fragile lorsqu’il s’est agi, depuis cinquante ans, de conserver et transmettre son histoire : écrits, témoignages, presse, revues, photos, etc.
C’est pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, d’information et de recherches autour de cette mémoire a retenu toute mon attention.
"


1.3 – La quête de locaux plus fonctionnels dans Paris :

Nous hébergeons toujours provisoirement nos archives au rez de chaussée d’un bâtiment d’environ 300 m2, construit sur un grand terrain arboré. Acquise de l’État avec nos fonds privés, cette ancienne propriété de la Direction Départementale de l’Équipement, est à quelques minutes de Paris (métro Villejuif P. V. Couturier ou en voiture par la Porte d’Italie).

Nous avons tenté (en vain) d’obtenir ou de louer un local dans Paris, afin de permettre au public, surtout pour les Parisiens, de venir plus facilement consulter nos archives.
Les autorités de l’état, du Ministère de la Culture et de la Communication, les dirigeants de la Mairie de Paris… ont répondu à nos demandes par des lettres de félicitations et de soutiens, puis ont transmis avec des recommandations bienveillantes, notre dossier à d’autres services.
Les responsables de ces services ne nous ont toujours pas apporté la moindre aide concrète.

Aujourd’hui, grâce l’affluence des dons et l’abondance des collectes, notre fonds d’archives totalise plusieurs dizaines de milliers de documents qui reflètent toute la diversité des expressions artistiques et/ou socioculturelles des artistes, créateurs, associations, organisations, établissements, médias (homosexuels, bisexuels et transgenres).
Tous les jours, nous continuons de classer au mieux les nouveaux documents qui, de plus en plus nombreux, viennent enrichir nos archives dans des locaux qui deviennent exigus.
Malgré l’apport d’une vingtaine d’étagères neuves
(récemment achetées par nous), les documents commencent  à déborder de nos multiples placards, rayonnages et autres armoires de rangement…

Les nouvelles archives proviennent essentiellement :
- de nos collectes régulières dans les établissements commerciaux, institutions, associations, rédactions de journaux…
- d’achats sélectionnés et payés par nos membres,
- de dons récupérés avec notre camionnette chez des particuliers pour éviter qu’ils soient perdus.

En effet, dès qu’elles ont connu (par des multiples articles de presse) notre travail d’archivage, beaucoup de personnes nous ont demandé de venir rapidement récupérer leurs documents chez elles, souvent très loin de Paris.
Ce sont surtout d’anciens magazines, qu’elles ne veulent plus et/ou ne peuvent plus conserver :
en raison de séparation, déménagement, départ en maison de retraite, d’héritage, de décès...


1.4 – Aujourd’hui : la création d’un grand centre d’archives pour recueillir et enrichir cette collection :

Le 21 septembre 2002,
à l’occasion des 19èmes Journées européennes du Patrimoine (21 et 22 septembre 2002),
et du 40ème anniversaire de la loi Malraux (1962) créant les « secteurs sauvegardés »,
et aussi du 30ème anniversaire de la Convention de l’UNESCO (1972) pour la protection du patrimoine mondial et culturel,

nous avons concrétisé  la création d’une nouvelle structure destinée :
- à conserver, à entretenir et à rassembler nos archives,
- et aussi à recueillir tous les nouveaux documents,

le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles

afin de pouvoir donner à notre fonds d’archives homosexuelles une utilité publique,
- nous avons besoin de mobiliser plus de ressources humaines,
- et de renforcer nos moyens matériels, notamment des équipements.

De nouveaux locaux doivent donc être aménagés pour :
- enfin assurer une meilleure conservation de nos archives,
- un rangement plus fonctionnel  des documents,
- et un accès plus aisé pour les consultations.


1.5 –  Demain : un lieu pour conserver la mémoire de nos amis disparus

Le reste du terrain (plus de 400 m2 déjà arborés et fleuris) pourrait être rapidement aménagé en un JARDIN du SOUVENIR
pour y recueillir le souvenir et la mémoire de nos amis disparus, notamment des victimes du sida, des crimes homophobes ou encore de l’intolérance.

Comme  les gays, les lesbiennes et les transsexuel(le)s n’ont souvent aucun descendant pour conserver quelques souvenirs de leurs vies, nous demandons donc aux pouvoirs publicsde nous aider à réaliser enfin un vrai mémorial.


