Plateforme Egalité des droits = égalité des choix du Collectif pour l'égalité des droits

lire le texte : http://egalitedesdroits.free.fr/plateforme.htm
voir les signatures :
http://www.france.qrd.org/actions/signatures.php3?id_article=818
signer la plateforme : http://www.france.qrd.org/actions/article.php3?id_article=818

Conseils pratiques du Pôle juridique pour le mariage des couples gay et lesbiens

Attitude à adopter par les candidats au mariage face aux officiers d’état civil et à la mairie : http://tetu.com/infos/mariage
Manifeste Pour l'égalité des droits de Daniel Borrillo et Didier Eribon
 
Aidez-nous à collecter des articles & communiqués de presse pour les archives LGBTQ
2004 : luttes GLBTQ pour l'égalité des droits & contre

l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, le sexisme
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
10 au 19
 

18.5.2004 : débat LE GUEULOIR > L'école est-elle homophobe ?
20h30 (entrée libre) : bar-restaurant La Petite Vertu > 15 rue des Vertus 75003 Paris (Métro Arts et Métiers)
Quelle place accorde-t-on à l'homosexualité dans l'enseignement ? Qu'en est-il de la réalité des actes homophobes au sein des établissements scolaires ? Que peut-on faire pour lutter contre ces actes et instaurer une véritable éducation contre l'homophobie ?
- avec Guillaume Tahnia : auteur du livre « Enculé ! L'école est-elle homophobe ? » (éditions Little Big Man)
- et Ronan Rosec : président de l'association SOS Homophobie.
Guillaume Tahnia dédicacera son livre à l'issue du Gueuloir.

 

18.5.2004 : édito > quotidien Français D'Abord (FDA)
Clientélisme : d’une « discrimination » l’autre

http://www.frontnational.com/quotidien_detail.php?id_qp=219
Bertrand Delanoë n’a pas raté l’occasion dimanche d’évoquer implicitement une idée fixe qui tourne désormais à l’obsession.
« L’antisémitisme est actuellement la discrimination qu’il faut le plus combattre » a-t-il ainsi déclaré, sous-entendant ainsi que la lutte contre « l’homophobie » est l’autre discrimination majeure à prendre en compte, ladite discrimination homophobe étant pour lui l’impossibilité pour les couples gay et lesbien de se marier et d’adopter des enfants.
Mais Elisabeth Guigou, Martine Aubry et Ségolène Royal, opposées au mariage homo ont reçu un soutien de poids en la personne de Lionel Jospin. Déjà plutôt réfractaire au Pacs, l’ex Premier ministre s’est fendu d’une tribune publiée dans le quotidien Le Monde en date de samedi pour rappeler que « le mariage est dans son principe et comme institution l’union d’un homme et d’une femme ».
Une pierre dans le jardin de François Hollande qui venait d’annoncer que le PS allait déposer d’ici l’automne une proposition de loi autorisant le mariage civil pour les homosexuels (FDA Quotidien du 13/05/2004).
Cela n’empêche pas beaucoup de cadres du PS d’être dubitatifs sur l’intérêt d’agiter une telle question en pleine campagne des européennes, même si le clientélisme communautaire est une tendance lourde rue de Solférino.

 
17.5.2004 : communiqué > association INTER CENTRES LGBT : fédération française des CGL et des militantEs qui se destinent à l'accueil des personnes LGBT (lesbiennes, gaies, bi et trans)
Prohibition du mariage des couples de même sexe :
L'INÉGALITÉ DEVANT LE MARIAGE EST UNE DISCRIMINATION HOMOPHOBE ET LGBT-PHOBE QUOTIDIENNE
http://mapage.noos.fr/inter-centres-lgbt/-/index2.html
L'inégalité devant le mariage est une discrimination homophobe et LGBTphobe quotidienne/ Malgré le PaCS, les personnes LGBT continuent de subir des discriminations quotidiennes. L'inégalité devant le mariage est une de ces discriminations. Elle est aussi le double verrou social et "légal" qui bloque la lutte contre toutes les autres.

