Plateforme Egalité des droits = égalité des choix du Collectif pour l'égalité des droits

lire le texte : http://egalitedesdroits.free.fr/plateforme.htm
voir les signatures :
http://www.france.qrd.org/actions/signatures.php3?id_article=818
signer la plateforme : http://www.france.qrd.org/actions/article.php3?id_article=818

Conseils pratiques du Pôle juridique pour le mariage des couples gay et lesbiens

Attitude à adopter par les candidats au mariage face aux officiers d’état civil et à la mairie : http://tetu.com/infos/mariage
Manifeste Pour l'égalité des droits de Daniel Borrillo et Didier Eribon
 
Aidez-nous à collecter des articles & communiqués de presse pour les archives LGBTQ
2004 : luttes GLBTQ pour l'égalité des droits & contre

l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, le sexisme
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
1er au 9

8.4.2004 : télévision France 2 > émission 100 minutes pour convaincre
Jack Lang favorable au mariage des couples du même sexe > Emmanuelle Cosse
http://infos.tetu.com/lire/6457

[...] Jack Lang, ancien ministre socialiste, s’est déclaré « personnellement favorable au mariage des homosexuel(le)s, comme cela est d'ailleurs reconnu par la loi dans la majorité des pays européens », de même qu'à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels.
Jack Lang : en faveur du mariage gay > illico
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=2737
[...] Jack Lang [...] Interrogé par Olivier Mazerolle au cours d’un face à face avec Christine Boutin sur sa position sur le mariage gay, il s'est dit "personnellement favorable au mariage des homosexuel(le)s, comme cela est d'ailleurs reconnu par la loi dans la majorité des pays européens", de même qu'à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels.
L'ancien ministre a estimé qu'il fallait accorder aux couples de même sexe les mêmes droits et le même statut qu’aux couples hétérosexuels et qu’il soutenait cette revendication comme il avait soutenu le pacs.
Jack Lang a inscrit ses déclarations dans l’optique d’"une gauche de gauche", dont le projet serait fondé sur "la double exigence de l'égalité et de l'innovation". "Nous avons un devoir d'audace, d'imagination, de réflexion", a-t-il dit.
Interrogé sur l'élection présidentielle de 2007, il a affirmé que "d'une façon ou d'une autre, (il) serait en première ligne à ce moment-là".
[...] A l’inverse, Christine Boutin qui cherche par tous les moyens à gommer son image de passionaria anti-gay n’a pu échapper longtemps à ses contradictions. Après avoir affirmé que ses rapports avec les mouvements gay s’étaient "considérablement améliorés" lors de son rapport sur l’isolement et le suicide dans lequel elle préconisait une étude approfondie sur la sursuicidalité des jeunes gays, elle s’est déclarée contre le mariage homosexuel et l’adoption.
Le mariage homo, vite ! > François Devoucoux du Buysson (Les Khmers roses)
http://www.communautarisme.net/index.php3?action=page&id_art=75070
[...] Tout est prêt pour lancer le débat. Le camp du bien et de la modernité est mobilisé pour cette nouvelle croisade. Il ne manque plus que les méchants s'opposant aux "citoyens de seconde zone" qui luttent pour la reconnaissance de leurs droits afin que le tableau soit complet.
Au risque de décevoir ces spadassins prêts à en découdre, je crois sincèrement qu'il ne faut pas croiser le fer avec eux et qu'il faut au contraire souhaiter qu'ils aient rapidement gain de cause.
Pourquoi ? Les raisons sont nombreuses.
Tout d'abord, parce que, en l'état actuel du rapport de forces , il n'y a aucune possibilité de s'y opposer. Les rôles ont déjà été distribués. Les jeux sont faits. Les contradicteurs ont été disqualifiés par avance dès lors que le mariage n'est envisagé que comme un droit, le moyen de mettre fin à une pratique discriminatoire.

A la rigueur, peut-être y a-t-il une place pour une pasionaria papiste et gentiment ringarde à la Christine Boutin, histoire de donner le change. Après l'expérience du PACS -dont il faut aujourd'hui se déclarer un chaud partisan pour mériter d'être rangé dans la catégorie des bons et ne pas risquer d'être traîné dans la boue comme ceux qui avaient tenté de s'y opposer-, il est cependant peu probable que les candidates soient nombreuses. [...]
 

8.4.2004 : Chili
Suspension du droit de garde accordé à une mère lesbienne

http://tetu.com/infos/lire/6445 > tetu.com : Judith Silberfeld
La Cour suprême du Chili a décidé hier, mercredi 7 avril, la suspension du droit de garde accordé à la mère lesbienne de trois petites filles par un tribunal local la semaine passée, une mesure qui était inédite dans ce pays très conservateur et qui avait déclenché un débat national.
La quatrième chambre de la plus haute instance judiciaire du pays a décidé à l'unanimité de laisser les fillettes sous la tutelle de leur père, Jaime López, jusqu'à ce qu'elle examine sur le fond, ultérieurement, la question du droit de garde. Le tribunal avait jugé en faveur de la mère, la juge Karin Atala, qui avait indiqué qu'elle vivait avec sa compagne Emma de Ramon, une historienne, tout en arguant que cela ne perturbait en rien ses enfants âgés de quatre à neuf ans.
La Cour suprême devra se prononcer sur des thèmes délicats pour la société chilienne comme l'orientation sexuelle des individus et sur le fait de savoir si le concept de famille doit être restreint au noyau formé par un homme et une femme (avec AFP).

7.4.2004 : Chili
Une mère lesbienne obtient la garde de ses filles

http://tetu.com/infos/lire/6436 > tetu.com : Judith Silberfeld
L'octroi de la garde de ses trois filles à une maman lesbienne, Karin_Atala, vivant avec sa compagne Emma de Ramon, a provoqué un débat national au sein de la très conservatrice société chilienne.
Le 30 mars dernier, la cour d'appel de Temuco a estimé à l'unanimité qu’il n'y avait « aucune raison de décréter l'incapacité maternelle à s'occuper et protéger les mineures ». La décision a été applaudie par les associations de défense des minorités sexuelles mais vivement critiquée par l'influente église catholique locale. Jaime López, le père des petites filles, qui ont entre trois et neuf ans, a déposé hier, mardi 6 avril, deux recours devant la Cour suprême de Justice pour annuler la décision du tribunal de Temuco. Ce sera à la Cour suprême de trancher alors que le père des fillettes a indiqué dans ses recours qu'il ne remet pas en cause l'orientation sexuelle de son ex-épouse mais qu'il redoute que ses filles puissent être perturbées dans leurs choix sexuels et discriminées par la société, en étant élevées par leur mère.
Dans ce pays de 15 millions d'habitants dont 70% se disent catholiques, la société reste très conservatrice.
Cela ne fait qu'un mois que le Chili a adopté une loi sur le divorce après 120 ans de prohibition légale (avec AFP).

