Plateforme Egalité des droits = égalité des choix du Collectif pour l'égalité des droits

lire le texte : http://egalitedesdroits.free.fr/plateforme.htm
voir les signatures :
http://www.france.qrd.org/actions/signatures.php3?id_article=818
signer la plateforme : http://www.france.qrd.org/actions/article.php3?id_article=818

Conseils pratiques du Pôle juridique pour le mariage des couples gay et lesbiens

Attitude à adopter par les candidats au mariage face aux officiers d’état civil et à la mairie : http://tetu.com/infos/mariage
Manifeste Pour l'égalité des droits de Daniel Borrillo et Didier Eribon
 
Aidez-nous à collecter des articles & communiqués de presse pour les archives LGBTQ
2004 : luttes GLBTQ pour l'égalité des droits & contre

l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, le sexisme
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
20 au 31

31.3.2004 : conférence de presse > Françoise Gaspard
Mairie de Paris 2ème

Des maires s’engagent à marier des couples gay et lesbiens > Emmanuelle Cosse
http://infos.tetu.com/lire/6390
[...] plusieurs élus ont déclaré être favorables à la célébration de mariages civils de couples homosexuels. Jacques Boutault, maire du IIe arrondissement de Paris, Clémentine Autain et Christophe Girard (adjoints au maire de Paris), ainsi que Noël Mamère (maire de Bègles), Patrick Braouezec (maire de Saint-Denis) et Stéphane Gatignon (maire de Sevran) ont fait savoir qu’ils s’engageaient à répondre favorablement aux demandes de mariages formées par des couples du même sexe qui leur seraient adressées. « Dès que j’aurai une demande d’un couple, je demanderai l’autorisation par délégation de mener cette célébration », a déclaré Christophe Girard.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Manifeste pour l’égalité des droits, lancé par Didier Eribon et Daniel Borrillo, publié le 16 mars dernier dans Le Monde, qui a recueilli plus de 1500 signatures individuelles et de plus de 100 associations. Ce texte exigeait la reconnaissance légale des couples du même sexe qui passe notamment par « l'égalité des droits des homosexuels, notamment le droit au mariage et à l'adoption ». [...]

Faut-il marier les homos? > Jacqueline Remy, Marie Cousin, Judith Rablat
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/homos/dossier.asp?ida=427195
Les Pays-Bas et la Belgique ont franchi le pas. Aux Etats-Unis, le maire de San Francisco a tenté de le faire. En France, quelques élus appuient la démarche des militants gays pour qu'après le Pacs le mariage civil leur soit ouvert. Derrière cette question, un autre enjeu: l'homoparentalité
Le 31 mars, plusieurs élus de gauche, dont Jacques Boutault, le maire (Verts) du IIe arrondissement de Paris, et Noël Mamère, député maire de Bègles (Gironde), ont annoncé qu'ils étaient prêts à célébrer des mariages gays. Les Verts Christophe Girard et Khadija Bourcart ainsi que Clémentine Autain (apparentée PC) ont aussi fait savoir qu'ils étaient disposés à recevoir les candidats au mariage. Un engagement spectaculaire qui fait furieusement penser à l'initiative prise par le maire de San Francisco, qui, outrepassant une loi qu'il juge discriminatoire, a décidé de marier des couples gays et lesbiens: il a eu le temps de célébrer 3 700 unions entre le 12 février et le 11 mars 2004, date à laquelle la Cour suprême de Californie a ordonné à la municipalité de cesser. Mais c'est un autre événement, la sinistre agression dont a été victime un homosexuel, Sébastien Nouchet, qui a déclenché la nouvelle fronde des militants français. Un collectif réuni autour du juriste Daniel Borrillo et du philosophe Didier Eribon a publié dans Le Monde du 17 mars un manifeste signé par de nombreuses personnalités, de Paul Veyne à Alain Touraine, en passant par Jacques Derrida, Pierre Bergé et Jane Birkin: «Il nous semble homophobe et discriminatoire de refuser l'accès des gays et des lesbiennes au droit au mariage et à l'adoption.»
Ceux qui croyaient le débat clos avec le Pacs se trompaient. Les militants gays jouent sur deux registres :
1. Celui de l'émotion et de la posture victimaire face à des adversaires que l'on culpabilise: «Ceux qui nous refusent le mariage sont des homophobes.»
2. Celui de la lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits. Deux pays autorisent le mariage homosexuel: les Pays-Bas, depuis décembre 2000, et, depuis février 2003, la Belgique, qui refuse en revanche aux gays le droit d'adopter. Dès 1989 le Danemark et depuis 1995 la Suède ont permis aux homosexuels de nouer des «partenariats civils» - solution qui vient d'être votée par la Grande-Bretagne - et envisagent d'aller plus loin!
Faut-il y voir une indifférence relative au mariage ou un signe d'empathie à l'égard des gays? Selon tous les récents sondages, une bonne moitié des Français ne sont pas hostiles au mariage gay. Ils sont plus réservés sur l'homoparentalité. Au-delà de la passion et des stratégies militantes, la revendication du mariage gay pose des questions philosophiques. [...]

