Plateforme Egalité des droits = égalité des choix du Collectif pour l'égalité des droits

lire le texte : http://egalitedesdroits.free.fr/plateforme.htm
voir les signatures :
http://www.france.qrd.org/actions/signatures.php3?id_article=818
signer la plateforme : http://www.france.qrd.org/actions/article.php3?id_article=818

Conseils pratiques du Pôle juridique pour le mariage des couples gay et lesbiens

Attitude à adopter par les candidats au mariage face aux officiers d’état civil et à la mairie : http://tetu.com/infos/mariage
Manifeste Pour l'égalité des droits de Daniel Borrillo et Didier Eribon
 
Aidez-nous à collecter des articles & communiqués de presse pour les archives LGBTQ
2004 : luttes GLBTQ pour l'égalité des droits & contre

l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, le sexisme
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
1er au 9
 

9.1.2004 : communiqué > association SOS Homophobie
Carences du Pacs : Perben fait l'autruche !
http://www.france.qrd.org/assocs/sos/read_cp.php?cp=cp040109.html
Les faiblesses du texte sur le pacte civil de solidarité ne font plus guère de doute.
Pourtant, dans l'édition du 7 janvier dernier de Libération, Dominique Perben, actuel ministre de la Justice, estime que le texte en l'état n'a besoin d'aucune retouche. A-t-il déjà oublié qu'en avril 2002, Jacques Chirac, lui-même, reconnaissait le besoin de réformer la loi sur le Pacs, notamment d'un point de vue juridique et fiscal. SOS homophobie demande donc à Dominique Perben de démentir des propos de pure mauvaise foi. Par ailleurs, nous réclamons que ce dernier ouvre enfin un véritable débat pour mettre fin à de criantes inégalités et ainsi permettre à Jacques Chirac de tenir ses engagements de campagne.
Quelle mouche a bien pu piquer Dominique Perben, actuel garde des sceaux du gouvernement Raffarin ?
La question peut se poser tant les propos que ce dernier a tenus dans le quotidien Libération du 7 janvier dernier sont ahurissants, voire de pure mauvaise foi.
A la question de savoir quelles sont les améliorations à apporter sur le texte actuel relatif au pacte civil de solidarité, Dominique Perben affirme sereinement qu'aucune « difficulté particulière » n'a été portée à sa connaissance.
A croire que celui-ci vit sur une autre planète !
En effet et premièrement, Dominique Perben connaît parfaitement le contenu du texte de loi pour avoir, lui-même, fait partie de la commission des lois à l'Assemblée Nationale. Rappelons que, lors du vote définitif, il s'était prononcé contre, notamment sur des fondements juridiques.
Par ailleurs, nombre d'associations, de juristes ou d'hommes et de femmes politiques dénoncent, depuis près de cinq ans, les imperfections de ce texte notamment en demandant la suppression du délai de trois ans qui précède l'imposition commune sur le revenu ou encore la fin de l'arbitraire qui régit l'attribution d'une carte de séjour pour un couple pacsé binational.
Enfin, il est utile de se remémorer les propos de Jacques Chirac à la veille du premier tour de l'élection présidentielle de 2002. Il déclarait alors, dans le magazine Têtu du mois d'avril : « Une réflexion mérite d'être menée sur plusieurs points, notamment de l'ordre du juridique et du fiscal. Je pense à l'évaluation des dispositions prises en cas de rupture de Pacs. Il ne serait pas inutile de lancer une enquête complète sur le sujet […] ». Alors quoi, Dominique Perben ne connaîtrait-il pas la position du Président de la République sur ce sujet ? Tablons plutôt sur la simple mauvaise foi de ce monsieur et sur sa ferme volonté de ne procéder à aucune amélioration d'un texte qu'il a rejeté il y a quatre ans de cela.
SOS homophobie demande aujourd'hui à Dominique Perben de revenir sur les contre-vérités exposées dans cet article. Le Pacs est aujourd'hui entré dans les mœurs françaises ; le nombre de couples pacsés progresse chaque année de manière significative. Mais malgré cela, des améliorations sont nécessaires et urgentes. Nous demandons donc à Jacques Chirac qu'il tienne enfin ces promesses et exige de son ministre de la Justice qu'il lance cette fameuse « enquête » afin de mettre en lumière officiellement les carences du texte. En un mot, il est temps d'agir !