 

7.4.2004 : Assemblée Générale > Collectif pour l'égalité des droits
http://egalitedesdroits.free.fr
19h30 à 22h. : local Act-Up Paris > 45 rue Sedaine (fond de cour droit) Paris 11e > métros Bastille, Bréguet-Sabin, Voltaire.

RéuniEs au local d'Act-Up Paris, les associations et personnes étaient une vingtaine pour cette assemblée générale commencée à 19 heures et achevée à 22 heures.

Compte rendu de la réunion :
http://egalitedesdroits.free.fr/cr/040407.htm
L'assemblée générale a été interrompue durant une vingtaine de minutes pour permettre à une équipe de l'émission de télévision " le vrai journal " (Canal Plus) de poser des questions au collectif au sujet du " droit au mariage " et de filmer les participantEs.
Ordre du jour :
- Une conférence intitulée " homophobies " est organisée le 27 avril 2004 à l'école normale supérieure, 45 rue d'Ulm.
Etienne, animateur de cette conférence, est venu proposer un temps de parole au collectif " égalité des droits " pendant la conférence, pour expliquer le contenu de la plate forme de revendications.
La participation du collectif a été décidée.
- L'association des " Gays et Lesbiennes BranchéEs " a proposé de mettre en ligne sur un site Internet (qrd) la plate-forme de revendications du collectif permettant également les signatures individuelles.
- L'essentiel de la réunion a porté sur le rassemblement prévu le 24 avril.
- Le questionnaire à adresser aux candidatEs aux élections européennes sera examiné dans une prochaine réunion.
Le rassemblement du samedi 24 avril prochain :
Les points actés :
Le parcours : Alain d'Act-Up Paris fera la demande d'autorisation pour le collectif auprès de la préfecture.
Après discussions (Beaubourg, Hôtel de Ville, mairie du 4ème, place du Palais Royal, Marais…), le principe d'un parcours partant du Marais, puis rue Rambuteau, rue Vieille du Temple, rue des archives, rue du roi de Sicile et s'achevant devant la mairie du 4ème a été retenu.
Le tract d'appel au rassemblement : Xavier rédigera pour lundi une proposition qu'il mettra sur la mailing list, cette proposition devra être actée pour le lendemain.
Le rajout de la mention " égalité des droits - liberté des choix ", notamment pour permettre une visibilité meilleure par rapport au manifeste " borrillo/eribon " a été évoqué.
Un groupe " contact médias " a été constitué : Xavier, Alain, Catherine, Olivier et Bruno
Il se réunira mercredi prochain pour informer les différents médias et les contacts associatifs et politiques, et diffuser le tract d'appel au rassemblement.
Un groupe " fabrication du matériel " animé par Grégory sera constitué le plus vite possible pour préparer le rassemblement.
Une quête pour financer les achats de matériel est organisée par Grégory et sera activée à chaque assemblée générale.
Propositions :
· Le principe de pancartes format A4 tenues sur des baguettes a été retenu.
· Les différentes propositions de texte et de visuel ont été soumises à l'appréciation des participantEs
· L'idée de réaliser des " stickers " a également été discutée.
· Parmi les idées retenues, une banderole de tête avec le nom du collectif, les associations et partis défilant sous leurs propres banderoles.
· Placer en tête de défilé des participantEs enchaînéEs et portant des pancartes " gays lesbienne trans = sous citoyenNE ".
· Placer devant la mairie du 4ème trois " guichets ", respectivement pour le droit au mariage, à la parentalité et au changement d'état civil.
Autres propositions :
Une banderole demandant la modification de l'article 1 de la constitution.
Rebaptiser la place devant la mairie du 4ème en " place de l'égalité des droits ".
La confection d'un drapeau français aux couleurs " évolutives ".
Se réapproprier les termes " liberté égalité fraternité ".
La vente de tee-shirts " égalité des droits " (pour plus tard => marche des Fiertés).
Grégory a proposé deux dates de réunion pour fabriquer le matériel, mercredi 14 et dimanche 17 avril et a diffusé une feuille d'inscriptions.
Rédaction d'une tribune : l'idée est de réécrire le texte du manifeste pour le diffuser auprès d'un média national (le Monde, Libération). Sandrine, Alain et Olivier sont d'accord pour y travailler.
Une fanfare brésilienne devrait ouvrir le rassemblement du 24 avril.
Prochaine réunion : mercredi 21 avril à 19 heures. Le lieu sera précisé sur la mailing list.

 

7.4.2004 : débat LE GUEULOIR > Qui a peur du communautarisme gay et lesbien ?
20h30 (entrée libre) : bar-restaurant La Petite Vertu > 15 rue des Vertus 75003 Paris (Métro Arts et Métiers)
"Lobby" ou "pouvoir" gays, "tentation communautaire", "kmers roses" : le péril communautariste est devenu le nouvel angle d'attaque et de critique du mouvement gay et lesbien.
La défense des droits et de l'identité culturelle des gais et des lesbiennes menacent-ils les valeurs communes de la République laïque ?
L'anti communautarisme, très présent actuellement dans les médias ne cache-t-il pas simplement un discours anti minorités ?
- avec Anne et Marine Rambach, auteures de "La culture gaie et lesbienne" paru aux éditions Fayard
- et des représentants des associations LGBT.