Le mariage homo, vite ! > François Devoucoux du Buysson (Les Khmers roses)
http://www.communautarisme.net/index.php3?action=page&id_art=75070
Depuis quelques semaines, sur la crête d'une vague déferlant de San Francisco, des voix de plus en plus nombreuses réclament, au nom de l'égalité des droits, la reconnaissance du mariage homosexuel en France.
Le maire (Verts) du 2ème arrondissement de Paris, Jacques Boutault, s'est en effet déclaré prêt à célébrer des mariages entre personnes de même sexe. Malgré l'impression de couac d'abord laissée par cette initiative lancée entre les deux tours des élections régionales, d'autres élus de cet attelage que l'on nomme "l'équipe de Bertrand Delanoë" (Christophe Girard, l'adjoint à la culture du maire de Paris, Clémentine Autain, la néo-féministe branchée chargée de la jeunesse, Khadija Bourcart, adjoint à l'intégration et aux étrangers non-communautaires) et quelques ténors nationaux comme Noël Mamère ou Patrick Braouezec se sont engagés à célébrer le plus tôt possible des "mariages gays".
Tout est prêt pour lancer le débat. Le camp du bien et de la modernité est mobilisé pour cette nouvelle croisade. Il ne manque plus que les méchants s'opposant aux "citoyens de seconde zone" qui luttent pour la reconnaissance de leurs droits afin que le tableau soit complet.
Au risque de décevoir ces spadassins prêts à en découdre, je crois sincèrement qu'il ne faut pas croiser le fer avec eux et qu'il faut au contraire souhaiter qu'ils aient rapidement gain de cause.
Pourquoi ? Les raisons sont nombreuses.
Tout d'abord, parce que, en l'état actuel du rapport de forces , il n'y a aucune possibilité de s'y opposer. Les rôles ont déjà été distribués. Les jeux sont faits. Les contradicteurs ont été disqualifiés par avance dès lors que le mariage n'est envisagé que comme un droit, le moyen de mettre fin à une pratique discriminatoire. [...]
 

31.3.2004 : Pôle de soutien juridique
Mairie de Paris 2ème : conférence de presse > Françoise Gaspard

Des maires s’engagent à marier des couples gay et lesbiens > Emmanuelle Cosse
http://infos.tetu.com/lire/6390
[...] Un groupe d’avocats, composé entre autres de Caroline Mecary, Emmanuel Pierrat et Yann Pedler, interviendra comme soutien juridique auprès des maires et des particuliers qui verraient leur demande de mariage contrées par le parquet. « La différence des sexes doit cesser d'être la condition sine qua non du droit au mariage », a expliqué Daniel Borrillo, juriste. En effet, si l’article 144 du code civil dispose de l’âge de consentement pour se marier, « il prévoit essentiellement le libre choix du cocontractant », estime Caroline Mécary. Le code civil n’envisage pas « le mariage comme une union entre un homme et une femme. La différence des sexes et la procréation n’en sont pas des éléments essentiels » poursuit-elle. Rien ne devrait ainsi s’opposer à la célébration de mariages civils. Or, il est très prévisible que le parquet interviendra auprès des agents d’état civils pour leur interdire la publication des bans si des couples de gays et de lesbiennes demandent à se marier.
Daniel Borrillo a rappelé pourtant que cette stratégie s’inscrit dans une démarche politique universaliste. « Le Pacs sera un véritable progrès social lorsque les couples homosexuels auront le choix de leur union, entre le Pacs, le concubinage et le mariage, comme les hétérosexuels. » « Une longue bataille nous attend mais nous sommes déterminés à la mener », a conclu Didier Eribon. [...]
Lire les Conseils pratiques pour les candidats au mariage : attitude à adopter face aux officiers d’état civil et à la mairie
par le Pôle juridique pour l’ouverture du mariage aux couples gay et lesbiens
http://tetu.com/infos/mariage > Judith Silberfeld
 