Cependant, aucune loi ne réserve le mariage aux couples de sexes différents. Les couples de même sexe doivent avoir accès aux droits concrets et substantiels garantis par le mariage dans la vie de tous les jours ; les couples mariés de sexes différents dont l'unE des conjointEs veut changer de sexe ne doivent plus se voir contraints au divorce. L'INTER CENTRES LGBT signe le manifeste du 16 mars pour l’égalité devant le mariage et demande l'adoption de dispositions prévoyant le changement de sexe dans le cadre du mariage.
§1- Les CGL de France et leurs Membres associés constatent chaque jour que les personnes lesbiennes, gaies, bi et trans qu'ils accueillent subissent des discriminations constantes : parentalités LGBT ("homoparentalité"), harcèlements homophobes et LGBTphobes (à l'école ou au travail, dans les familles ou dans le voisinage, dans l'espace public ou dans les lieux de rencontre), statut des concubinEs ou des copacséEs de nationalité étrangère, pensions de réversion, égalité successorale... Ces questions dépassent le seul cadre de l'amélioration du PaCS. Elles ont vocation à se résoudre parallèlement à la question de l'inégalité devant le mariage qui, loin d'être anecdotique, apparaît comme le double verrou symbolique et juridique (ou jurisprudentiel) à une avancée décisive de la condition LGBT.
§2- Il ne s'agit pas tant de vouloir se marier que de _pouvoir_ se marier : aujourd'hui encore, chaque publication de bans démontre que les personnes LGBT sont des sous-citoyenNEs, chaque célébration consacre l'inégalité devant le mariage comme matrice des discriminations homophobes et LGBTphobes dans notre société. Les couples de même sexe doivent pouvoir bénéficier comme les autres du droit au mariage qui est tout sauf secondaire puisqu'il apporte, dans la vie de tous les jours, des droits concrets et substantiels (droits parentaux, reconnaissance symbolique et sociale, acquisition de la nationalité française pour les conjointEs de nationalité étrangère, statut des conjointEs survivantEs...).
§3- Depuis 1999, l'INTER CENTRES LGBT lutte pour l'égalité des droits et l'application à touTEs des valeurs de la République [b]. En 2002, elle estimait que les articles du code civil qui disposent des "qualités et conditions requises pour pouvoir contracter mariage" n'excluent pas expressément le mariage des couples de même sexe [c]. En 2003, elle invitait des éluEs municipaux à célébrer de tels mariages [d]. Le 7 mars dernier enfin, elle souhaitait que la France comme la Belgique les reconnaisse expressément [e].
§4- L'INTER CENTRES LGBT estime que les couples de même sexe qui souhaitent se marier devraient d'ores et déjà pouvoir publier leurs bans. Elle regrette que des tribunaux de grande instance contraignent, au nom de la prohibition du mariage des couples de même sexe, une personne trans déjà mariée à divorcer pour obtenir son changement d'état civil (alors que le parcours trans est déjà suffisamment assorti de fragilisation sociale).
§5- Soucieux d'améliorer la vie quotidienne de leurs usagerEs et de leur permettre d'acquérir ou de conserver les droits concrets et substantiels garantis par le mariage, les CGL de France et leurs Membres associés appellent à signer le manifeste pour l’égalité des droits et l'égalité devant le mariage lancé le 16 mars par le journaliste Didier Éribon et le juriste Daniel Borillo (avec la sociologue Françoise Gaspard et les avocatEs Caroline Mécary, Emmanuel Pierrat et Yann Pedler).
L'INTER CENTRES LGBT mandate le CGL Angers, "Quazar", assurant sa Présidence, pour signer en son nom ce manifeste. Elle demande de plus l'adoption de dispositions prévoyant le changement de sexe dans le cadre du mariage.
 

17.5.2004 : interview > Emmanuel Blanc : Président délégué de Gay Lib
8h à 8h30 : Radio Notre Dame (100.7) > l'ouverture du mariage aux homosexueLLEs
http://www.gay-lib.org/

 

17.5.2004 : table ronde > "Couple et VIH"
19h : local > association Act Up Paris
Le but de cet échange sera la création d'un texte pour le magazine Action N° 94 qui fera le lien :
- entre la partie sexpole (mariage, greffes, décés, hôpitaux, égalité des droits, etc.)
- et la partie prévention (couples sérodifférents, fidelité, surinfection, amp, etc.).
quelques pistes de réflexion : par ces beaux jours de printemps, comment peut-on parler d'autre chose que de marivaudage, badinage, de tourments amoureux, légèreté, jalousie, comment dire sans dire, fusion, osmose, l'autre est mon jeu/je, désir A.M.P., mariage, tromperie, infidélité, haine & respect, domination & soumission, égalité, droits, sérodifférences, feu de paille ou long fleuve, un jour ou toujours, ...