 
9.1.2004 : communiqué > association Gay'Lib
GAYLIB REÇU PAR JEAN-FRANÇOIS COPÉ, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT ET CHEF DE FILE UMP POUR LES ELECTIONS REGIONALES EN ILE-DE-FRANCE

http://www.gaylib.org/pages/communique_09-01-04.htm
GayLib a été reçu le 8 janvier par Jean-François COPÉ afin d’évoquer les thèmes et les actions qui seront développés dans le cadre de la campagne des régionales en Ile-de-France.
En premier lieu, le candidat UMP à la Présidence de la Région Ile-de-France s’est montré particulièrement attaché à ce que le texte relatif à la pénalisation de l’homophobie puisse être présenté rapidement au Parlement. Ces dispositions seront le nécessaire complément à la mise en œuvre de l’Autorité Indépendante contre les discriminations voulue par le Président de la République et confiée, pour sa phase d’études, à Bernard STASI.
Par ailleurs, Jean-François COPÉ a noté que l’homophobie s’apprend malheureusement dans les cours de récréation. Ceci n’est pas acceptable dans une société moderne où chacun doit pouvoir s’épanouir librement, en sécurité et avec le respect de tous. Le Chef de file UMP pour les régionales a donc indiqué à Emmanuel de la PAGERIE –Vice Président- et à Stéphane DASSÉ –Président de GayLib-, qui représentaient le Bureau du Mouvement, qu’il était déterminé à ce qu’une politique volontariste du Conseil Régional soit entreprise da ns cet esprit, notamment au travers d’opérations de sensibilisation sur le thème de l’homophobie dans les lycées franciliens.
L’Ile-de-France doit être exemplaire pour la mise en œuvre de cette société ouverte, moderne et de respect mutuel.
Notre région n’a pas su, ces dernières années, exploiter au mieux le formidable potentiel dont elle dispose. Elle stagne. De toute évidence, l’Ile-de-France a besoin d’un nouveau souffle. L’engagement contre toutes les discriminations y participe.
Pour cela, GayLib soutient la démarche dynamique et entreprenante de Jean-François COPÉ et s’engage pleinement à ses cotés.
 

9.1.2004 : communiqué > association L'Autre Cercle IDF
2004 : création de l’Observatoire de l’Autre Cercle
http://www.autrecercle.org/?page=Une.php
http://www.editions-rlo.com/communiques.htm
Janvier : bonne année et bon travail ...... mais pas pour tout le monde !
Même s’ils sont aujourd’hui plus de 3 millions de femmes et d’hommes dans ce cas en France, certains savent déjà que l’année 2004 ne rimera pas avec bon travail et bonne année! Leur univers professionnel ne leur permet pas un épanouissement équilibré pour le seule raison qu’ils/elles ont fait des choix de vie différents de la plupart de leurs collègues.
Pour encourager les entreprises françaises, petites et grandes, à soutenir leurs collaborateurs homosexuels, l’Autre Cercle crée un Observatoire des bonnes pratiques dans le monde professionnel. A partir d’un échantillon le plus large possible, dans tous les secteurs d’activité, cet observatoire établira une liste des meilleures initiatives, et veillera à dénoncer toute discrimination liée à l’orientation sexuelle. Certaines entreprises et organisations ont déjà mis en place des actions dans ce sens, d’autres souhaitent le faire et ont besoin d’aide pour y arriver.
L’Autre Cercle peut les y aider, en partant au devant de ces entreprises qui n’ont pas à rougir de leur politique sociale pour recueillir leur témoignage, mesurer leur apport dans la lutte contre l’homophobie, et faire en sorte que 2004 soit une meilleure année pour tous. L’Autre Cercle a déjà publié un Livre blanc " L’homophobie au Travail, ça existe encore ? " en Septembre 2003 et a organisé un colloque à la Mairie de Paris sur le même sujet le 27 septembre 2003, auquel participaient des parlementaires, des représentants des principaux syndicats, des directeurs des ressources humaines de grandes entreprises.
Ce colloque a permis de présenter une série de recommandations dans ce domaine, et l’Autre Cercle élabore des modules de sensibilisation destinés à tous les acteurs du monde professionnel (RH, médecins du travail, représentants du personnel...)
L’Autre Cercle est une des principales associations homosexuelles françaises, qui s’est donné comme but spécifique la lutte contre l’homophobie dans le monde professionnel. Créée en 1997, l’association a connu depuis une croissance constante. Elle s’est transformée en 2002 en fédération nationale d’associations régionales et compte 600 adhérents.
Elle est membre de l’European Gay Managers Association (EGMA). de l’International Gay and Lesbian Association (ILGA), et était représentée à son congrès à Manille en novembre 2003.