30.3.2004 : ONU > Genève
Déclaration publique > RESOLUTION CONCERNANT L'ORIENTATION SEXUELLE ET L'IDENTITE DE GENRE
http://www.homozygote.levillage.org/article.php3?id_article=46
Les Droits de l'Homme en attente : appel à l'action sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre à la commission des Droits de l'Homme.
Les organisations non gouvernementales de toutes les régions du monde expriment leur déception et leur intérêt actuel envers la décision récente de remettre à plus tard l'étude de la résolution concernant « l'orientation sexuelle et les droits de l'homme » à la Commission des droits de l'Homme des Nations Unies.
Cette résolution, présentée par le Brésil à la session de la commission de l'année dernière et supportée par 26 pays, a déjà été reportée pendant un an alors qu'elle ne fait rien d'autre qu'affirmer l'universalité des droits de l'homme et les principes premiers selon lesquels les Lesbiennes, Gay et Bisexuel(le)s ont droit à la même protection des Droits de l'Homme que tout autre être humain.
Les Lesbiennes, Gay, Bisexuel(le)s, Transsexuel(le)s et Hermaphrodites sont issus de tous les milieux, toutes les croyances, tous les pays, toutes les cultures et religions. Partout dans le monde, nous affrontons de façon quotidienne de sérieux abus des droits de l'homme. Depuis des années, les reporters spéciaux ont constaté des exemples de morts, de thérapie par électrochocs, de flagellations, de tortures, de viols multiples, et d'autres violations extrêmes de nos droits basées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre.
Cette résolution est vitale et urgente afin d'envoyer un message stipulant que les Lesbiennes, Gay, Bisexuel(le)s, Transsexuel(le)s et Hermaphrodites sont des êtres humains comme les autres et que nos droits ne peuvent êtres violés en toute impunité.
Par leur nature même, les droits de l'homme sont universels, indivisibles, interdépendants et inaliénables. Ils ne nous sont pas donnés par les gouvernements ; mais en tant qu'êtres humains, nous les avons acquis dès la naissance.
Nous appelons tous les Etats et les sociétés civiles à réagir vigoureusement afin de voir la résolution adoptée, de continuer le processus de développement de soutien régional envers cette résolution, et de soutenir une éducation sur l'orientation sexuelle, l'identité de genre et l'expression de genre et, enfin, de faciliter une information et un débat.
Associations partenaires : Accept Bucharest Roumanie, ALTERA- Civil Association for Lesbian and Bisexual Women Slovakie, Campaign Against Homophobia Pologne, Centre for Civil and Human Rights Macedoine, Expreszo Pays-Bas, FSS- Lesbian Gay Bisexual Transgender Students of Iceland Islande, FZS National Students Union of Germany Allemagne, Gender Doc M Moldavie, Group Helem, Lebanese Protection for LGBT People Liban, Hatter Support Society for LGBT People in Hungary Hongrie, Homozygote & Moules-Frites France, IGLYO (International Lesbian Gay Bisexual Transgendered (Intersex Youth and Student Organisation), International Lesbian, Gay Cultural Network Pologne, Israeli Gay Youth Israël, LABRIS Serbie & Montenegro, LEGEBITRA Slovénie, Lesbian Group Kontra Croatie, Lithuanian Blue Angels Club Lithuanie, LORI Lesbians Croatie, Malta Gay Rights Movement Malte, National Council Combating Discrimination Roumanie, Nash Mir Ukraine, rede ex aequo - Braga Portugal, rede ex aequo - Lisbon Portugal, Q Bosnia-Herzegovina Bosnie-Herzegovine, Queer Youth Alliance Grande Bretagne, SKUC - LL Slovénie, Student Chamber of the Council of Higher Education Institutions République-Tchèque...
 

29.3.2004 : communiqué > association SOS homophobie
Désignez les personnalités les plus homophobes de la décennie !

http://www.france.qrd.org/assocs/sos/read_cp.php?cp=cp040329.html
A l'occasion des 10 ans de l'association qui seront célébrés en juin 2004, SOS homophobie distinguera les personnalités françaises qui se sont tristement illustrées ces dix dernières années en toute impunité par leurs propos ou leurs comportements homophobes. Votez jusqu'au 31 mai 2004 pour élire les "Noix de l'homophobie" sur le site de SOS homophobie.
En juin 2004, SOS homophobie aura 10 ans.
10 ans que nous nous battons contre les discriminations dont sont victimes les homosexuels. 10 ans que nous nous battons afin que dans notre société, l'orientation sexuelle de chacun soit considérée comme une liberté fondamentale.

A cette occasion, nous avons voulu mettre en avant les personalités françaises qui, ces dix dernières années, nous ont choqué par leurs propos et/ou leurs comportements homophobes. De Jean-Marie Le Pen à Brigitte Bardot, en passant par Christine Boutin ou Jean-François Mattéi, elles font partie du monde politique, médiatique, médical ou religieux et ont tenu de façon publique des propos discriminants, insultants et intolérants que nous aurions pu attaquer pour certains d'entre eux si la loi nous en avait laissé la possibilité.
Nous vous invitons tous à voter sur le site de SOS homophobie avant le 31 mai 2004 pour élire les personnalités les plus homophobes de la dernière décennie et nous vous donnons rendez-vous pour la proclamation des résultats lors de la conférence de presse organisée pour les 10 ans de l'association qui aura lieu début juin. Trois prix seront décernés : les Noix d'Or, d'Argent et de Bronze. Exprimons-nous ! Votons !

 
28.3.2004 : communiqué > association Inter LGBT
Lutte contre les discriminations - Le gouvernement doit enfin prendre ses responsabilités, l’Inter-LGBT assume les siennes