Particuliers, créateurs, professionnels,associations, institutions, établissements commerciaux…

MERCI DE NE PLUS JETER A LA POUBELLE VOS VIEUX PAPIERS :
livres, magazines, programmes, guides, catalogues, affiches, tracts, flyers…

MERCI DE NOUS LES DONNER (même périmés ou usagés)

NOUS SAUVONS et GARDONS TOUT sur l’homosexualité, la bisexualité et la transexualité


2 – Composition du fonds d'archives
du
Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l’Académie Gay & Lesbienne


Aujourd’hui nos archives comprennent déjà plusieurs dizaines de milliers de documents qui reflètent toute la diversité des expressions artistiques et/ou socioculturelles
(des artistes, créateurs, associations, organisations, établissements, médias homosexuels, bisexuels et transgenres).

Grâce à la collecte et la conservation en plusieurs exemplaires de beaucoup de documents, nous sommes en mesure d’échanger nos doubles avec tous centres d’archives homosexuelles, centres gais et lesbiens, maisons des homosexualités, associations homosexuelles… qui souhaitent compléter leurs collections.


2.1 – Journaux, magazines, revues :

Archivage de plus de 400 titres
(anciens et actuels) de la presse homosexuelle, nationale et internationale = soit des milliers d’exemplaires de journaux, magazines, revues, fanzines, bulletins associatifs...
Rappelons que de nombreux journaux, aujourd’hui disparus, ont contribué fortement aux combats
contre les lois anti homosexuel, la censure, l’homophobie, les discriminations, le sida...

- Presse grand public : conservation de numéros contenant des articles importants (politique, culture, société, sexualité, santé…) sur l'homosexualité, la bisexualité, la transexualité et le sida.
- Presse spécialisée (santé, sida, sexe) : collecte des informations médicales, scientifiques et sociales...
- Presse homosexuelle : sauvegarde des journaux (gratuits ou payants) d'information politique, socioculturelle... jusqu’aux magazines de charme.


2.2 – Fanzines, bulletins associatifs :

Préservation d’une trace des oeuvres des associations(disparues ou en activité) LGBTQ.
Ces documents sont souvent édités avec de modestes moyens sans aucun dépôt aux Archives Nationales pour conservation.


2.3 – Ressources documentaires sur papier et sur support informatique (cd, internet...) :

Essais théoriques, thèses, témoignages, recherches, recueils, mémoires, jurisprudences, répertoires, références, index, bibliographies, biographies, encyclopédies…
(politique, culture, sociologie, sexualité, santé, sida…).

Dossiers de presse (plus de 10 ans de coupures de presse) sur l’homosexualité : politique, culture, social, santé, sida….
Recueil et archivage d’informations importantes parues sur les sites web : dossiers thématiques…


2.4 – Musiques, chansons, audio, vidéos, films :

Collection de musiques et chansons (homosexuelles et d’artistes homos),
Archivage d’enregistrement de réunions publiques (séminaires, colloques, conférences de presse….), et d’émissions de radio, de télévision (actualités, reportages, débats, documentaires, téléfilms…), de spectacles sur l’homosexualité…


2.5 – Programmes :

Conservation des programmes des festivals de films, colloques d’associations, salons inter-associatifs, manifestations, marches homosexuelles, fêtes, émissions de radio (Fréquence Gaie) et de télévision...


2.6 – Agendas :

Sauvegarde de l’historique homosexuel : actualité sociale, politique, culturelle, scientifique (santé, sida, sexe), sportive, ludique…des établissements, des associations et des institutions.


2.7 – Plans, guides :

Des suppléments gratuits des journaux aux grands guides internationaux...
-
de différentes villes (Paris, province, étranger),
- régions,
- de différents pays, continents, et du monde entier…


2.8 – Catalogues :

Recueil de l’évolution, année après année, des diverses collections :

- de librairies, de maisons d’édition,
- de magasins (vente directe et/ou par correspondance),
- d’agences de voyage…


2.9 – Littérature : romans, nouvelles, recueils de poésies...

Large sélection ne se limitant pas uniquement aux écrivains homosexuels connus
(provenant de dons divers, d’acquisitions personnelles, de la récupération du stock homo de l’ancienne librairie-galerie Lamarck et notamment de livres épuisés).


2.10 – Romans photos, bandes dessinées :

Magazines, albums, recueils, planches originales homos, transgenres, sur le sida...