 

7.1.2004 : communiqué > Martine Billard : Députée de Paris ( Les Verts )
Loi pour la « confiance dans l’économie numérique » : Non à une justice privée sur la Toile et au filtrage aux frontières !

http://martinebillard.org/article.php3?id_article=208
Les députés Verts dénoncent la loi Fontaine, abusivement intitulée « confiance dans l’économie numérique », qui arrive en seconde lecture à l’Assemblée nationale. Cette loi est irréaliste et liberticide.
Cette loi instaure une justice privée sur la Toile en rendant pénalement responsables les hébergeurs du contenu des sites hébergés. En effet, les hébergeurs qui gèrent des centaines de milliers de données, n’ont de fait pas le temps de prendre connaissance du contenu de toutes les informations qu’ils font circuler sur la toile.
Or, en les désignant comme complices des éventuels contenus illicites mis en réseau, la loi exige finalement qu’ils se transforment en justiciers, censurant telle ou telle information, ou censurant tout un site.
De plus, la loi impose aux hébergeurs un filtrage aux frontières, mesure unique dans le monde occidental, comparable à ce qui se fait en Chine.
- Les conséquences de cette loi sont graves : elle peut amener à la disparition progressive des sites alternatifs aux moyens souvent très modestes, et brider la libre circulation des informations,
- alors qu’elle n’empêchera pas les sites condamnables (pédophiles, négationnistes, maffieux), de poursuivre leurs activités : en effet, ces réseaux sont dotés de puissants moyens, et changent avec une extrêmement rapidité d’adresses internet.
Notons aussi que la loi favorisera les gros hébergeurs, soutenus par des groupes financiers, qui pourront ainsi rafler l’ensemble des budgets publicitaires. Les récents procès montrent d’ailleurs que ce sont les associations citoyennes ou les organisations de défense des droits de l’homme, de l’environnement, des consommateurs et les syndicats qui sont le plus souvent attaqués par les grands groupes privés.
Cette loi est inacceptable pour un pays qui se réclame de la démocratie et de la justice.

 

5.1.2004 : communiqué > Association de Préfiguration du projet de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP)
Centre d’archives : ouverture en 2005 >
jean-françois laforgerie : illico
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=2358
Aggiornamento pour le Centre d’archives et de documentation homosexuelles de Paris. [...]
L’ouverture au public est prévu pour 2005. [...]
Le CADHP est donc désormais un "carrefour de toutes les archives" et "un centre de toutes les histoires". Histoire d’enterrer la polémique, la nouvelle équipe précise dans un document de travail que " [...] C’est une histoire globale d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins. Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent parallèles".
Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.
"L’équipe qui ne compte qu’un salarié [Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille à la rédaction d’un projet définitif qui devrait être présenté en septembre 2004, explique Stéphane Martinet, président de l’association de préfiguration du CADHP. Nous chercherons un local nous permettant d’accueillir le public fin 2004 pour une ouverture en 2005".
Côté finances, l’association vit encore sur la subvention de 100 000 euros votée par la Mairie de Paris en 2002. "Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003, précise Stéphane Martinet. Mais nous le ferons en 2004.
Pour le moment, nous imaginons le centre idéal et après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de nos moyens.
Dès février 2004, un site internet renouvelé permettra d’être informé de l’avancement de notre projet" :

http://www.cadhp.fr/
http://www.lgbtdoc.org/
[ après la disparition en 2003 de la liste d'information de son groupe Archives gay :
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-gay ]
depuis début février 2004 : toutes les deux adresses du site internet de l'Association de Préfiguration du projet de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) ne sont plus accessibles !
l'AP CADHP a fermé ses sites web ( et n'a payé aucune prolongation de ses noms de domaine qui sont donc actuellement tous en déchéances ! )

Paris : le CADH retardé > Patrick Rogel
magazine IB news N° 30 : février 2004
Face aux polémiques, étalées notamment dans ces pages, le Centre d'archives et de documentation homosexuelles de Paris (CADH) se veut désormais un «carrefour de toutes les archives», «un centre de toutes les histoires», ces dernières étant «celle des lesbiennes, des gays, des bis et des trans».
On ne sait si cette tardive prise en compte de la diversité communautaire apaisera les groupes Archilesb!, Vigitrans et Lopattaq qui appelaient à une «remise à plat» du projet.
A l'heure actuelle, l'équipe, qui ne compte qu'un seul salarié [Jean le Bitoux, ndIr] «travaille à la rédaction d'un projet définitif».
Cela fait pourtant un an que -de l'avis des initiateurs du CADH- la «phase de préfiguration» aurait dû être terminée.
L'ouverture, promise par Jean Le Bitoux dans IBnews pour 2004, a glissé jusqu'à 2005.
Une nouvelle subvention sera demandée à la Mairie de Paris."