http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=253
Résumé : Au lendemain d’un message électoral sans équivoque, l’Interassociative Lesbienne, Gaie, Bi et Trans appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités en matière de lutte contre les discriminations, et à procéder enfin aux arbitrages qui tardent à être rendus. Sans attendre plus longtemps des actes qui peinent à voir le jour, le Conseil de l’Inter-LGBT a pris des décisions : mise en place d’un réseau de soutien aux victimes de discriminations, choix d’un mot d’ordre qui place la lutte contre les discriminations sur le terrain éducatif pour la Marche des fiertés 2004, mise en chantier d’un approfondissement des revendications de l’Inter-LGBT autour du principe d’égalité. Elle compte sur les régions et les collectivités locales pour appuyer ces objectifs de lutte contre les discriminations et pour l’égalité.
Marquée par une atonie du gouvernement en matière de lutte contre les discriminations, la campagne électorale des élections régionales s’est close par un vote sans ambiguïté. Or ces trois derniers mois de débat public n’ont pas aujourd’hui permis de clarifier les choix du gouvernement en matière de lutte contre les discriminations, malgré des premiers engagements encourageants :
ni le contenu, ni l’échéancier d’une loi sur les propos à caractère discriminatoire n’ont pu être rendus publics, malgré un engagement spectaculaire du Premier ministre pris devant l’Inter-LGBT le 18 juillet 2003 : l’hypothèse d’un traitement différencié des discriminations et d’une pénalisation des propos homophobes inférieure à celle des propos racistes, qui est officieusement retenue comme valide par le cabinet du Garde des Sceaux, n’a jamais été officiellement démentie ;
aucun engagement n’a été pris ni sur le contenu ni sur les moyens de la Haute autorité contre les discriminations proposée par la commission animée par Bernard Stasi.
L’Inter-LGBT appelle le Président de la République à tirer les conséquences de ces élections en honorant ses propres engagements et ceux de sa majorité. Un réaménagement gouvernemental ne saurait en particulier servir de prétexte à de nouveaux délais dans la mise en œuvre de promesses sur lesquelles la majorité s’est déjà engagée, et qui suscitent le consensus dans l’opposition.
L’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans, réunie en Conseil des associations, a pris pour sa part trois décisions, qui se projettent au-delà du temps électoral et de l’échéancier politique :
- la mise en œuvre d’un dispositif de soutien aux victimes de discriminations homophobes, lesbophobes et transphobes, par la mise sur pied d’un maillage territorial d’avocats spécialisés et la mutualisation des ressources associatives ;
- un mot d’ordre résolument offensif pour la marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans du 26 juin 2003 : "Contre les violences homophobes, lesbophobes et transphobes : priorité à l’éducation !". Les associations ont en effet choisi de se projeter dans "l’après-loi", en plaçant la lutte contre les discriminations sur le terrain éducatif, au moment où le ministère de l’Éducation nationale montre ses réticences à dialoguer avec les associations de l’Inter-LGBT. Toutefois, en cas de recul de la majorité sur ses propres engagements en matière législative, le Conseil de l’Inter-LGBT se réserve la possibilité de revenir à un mot d’ordre plus dénonciateur ;
- la mise en place d’un groupe de travail "Égalité", composé d’associations membres de l’Inter-LGBT, qui travaillera à l’approfondissement des revendications de l’Inter-LGBT en matière de réforme constitutionnelle pour l’élargissement du principe d’égalité, de réforme du mariage et d’accès à la parentalité. Ce groupe de travail, complémentaire des diverses initiatives prises ici et là, associera à ses réflexions les personnalités qui ont développé un point de vue pertinent sur ces questions.
Alors que l’analyse est aujourd’hui partagée sur l’exigence d’égalité, il y a urgence à formuler des propositions techniquement crédibles et politiquement audacieuses.
L’Inter-LGBT adresse tous ses vœux de réussite aux nouvelles majorités en place dans les Conseils régionaux, et veillera à ce que les engagements en matière de lutte contre les discriminations pris durant la campagne électorale et auparavant aient des effets concrets sur le terrain.
 
29.3.2004 : publication > Plateforme du Collectif pour l'égalité des droits :
L'homophobie, la lesbophobie et la transphobie tuent ! égalité des droits - égalité des choix

http://egalitedesdroits.free.fr/plateforme.htm
http://www.ac.eu.org/article.php3?id_article=320
http://www.actupparis.org/article1606.html
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/240480/actualites_visu.htm
http://community.allbastards.net/article65.html
http://www.france.qrd.org/actions/article.php3?id_article=818
http://www.france.qrd.org/texts/article.php3?id_article=819
http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=3868
http://www.intergalactique.lautre.net/article196.html
http://www.intergalactique.lautre.net/article.php3?id_article=249
http://www.itsogay.com/index.php?name=PNphpBB2&file=viewtopic&t=326
http://pantheresroses.free.fr/plateformeEgalite.htm
http://perso.club-internet.fr/la_pie/infos/appels/egalite_droits_choix.htm
http://www.psy-desir.com/textes/article.php?id_article=822
lire le texte : http://egalitedesdroits.free.fr/plateforme.htm
voir les signatures :
http://www.france.qrd.org/actions/signatures.php3?id_article=818

signer la plateforme : http://www.france.qrd.org/actions/article.php3?id_article=818
27.3.2004 : Assemblée Générale > Collectif pour l'égalité des droits
http://egalitedesdroits.free.fr/
16h30 : maison des associations de la Mairie de Paris 3ème > 2 bis rue Elzevir (métro )
L'assemblée générale du collectif " égalité des droits " s'est tenue 2bis rue Elzévir, samedi 27 mars 2004, elle a réuni une vingtaine de participantEs.