2.11 – Photos, dessins, peintures, sculptures :

Originaux, reproductions :
 statuettes, albums, livres d’art, catalogues d’exposition et de mode (vêtements, mobiliers…),
Articles de presse sur les créateurs :
leur vie et leurs œuvres…


2.12 –Posters, calendriers :

Des éditions commerciales…aux suppléments gratuits des journaux.


2.13 – Affiches, tracts :

- Divers appels pour des manifestations homosexuelles (Lesbian Gay Pride, 1er décembre, pacs...)
- Manifestes, lettres ouvertes, témoignages, charte de prévention… ;
- Communications des associations (gays, lesbiennes, transgenres et de lutte contre l’homophobie et le sida… ) ;
- Sida, I.S.T. (campagnes de prévention, d’information, de dépistage, de soutien …) ;<
- Prospectus des commerçants, événements, fêtes, soirées musicales, spectacles (théâtre, cinéma…).


2.14 – Flyers :
Archivage systématique des flyers depuis plus de 10 ans (certains sont devenus aujourd’hui de vrais collectors), aboutissant à une collection quasi complète de plusieurs milliers de flyers.


2.15 – Objets divers de collections ou collectors :

Cartes postales, invitations, tickets d’entrée, autocollants, vêtements, emballages… (promotion publicitaire des commerces, propagande des associations, matériel de prévention du sida... ).


Merci à tous ceux et celles qui nous ont aidés (ou qui vont le faire),

nous avons besoin plus que jamais de votre soutien :

POUR QUE VIVE LA MEMOIRE HOMOSEXUELLE !


3 – Soutiens du Ministère de la Culture et de la Communication
au Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
et à l’Académie Gay & Lesbienne

Grâce à la lettre du 18 juillet 2001 de M. le Chef de Cabinet de Mme Catherine Tasca
(la Ministre de la Culture et de la Communication de l'époque)
M. le Délégué au Développement et à l’Action Territoriale
nous a répondu le 25 juillet 2001 :
qu'il a transmis notre dossier par un bordereau d’envoi du 25 juillet 2001,
avec la mention « pour attribution et suite à donner »
à la Direction Régionale des Affaires culturelles d’Île de France.

Mais Mme la Directrice Régionale Adjointe des Affaires Culturelles d’Île de France nous répond qu’elle « ne peut donner une suite favorable à [notre] demande » parce qu’ « il [lui] semble que le cas de notre association est d’envergure nationale et non régionale » !


Puis plus tard, Mme Catherine Tasca
(la Ministre de la Culture et de la Communication de l'époque)
« sensible aux difficultés que nous évoquons, a demandé
à Mme la Directrice Régionale des Affaires Culturelles d’Île de France
de bien vouloir nous recevoir
»
(cf. réponse du 5 avril 2002 de son Chef de Cabinet).

Mais nous n’avons pas réussi à obtenir de rendez-vous pour rencontrer Mme la Directrice Régionale des Affaires Culturelles parce que son secrétariat n’est pas… au courant !

Par la suite, nous avons reçu une lettre de soutien,
signée de la main de Mme Catherine Tasca
(Ministre de la Culture et de la Communication de l'époque)

pour nos actions en faveur de la préservation d’un important fonds d’archives,
pour la sauvegarde des mémoires gay, lesbien et transgenre.


Le 21 septembre 2002,
à l’occasion des 19es Journées européennes du Patrimoine (21 et 22 septembre 2002),
du 40e anniversaire de la loi Malraux (1962) créant les « secteurs sauvegardés »,
et du 30e anniversaire de la Convention de l’UNESCO (1972) pour la protection du patrimoine mondial et culturel,

nous avons demandé publiquement
à M. Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication,
d’accorder au
Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l’Académie Gay & Lesbienne
le soutien direct du Ministère pour nos actions :
- d’entraide sociale pour le développement du savoir et de la culture,
- et de sauvegarde des archives homosexuelles, bisexuelles et transgenres.



4 – Les locaux
du
Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l’
Académie Gay & Lesbienne

Nous hébergeons toujours provisoirement nos archives au rez de chaussée d’un bâtiment d’environ 300 m2, construit sur un grand terrain arboré. Acquise de l’État avec nos fonds privés, cette ancienne propriété de la Direction Départementale de l’Équipement, est à quelques minutes de Paris (métro Villejuif P. V. Couturier ou en voiture par la Porte d’Italie).


