Plateforme Egalité des droits = égalité des choix du Collectif pour l'égalité des droits

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Conseils pratiques du Pôle juridique pour le mariage des couples gay et lesbiens

Attitude à adopter par les candidats au mariage face aux officiers d’état civil et à la mairie : http://tetu.com/infos/mariage
Manifeste Pour l'égalité des droits de Daniel Borrillo et Didier Eribon
 
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2004 : luttes GLBTQ pour l'égalité des droits & contre

l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, le sexisme
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
1er au 9
 
 

8.7.2004 : communiqué > Coordination Inter Pride France (CIF)
L'amnésie de Jacques Chirac > Stéphane Corbin : président de la CIF

http://www.interpridefrance.com/pages/2004_communiques.php
La CIF (Coordination InterPride France) réagit aux propos tenus par le Président de la République, jeudi 8 juillet à Chambon-sur-Lignon, affichant une fois de plus le mépris dans lequel il tient les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transsexuelles (LGBT).
Affirmant "qu'il en va du principe même de justice", Jacques Chirac a demandé à l'institution judiciaire de "sanctionner avec la plus grande sévérité et la plus grande exemplarité" les actes de racisme, d'antisémitisme, de xénophobie et d'homophobie.
Restant dans son rôle de garant de la cohésion sociale, les propos du chef de l'Etat sont généreux et nous les approuverions si nous étions amnésiques.
En effet, nous n'oublions pas qu'à ce jour les propos (écrits et paroles) homophobes ne peuvent être poursuivis, encore moins avec la plus grande sévérité et exemplarité, à l'inverse des propos racistes, antisémites et xénophobes.
Cet effet d'annonce hypocrite qui nie le "principe même de justice" pourtant martelé par le chef de l'Etat, est dû aux fausses promesses du gouvernement qui ont conduit au retard du vote d'une loi contre l'homophobie, pourtant promise par le candidat Chirac.
Le Président de la République ne peut d'ailleurs ignorer cette situation puisqu'il a lui-même écarté cette loi contre l'homophobie de l'ordre du jour de la cession parlementaire actuelle, au lendemain de la rencontre, survenue le jeudi 24 juin, entre Jean-Pierre Raffarin et les associations LGBT porteuses de cette revendication, tout juste deux jours avant la Marche de Fiertés LGBT de Paris.
La CIF ne se laisse pas payer de paroles et exige que le Président de la République mette ses propos en accord avec ses actes en faisant voter par sa majorité parlementaire cette loi contre l'homophobie, améliorée par l'ouverture de la protection aux personnes transsexuelles, en intégrant aussi un volet anti-sexiste digne de ce nom, ainsi que par la mise en place rapide de l'Autorité contre les discriminations.
Après les 16 Lesbian & Gay Pride ou Marches des Fiertés LGBT 2004 qui ont eu lieu en France, réunissant quelques 740 000 manifestants, la CIF reste plus que jamais mobilisée et conserve son mot d'ordre :
"CONTRE L'HOMOPHOBIE,LA LESBOPHOBIE, LA BIPHOBIE, LA TRANSPHOBIE : ASSEZ DE PROMESSES, DES ACTES !"

8.7.2004 : LE CHAMBON-SUR-LIGNON - HAUTE-LOIRE
Discours > JACQUES CHIRAC : PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
http://www.elysee.fr/magazine/deplacement_france/sommaire.php?doc=/documents/discours/2004/0407CHA1.html
Monsieur le Maire,
Chère Simone Veil,
Cher Jacques Barrot,
Mesdames et Messieurs les Elus de la République,
Mes Chers Compatriotes,
Mes Chers Amis,