Compte rendu de la réunion :
http://egalitedesdroits.free.fr/cr/040327.htm
1°) La création d'un site Internet a été décidée :
pour permettre aux personnes de signer " en ligne " la plate forme de revendications
Tom s'est chargé de la création de cette page internet.
2°) A la suite de la publication de la pétition " Eribon/Borillo " :
une conférence de presse est organisée mercredi soir 31 mars 2004 en présence de signataires de la pétition.
Les rédacteurs ont proposé au collectif " égalité des droits " d'être présentEs pendant la conférence de presse, notre présence étant " signalée " aux médias présents, et ont également proposé la tenue d'une réunion publique commune au moment de la campagne électorale des élections européennes.
Après discussions, il a été acté la participation de quatre personnes : Pascale, Catherine, Olivier et Xavier. Il sera également procédé à la diffusion de la plate forme de revendications pendant la conférence de presse.
3°) Le questionnaire pour les européennes :
Ce document rédigé par le groupe de travail a été longuement discuté. L'ajout des références aux diverses recommandations des institutions européennes sur les questions LGBT a été décidé.
Un contact avec l'association des " juristes gays " a été également proposé.
Un long débat a eu lieu sur le contenu du texte préliminaire aux questions posées, ainsi que sur les personnalités à cibler : les candidats " têtes de listes " dans les différentes zones du découpage électoral, les partis politiques présentant des listes de candidatEs à ces élections.
Le groupe de travail (Eric, Tom, Xavier, Olivier et Nicolas) se charge de poursuivre le travail sur l'élaboration du questionnaire.
4°) Point sur les assos signataires :
Le MRAP ne signera pas la plate-forme pour l'égalité des droits en raison de la question de l'adoption.
Mix-Cité et la LDH devraient signer.
La question de la position de l'Inter-LGBT a également été discutée, longuement, les intervenantEs signalant que le collectif pour l'égalité des droits se doit de poursuivre sa démarche militante, en continuant à informer l'inter-lgbt
5°) Faire connaître et diffuser la plate-forme :
Le groupe de travail a communiqué les nombreuses propositions destinées à la visibilité et à la diffusion de la plate-forme de revendications.
Le projet d'un visuel (affiche) " stop/discrimination <=> égalité des droits " a été adopté, mais le contenu doit être précisé.
Les diverses propositions d'action ont également été discutées, notamment celles sur la " visibilité " par les cérémonies de mariage. Le risque de limiter la visibilité de la plate-forme à la seule revendication du droit au mariage a été signalé.
L'utilisation du parvis des droits de l'homme au Trocadéro, rebaptisé pour l'occasion, le déploiement d'une banderole géante, la tenue d'une conférence de presse sont les principales actions qu'un groupe de travail devra préciser et étudier.
Un calendrier de travail a été également ébauché :
· fin avril : conférence de presse sur la plate-forme de revendications
· fin mai : les premiers mariages gays et lesbiens en mairie
· début juin : réunion publique avec les promoteurs de la " pétition Eribon/Borillo " et retour sur les questionnaires aux candidats et aux partis politiques pour les européennes
· Marche des fiertés : l'idée d'une banderole commune et d'un regroupement des assos signataires à proximité de cette banderole.
Nota : les dates et le planning pour l'envoi du questionnaire " élections européennes " seront à préciser.
Prochaine réunion du collectif " égalité des droits " : mercredi 7 avril à 19 heures, date et heure à confirmer.

 

25.3.2004 ; communiqué > association Act Up Paris
L’homophobie, la lesbophobie, la transphobie tuent : égalité des droits

http://www.actupparis.org/article1606.html
Suite aux rassemblements de soutien à Sébastien Nouchet, homosexuel brûlé vif le 16 janvier dernier, des personnes et des associations, réunies en assemblées générales, ont constitué un collectif pour l’égalité des droits. Ce collectif de lutte contre la transphobie, la lesbophobie, l’homophobie et le sexisme se fixe pour objectif la défense d’une plateforme pour l’égalité des droits, que vous trouverez plus bas dans cette page.
Cette plateforme (ainsi que le collectif) est ouverte à signatures d’individuEs, d’associations, de syndicats et de partis politiques. Pour être signataire de la plateforme, à titre individuel ou collectif, envoyer un mail à egalitedesdroits AT no-log.org en précisant au minimum un mail, un nom et un prénom ou un nom d’association (et toutes les informations que vous souhaiteriez voir apparaître avec votre signature)
La prochaine assemblée générale du collectif pour l’égalité des droits (ouverte à touTEs) se tiendra samedi 27 mars prochain à 17h00, à la salle municipale, 2bis rue Elzévir, Paris 3ème.
Cette assemblée générale a pour but d’élaborer des stratégies pour porter politiquement la plate-forme pour l’égalité des droits (actions publiques, interpellation des candidats aux Européennes, coordination avec les autres collectifs en région...). Venez nombreuSEs et inventiVEs !