 

5.1.2004 : interview mensuel Viva > Robert Pavy : responsable du bureau des adoptions à la mairie de Paris
Adoption: Petit rappel

http://tetu.com/infos/lire/5861 > tetu.com : Judith Silberfeld
Dans un entretien accordé au mensuel Viva, Robert Pavy, responsable du bureau des adoptions à la mairie de Paris, rappelle qu'en matière d'adoption par un homosexuel, "les normes de parentalité et la vie sexuelle du postulant ne sont pas un critère pour l'agrément.
Seules les conditions matérielles, financières et psychologiques sont prises en compte.
En cas de refus, le demandeur a des voies de recours auprès du tribunal administratif pour excès de pouvoir."

 

5.1.2004 : Belgique
L’adoption en discussion au Parlement

http://tetu.com/infos/lire/5860 > tetu.com : Olivier Hespel
Le 26 décembre dernier, le VLD (libéral flamand, dans la majorité) déposait à la Chambre une proposition de loi ouvrant l’adoption aux couples de même sexe.
Cosignée par son président et six autres de ses parlementaires, celle-ci permettrait aux homosexuel(le)s d’adopter les enfants de leur conjoint(e), qu’ils soient nés d’une précédente union hétérosexuelle ou d’une insémination artificielle. D’autre part, l’adoption en tant que telle leur serait également ouverte, mais uniquement dans le cas d’un enfant belge. La gauche dans son ensemble a réagi positivement. Si l’on omet l’extrême droite, les farouches opposés sont le CDH (ex social-chrétien francophone, dans l’opposition) et le MR (libéral francophone, dans la majorité), même si pour ce type de questions, ce parti laisse à ses parlementaires la liberté de vote. Quoi qu’il en soit, VLD, socialistes nord-sud et Ecolo représentent 77 voix sur les 150 que compte la Chambre des représentants, soit une (courte) majorité.
Mais tout ceci n’est encore que de la théorie. Car avant d’accéder à la pratique, quelques mois de patience au moins…

 

2.1.2004 : communiqué > du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne
Appel pour un recensement de la presse LGBTQ française : journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs...
http://www.archiveshomo.info/projet_cadhp/3com.htm
http://www.editions-rlo.com/communiques.htm
En 2003, l'Académie Gay & Lesbienne a effectué un grand recensement des centres et fonds d'archives en France contenant des documents LGBTQ dont la liste détaillée (et qui est la plus complète à ce jour) est consultable en ligne sur :
http://www.archiveshomo.info/annuaire/3annuair.htm
Pour le recensement annuel de 2004, l'Académie Gay & Lesbienne se consacre à la mise à jour d'un répertoire de la presse LGBTQ (lesbienne, gaie, bisexuelle, transsexuelle, transgenre et queer) française : journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs...
- Il existe déjà des répertoires internationaux (comme "Our Own Voices" des Canadian Lesbian and Gay Archives : http://www.clga.ca/Material/PeriodicalsLGBT/inven/oov/oovint.htm) ainsi que les catalogues de périodiques des bibliothèques et centres d'archives LGBTQ.
- En France, on peut citer entre autres les listes de Frédéric Martel (chapitre "Revues" dans "Matériaux pour servir à l'histoire des homosexuels en France" Gay Kitsch Camp 35 ©1996 Question de Genre, édité par Patrick Cardon http://www.gaykitschcamp.com/) et de Jacques Girard (répertoire "Revues françaises" ©1999 Kademos http://membres.lycos.fr/jgir/). Nous continuons à rechercher d'autres listes et répertoires ainsi que des diverses ressources (livres, mémoires, enquêtes, articles de journaux, etc.) sur la presse LGBTQ.
Depuis, de nouvelles publications (parfois éphémères) ont été éditées par des personnes, associations, organisations, etc. (dont certaines ont déjà disparues sans laisser aucun dépôt aux Archives Nationales pour conservation). C'est pourquoi, il est nécessaire de pouvoir préserver une trace des oeuvres GLBTQ en France (dont beaucoup ont contribué aux combats contre les lois anti-homosexuels, la censure, l’homophobie, les discriminations, le sida, etc.)
Nous remercions par avance toutes personnes, associations, organisations (LGBTQ ou non) qui ont édité, publié ou archivé (même à titre privé) des journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs LGBTQ de nous aider à les recenser :
- en fournissant toutes informations utiles pour notre répertoire de la presse GLBTQ française,
- ou en donnant quelques exemplaires (même abîmés, voire des photocopies) pour compléter les archives du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne.
Aujourd'hui, nos archives comprennent quelques 600 titres (des milliers d'exemplaires) de presse GLBTQ du monde entier dont plusieurs centaines de titres français sans compter les magazines et journaux français grand public contenant des articles sur l'homosexualité, la sexualité et/ou le sida, etc.
La liste détaillée est consultable sur : http://www.archiveshomo.info/presse/2presse.htm
Un extrait du reportage (filmé par Jean-Christian Régnier) pour la télévision sur les archives du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne est aussi en ligne sur : http://www.archiveshomo.info/academie/activites/video/v_academiegl.mov [6676 ko - lecture avec Quicktime version 6 et ultérieures]
Enfin nous tenons à remercier toutes les personnes, associations, organisations, établissements, etc. qui, par leurs dons de documents, nous ont aidé à compléter nos archives (quelques 20.000 documents) depuis trois ans (http://www.archiveshomo.info/merci/2merci.htm).
Pour que vivent les mémoires LGBTQ !
Afin de contribuer à la connaissance des cultures LGBTQ et à la préservation de leurs archives, nous autorisons bien évidemment toute reproduction de nos différentes listes de recensement des multiples ressources de documents GLBTQ mises en ligne sur : http://www.archiveshomo.info
le site d'information des archives et des cultures LGBTQ
du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne.