 
7.4.2004 : communiqué > association Inter-LGBT
L’Inter-LGBT reçue à Matignon - Le Conseil des ministres adoptera une loi sur les propos discriminatoires en juin

http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=257
Résumé : L’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) a été reçue au cabinet du Premier ministre ce mardi 6 avril. La loi sur les propos discriminatoires qui devrait voir le jour en juin 2004 ne devrait pas établir de hiérarchie entre le racisme et l’homophobie, sans toutefois contenir l’objectif de lutte contre le sexisme ou la transphobie. L’Inter-LGBT a rappelé ses exigences concernant la Haute Autorité contre les Discriminations, l’amélioration du pacs, la parentalité et la situation des personnes trans. Elle a annoncé que les associations se projetaient déjà dans les suites à donner au vote de la loi sur les propos discriminatoires. La prévention des discriminations dans le domaine de l’éducation sera en particulier au coeur des enjeux de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans le 26 juin prochain, et des propositions précises autour de la revendication d’égalité (réforme constitutionnelle, réforme du mariage, filiation) seront très prochainement rendues publiques.
Ce mardi 6 avril, l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) était reçue au cabinet du Premier ministre. Alain Piriou (porte-parole) et Christophe Lefèvre (Président) y ont rencontré Denis Rapone (Conseiller pour la justice) et Carole Moinard (Conseillère technique à la jeunesse). Il s’agissait, au lendemain du remaniement gouvernemental, de dresser un état des lieux sur les principaux dossiers que l’Inter-LGBT avait abordés en audience avec le Premier ministre le 18 juillet dernier.
1 - Loi sur les propos discriminatoires
Le Garde des Sceaux fera connaître ses conclusions lors d’une réunion imminente avec les individus et les responsables associatifs auditionnés. Ces conclusions exclueraient a priori toute hiérarchie entre le traitement actuel des propos racistes et celui envisagé pour les propos homophobes, ce que craignait l’Inter-LGBT qui avait connaissance de cette hypothèse de travail, régulièrement confirmée par la chancellerie. L’inclusion du motif "sexe" pour élargir ce dispositif à la lutte contre le sexisme serait aujourd’hui encore en débat. Le projet de loi serait adopté en Conseil des ministres en juin, mais le calendrier pour la discussion parlementaire n’est pas arrêté.
L’Inter-LGBT, tout en se félicitant d’une conclusion probablement conforme à ses attentes en matière de lutte contre les propos discriminatoires liés à l’orientation sexuelle, a alerté le cabinet sur trois priorités :
la nécessité d’inclure la lutte contre le sexisme dans le dispositif ;
l’ajout incontournable du motif "identité de genre" afin que les personnes trans ne soient pas exclues de la protection juridique nouvelle ; l’absence d’audition des associations concernées a été regrettée ;
une mise en oeuvre rapide du projet de loi, pour une adoption en première lecture avant la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans.
2 - Haute autorité contre les discriminations
L’Inter-LGBT s’est félicitée de la qualité de la concertation organisée par l’ancien médiateur de la République Bernard Stasi. Elle a rappelé qu’elle soutenait les travaux du Collectif pour une autorité indépendante contre les discriminations, dont elle partage les positions. La délégation a en particulier souligné deux points :
la Haute autorité ne doit pas avoir pour vocation, dans les affaires de discrimination, de substituer la médiation au traitement contentieux, mais bien d’assister les victimes dans leurs démarches jusque devant les tribunaux, en particulier dans le cas de discriminations indirectes ;
les moyens proposés par le rapport Stasi, notamment en personnel, ont souvent été présentés comme ambitieux ; pour l’Inter-LGBT, ils sont en-deçà de certains dispositifs en place à l’étranger. Les propositions du rapport sont un minimum, et non une hypothèse haute.
Un rendez-vous ultérieur avec une délégation du Collectif précisera les autres points sur lesquels l’Inter-LGBT et bien d’autres associations souhaitent voir lever certaines ambiguïtés. Il a toutefois été réaffirmé que le gouvernement souhaitait une opérationnalité immédiate de la Haute Autorité dès le vote définitif de la loi qui la créera, donc pour début 2005.
3 - Pacs, parentalité, mariage
L’Inter-LGBT a très vivement regretté non seulement le désaccord de fond sur les améliorations nécessaires au pacs, mais plus encore l’impossibilité de dialoguer avec le gouvernement à ce sujet. Chaque intervention de l’Inter-LGBT s’est soldée par une fin de non-recevoir de la part de chacun des ministres concernés, et il n’y a guère qu’avec le ministère de l’Intérieur que d’âpres discussions sont sur le point de donner enfin un premier résultat en matière de droit au séjour.
Sur la reconnaissance des différentes formes de parentalités, l’Inter-LGBT a regretté que le dialogue constructif avec l’ancien ministre de la Famille et son cabinet n’ait pas donné de résultats.
Enfin, sur la nécessaire réforme du code civil pour l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe et le redéfinition de la filiation, l’Inter-LGBT a annoncé qu’elle présentera des propositions très précises sur lesquelles le gouvernement sera amené à se positionner prochainement.
L’Inter-LGBT a réfuté les arguments selon lesquels le débat serait insuffisant dans la société, au moins sur le pacs et la parentalité, et a demandé au Premier ministre de donner corps à l’engagement qu’il a déjà pris devant nos associations et le Président de la République devant les Français-es, d’organiser le dialogue et la concertation. Le débouché naturel d’un débat de société aujourd’hui incontestable est bien sa traduction par les pouvoirs publics en un débat législatif. L’Inter-LGBT a mis en garde ses interlocuteurs contre les tensions inévitables que provoquerait un refus d’avancer sur ces questions.
4 - Situation des personnes transsexuelles et transgenres
L’Inter-LGBT a rappelé l’engagement pris par le Premier ministre de travailler sur des solutions pratiques pour faciliter la vie quotidienne des personnes trans, notamment pour le changement de l’état civil, les démarches administratives et la prise en charge médicale et psychologique. Elle a souligné l’impossibilité de dialogue avec le cabinet du Garde des Sceaux sur cette question. L’Inter-LGBT a demandé que cet engagement soit suivi d’effet. La mise en place d’un groupe de travail coordonné par le ministre de la Justice, sous la supervision du cabinet du Premier ministre, devrait très prochainement voir le jour.
5 - Lutte contre les discriminations en milieu scolaire
L’Inter-LGBT a annoncé la mise sur pied d’une plateforme de propositions qui sera signée par l’ensemble des acteurs du monde éducatif, et qui sera remise au ministre de l’Éducation Nationale. L’Inter-LGBT a souhaité que, cette fois-ci, le dialogue puisse aboutir et donner lieu à des résultats concrets.
L’Inter-LGBT prend acte de la progression du dossier de la lutte contre les discriminations, tout en restant exigeante sur le contenu des dispositifs qu’elle souhaite exhaustifs et sur les délais de leur mise en oeuvre. Elle espère que cette rencontre permettra de relancer le dialogue là où il n’a pu aboutir jusqu’à présent.
 