 

17.5.2004 : Que reste-t-il en 2004 dans la corbeille du mariage? > Blandine GROSJEAN
Trois experts détaillent l'institution, dont l'ouverture aux homosexuels est évoquée > Liberation : 17.5.2004

http://www.liberation.fr/page.php?Article=206368
Entre le mariage et le Pacs, il n'y a pas seulement une différence de trois ans pour l'imposition commune, d'abattement fiscal sur les successions, de statut pour le compagnon étranger, ni de pension de réversion. Le premier est une institution, que seule la justice rendue au nom du peuple français peut rompre ; l'autre est un contrat qu'un seul des deux contractants peut rompre. La différence entre les deux n'est pas une histoire de droits, mais d'essence. Le mariage fait entrer les conjoints dans la famille de l'autre, ce qui implique notamment l'obligation alimentaire pour ses beaux-parents. Et si le Pacs comporte quelques devoirs, aucun n'a le poids de celui qui lie les époux : l'obligation de fidélité.
Pourtant le mariage a radicalement changé de sens et de valeur ces trente dernières années. De nombreux opposants à son ouverture aux homosexuels se référent à une institution qui n'existe plus. A l'inverse, certains militants des droits des gays ont une vision idéalisée de cette union. Si le mariage attire aujourd'hui des couples de même sexe, c'est parce qu'il n'est plus synonyme d'oppression patriarcale, sexuelle, sociale. Il s'appuie et fonctionne pourtant sur des valeurs conservatrices.
Qu'est-ce que le mariage aujourd'hui ? Trois «experts» répondent.
«Il sécurise la relation» : François de Singly, sociologue de la famille
«Peu d'événements transforment de façon aussi radicale et définitive. Ce n'est pas la même chose d'être la "copine", "celle qui couche avec", que d'être "l'épouse de". Quand on se marie, on ne sera plus jamais célibataire ; on sera marié ou divorcé jusqu'à la fin de la vie. [...]
«Les gens qui se marient pensent souvent que ce n'est pas indispensable, qu'ils pourraient vivre leur conjugalité sans ça. Le mariage est pour eux un "supplément". [...]
Le fait de rendre publique, de ritualiser par une grande fête son union, la renforce, la crédibilise. L'individu moderne est plus libre, mais plus fragile aussi. En se mariant, il sait bien que ce n'est plus forcément pour toujours. Il a besoin du soutien des autres (la famille, les amis, les collègues) et aussi d'un soutien institutionnel.
«Son ouverture aux homosexuels ne provoquerait pas de grands bouleversements, et je pense que pour de nombreux couples homosexuels, elle est nécessaire. Plus la vie conjugale est ouverte et moderne, plus le mariage est nécessaire pour sécuriser la relation.»
«Une reconnaissance sociale» : Béatrice Weiss-Gout, avocate, membre du groupe de travail sur la réforme du divorce
«Il n'y a plus de consensus sur le mariage dans notre société. On divorce, aujourd'hui, parce que l'on n'aime plus ou l'on n'est plus aimé. Il y a maintenant dans le mariage une très forte exigence amoureuse [...]
«Pour certains de mes clients - des femmes surtout -, le mariage reste le fondement de la société et de la famille. Chez les plus jeunes, c'est d'abord un outil de reconnaissance sociale ; l'ouverture du mariage aux homosexuels renforcerait cette conception du mariage. [...]
Le mariage apparaît là comme un facteur d'émancipation : ceux qui n'ont pas réussi à rompre leurs fiançailles trouvent dans le divorce le moyen de s'autonomiser. Paradoxalement, on peut retrouver cette démarche chez des couples issus de l'immigration.»
«Un cadre de vie provisoire» : Anne-Marie Sohn, historienne
«On n'entre plus dans la vie d'adulte et sexuelle par le mariage. [...]
Il ne reste donc plus grand-chose des fonctions objectives du mariage, juste les protections patrimoniales et statutaires.
Il persiste pourtant une représentation archaïque du mariage, défendue par un lobby familialiste très puissant. Ce lobby s'appuie sur une représentation traditionnelle de la famille ; il défend l'idée que le mariage est l'institution pilier de la société, confond mariage et famille ; alors qu'en réalité, c'est la famille seule qui est une institution.»