Nous sommes, Monsieur le Maire vient de le rappeler, c'est vrai, ici dans un lieu chargé d'histoire et d'émotion. Ici, dans l'épreuve, s'est affirmée l'âme de la nation. Ici, s'est avancée et s'est incarnée la conscience de notre pays.
Le Chambon-sur-Lignon est un lieu de mémoire. Un lieu de résistance. Un lieu symbole de la France fidèle à ses principes, fidèle à son héritage, fidèle à son génie.
Sur ce haut plateau aux hivers rudes, dans la solitude, parfois le dénuement, souvent dans l'adversité, des femmes et des hommes portent depuis longtemps les valeurs, ces valeurs qui nous unissent.
Dans ce qui fut l'une des régions les plus déshéritées de notre pays, bravant tous les périls, ils ont fait le choix du courage, de la générosité et de la dignité.
Ils ont fait le choix de la tolérance, de la solidarité et de la fraternité.
Ils ont fait le choix des principes humanistes qui rassemblent notre communauté nationale et fondent notre communauté de destin. Des principes qui font la France.
L'histoire des communes du "Plateau" épouse celle du combat pour la liberté de conscience et pour la tolérance.
Aux confins de la Haute-Loire et de l'Ardèche, cette vieille terre de protestantisme a subi, dès la révocation de l'Edit de Nantes, l'épreuve de l'intolérance religieuse. Pour y faire face, le protestantisme dut mener un douloureux combat, un combat pour la nation, un combat qui conduisit à l'inscription de la liberté religieuse dans notre Déclaration des droits de l'Homme.
Parce que ces campagnes ont gardé vivante la mémoire de ces drames, elles sont devenues terre d'accueil, de partage et de refuge. Ici, persécutés, déshérités, réfugiés ont trouvé asile. Ici, juifs menacés de mort ont trouvé protection. Ici, maquisards et combattants de l'ombre ont trouvé abri
Cette terre d'asile est l'un de ces lieux où souffle l'esprit de résistance. Ce pays, qui a payé chèrement le prix de la liberté de conscience, a vu très tôt des femmes et des hommes se lever pour dire non.
Guidés par des pasteurs et des enseignants admirables, villageois et paysans du "Plateau", habitants du Chambon et des localités voisines qui ont partagé le même idéal, refuseront, pour reprendre le titre d'un livre édité ici même, au Chambon, "les matins bruns". Ils refuseront l'infamie du régime de Vichy. Ils feront du beau verbe "résister" leur étendard. Ils transformeront chacune de leurs fermes en refuge. Quand d'autres, secondés par l'Etat français, commettaient l'irréparable, ici, des milliers de juifs, dont beaucoup d'enfants poursuivis par la menace d'extermination des nazis, trouvèrent hospitalité et refuge. Ils y trouvèrent le salut.
Dans l'anonymat, la discrétion, dans le simple élan de la main tendue, de la fraternité et de l'humanité partagées, refusant la loi de la haine, "le Plateau", Juste parmi les nations, le "Plateau" a grandi la France.
Nombreux ont été, partout, dans les campagnes comme dans les villes, ces Françaises et ces Français, de toutes conditions, de toutes convictions, de toutes religions, dont le courage et l'engagement auront permis de sauver, parfois au prix de leur vie, les deux tiers de leurs compatriotes juifs.
Telle est la France à laquelle je crois. Une France capable du meilleur, fidèle à son histoire, à ses racines, à sa culture. Une France de l'audace et de la solidarité, qui surmonte ses peurs et se dépasse pour aller au-devant de celles et de ceux qui ont besoin d'elle, de son aide, de sa protection, de son soutien.
Une France généreuse, qui refuse l'égoïsme, le repli sur soi, l'exclusion, la discrimination.
Une France ouverte et accueillante, unie dans sa diversité, qui porte avec fierté son idéal de justice et de paix en Europe et dans le monde.
De cette France fraternelle, nous devons être fiers. Nous devons la faire vivre et la défendre. Elle doit être pour nous tous un choix de chaque jour.