 

 

: communiqué > association L'Autre Cercle IDF
Scandale BARDOT : l’Autre Cercle adresse un projet de réforme de la Loi sur la liberté de la presse aux parlementaires et au Gouvernement
http://www.autrecercle.org/?page=Une.php
http://www.editions-rlo.com/communiques.htm
L’Autre Cercle se mobilise depuis plusieurs années sur le thème de la lutte contre les discriminations et l’homophobie. Notre association a dernièrement pris acte des déclarations de Nicolas Sarkozy sur l’intention du gouvernement de lutter efficacement contre l’homophobie au travers, notamment, des «dispositions relatives à la lutte contre l’homophobie» de la Loi sur la Sécurité Intérieure.
Mais le débat demeure et les pouvoirs publics sont encore loin d’avoir répondu à des questions essentielles. Ainsi, à la lecture des écrits de Brigitte Bardot dans son livre «Un cri dans le silence», nous est apparue, une fois de plus, la discrimination dont les homosexuels sont victimes et notre impossibilité judiciaire d’agir, compte tenu de la rédaction actuelle de la Loi de 1881 sur la Liberté de la Presse.
En son état, cette loi interdit en effet aux associations comme la notre –dont l’objet est de lutter contre l’homophobie– de faire judiciairement sanctionner les injures homophobes, les provocations à la discrimination, la haine ou la violence homophobes, ainsi que la diffamation commise à raison de l’orientation sexuelle de la victime. Cette impossibilité d’agir est d’autant plus injuste que la même loi autorise l’intervention judiciaire des associations en cas de discrimination fondée sur l’origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse. Nous estimons que cette inégalité de traitement est incompatible avec les valeurs que le gouvernement s’attache à défendre, et avec les préconisations du droit positif européen.
Il nous est donc apparu indispensable que le Gouvernement mette en œuvre les mesures nécessaires pour faire disparaître cette inégalité constitutive d’une discrimination légale. La commission juridique de l’Autre Cercle a donc rédigé et argumenté un projet de réforme de la loi de 1881 qu’elle a adressée à tous les députés et sénateurs, ainsi qu’au Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin, au Ministre de la Culture et de la Communication Jean-Jacques Aillagon, et à la Ministre déléguée à la Parité et à l’Egalité Professionnelle Nicole Ameline.
L’Autre Cercle a pour objet de rassembler les homosexuel(le)s et bisexuel(e)s, exerçant des fonctions à responsabilités dans le cadre d’entreprises privées ou publiques, ou en qualité de professions indépendantes, afin :
· De créer et développer l’entraide et la solidarité entre ses membres
· D’oeuvrer pour le respect de l’orientation sexuelle dans le cadre de la vie professionnelle
· De réaliser toute action pouvant se rattacher directement ou indirectement à cet objet.
L’Autre Cercle compte plusieurs centaines de membres au sein de dix associations régionales. Elles fonctionnent en réseau et sont regroupées au sein d’une Fédération Nationale elle-même membre d’une structure européenne : l’EGMA (European Gay Manager Association).