6.4.2004 : réunion > association Gay Lib
20h : siège de l’UMP salle 520 > 55 rue de la Boétie, 75008 Paris (métro Miromesnil ou Saint Philippe du Roulle).
http://www.gay-lib.org/
Après le groupe de travail sur l’évaluation du PACS et l’accès au mariage civil,
Gay Lib lance un nouveau groupe de réflexion sur le thème de la famille et de la parentalité.
Son objectif est double :
- obtenir l’égalité de tous les citoyens face à la Loi : les mêmes droits et mêmes devoirs pour tous quelque soit le contexte familial,
- assurer une protection identique pour tous les enfants.
Ce Groupe traitera principalement des différentes formes des familles homoparentales (issue d’un contexte hétéro, coparentalité, adoption,
IAD/PMA, mère pour autrui.)
La réunion de lancement définira précisément le champ du Groupe.
 

6.4.2004 : déclaration > Bertrand Delanoê (Parti Socialiste) : Maire de Paris
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=2726
http://infos.tetu.com/lire/6421
Le Maire de Paris a indiqué qu'il était favorable à l'ouverture d'un débat sur les mariages homosexuels,
mais qu'en attendant un éventuel changement de la loi, il voulait que Paris reste "dans le droit" [...]. En déclarant qu’ "il n'y a pas de vide juridique", que "le mariage est bien conçu pour un homme et une femme" et que "toute la jurisprudence va dans le même sens", le maire de Paris fait le choix d’une option législative [...].
Alors que le maire Vert du 2ème arrondissement Jacques Boutault s'est dit prêt à célébrer des mariages gay [...].
Bertrand Delanoë a "tendance à penser" que le mariage gay est "un petit peu moins urgent que la question de la parentalité par exemple [...].

 
5.4.2004 : communiqué > association Inter LGBT
Succès du Printemps des assoces - Vers une plateforme commune du monde éducatif contre l’homophobie

http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=256
L’édition 2004 du Printemps des assoces de l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans a été un succès, ces 3 et 4 avril.
Plus de 2000 personnes ont participé à l’ensemble du week-end, le salon ayant en particulier connu une participation exceptionnelle.
Samedi 3 avril, une conférence intitulée « Orientation sexuelle et identité de genre : éduquer au respect de la diversité » réunissait les principales associations lesbiennes, gaies, bi et trans intervenant en milieu scolaire, les syndicats d’enseignants, des organisations qui interviennent dans le monde lycéen, celui de l’éducation populaire et celui de l’information sexuelle, ainsi que des représentants de partis politiques.
Après des échanges qui ont montré les difficultés des associations faute de volonté politique de la part de l’éducation nationale, les acteurs du monde éducatif ont pris plusieurs engagements :
- la signature d’une plateforme commune contre l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie en milieu scolaire, qui interpellera le ministère de l’Éducation nationale au moment de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans ;
- la mise en chantier d’une semaine contre les discriminations à l’école ;
- la constitution d’un collectif pour coordonner ces actions.
Dimanche 4 avril, 110 associations ont accueilli un public encore plus nombreux que les années précédentes, grâce à la mobilisation de plus d’une centaine de bénévoles.
L’Inter-LGBT tient à remercier pour leur soutien la Mairie du 4e et la Mairie de Paris.
Cinquième édition du Printemps des assoces
31.3.2004 : communiqué > association Inter LGBT

http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=254
Le Printemps des assoces de l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans aura lieu, pour sa cinquième édition, les 3 et 4 avril 2004, à l’Espace des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille du Temple.

Dimanche 4 avril, le salon des associations
Le dimanche 4 avril, le salon réunira près d’une centaine d’associations qui accueillent le public parisien. Depuis cinq ans, cette manifestation constitue désormais un rendez-vous important et fédérateur du monde associatif lesbien, gai, bi et trans.
Le salon ouvrira ses portes à 13h30. De nombreuses animations sont prévues. À 18h30, les visiteurs pourront assister au thé dansant. Les visiteurs pourront venir signer le manifeste géant "Contre l’homophobie, des actes !" inauguré le 27 février à Lille.
Le dossier de presse est disponible sur demande.
Samedi 3 avril, la conférence : "Orientations sexuelles et identité de genre : éduquer au respect de la diversité"
Le 3 avril, de 9h30 à 18h00 se déroulera la conférence, sur le thème "Orientations sexuelles et identité de genre : éduquer au respect de la diversité".
Trois tables rondes réuniront acteurs associatifs de terrains, représentants syndicaux, acteurs de l’éducations, associations impliquées dans l’éducation sexuelle et partis politiques. L’objectif : impulser de nouvelles dynamiques associatives, confronter les points de vue, obtenir des engagements (programme complet ci-dessous).« Orientation sexuelle et identité de genre : éduquer au respect de la diversité »
Pour sa cinquième édition, l’Inter-LGBT organise sa conférence annuelle, pour débattre avec les forces vives de notre société sur les questions LGBT, autour du thème qu’elle souhaite mettre en avant cette année : l’Éducation.
Notre système éducatif, garant de la formation du/de la futur-e citoyen-ne, permet-il aujourd’hui à chacun-e de pouvoir s’instruire, se former et s’épanouir tout en l’éduquant au respect de notre diversité ?
Ensemble, débattons, échangeons, tentons des réponses et formulons des engagements, à travers trois tables rondes.
10 h 00 - 12 h 00 : Associations LGBT et monde de l’éducation : un foisonnement d’initiatives
Un tour d’horizon démontrera la richesse et l’originalité des actions engagées par les associations auprès de la communauté éducative (jeunes, établissements, IUFM...). Il s’agira aussi de pointer du doigt une institution encore frileuse et repliée sur ces certitudes qui multiplie les obstacles et les difficultés, alors que les élèves et les étudiants sont en recherche d’information et de dialogue.
Avec : Dominique Weyant, Couleurs Gaies ; Catherine Marjollet, LGBT formation ; Laure Pacitto, SOS Homophobie ; Véronique Soulié, Cœurs en cours ; Isabelle Kallert, Moules-frites ; Christine Loudes, ILGA-Europe.
14 h 00 - 16 h 00 : Les jeunes gais, lesbiennes, bi et trans en milieu scolaire : le rôle des acteurs de l’éducation
Syndicats d’enseignants, de lycéens/étudiants, fédérations de parents, ministère : comment tous ces acteurs s’engagent-ils, comme ils peuvent le faire pour la parité ou contre le racisme, pour lutter contre toute forme de discrimination liée à l’orientation sexuelle, l’attirance affective ou l’identité de genre des jeunes filles et garçons ? Comment intégrer dans les règlements, les programmes, les manuels, les cours, le respect des différences et le combat contre les discriminations ?
Avec : Françoise Dumont, FSU ; Catherine Hirschmuller, SGEN-CFDT ; Eddy Khaldi, UNSA-éducation ; Constance Blanchard, UNL ; ministère de l’Éducation nationale ; Christophe Berardi, Fédération nationale Léo Lagrange ; Hervé Baudoin, Sida info service ; Béatrice Tajan, Groupe national d’information et d’éducation sexuelle ; UNEF
16 h 30 - 18 h 00 : À l’École et dans la société : quelle prévention contre les discriminations ?
Les représentations stéréotypées des sexes, la normalisation des comportements, l’assignation du genre, le retour d’un ordre moral : tout cela est au cœur de l’actualité. Les élus et les partis politiques doivent s’emparer de ces questions centrales sans détour et s’engager pour garantir l’égalité des droits pour tou-te-s et combattre l’intolérance. Quelles initiatives proposent-ils à l’École et à la société ? Jusqu’où sont-ils prêts à s’engager pour faire évoluer notre société ?
Avec : Richard Sanchez, PCF ; Adeline Hazan, PS ; Martine Billard, Les Verts
 