Ce choix, celui de vivre ensemble dans le respect de chaque différence, ce choix n'est jamais définitivement acquis. Le combat pour la tolérance et pour l'honneur est une conquête fragile et toujours recommencée.
Aujourd'hui encore, des actes de haine, odieux et méprisables, salissent notre pays.
Les discriminations, l'antisémitisme, les racismes, tous les racismes, se déploient de nouveau insidieusement. Ils frappent nos compatriotes juifs présents dans notre pays depuis des temps immémoriaux.
Ils frappent nos compatriotes de culture musulmane qui ont fait le choix de travailler et de vivre dans notre pays. Ils frappent, en réalité, tous nos compatriotes.
Ils atteignent nos écoles. Ils menacent nos enfants. Ils profanent nos lieux de culte, nos sépultures, nos symboles les plus forts.
Tous ces actes, qui blessent les corps et choquent les âmes, disent l'obscurantisme, l'ignorance, la bêtise. Ils expriment le fanatisme, la volonté d'humilier, d'abaisser. Ils traduisent le refus de la différence et le rejet de l'autre.
Tous ces actes reflètent la part la plus sombre de l'âme humaine. Ils sont indignes de la France. Et, naturellement, je ferai tout pour que cela cesse.
Les auteurs de ces forfaits, de ces agressions, de ces gestes de haine, qui se sont, hélas, multipliés au cours des années récentes et de ces derniers mois, seront poursuivis sans répit et sans relâche. Ils seront jugés. Ils subiront toute la rigueur de nos lois. Que les victimes de ces actes sachent bien que la nation tout entière est à leurs côtés !
Tous nos compatriotes, quelles que soient leur histoire ou leurs croyances, ont droit au respect. La laïcité permet à chacun de vivre et de pratiquer, en toute sécurité, en toute sûreté, sa religion. Elle permet à l'école publique, lieu d'acquisition et de transmission des valeurs que nous avons en partage, d'être ouverte à tous et à toutes les sensibilités. C'est pourquoi elle doit être défendue : l'école publique doit être à l'abri des influences et des passions. C'est le sens de la loi récemment adoptée qui interdit le port de signes religieux ostensibles. La République est le bien commun de tous, de chaque citoyen, à égalité de droits et de devoirs. L'égalité des chances est une exigence que nous devons faire vivre pleinement. Elle doit être au cœur de l'action publique. C'est dans cet esprit que verra le jour, dès la fin de cette année, une autorité indépendante chargée de lutter contre toutes les discriminations.
Je demande à tous les responsables publics de notre pays, au Gouvernement d'abord, à tous les agents de l'Etat, et notamment aux services de police, aux autorités administratives et judiciaires, mais aussi aux maires, aux présidents de conseils régionaux et généraux de faire preuve d'une détermination sans faille pour lutter contre ces dérives intolérables. La cohésion nationale n'est l'apanage d'aucun camp. Elle ne saurait être un enjeu partisan. Elle doit être notre horizon commun.
Je demande au Garde des Sceaux que le ministère public exerce l'action publique avec la plus grande fermeté à l'égard de toutes ces manifestations d'exclusion, de toutes ces tentations du refus de l'autre que, naturellement, la loi réprouve. Qu'il prenne, chaque fois, les réquisitions nécessaires pour appeler les tribunaux à sanctionner, avec la plus grande sévérité et la plus grande exemplarité, des actes qui sont la négation même des valeurs qui rassemblent notre nation.
En matière de racisme, d'antisémitisme, de xénophobie, d'homophobie, le classement sans suite est inacceptable.
Chaque acte doit être sanctionné. De même, je souhaite que les parquets relèvent appel chaque fois que les décisions prises leur sembleront d'une trop grande mansuétude au regard de la très grande gravité des faits poursuivis. Il en va du principe même de la justice.