 

23.1.2003 : communiqué > association Act Up Paris
Meurtre homophobe à Reims, Act Up se porte partie civile
mensuel Action N° 85 : http://www.actupparis.org/article1014.html
Le dimanche 15 septembre 2002, le corps d’un homme a été retrouvé dans la pièce d’eau du parc Léo-Lagrange de Reims.
Peu de temps après, trois jeunes gens, âgés de 16 à 20 ans ont reconnu avoir assassiné François Chenu, 30 ans, parce qu’il était homosexuel. Les meurtriers ont reconnu être venus « casser de l’arabe et du pédé ».
La ligue des Droits de l’Homme, SOS Homophobie et Act Up-Paris ont décidé de se porter partie-civile.
François Chenu a trouvé la mort après avoir été tabassé et jeté à l’eau du haut d’une passerelle. Des taches de sang étaient visibles sur le plancher et la rambarde de la passerelle. Retiré de l’eau, le cadavre présentait d’importantes lésions à la tête. Il était torse nu, sans aucun papier sur lui.
Les trois jeunes, étiquetés extrême droite, ont été formellement accusés d’assassinat :
L’un des agresseurs, mineur, avait emporté le portefeuille et le téléphone cellulaire de la victime ; ses parents ont détruit le portefeuille et utilisé le cellulaire jusqu’à leur arrestation. Ils ont été inculpés pour vol et destruction de preuve.
Le parc Léo Lagrange est un lieu de drague très connu dans toute la région. Ce n’est pas la première fois qu’un homosexuel y est agressé.
Il y a un an, le 9 septembre 2001, cinq hommes qui se rendaient au parc avaient été interpellés en possession d’une hache, deux couteaux et deux battes de base-ball :
Ils voulaient eux aussi « casser du pédé », selon leur propre expression.
Une association homosexuelle locale avait même demandé à la ville de renforcer l’éclairage public pour diminuer les risques d’agressions.
Rien n’a été fait. Aujourd’hui, la vie d’un homosexuel ne vaut pas le prix d’une simple ampoule !

 

Novembre - décembre 2003 : magazine Lettre ouverte N° 62
> pages 50 et 51
http://www.editions-rlo.com/article5.htm
article sur le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne
Depuis plus de 28 ans, sans aucune aide des pouvoirs publics, des collectionneurs acharnés, sauvegardent et archivent jour après jour, tout ce qu’ils peuvent :

- Ils achètent régulièrement différentes publications gays, lesbiennes et transgenres avec leurs deniers personnels;
- récupèrent des documents, que faute de place les gens ne pouvaient garder;
- collectent systématiquement toutes sortes de gratuits ( des magazines, catalogues, programmes, affiches, tracts, flyers... donc certains sont devenus aujourd’hui des collectors );
- conservent avec soin toutes ces collections afin de garder une trace du patrimoine socioculturel gay, lesbien et transgenre.
Ils ont ainsi réussi à constituer une importante collection d'archives gay et lesbiennes pour l'histoire.
En 2000, ils décident de se regrouper en association
( à but non lucratif d’entraide sociale pour le développement de la culture et la sauvegarde du patrimoine ) afin de :
- développer les collectes et d'améliorer les recueils de dons de nouveaux documents,
- assurer la pérennité de leurs oeuvres et de leurs archives
- et ouvrir au public leurs collections réunies dans le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles.
L'Académie Gay & Lesbienne est déclarée le 1er mars 2001 à la Préfecture.  

Interviews de B. Phan Hoang, président de l'Académie Gay & Lesbienne : par Jean-Bruno Malacarne, rédacteur en chef des Editions RLO.com http://www.editions-rlo.com/ :
Combien de personnes participent à votre action ?

Le fonctionnement est assuré principalement par une dizaine de bénévoles qui contribuent régulièrement chacun de manière différente :
collecte régulière des documents dans les établissements commerciaux et associatifs, classement, mise à jour du site Internet, recueil d'articles de presse, achat de magazines et de livres, collecte de dons, participation à des événements tels que le printemps des associations...
# Nous sommes aussi aidés par nos proches et des fidèles donateurs qui sont devenus des vrais amis.
Quelles sont vos sources de financement ?
- Sans aucune aide publique, ce long et important travail a pu quand même être réalisé : nous avons réussi à préserver des milliers de créations plus ou moins éphémères.
Tous les achats d'équipement et de documents ( surtout des magazines et des livres LGBTQ ) sont financés personnellement par nos membres bénévoles.