Plateforme pour l’égalité des droits :
L’homophobie, la lesbophobie, la transphobie tuent : égalité des droits
Un homosexuel a été brûlé vif dans le Pas-de-Calais le 16 janvier dernier. Cet acte homophobe particulièrement violent s’ajoute à la liste des nombreuses attaques visant les lesbiennes, les gays, les bis et les trans. En réaction, les récentes déclarations d’intention du gouvernement ne sauraient nous convaincre.
Tant que les lesbiennes, les gays, les bis et les trans resteront des sous-citoyenNEs selon la loi, elles et ils continueront à être insultéEs, stigmatiséEs et agresséEs.
La non-application des lois relatives à l’égalité femmes-hommes dans les domaines de l’éducation et du travail ainsi que les inégalités de droits fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre participent des violences faites aux femmes, aux lesbiennes, aux gays, aux bis et au trans.
Nous défendons le principe d’égalité en droits comme en faits, étape nécessaire pour lutter contre les discriminations fondées sur le sexe, l’orientation sexuelle, ou l’identité de genre.
Nous attendons donc du gouvernement qu’il lutte sans tarder pour l’égalité des droits, contre les préjugés et l’ignorance relatifs à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre et contre le sexisme.
Nous exigeons des mesures éducatives et législatives à la hauteur de l’urgence de la situation :
- La modification de l’article premier de la Constitution, assurant l’égalité des citoyenNEs sans distinction d’origine, de race ou de religion, pour y ajouter la notion d’égalité sans distinction de sexe, d’orientation sexuelle, d’identité de genre.
- La condamnation des discriminations basées sur le sexe, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre de la victime au même titre que le sont celles liées au racisme ou à l’antisémitisme.
- La pénalisation des propos discriminatoires (injures, diffamation, incitation à la haine) sexistes, homophobes, lesbophobes et transphobes, au même titre que le sont les propos racistes ou antisémites.
- La mise en place d’une politique efficace de prévention de l’homophobie, de la lesbophobie, de la transphobie et du sexisme, notamment en milieu scolaire et dans les organismes accueillant du public (OFPRA, institution pénitentiaire, CNAM, Police Nationale...).
- Le droit au mariage civil pour les couples de même sexe ; l’extension aux couples homosexuels de l’ensemble des avantages (sociaux, fiscaux, séjour...) dont bénéficient les couples hétérosexuels ; l’égalité des droits entre les différents statuts civils et fiscaux : PACS, mariage, concubinage et célibat.
- L’accès à la procréation médicalement assistée et à l’adoption quelles que soient l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou le statut marital du/de la ou des demandeurEs.
- Que les trans ne soient plus classéEs comme malades mentaux par le système de soins français.
- La simplification de la procédure de changement d’état civil pour les trans (transsexuelLEs et transgenres) qu’elles ou ils soient opéréEs ou non, et l’accès à une prise en charge médicale choisie, rapide et efficace.
- La suppression de toute mention relative au sexe sur les papiers d’identité et documents administratifs.
Ces exigences sont un pré-requis pour lutter contre les discriminations, dans la loi, dans les faits, dans les têtes.
Nous invitons les structures associatives et politiques et les individuEs dont la lutte contre les discriminations fait partie du combat politique, à rejoindre le Collectif pour l’égalité des droits et à soutenir cette plate-forme de revendications.
PremierEs signataires au 24 mars 2004 : Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, Act Up-Lyon, DEGEL (Debout étudiantEs gays et lesbiennes), GAT (Groupe Activiste Trans), FLGBT Lille (Fierté Lesbienne Gay Bi Trans de Lille), GayKitschCamp, JCR, LCR, Les Mauves, Les Panthères roses, PASTT (Prévention Action Santé Travail pour les Transgenres), ProChoix, Ras l’front, Réseau intergalactique, Scalp-Reflex, SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies), SOS-Homophobie, TIRESIAS, Vamos !

 
25.3.2004 : Réunion > association Gay Lib
"CONCLUSION de la commission Pacs / mariage civil" : Vers l'accès au marriage civil pour tous ?

19h30 : siège de l'UMP (55 rue de la boétie 75008 Paris)
 

24.3.2004 : Appel pour l'Assemblée Générale > Collectif pour l'égalité des droits
http://egalitedesdroits.free.fr/
Suite aux rassemblements de soutien à Sébastien Nouchet, homosexuel brûlé vif le 16 janvier dernier, des personnes et des associations, réunies en assemblées générales, ont constitué un Collectif pour l'égalité des droits.
Ce collectif de lutte contre la transphobie, la lesbophobie, l'homophobie et le sexisme se fixe pour objectif la défense d'une plateforme pour l'égalité des droits, que vous trouverez plus bas dans cette page.
Cette plateforme (ainsi que le collectif) est ouverte à signatures d'individuEs, d'associations, de syndicats et de partis politiques.
Pour être signataire de la plateforme, à titre individuel ou collectif, envoyer un mail à egalitedesdroits[AT]no-log.org en précisant au minimum un mail, un nom et un prénom ou un nom d'association (et toutes les informations que vous souhaiteriez voir apparaître avec votre signature)
La prochaine assemblée générale du collectif pour l'égalité des droits (ouverte à touTEs) se tiendra :
samedi 27 mars prochain à 17h00, à la salle municipale, 2bis rue Elzévir, Paris 3ème.
Cette assemblée générale a pour but d'élaborer des stratégies pour porter politiquement la plate-forme pour l'égalité des droits (actions publiques, interpellation des candidats aux Européennes, coordination avec les autres collectifs en région...).
Venez nombreuSEs et inventiVEs !
Premières signataires au 24 mars 2004 :
Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, Act Up-Lyon, DEGEL (Debout étudiantEs gays et lesbiennes), GAT (Groupe Activiste Trans), FLGBT Lille (Fierté Lesbienne Gay Bi Trans de Lille), GayKitschCamp, JCR, LCR, Les Mauves, Les Panthères roses, PASTT (Prévention Action Santé Travail pour les Transgenres), ProChoix, Ras l'front, Réseau intergalactique, Scalp-Reflex, SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies), SOS-Homophobie, TIRESIAS, Vamos !