 

16.5.2004 : Agression contre Noël Mamère > les Verts : parti des écologistes
commniqué > Yves Contassot, Porte-parole
: 17.5.2004
http://www.lesverts.fr/article.php3?id_article=1411
Les Verts dénoncent vivement l’agression dont a été victime Noël Mamère, lors de la manifestation contre l’antisémitisme et le racisme, ce dimanche 16 mai 2004.
L’intolérance de celles et ceux qui prétendent lutter contre les discriminations dont sont victimes les juifs mais qui récusent en même temps que l’on puisse être solidaires sans pour autant être anti-arabes ou islamophobes, ne sert pas la cause qu’ils prétendent défendre.
Les Verts sont totalement partie prenante du combat contre l’antisémitisme mais ne renoncent pas pour autant à lutter contre toutes les formes de racisme ou d’intolérance.
Les Verts refusent que leur position, équilibrée, sur la situation au Proche-Orient, serve d’alibi à celles et ceux qui refusent la Paix et le droit pour les deux peuples israélien et palestinien de vivre dans deux états aux frontières sûres et reconnues.
Les Verts continueront de soutenir l’initiative de Paix de Genève malgré les détracteurs les extrémistes de tous les camps.

 

16.5.2004 : interview > Ségolène Royal : secrétaire nationale du PS et ancienne ministre socialiste
> Le Parisien - Dimanche
[...]

Lionel Jospin met à mal l'unité du PS sur le mariage gay > Le Monde : 16.5.2004
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-365051,0.html
[...] De son côté, dans une interview accordée au Parisien dimanche, la députée socialiste et présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, estime que le débat sur le mariage des homosexuels a pris "une part disproportionnée" par rapport aux préoccupations centrales des Français et appelle le PS à la réflexion.
"Le PS a reconstruit sa crédibilité sur sa capacité à apporter des réponses aux grands sujets que sont la précarité du travail, la Sécurité sociale, les inégalités salariales ou encore le logement. Sur les questions de société, les responsables socialistes doivent prendre le temps de réfléchir avant d'opter pour des positions tranchées. Sur des problèmes aussi délicats, il faut aussi revendiquer le droit de ne pas avoir forcément réponse à tout...", estime-t-elle. [...]

Le débat sur le mariage homosexuel divise le PS
http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=5155936 > reuters.fr : 16.5.2004
A moins d'un mois des élections européennes, le débat sur le mariage gay divise le Parti socialiste : [...]
Ségolène Royal, secrétaire nationale du PS, a également exprimé ses réserves, affirmant son refus de contribuer à un débat qui "a pris une place disproportionnée par rapport aux préoccupations centrales des Français". [...]
Dans une interview accordée au Parisien-Dimanche, Ségolène Royal exhortent les responsables socialistes à "prendre le temps de réfléchir avant d'opter pour des positions tranchées".
"Je considère que le débat a pris une place disproportionnée par rapport aux préoccupations centrales des Français, et je n'ai donc pas envie d'y contribuer", déclare la député des Deux-Sèvres, également présidente de la région Poitou-Charentes.
"Le PS a reconstruit sa crédibilité sur sa capacité à apporter des réponses aux grands sujets que sont la précarité du travail, la Sécurité sociale, les inégalités salariales ou encore le logement. Sur les questions de société, les responsables socialistes doivent prendre le temps de réfléchir avant d'opter pour des positions tranchées. Sur des problèmes aussi délicats, il faut aussi revendiquer le droit de ne pas avoir forcément réponse à tout...", estime-t-elle.
Concernant la question de l'"homoparentalité", elle voit là "une question très complexe. On doit céder la parole à ceux qui connaissent, qui ont travaillé sur la filiation. Il y a de multiples aspects, des choses très compliquées sur lesquelles il faut prendre le temps de réfléchir". [...]