4.4.2004 : Vers des mariages Gay en Mairie et autres revendications... > citegay.com
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/240494/actualites_visu.htm
Des personnalités civiles et politiques ont appelé hier à l'ouverture aux couples homosexuels du droit au mariage ;
À l'initiative de Didier Eribon (philosophe) et Daniel Borrillo (juriste), le maire vert du IIe arrondissement de Paris a réuni en collectif des personnalités telle que Jane Birkin, Noël Mamère, Christophe Girard ou Clémentine Autain [...].
 

3 et 4.4.2004 : Décision CNIR > Motion d’urgence n°3 votée au Conseil national interrégional des Verts
Pour une ouverture du mariage aux couples de même sexe et pour l’égalité des droits > commission nationale LGBT des Verts

http://www.lesverts.fr/article.php3?id_article=1390
http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=873
http://infos.tetu.com/lire/6420
La Commission nationale LGBT a pour tâche principale d'œuvrer, sans préoccupation communautariste, pour améliorer l'égalité des droits entre tous les individus quelle(s) que soi(en)t leur(s) orientation(s) sexuelle(s) et leur(s) identité(s) de genre(s).
Pour les gais et lesbiennes voulant vivre en couple, malgré l'adoption du pacs en 1999, l'égalité avec le reste de la société n'est pas assurée. En effet, les couples hétérosexuels ont le choix entre trois statuts : concubinage, pacs, mariage. Les couples lesbiens ou gais sont limités dans leur choix au concubinage ou au pacs. Par son approche généraliste, le pacs, même s'il a pu être présenté par certain-e-s comme le "mariage gay", n'est pas une réponse considérée comme satisfaisante par tous.
C'est pourquoi, à l'heure où de nombreux pays entrent dans cette démarche (qui clive conservateurs et progressistes de l'Espagne à la Californie),
la commission nationale LGBT des Verts réclame l'ouverture du mariage à tous les couples adultes et capables qui le désirent, y compris aux couples de même sexe, et donc la suppression de la condition
(légale ou jurisprudentielle) de différence de sexe entre les futur-e-s conjoint-e-s.

L'extension du mariage à tous entraîne nécessairement quelques adaptations concernant les couples LGBT, notamment en ce qui concerne la filiation, où une adaptation du code civil sera peut-être nécessaire. Mais le principe d'égalité en matière d'adoption ou d'insémination artificielle doit être proclamé par la loi. De même, les deux conjoint-e-s doivent, comme pour tout mariage, être considéré-e-s comme coparent-e-s de l'enfant, avec partage de l'autorité parentale.
Le mariage doit être ouvert également aux transsexuelles et transsexuels après changement légal de sexe, comme aux personnes transgenres, et inversement les droits des transsexuelles et transsexuels marié-e-s ayant changé de sexe dans le mariage ou après un divorce doivent être garantis.
Pour le reste, il ne doit pas y avoir de différence entre les marié-e-s LGBT et les marié-e-s hétérosexuel-le-s, que ce soit en matière de fiscalité, de protection sociale ou dans tout autre domaine.
Cette ouverture du mariage aux couples de même sexe ne rend pas caduques nos revendications sur l'amélioration du pacs. En effet Le pacs offre un cadre pour les couples qui souhaitent un minimum de garanties. Le pacs n'a pas de conséquence en matière de filiation ; il n'impose pas d'obligation de fidélité ; il peut être dissous plus aisément que le mariage. Pour autant, il a des effets juridiques qui peuvent être considérés comme discriminatoires au regard du mariage.
La commission LGBT des Verts considère comme inacceptables les différences en matière fiscale et successorale entre le pacs et le mariage. Elle réclame : l'imposition commune dès le jour de la signature du pacs et jusqu'au jour de sa dissolution.
L'idée qu'un-e membre du couple serait " chef de famille " est obsolète : la distinction fiscale entre chef de famille et conjoint-e doit être supprimée. Les mêmes conditions de taux et de décote doivent s'appliquer en matière de succession (rappelons que dans le mariage le-la conjoint-e n'est réservataire que pour une faible part, enfants ou pas). De même, les conditions facilitant l'acquisition de la nationalité française pour le-la conjoint-e d'origine étrangère le souhaitant doivent être alignées sur celles du mariage actuel.
Enfin, si l'ouverture du mariage aux couples de même sexe nous paraît une nécessité, ne serait-ce que par application du principe de l'égalité des droits, cela n'empêche pas la commission LGBT des Verts de considérer que l'institution du mariage doit être profondément réformée. Rejoignant en cela certaines demandes de la commission femmes, la commission LGBT souhaite qu'un vaste débat soit ouvert sur ce thème, à l'intérieur du parti et dans la société, dans un esprit d'égalité et de fidélité à l'idéal de l'écologie politique, qui place l'éthique de la responsabilité au cœur de notre projet politique.
Ainsi nous pensons que toute union célébrée par l'autorité publique, mariage ou pacs, doit mettre en présence des personnes suffisamment adultes et parfaitement libres de leur consentement, donc majeures, afin d'éviter les mariages forcés. L'âge minimum doit être le même pour les deux conjoints : dix-huit ans, avec possibilité de l'abaisser en cas de grossesse.
L'obligation de fidélité dans le mariage est en passe de devenir obsolète. Inversement, parmi les pacsé-e-s la fidélité est une valeur largement partagée. Les repères ont changé, la loi se doit de prendre en compte ces réalités nouvelles et largement partagées dans la société.
Le mariage a été conçu comme devant offrir un cadre légal aux enfants. Peu à peu, l'égalité entre l'homme et la femme dans le mariage et l'exercice de l'autorité parentale, l'alignement du régime juridique des enfants naturels sur celui des enfants légitimes et le recul des discriminations subies par les enfants adultérins ont transformé le rôle du mariage. Il n'est plus le cadre obligé de la famille, mais un statut que le couple se donne, avec ce qu'il comporte de solennité, de caractère sacramentel et de rite social.
S'appuyant sur des réflexions d'une année au sein de la commission et en lien avec les principales associations LGBT, la Commission propose donc au CNIR la motion suivante :
Le Conseil National Interrégional des Verts, réuni les 3 et 4 avril 2004 à Paris, à la majorité de ses membres, décide de préciser les positions du mouvement pour une réforme du mariage.
Il demande au parti et à ses élus, notamment aux députés-e Verts, de tout mettre en oeuvre pour :
1 - Dans un premier temps, réclamer l'égalité de tous et toutes en étendant le mariage aux personnes de même sexe.
2 - Continuer à revendiquer, par ailleurs, des améliorations substantielles du pacs.
3 - Enfin entamer une réflexion sur l'institution même du mariage, à la lumière de l'évolution des modes de vie pour aboutir à une profonde amélioration de cette institution elle-même.
Adopté > Pour : 51 ( Contre : 0 , Abstentions : 12 , Refus de vote : peu )