# Quant à l'Association de Préfiguration de Centre d'Archives des Homosexuallités de Paris (AP CADHP), créée après l'Académie Gay & Lesbienne :
- elle a bénéficié de la Mairie de Paris ( depuis plus d'un an ! ) de 100.000 euros de subventions pour faire une étude de faisabilité de leur projet,
- et d’un local dans Paris ( qui ne permet pas l’accueil du public ni le stockage d’archives ! ).
 
Combien de documents possédez-vous ?

Aujourd’hui, le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie gay & Lesbienne a une importante collection d'archives ( collectées et achetées jour après jour depuis plus de 28 ans ) d'environ 20.000 documents qui reflètent toute la diversité des expressions artistiques et/ou socioculturelles des artistes, créateurs, associations, organisations, établissements, médias ( gay, lesbiens, bisexuels et transgenres ) :

- plus de 500 titres ( des milliers d'exemplaires, anciens et actuels ) de magazines, fanzines, bulletins associatifs...;
- plusieurs centaines de livres thématiques : romans, essais, thèses...; une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers...;
- plusieurs milliers de flyers, de tracts, d'affiches...;
- des dossiers divers ( notamment plus de 12 ans de coupures de presse sur l'homosexualité, le sida... ), etc.

Nous avons réussi à sauver beaucoup de très vieux documents qui auraient fini dans la poubelle si leurs propriétaires n'avaient pas fait l'effort de nous les donner.
# Mais nous ne cherchons à dépouiller qui que ce soit de ses effets personnels, c'est pourquoi nous disons à tous : il faut continuer à conserver chez vous et pour vous, tous vos vieux magazines, flyers, affiches... ces belles choses qui vous ont apporté un jour un peu de joie ou de bonheur, qui sont les souvenirs d'une période de votre vie.
Y a-t-il un intérêt particulier à conserver flyers, plans ,affiches ?
Nous sauvegardons les flyers, plans, affiches... qui sont des traces de la vie quotidienne : actualité sociale, politique, culturelle, scientifique ( santé, sida, sexe ), sportive, ludique…des établissements, des associations et des institutions.

# Toutes ces créations ont contribué, à leur mesure, à enrichir et à affirmer les identités socioculturelles des minorités LGBTQ dans une société plus souvent répressive que tolérante ( surtout au temps où l’homosexualité était un délit réprimé par des lois discriminatoires, un fléau social à combattre, et même une maladie mentale listée par l’Organisation Mondiale de la Santé ! ) :
- Il a fallu à leurs auteurs tant d’amour, de courage, d’énergie, de travail, et aussi de l’argent pour créer ces documents.
- Et très souvent leurs travaux ont vite sombré dans les tréfonds de la mémoire collective, après une brève existence.

- De plus, certains sont de véritables œuvres d’art, et souvent leurs créateurs, connus ou non, ne les ont pas déposées pour conservation aux Archives Nationales.
- Il faut se rappeler aussi que de nombreux talents homosexuels se sont prématurément éteints, notamment pendant les années sida ! 
Les archives sont-elles consultables par le public?

Consultations sur rendez-vous : nous avons aidé des personnes qui cherchent des renseignements précis.
# Actuellement, nous offrons un lieu de conservation d'archives plutôt qu'un salon de lecture car nous manquons de moyens pour assurer des permanences.
Quels enseignements en tirez-vous ?

La préservation des archives et des cultures LGBTQ est un devoir de mémoire de chacune et de chacun pour l'intérêt de tous les LGBTQ et non le monopole de qui que ce soit( y compris de ceux qui se prétendent être des professionnels légitimes de l'homosexualité et du sida ).

- La prolongation de la contribution citoyenne( par les générations d'hier, d'aujourd'hui et de demain ) de la longue route de l'affirmation des identités LGBTQ, des luttes contre le sida, l'homophobie, est un bénéfice collectif pour tout le monde.
- Parce qu'avant nous, des gens connus ou inconnus, y ont déjà beaucoup contribué ; aujourd'hui, chacune et chacun de nous peut aussi apporter un peu de son savoir en donnant ses idées, son savoir-faire en talent, son pouvoir en temps et/ou argent.

Pour que vivent les mémoires des cultures LGBTQ pour nos générations passées, présentes et futures !
 
Quels sont les projets ?

Nous hébergeons toujours provisoirement nos archives au rez-de-chaussée d’un bâtiment d’environ 300 m2, construit sur un grand terrain arboré. Acquise de l’État avec nos fonds privés, cette ancienne propriété de la Direction Départementale de l’Équipement, est à quelques minutes de Paris ( métro Villejuif P. V. Couturier ou en voiture par la Porte d’Italie ).