Je demande au ministre de l'Education nationale, à tous nos professeurs, de veiller plus que jamais à la transmission et au partage, par tous les jeunes Français, de nos principes républicains, de notre droit et de notre histoire. L'éducation civique doit être au cœur des missions de l'école républicaine. Pour que chacun acquière, dès le plus jeune âge, le sentiment d'appartenir pleinement à la communauté nationale. Pour que chacun se sente fier de sa citoyenneté française. Pour que chacun prenne mieux conscience des droits et des devoirs qui s'y attachent, des comportements et des règles de vie communes qu'elle implique. Ce sera l'un des objectifs prioritaires de la loi d'orientation sur l'école que le Gouvernement présentera au Parlement d'ici la fin de l'année.
Je souhaite que tous les maires de France, qui connaissent mieux que personne les situations locales, qui sont souvent les mieux placés pour anticiper, prévenir, répondre au plus près, au plus vite, au plus juste, se mobilisent pleinement, avec, bien entendu, le concours de l'Etat, sur ces questions qui sont essentielles à notre vie en commun et à notre avenir. Je demande au Gouvernement que, dans chaque département, les préfets examinent avec les maires les mesures et les initiatives utiles pour mieux prévenir et combattre ces comportements inacceptables. Et je le demande, ici, au Chambon, parce qu'ici vous êtes exemplaires.
Mais, pour absolue qu'elle soit, et je m'y engage, la détermination des pouvoirs publics, la volonté, l'action de l'Etat et des autorités locales ne sauraient, à elles seules, suffire.
L'exemple du "Plateau" nous montre que c'est l'engagement de chacune et de chacun et la solidarité de tous, jour après jour, qui font la force et l'exemplarité des communautés humaines. Il illustre l'irrésistible élan, même dans l'adversité, d'une fraternité fondée sur le respect de règles et de principes partagés. Une fraternité consciente des exigences du "vivre ensemble" et d'une citoyenneté responsable.
Face au risque de l'indifférence et de la passivité du quotidien, j'appelle solennellement chaque Française et chaque Français à la vigilance. Devant le danger, je les appelle au sursaut.
Devant la montée des intolérances, du racisme, de l'antisémitisme, du refus des différences, je leur demande de se souvenir d'un passé encore proche.
Je leur dis de rester fidèles aux leçons de l'histoire, une histoire si récente. Je les invite à toujours rappeler à leurs enfants le danger mortel du fanatisme, de l'exclusion, de la lâcheté, de la démission devant l'extrémisme. Je leur demande de manifester avec force notre résolution, notre capacité à vivre dans la concorde et dans le respect.
Je leur demande de toujours porter avec fierté notre héritage. Patrie des droits de l'Homme, la France a inscrit au fronton de ses édifices les valeurs universelles de l'Humanité. Elle a fait de la Liberté, de l'Egalité, de la Fraternité la devise de la République. Rappelons à nos enfants que toute l'histoire de la Nation française est jalonnée de ces combats, combats parfois terribles, les combats qui ont inscrit la tolérance et la protection du plus faible au premier rang de nos principes. Combats de ces grands esprits et de ces grandes consciences, qui ont forgé notre culture. Combats des plus humbles, souvent restés anonymes, dont l'engagement, parfois le sacrifice suprême, ont fait l'honneur et la grandeur de la France et des Français.
A quelques jours du 14 juillet, symbole de notre fraternité, j'appelle chacune et chacun au rassemblement pour qu'ensemble, fidèles à nos valeurs, nous sachions faire vivre une certaine idée de l'Homme, une certaine idée de la France.
Je vous remercie.