 

2.4.2004 : communiqué > association Autre Cercle IDF
L’Autre Cercle IDF poursuit sa réflexion sur les LGBT, la retraite et l’homophobie
http://www.autrecercle.org/?page=Une.php
http://www.editions-rlo.com/communiques.htm
Un sondage souligne les attentes des lesbiennes, gays, bi et transgenres en matière de cadre de vie et permet de jeter les bases de ce qu’ils souhaitent pour leur retraite.
Après la publication d’un Livre Blanc sur les « discriminations pour orientation sexuelle et identité de genre dans le monde du travail », la tenue d’un colloque sur le même thème en septembre 2003 à la Mairie de Paris, et le lancement d’un Observatoire des bonnes pratiques dans le monde du travail, l’Autre Cercle poursuit son action en se penchant sur l’après monde professionnel : la retraite des lesbiennes, gays, bi et transgenres.
La réflexion de l’Autre Cercle est née d’une constatation faite dès sa fondation voici 6 ans : l’homo phobie ne s’arrête pas à la fin de la vie professionnelle. Les LGBT vivant en maison de retraite et en institution médicalisée en sont victimes et ce, alors, qu’ils sont parfois dans une position de faiblesse physique et morale. Dans la plupart des cas sans enfant et isolés, ils sont souvent en butte à des propos et des attitudes discriminatoires voire violentes de la part d’autres résidents ou même de membres du personnel.
Aujourd’hui, après un premier sondage mené au sein de la population LGBT, il se dégage des pistes qui confirment voire donnent des indications nouvelles quant aux besoins et inquiétudes exprimées…
Un sondage révélateur : En premier lieu, plus de 60% des 500 répondants affirment penser parfois ou souvent à leur retraite et cela même alors que la population interrogée est majoritairement (55%) âgée de moins de 40 ans, dénotant un intérêt vif parmi les LGBT les plus jeunes et une prise de conscience des problèmes liés à la vie post professionnelle.
La population interrogée est de manière quasi unanime intéressée par le projet d’une maison de retraite « friendly » envisagé depuis plusieurs années par l’Autre Cercle.
Lorsque cette population envisage le cadre de vie de sa retraite, elle le souhaite majoritairement (plus de 55%) en centre ville et sous la forme d’appartements regroupés en immeuble. Le choix de ce type d’habitat est sans doute à comparer aux personnes interrogées qui affirment vivre en couple ou en Pacs à plus de 60%.
La mer et la campagne ne recueillent respectivement que 25% et 6%. Cette constatation est à rapprocher de la population répondante qui était à 70% résidante à Paris ou en Île de France.
Près de 70% souhaitent que leur future résidence de retraite soit médicalisée.Les raisons qui les poussent à souhaiter se regrouper dans des lieux de vie qui sont gays ou lesbiens est à une écrasante majorité (75%) le « sentiment de pouvoir y être enfin soi-même, sans s'exposer à la réprobation sociale ».
Des propositions de réflexion concrètes : Sur cette base, l’Autre Cercle a déjà pris contact avec les Pouvoirs publics et notamment le ministère délégué aux personnes âgées.
Mais l’Autre Cercle Ile de France va plus loin et en accord avec les autres associations régionales qui composent la Fédération nationale, jette les bases de ce que pourrait être l’environnement des LGBT retraités :
· Création d’une Charte Nationale et mise en place d’un Label Autre Cercle destinés aux établissements « friendly » accueillant des retraités. Ceux qui y adhèrent reconnaissent lutter efficacement contre l’homo phobie, la lesbophobie et la transphobie entre les résidents mais aussi s’engagent à former leur personnel au respect de la diversité.
· Création d’une Fondation pour gérer la promotion de ce label, contribuer à la formation des personnels spécialisés et permettre l’accès à ces maisons de retraite pour les retraités à faibles revenus, dans l’esprit de solidarité et d’entraide qui caractérise l’Autre Cercle.
A l’heure où la pénalisation des propos homophobes n’est toujours pas inscrite à l’ordre du jour du Parlement, où le débat sur les retraites a
délibérément tenu à l’écart les pacsés en ce qui concerne les successions et les droits sociaux, il est nécessaire de sensibiliser les Français sur le droit pour chacun de vivre dans le respect et la dignité.
L’Autre Cercle est une des principales associations LGBT françaises, qui s’est donné comme but spécifique la lutte contre l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie dans le monde du travail. Créée en 1997, l’association a connu depuis une croissance constante. Elle s’est transformée en 2002 en fédération nationale d’associations régionales et compte 600 adhérents.
Elle est membre de l’European Gay Managers Association (EGMA) et de l’International Gay and Lesbian Association (ILGA).
L’Autre Cercle lle de France est la plus importante association régionale de la fédération et la plus ancienne. Elle est membre de l’Inter-LGBT et du CGL Paris.