 

24.3.2004 ; communiqué > Stéphane Corbin : président de la Coordination Interpride France (CIF)
Signez le Manisfeste pour l'égalité des droits

Ce manifeste, à l'initiative de Daniel Borillo et de Didier Eribon, est en ligne (lecture immédiate).
La lutte contre l'homophobie, la lesbophobie et la transphobie passe par l'égalité de nos droits ! La marche est enclenchée.
Vous pouvez signer la pétition (formulaire simple même pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas bien l'anglais) : http://www.petitiononline.com/egalite/petition.html
Certain(e)s d'entre vous l'ont déjà fait, bravo !

 
23.3.2004 : communiqué > Union nationale des associations familiales (UNAF)
Le CIEM interpelle le CSA
http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=676
Le CIEM a accueilli avec satisfaction la décision du CSA, qui, le 10 février, a adopté une délibération incitant les diffuseurs radio à ne pas diffuser avant 22h30 des programmes susceptibles de heurter la sensibilité des moins de 16 ans.
Cette décision répondait à une des attentes du CIEM , la protection de l’enfance et de l’adolescence passe par la mise en œuvre d’une telle mesure.
Le CIEM constate que la décision du CSA semble n’avoir aucune portée :
En effet, Skyrock, une des radios les plus écoutées par les enfants et les adolescents, persiste et tombe sous l’article 227-24 du code pénal, puisque de façon répétée, les 3 et 4 mars, des publicités pour des services érotiques et pornographiques en ligne réservés aux adultes ont été diffusées au cours de ces émissions.
En conséquence, le CIEM demande au CSA les dispositions qu’il entend mettre en œuvre pour que soient respectées ses injonctions.
[ voir communiqué du CIEM : Les jeunes et les Radios 4 mars 2004 ]
Le CIEM est un collectif pluraliste qui fait prévaloir une logique d’usages multimédiatique des publics. Il est composé de personnalités morales :
Association des Instituts de Rééducation (AIRE) ; Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA) ; Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (AFC) ; Confédération Syndicale des Familles (CSF) ; Conseil Français des Associations pour les Droits de l’Enfant (COFRADE) ; Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL) ; Familles de France ; les Familles Rurales ; les Scouts de France ; Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public (PEEP) ; Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE) ; Fédération des Syndicats Généraux de l’Education et de la Recherche Publique (SGEN-CFDT) ; Fédération Nationale des Associations de Parents et Animateurs pour l’Education chrétienne des Elèves de l’Enseignement Public (FNAPAPEC) ; Francas ; La Ligue Française de l’Enseignement et de l’Education Permanente ; Les Pieds dans le Paf ; Syndicat des Enseignants (SE-UNSA) ; Syndicat National des Enseignants du second degré (SNES) ; Syndicat National Unitaire des Instituteurs Professeurs des Ecoles et Professeurs d’Enseignement Général de collèges (SNUIPP/FSU) ; Union Nationale des Associations Autonomes de Parents d’Elèves (U.N.A.A.P.E) ; Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) ; Union Nationale des Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre (UNAPEL).
 

23.3.2004 ; communiqué > association SOS homophobie
SOS homophobie se porte partie civile aux côtés de Sébastien Nouchet

http://www.france.qrd.org/assocs/sos/read_cp.php?cp=cp040323.html
A la suite de l'agression homophobe dont a été victime Sébastien Nouchet le 16 janvier dernier, SOS homophobie a décidé de se porter partie civile à ses côtés. Nous souhaitons accompagner efficacement Sébastien Nouchet afin que cette agression emblématique ne reste pas impunie.
Cet acte barbare est loin d'être un cas isolé : il y a quelques jours, un jeune homme de 19 ans a été violemment agressé en Seine-Saint-Denis. Nous demandons à nouveau à ce que le gouvernement aille plus loin en déclarant la lutte contre l'homophobie priorité nationale. La haine homophobe vient encore de faire une nouvelle victime. David, 19 ans, a subi à Villetaneuse l'agression sadique d'un groupe de jeunes qui avaient envie de "rigoler".
Entre Villetaneuse et Noeux-les-Mines, les faits diffèrent, la haine contre les homosexuels reste la même.
C'est pour lutter contre ce fléau que SOS homophobie a décidé, en accord avec Sébastien Nouchet et ses proches, de se porter partie civile dans l'affaire le concernant, espérant qu'un procès exemplaire sera à la hauteur de l'indignation suscitée par ce crime.
Mais SOS homophobie demande à ce qu'au-delà du procès, un débat s'ouvre pour mettre en place une politique efficace de prévention.
Nous ne voulons pas, comme cela fut le cas pour l'adoption de l'amendement Lellouche, en janvier 2003, d'une disposition défendue timidement par la majorité et votée à la sauvette.
Que le gouvernement affiche sa réelle volonté politique en communiquant sur le sujet, comme il sait si bien le faire lorsqu'il s'agit de délinquance routière ou de sécurité intérieure.
SOS homophobie demande à ce que la lutte contre l'homophobie soit déclarée priorité nationale afin qu'un projet de loi puisse être discuté et adopté le plus rapidement possible. Face à la souffrance des victimes, il est urgent d'agir !