 

Annulation du concert d'Elephant Man au Zénith de Paris, le 4 juillet 2004 > Stéphane Corbin : président de la CIF
30.6.2004 : communiqué > Coordination Inter Pride France (CIF)

http://www.interpridefrance.com/pages/2004_communiques.php
La Coordination InterPride France, qui fédère les 16 associations organisatrices de marches homosexuelles en France, exige l'annulation du concert d'Elephant Man le dimanche 4 juillet prochain au Zénith de Paris en raison de son répertoire homophobe.
Un artiste qui dans ses opus enjoint à piétiner les «chi chi men» (les pédés) après leur avoir mis le feu, selon la traduction de ses paroles, n'a pas sa place sur notre territoire.
Nous sommes en colère contre ses appels à la haine et au meurtre d'autant plus scandaleux et inadmissibles
- après le meurtre de Brian Williamson, militant gay jamaïcain, fondateur de l’association LGBT J-Flag, assassiné le 14 juin dernier,
- et, en France, la tentative d'assassinat par immolation de Sébastien Nouchet.
La barbarie et l'homophobie d'Elephant Man ne doivent pas faire oublier que la musique jamaïcaine mérite mieux que ce flot de haine.
La Coordination InterPride France appelle donc les pouvoirs publics à tout mettre en oeuvre pour interdire l'expression sur notre territoire de ce chanteur homophobe, dont les paroles appellent volontairement au meurtre, et exige l'annulation de son concert, le 4 juillet prochain, au Zénith de Paris.

 

GAYLIB SALUE L’INITIATIVE DE L’OPPOSITION MUNICIPALE DE BEZONS (95) DEMANDANT QUE LE CONSEIL MUNICIPAL SE PRONONCE EN FAVEUR DE L’INSTAURATION D’UN DEBAT NATIONAL SEREIN AUTOUR DE LA QUESTION DU MARIAGE HOMOSEXUEL.
3.7.2004 : communiqué > association Gay Lib
http://www.gay-lib.org/
GayLib tient à saluer l’initiative d’une élue UMP de l’opposition municipale de Bezons (Val d’Oise), Annie-Claude COCOUAL, qui, lors du Conseil Municipal du 30 juin 2004, a déposé une motion demandant aux élus de Bezons de se prononcer en faveur de l’instauration d’un débat national serein autour de la question du mariage homosexuel et de l’ensemble des questions qui s’y rattachent, affirmant ainsi son attachement aux Droits de l’homme et aux valeurs d’égalité.
Rappelant que « L’homosexualité concerne en France entre 5 et 6 millions de personnes et que notre société ne peut aujourd’hui feindre d’ignorer cette réalité », cette motion indique que « le PACS n’apporte que des réponses partielles à une minorité de problèmes rencontrés par les couples homosexuels et que s’il a contribué à faire évoluer les mentalités, il ne suffit pas et reste discriminatoire. » Ce texte mentionne aussi que l’opinion publique ne s’y trompe d’ailleurs pas, puisque 64 % des Français se disent favorables au mariage gay ».
Il est indiqué que le Gouvernement parlant de cohésion sociale, notre société n’a pas le droit d’éluder un tel débat.
Le texte conclu qu « autorisé aux Pays-bas et en Belgique, en passe de l’être en Espagne, le mariage civil entre 2 personnes du même sexe, indissociable de la question de l’homoparentalité au travers notamment de l’adoption, constitue une véritable question posée à notre société et que ce sujet mérite une vraie réflexion sans démagogie, parti pris ni passion. »
Cette motion, déposée à l’initiative du groupe de l’opposition républicaine de droite, a été adoptée par le groupe communiste (moins une voix d’abstention), le groupe de l’opposition (moins une voix d’abstention).
Le groupe socialiste s’est abstenu dans son ensemble.
GayLib tient à féliciter Annie-Claude COCOUAL pour cette démarche courageuse qui démontre que le débat sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe et sur la parentalité est bien ouvert au sein de l’UMP.