 
2.4.2004 : Le Figaro
http://www.lefigaro.fr/france/20040402.FIG0246.html
Plusieurs élus Verts français sont prêts à imiter le maire de San Francisco qui, le mois dernier, a transgressé la loi californienne en célébrant des milliers de mariages homosexuels.
Noël Mamère, maire de Bègles, Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement de Paris, Christophe Girard, Khédidja Bourcart et Clémentine Autain (app. PC), adjoints de Bertrand Delanoë, y ont été appelés par un collectif pour le mariage homosexuel créé par Didier Eribon, philosophe, et Daniel Barillo, professeur de droit [...].
 
2.4.2004 : colloque > RHIF (Rencontre des Homosexualités en Ile de France) et les Juristes Gais
Discrimination sexuelle en matière judiciaire > suites à apporter au Pacte Civil de Solidarité (PaCS)

http://www.editions-rlo.com/communiques.htm
9h à 13h : Sénat > Palais du Luxembourg > Salle Clémenceau : 15, rue de Vaugirard - 75015 PARIS
Compte tenu des impératifs de Sécurité imposés, il est nécessaire de confirmer sa présence avant le 26 mars 2004 (date souhaitée) en indiquant ses noms et prénoms (se munir d'une pièce d'identité)
La RHIF (Rencontre des Homosexualités en Ile de France) et les Juristes Gais, avec le soutien du SNEG ET DU BAR LA CHAMPMESLE, organisent un colloque autour du thème de la discrimination sexuelle en matière judiciaire, concernant les suites à apporter au Pacte Civil de Solidarité (PaCS) dans le cadre de 2 tables rondes successives : La Conjugalité et L'Homoparentalité
L'accueil sera fait par Monsieur le Sénateur Jean-Yves AUTEXIER
Les intervenants aux tables rondes seront les suivants :
1/ la table ronde Conjugalité :
- Monsieur le Député Patrick BLOCHE - du 11ème arrondissement de Paris - Rapporteur de la Loi sur le PACS pour la commission Sociale
- Monsieur le Maire d'Héricourt Jean-Pierre MICHEL, rapporteur de la Loi sur le PACS pour la Commission des Lois
- Maître Alia AOUN, avocate au barreau de Paris
- Madame Flora LEROY-FORGEOT juriste chargée de cours à Reims
- Maître André BERNARD avocat au barreau de Paris : (modérateur de la table ronde)
2/ La table ronde Homoparentalité :
- Maître Caroline MECARY, avocate au barreau de Paris
- Monsieur Eric FASSIN, universitaire et enseignant
- Madame Virginie DESCOUTURES, universitaire et chargée de cours
- Madame Martine GROSS, universitaire et ancienne présidente de l'APGL
- Maître Edouard BERA, Avocat au barreau de Paris : (modérateur de la table ronde)
 
2.4.2004 : communiqué > Union nationale des associations familiales (UNAF)
Vers la confiance dans l’Internet et dans l’économie numérique...
http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=694
L’UNAF se félicite de la signature de la Charte par les fournisseurs d’accès à l’Internet visant à développer de façon forte et significative leur politique commune de protection des mineurs et de lutte contre les contenus en ligne pédo-pornographiques, racistes, antisémites et attentatoires à la dignité humaine.
Conformément aux attentes exprimées par l’UNAF depuis plusieurs années, cette forte initiative déontologique va dans le sens du principe de corégulation et de coresponsabilité, seul en mesure de préserver les libertés publiques et de garantir les fondements de la démocratie dans le domaine de l’usage du média Internet.
A la veille de la deuxième lecture par le Sénat du projet de loi sur la Confiance dans l’Economie Numérique, l’UNAF rejoint l’analyse des Sénateurs Hérisson et Sido, rapporteurs de la Commission sénatoriale sur ce projet.
En effet, l’obligation posée par les Députés aux prestataires techniques de surveillance générale des contenus qu’ils hébergent d’une part n’est pas compatible avec la directive européenne et, d’autre part, est pratiquement irréalisable à moins d’investissements extrêmement coûteux et à moins de vouloir « judiciariser » l’ensemble des usages de l’Internet en France.
Pour l’UNAF, la nécessaire conciliation des impératifs de protection de la jeunesse et l’existence du « web » mondial impose d’engager une politique nationale de démocratisation de la société de l’information, de maîtrise culturelle et technique par toutes les familles des opportunités et des dangers de l’Internet et d’une politique innovante en matière de corégulation.
C’est seulement ainsi que la confiance permettra à tous de s’engager dans la voie d’une économie numérique porteuse de plus de démocratie, de prospérité, de justice et de sûreté tant dans la vie quotidienne de chaque famille que pour l’avenir de leurs enfants.
Liens utiles :
- Charte de l’AFA : http://www.afa-france.com/actions/charte_internet.htm
- Signaler des sites présumés illicites aux pouvoirs publics : www.internet-mineurs.gouv.fr
- Signaler des sites présumés illicites aux Fournisseurs d’accès : www.pointdecontact.net
 
2.4.2004 : Canada > Québec
http://infos.tetu.com/lire/6411 > Judith Silberfeld
Le premier mariage d'un couple homosexuel a été célébré hier, jeudi 1er avril, au Québec, devenu la troisième province canadienne à légaliser il y a deux semaines les unions entre conjoints de même sexe.
Les deux mariés, René Leboeuf et Michael Hendricks, ont enfin pu se passer la bague au doigt après près de trente ans de vie commune, et plus de cinq ans de batailles judiciaires.
Ce couple est à l'origine de la décision rendue le 19 mars par la Cour d'appel du Québec, qui en confirmant que la définition traditionnelle du maraige était discriminatoire, ouvrait la voie à leur légalisation dans la province. Le tribunal, la plus haute instance judiciaire du Québec, avait rejeté une requête de groupes religieux qui voulaient que le mariage demeure une institution réservée exclusivement aux hétérosexuels. [...]
 