- Nous attendons toujours une réponse de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris, à qui nous avons demandé publiquement, il y a déjà plus d'un an d’accorder au Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l’Académie Gay & Lesbienne un local dans Paris intra-muros pour permettre au public de venir plus facilement consulter nos archives.

- Il est temps que les Pouvoirs Publics et notamment le Ministère de la Culture, nous apportent enfin un soutien plus concret ( que les lettres de félicitations et d'encouragement que nous avons reçues ).
   
Quelles sont les autres activités de votre association ?

- Nous mettons à jour sur notre site une revue de presse sur les archives et les cultures LGBTQ ( http://www.archiveshomo.info/revue/2presse.htm ),
un recensement annuel des centres et fonds d'archives en France et dans le Monde qui contiennent des documents LGBTQ ( http://www.archiveshomo.info/annuaire/3annuair.htm ),
le catalogue de notre fonds ( http://www.archiveshomo.info/presse/2presse.htm est déjà en ligne la liste des titres des journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs, etc. ) ;
- Nous alertons l'opinion et les pouvoirs publics pour demander la préservation d'archives LGBTQ menacées de disparition ( exemple : lors de la disparition des sociétés du groupe Gai Pied http://www.archiveshomo.info/academie/communique/2gaipied )
- Nous tentons de développer des échanges de documents avec d'autres centres d'archives et/ou de documentation LGBTQ, des Centres Gais et Lesbiens, Centres LGBTQ, Maisons des Homosexualités en France et dans le monde, parce que nous avons gardé des documents en multiples exemplaires !

- Nous apportons aussi notre contribution solidaire aux autres associations, organisations, médias ... pour l'égalité des droits pour les homosexuels, les luttes contre l'homophobie, les agressions, les discriminations, le sida...
   

 

Sur demandes reçues par mails à : academiegay@yahoo.fr
nous publions : communiqués, annonces de réunion, manifestation...
sur http://www.archiveshomo.info
le site d'information des cultures LGBTQ
du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne
Boîte Postale N° 28
94402 Vitry sur Seine cedex
FRANCE

ATTENTION ! prochainement, nous ne publierons plus
les communiqués, annonces d'événements émanant
des personnes, associations, organisations, établissements...
qui ne nous envoient pas, en complément de leurs mails,
aussi leurs documents en version papier :

journaux, fanzines, bulletins associatifs, brochures, programmes, affiches, tracs, flyers...

Merci de nous aider à compléter nos collections d'archives papiers
pour contribuer à la sauvegarde des mémoires LGBTQ !

.

Si vous ne souhaitez pas que votre courrier soit publié : veuillez-nous l'indiquer dans votre envoi.
Vous pouvez exercer vos droits d'accès, de modification, rectification et/ou suppression des données vous concernant (art. 34 de la loi Informatique et Libertés du 6-1-1978) en envoyant une réclamation lisiblement écrite, datée et signée par vous-même, avec une photocopie d'un document pouvant prouver que vous êtes réellement la personne concernée à la Direction de l'Académie Gay & Lesbienne : BP n° 28, 94402 Vitry sur Seine cedex, France.

Pour que toutes les opinions différentes puissent s'exprimer,
nous publions aussi des textes qui ne sont pas les nôtres :
ces libres propos ne bénéficient d'aucune caution morale de nous,
et n'engagent dont que la seule responsabilité de leurs auteur(e)s.

La reproduction par des tierces personnes de notre courrier est interdite.

La publication sur ce site des noms et/ou des photos de personnes, d'organisations, de lieux ou d'oeuvres : n'indique en aucune façon leur appartenance à une quelconque identité et/ou orientation sexuelle !


 
 
Archives & Mémoires LGBTQ
Revues de presse Recensement des centres & fonds d'archives Communiqués & pétitions des associations
 
Notre site
Agenda : actualités LGBTQ
Courrier : demandes, recherches
archiveshomo.info
Menu Accueil
Actualités : éditions, librairies, livres, presse
 
Notre centre d'archives

Nos archives : magazines, fanzines, bulletins associatifs

Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles

Nos locaux provisoires

 
Notre association
Notre press book Académie Gay & Lesbienne Nos statuts & C.A.
 
 

Copyright 2001 - 2004 : Académie Gay & Lesbienne
la reproduction de nos articles est autorisée à la condition de citer la source :

http://www.archiveshomo.info
le site d'information des cultures LGBTQ

du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne

06 98 32 81 20