 

22.3.2004 : communiqué > association Act Up Paris + Groupe Activiste Trans (GAT)
LA CNAM POSE UN-E LAPIN-E AUX TRANS
http://www.actupparis.org/
http://syndromedebenjamin.free.fr/actualite/communiques/communique-gat-aup2004-03-22.htm
Le 20 novembre 2003, journée de commémoration internationale des crimes contre les trans (transsexuelLEs et transgenres), Act Up-Paris et le GAT ont zappé la CNAM, sur les conditions de leur prise en charge. Nous protestions devant le refus de la CNAM d’aborder plusieurs problèmes dont celui de la légitimité des protocoles d’accès aux soins pour les trans.
En refusant de nous rencontrer, la CNAM a refusé de prendre ses responsabilités.

Depuis, la Cour de Cassation a jugé, le 27 janvier 2004, que le refus de remboursement dans les cliniques privées des opérations liées à la situation de “transsexualisme” était illégal et a ainsi remis en cause sur l’objet de nos revendications, l’instruction ministérielle les réservant aux hôpitaux publics sous les critères de protocoles arbitraires.
Si les fonctionnaires de la CNAM avaient accepté de nous rencontrer, au lieu de se draper dans un silence méprisant, peut être se seraient-ils évités de se faire rappeler à l’ordre par la Cour de Cassation, mettant leur gouvernement en contradiction avec la loi.
Pour autant, la politique de mépris du gouvernement comme de la CNAM continue en maintenant les usagers à l’écart de ce qui va organiser leur vie.
En effet nos demandes de rendez-vous auprès des ministères concernées pour débattre de plusieurs problèmes dont ceux posés par la condamnation de la cour de Cassation sont restées à ce jour sans réponse satisfaisante.
De son côté, c’est avec le même mépris que la CNAM organise une réunion interne pour rattraper la bévue qui lui a valu la condamnation de la Cour de Cassation. Encore une fois on va parler et légiférer sur les trans sans les trans, et avec en leur lieu et place des “experts” autoproclamés et transphobes, ceux-la même qui ont déjà mis la CNAM hors la loi.
Le GAT et Act-Up Paris exige :
- La déclassification du transexualisme de la liste des maladies mentales
- Le libre choix de nos médecins (psys, endocrinologie et chirurgiens)
- Une prise en charge uniforme par la sécurité sociale du parcours hormonal et/ou chirurgical
- L’abrogation ou la révision du protocole notamment en ce qui concerne les critères actuels arbitraires d’exclusion, tels que l’orientation sexuelle, la volonté ou non d’une opération chirurugicale, la situation maritale ou parentale.

 
22.3.2004 : communiqué > Centre Gai et Lesbien de Paris
Elections régionales : Corinne LEPAGE, tête de liste UDF à Paris, invitée le 19 mars au CGL de Paris Ile-de-France > Contact Presse : Marie-Lys Moulin
http://www.cglparis.org/cp0403.htm
Parmi les invitations lancées depuis la mi-février aux différentes listes démocratiques en Ile-de-France, le CGL Paris Ile-de-France a donc reçu la candidate UDF, tête de liste à Paris, Corinne LEPAGE , présidente de CAP 21.
Loin du meeting de campagne, c'est une rencontre placée sous le signe du dialogue, du travail et de la concertation qui s'est poursuivie pendant plus de deux heures.
La candidate parisienne a débattu avec les adhérents du CGL Paris et plusieurs représentants associatifs, sans promesse électorale certes, mais avec l'expression de son engagement aux côtés de ceux et celles qui luttent contre toutes formes de discriminations, apportant sa propre réflexion à celles qui furent exprimées (on peut citer notamment l'idée de faire référencer l'homophobie dans certaines grandes nomenclatures pouvant faciliter l'accès à certaines sources de subventions).
Le travail réalisé au CGL Paris, notamment par l'assistante sociale et les pyschologues salarié-e-s, a retenu toute son attention et elle a insisté sur la nécessité de pérenniser de telles délégations de services pour faire reculer la lutte contre la précarité et l'exclusion et poursuivre l'important travail de prévention qui doit être accompli.
Nul doute que nous retrouvions Corinne LEPAGE aux côtés des lesbiennes, gais, bi et trans, comme elle y était place Vendôme récemment, dans tous les mouvements pour une plus grande égalité entre les citoyens.
 
 

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