1er.4.2004 :
http://www.liberation.com/page.php?Article=190848
> Charlotte Rotman
Les mariages homos aux portes des mairies. [...]
Un collectif de juristes s'est donc constitué pour aider les couples homos désireux de s'unir. «Tout cela paraissait impossible, impensable» il y a peu, songeait à voix haute Christophe Girard, adjoint au maire de Paris, chargé de la culture. [...]
Mais Didier Eribon a tenu à le dire : l'accès au mariage n'est «qu'un élément parmi d'autres», comme la reconnaissance de l'homoparentalité, le droit à l'adoption, la PMA destinée aux femmes seules, quelle que soit leur sexualité. [..]
 
1er.4.2004 : communiqué > association AIDeS
EGALITE DES DROITS... CONTRE LE SIDA

http://www.editions-rlo.com/communiques.htm
http://pic.citegay.com/scans/ID/00/00/00/24/04/92/1.jpg
Les observations de terrain et les analyses historiques montrent que l'épidémie à Vih/sida persiste dans les groupes humains qui ne bénéficient pas, au plan national, d'une pleine reconnaissance sociale.
C'est en ce sens que AIDES s'est toujours battue pour l'affirmation des droits des personnes et l'éradication des discriminations dont ils sont victimes, qu'il s'agisse des femmes, des gays, des étrangers, des détenus, des transexuel(le)s, tous ceux qui, par la situation de moindre reconnaissance sociale dans laquelle ils sont tenus, vivent des contraintes qui peuvent les maintenir éloignés de la prévention ou du soin.
Ainsi, les Etats Généraux tenus à La Villette en 2002 ont fait apparaître des aspirations à une plus grande égalité de traitement envers les gays et à la mise en place d'une autorité indépendante de lutte contre les discriminations. L'autorité indépendante devrait bientôt voir le jour ... mais l'égalité de traitement est encore bien imparfaite.
Dans un tel contexte, AIDES s'associe au Manifeste pour l'égalité des droits formulant une aspiration à la reconnaissance sociale des gays par le mariage.
C'est une position constante de AIDES qui, dès les débats sur le PaCS, avait fait remarquer que la tradition universelle française devait aboutir à ce que les gays disposent des mêmes modes de reconnaissance de leur couple que les hétérosexuels.
Il n'y a aucune raison, sauf la volonté de maintenir les couples gays dans une situation de moindre reconnaissance sociale, de leur refuser ce que la société accorde aux autres.
 
1er.4.2004 :
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=2716 > Jean-François Laforgerie

[...] Côté judiciaire, les initiateurs du Manifeste s’attendent à ce que de nombreux maires, y compris à gauche, refusent de marier des couples homos et que d’autres acceptent mais voient les mariages ainsi prononcés attaqués par le parquet.
Dans les deux cas, un groupe d’avocats, militants et bénévoles, composé de Caroline Mécary, Yann Peddler et Emmanuel Pierrat assurera le soutien judiciaire aux tout premiers couples qui se lanceront dans l’aventure et verront leur mariage soit refusé soit attaqué par la justice. "Il ne s’agit pas de faire de la désobéissance civile, explique maître Peddler. Nous ne controns pas la loi puisque nous disons qu’en l’état actuel des textes, le mariage entre personnes de même sexe est possible".
"D’ailleurs, il ne faut pas oublier que lors des débats sur le PaCS, les sénateurs ont tenté de faire passer un amendement précisant que le mariage ne pouvait concerner qu’un homme et une femme" rappelle maître Mécary. "Jusqu’à présent, la justice n’a jamais été saisie sur cette question, souligne maître Pierrat. Nous considérons que c’est une bonne façon d’actionner le politique". [...]
 
1er.4.2004 : communiqué > association Inter LGBT
Remaniement gouvernemental - L’Inter-LGBT écrit au gouvernement pour qu’il s’engage résolument contre les discriminations

http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=255
Le remaniement gouvernemental inscrit clairement la politique de la majorité dans la continuité des deux premières années de la législature.
Trois anti-pacs notoires font cependant leur entrée au gouvernement :
- Gérard Larcher, ancien président de la Commission des lois du sénat, qui avait mis tout son talent pour faire rejeter le pacs par le Sénat en 1998 et 1999 : il devient ministre délégué aux Relations du travail ;
- François d’Aubert, animateur de la Droite libre, qui avait notamment stigmatisé l’association MAG Jeunes Gais et Lesbiennes pour avoir reçu une subvention de la Ville de Paris, et a été un fervent opposant au pacs (signataire de la pétition des maires anti-pacs de Michel Pinton) : il devient ministre délégué à la Recherche ;
- François Goulard a été un des plus virulents opposants au pacs. Il a notamment défendu un amendement visant à exclure les couples de même sexe des procédures d’adoption, en déclarant "L’avis des spécialistes et le bon sens se conjuguent : pour être équilibré, un enfant doit être éduqué par un homme et par une femme." Il a également déposé des amendements pour limiter dans le temps le nombre de pacs qu’il serait possible de signer, et enfin, pour interdire le pacs aux personnes de même sexe dont l’une au moins a la garde d’un mineur ! (8 novembre 1998) : il devient secrétaire d’État aux Transports et à la Mer.
Par ailleurs, Renaud Dutreil, farouche opposant au pacs, qui s’était affiché dans l’hémicycle arborant un tee-shirt anti-pacs, change de portefeuille pour devenir ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat ;
son prédécesseur Jean-Paul Delevoye était resté sourd aux revendications des associations pour réclamer la prise en compte du pacs pour les droits sociaux accordés aux fonctionnaires. Quelle impulsion imagine-t-on que Renaud Dutreil pourrait donner à ce dossier ?
Malgré les signes peu rassurants que donne le président de la République par ces nominations, l’Interassociative envoie dès ce jeudi 1er avril des courriers aux principaux ministres du gouvernement pour rappeler les engagements de leur majorité en matière de lutte contre les discriminations (loi contre les propos discriminatoires, haute autorité contre les discriminations), et pour leur demander d’avancer enfin sur les dossiers qui n’ont trouvé aucun écho ces deux dernières années :
- la lutte contre les discriminations en milieu scolaire, y compris au motif du sexe, de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ;
- l’amélioration du pacs, en particulier quant à la signature en mairie ou à la pension de réversion ;
- la reconnaissance des différentes formes de parentalités et la réforme du mariage ;
- la simplification et l’uniformisation des procédures de changement d’État Civil pour les personnes trans, opéré-e-s ou non ;
- la lutte contre le sida et le soutien aux associations ;
- la défense des droits des minorités sexuelles dans le monde, et une politique d’asile plus ouverte.
 
 

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