 

L’Inter-LGBT reçue à l’Élysée - De nouvelles promesses, et une colère intacte
2.7.2004 : communiqué > association Inter LGBT

http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=283
L’Inter-LGBT était reçue le 1er juillet à l’Élysée. Ce rendez-vous faisait suite au report de dernière minute du projet de loi sur les propos discriminatoires. Il a donné lieu à la répétition des engagements déjà pris par le gouvernement sur l’amélioration de ce projet de loi et sa mise en application au 1er janvier 2005, sur la mise sur pied d’une commission de débat public sur la conjugalité et la parentalité, ainsi que sur le recadrage de l’évaluation du pacs pilotée par le ministère de la Justice.
Le seul rappel de ces promesses ne satisfait pas l’Inter-LGBT. Lundi 5 juillet, son Conseil réunira les associations pour décider des actions à engager, afin que les actes suivent.
L’Interassociative Lesbienne, gaie, bi et trans était reçue ce jeudi 1er juillet à l’Élysée. Alain Piriou, porte-parole, et Laurent Chéno, secrétaire de la Commission politique, étaient reçus par Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère aux Affaires sociales, et Christian Mellottee, conseiller à la Justice du président de la République.
L’entretien s’est déroulé dans un climat de crise, suite au report du projet de loi sur les propos discriminatoires.
C’est un décret signé par le Président de la République la veille de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, et rendu public le lendemain, un dimanche, qui a écarté de la session extraordinaire de juillet la discussion de ce projet de loi, au contraire des 13 autres textes qui y seront discutés. Le 24 juin, pourtant, l’engagement du Premier ministre était sans ambiguïté, quoi qu’en disent certains communiqués de presse rafistolés après leur publication : ce texte devait être débattu en juillet, cette annonce permettant au gouvernement de temporiser vis-à-vis de la presse. L’UMP déclarait d’ailleurs le 24 juin dans un communiqué : "L’UMP se réjouit de la décision du Premier ministre, annoncée ce matin aux associations, de présenter le projet de loi pénalisant les propos homophobes et sexistes avant la fin de la session parlementaire extraordinaire."
L’Élysée affirme ne pas avoir été au courant de cet engagement, que Matignon démentirait.
Les conseillers du Président ont réaffirmé l’objectif d’un vote du projet de loi en première lecture "à l’automne" et "dès que possible", pour une "mise en application au 1er janvier 2005".
Le Président de la République serait ouvert à des améliorations, notamment pour ouvrir l’exercice du droit de réponse aux associations LGBT dans les mêmes termes que pour les associations anti-racistes, et pour élargir les protections prévues aux personnes trans, par l’ajout du motif "identité de genre". Par contre, l’Elysée confirme ne pas souhaiter un dispositif complet pour la lutte contre le sexisme.
Le Président de la République acterait la mise sur pied d’une commission de débat public sur la conjugalité et la parentalité.
L’Inter-LGBT a insisté sur la nécessité de garantir le caractère véritablement contradictoire des débats organisés, la publicité de ces débats et leur conclusion par des réformes législatives. Ce serait l’état d’esprit du Président de la République, quand il a déclaré le 28 avril 2004 qu’il était "ouvert à un débat national". La nature du dispositif envisagé n’a pas encore été décidée par le Président de la République, mais les travaux devraient débuter à la rentrée.
Enfin, l’Élysée donnera des instructions au garde des Sceaux pour recentrer les travaux du groupe de travail sur l’évaluation du pacs en priorité sur l’amélioration des droits ouverts, et non sur la modification des conditions d’entrée ou de rupture comme cela est envisagé aujourd’hui. L’Inter-LGBT a annoncé qu’elle dénoncerait des conclusions qui dénatureraient l’esprit du pacs, qui est aujourd’hui un statut souple et moderne qu’il faut encore améliorer.
L’Inter-LGBT a annoncé que la reconduction de ces engagements ne suffirait pas à lever la défiance aujourd’hui installée entre le gouvernement et les associations qu’elle représente.
Son Conseil se réunira ce lundi 5 juillet, et décidera des suites à donner aux récents événements. Il vérifiera dès la rentrée si ces nouvelles promesses auront donné lieu à des actes.

 
 

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