Depuis plus d’un an, nous avons demandé à plusieurs reprises à l'OPAC de Paris
(l'Office Public qui gère les locations des locaux appartenant à la Ville de Paris)
« de nous louer un local […] de préférence dans le centre de Paris […] ou à défaut,
nous acceptons volontiers n’importe quel autre local ne rentrant pas dans ces critères
».

À chaque fois, l’OPAC de Paris nous répond qu’il « ne dispose actuellement d’aucun local disponible […] correspondant aux critères et besoins de [notre] requête » !


Nous avons reçu une lettre (du 7 juillet 2001) signée de la main
de M. Christophe Girard, adjoint au Maire de Paris chargé de la Culture :
nous remerciant « pour [notre] belle et généreuse contribution  »,
puis nous indiquant qu’il transmet « avec recommandation [notre] dossier
à M. Philippe Lasnier, conseiller du Maire
[de Paris],
ainsi qu’à Mme Mazetier, adjointe au [Maire, chargée du] Patrimoine ».

Lesquels ne nous ont toujours pas répondu !


Par ailleurs, nous avons aussi reçu une lettre (du 13 juillet 2001) de Mme Roselyne Bachelot-Narquin (députée à l'époque puis ministre aujourd’hui) :
« tout en vous félicitant pour les actions menées je souhaitais par la présente vous informer que j’ai adressé un courrier à M. Bertrand DELANOE, Maire de Paris, pour lui faire part de vos différents besoins et aussi de votre recherche de locaux sur Paris. »


Le 21 septembre 2002,
à l’occasion des 19es Journées européennes du Patrimoine (21 et 22 septembre 2002),
du 40e anniversaire de la loi Malraux (1962) créant les « secteurs sauvegardés »,
et du 30e anniversaire de la Convention de l’UNESCO (1972) pour la protection du patrimoine mondial et culturel,

nous avons demandé publiquement à M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris,
d’accorder au
Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l’Académie Gay & Lesbienne
un local dans Paris intra-muros pour permettre au public
(surtout pour les Parisiens),
de venir plus facilement consulter nos archives.

Nous souhaitons aussi pouvoir rencontrer rapidement
M. Christophe Girard, adjoint au Maire de Paris chargé de la Culture,
pour toutes explications utiles sur notre dossier.



Activités et rencontres inter-associatives
de l’
Académie Gay & Lesbienne
et de son
Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles

Les membres de la Direction de l'Académie Gay & Lesbienne sont solidaires avec d'autres associations, organisations, médias ...
en signant leurs pétitions pour les droits des homosexuels, la lutte contre l'homophobie, la discrimination et le sida...

La distribution de notre dossier de présentation a permis de nombreux contacts positifs avec les médias, le public (notamment avec les donateurs), les associations et les institutions.


7.1– Rencontres et relations publiques :

- 09 juin 2001 : présence au Séminaire de SOS Homophobie (à la Mairie du XIIIe).
- 21 juin 2001 : présence au Colloque Archives de la lutte contre le sida : état des lieux et perspectives, organisé par le CRIPS et Sida-Mémoires, au Musée des Arts et Traditions Populaires ;
- Juin 2001 : distribution de notre dossier de présentation dans le Marais et lors de la Lesbian Gay Pride ;
- 19 décembre 2001 : présence à la réunion inter-associative présentant le Projet du futur Grand Centre par le Centre Gai et Lesbien de Paris, à son local du 3 rue Keller ;
- 16 mars 2002 : participation aux Premières assises de la Mémoire Gay, organisées par Michel CHOMARAT à la bibliothèque municipale Part-Dieu de Lyon ;
- 07 avril 2002 : tenue d’un stand au Printemps des assoces, organisé par l’Inter-associative LGBT, à l’Espace des Blancs Manteaux dans le Marais ;
- du 8 au 11 mai 2002 : tenue d’un stand aux États Généraux : Homosexualité, vie affective, sociale, impact du VIH sur les homosexuels, organisés par Sida Info Service et Aides, à la Cité des Sciences de la Villette ;
- Juin 2002 : distribution de notre dossier de présentation dans le Marais et lors de la Marche des Fiertés Lesbienne Gaie Bi Ttrans.
- 22 octobre 2002 : présence à l'Assemblée Générale sur la Prévention du Sida,

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