 

16.5.2004 : déclaration > Noël Mamère : député-maire Vert de Bègles
pour une modification du Code civil afin de permettre les unions homosexuelles

Le débat sur le mariage homosexuel divise le PS
http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=5155936 > reuters.fr : 16.5.2004

[...] MAMERE POUR UNE REVISION DU CODE CIVIL :
Le député-maire Vert de Bègles, Noël Mamère, s'est prononcé dimanche pour une modification du Code civil afin de permettre les unions homosexuelles et a critiqué le PS pour avoir "instrumentalisé" un débat qu'il a lancé en annonçant son intention d'unir deux hommes le 5 juin dans sa mairie.
"Le mariage est une construction sociale. L'article 144 du Code civil qui fixe le mariage a été écrit en 1804. Pendant deux siècles, les juges se sont éloignés des textes pour les interpréter. Cela s'appelle la jurisprudence", a-t-il déclaré dans le cadre du Forum de Radio J.
"Aujourd'hui, nous sommes dans une situation sociale que nous devons regarder en face. Il serait judicieux de modifier le Code civil. C'est d'ailleurs le sens de la proposition de loi qui va être déposée dès le 7 juin par les Verts", a-t-il indiqué. [...]

 

16.5.2004 : Manifestation contre l’antisémitisme
15.5.2004 : communiqué > association Inter-LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=261
Réunies le 15 mai 2004, les associations membres du Conseil de l’Inter-LGBT ont voté la déclaration suivante.
"Le Conseil de l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans réaffirme son combat contre toutes les discriminations. Il appelle à participer à la marche contre l’antisémitisme organisée le dimanche 16 mai 2004."
Associations et simples citoyen-ne-s sont invitées à se mobiliser nombreux, ce dimanche 16 mai 2004, à 15h00, Place de la République.

 

16.5.2004 : interview > Jean-Pierre Raffarin : Premier ministre UMP
> Journal du Dimanche
L'ancien Premier ministre se prononce dans une tribune publiée dans le Journal Du Dimanche contre le mariage homosexuel [...]

Le débat sur le mariage homosexuel divise le PS
http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=5155936 > reuters.fr : 16.5.2004

[...] Le ministre de la Justice, Dominique Perben, a estimé que le mariage gay prévu le 5 juin à Bègles était "contraire au droit" et donc frappé de nullité, une position partagée par la majorité UMP-UDF, qui s'oppose à de telles unions et plaide pour une amélioration du Pacte civil de solidarité (Pacs).
Dans une interview au Journal du dimanche, Jean-Pierre Raffarin regrette que la gauche ait fait de cette question "un sujet électoraliste".
"Le Pacs apporte une réponse aux gens de même sexe qui s'aiment. Je souhaite son amélioration. Mais cela ne doit pas être un mariage. Quant à l'adoption, le sujet doit être débattu de manière sérieuse", déclare-t-il.

 

16.5.2004 : déclaration > François Hollande : secrétaire général du PS
[...]

16.5.2004 : déclaration > François Hollande : secrétaire général du PS
François Hollande : "Pas anormal que Jospin participe au débat" >
AFP
http://www.lefigaro.fr/perm/afp/pol/040515205803.oxbploa2.html > Le Figaro : 15.5.2004
François Hollande a estimé samedi qu'il n'était "pas anormal que Lionel Jospin participe" au débat sur le mariage homosexuel [...]
"Ce débat est ouvert et il ne sera clos que dans quelques mois. Lionel Jospin, comme Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et d'autres responsables socialistes, peut y participer", a répondu le numéro un socialiste interrogé par l'AFP.
"Nous ne concluerons ce débat que lorsque les socialistes auront achevé le travail préparatoire à une proposition de loi", a ajouté M. Hollande.
"Nous socialistes sommes pour l'égalité des droits, il est normal que tous les socialistes prennent part à ce débat lancé depuis plusieurs mois. Il est normal que beaucoup d'entre eux s'expriment, et notamment Lionel Jospin", a-t- il dit.
Le premier secrétaire du PS a enfin assuré qu'aujourd'hui, les socialistes devaient se "concentrer sur le débat à mener dans la perspective des élections européennes" du 13 juin.
Mardi dernier, à l'initiative de François Hollande le bureau national du PS avait chargé le groupe PS à l'Assemblée nationale de travailler à une proposition de loi en vue de permettre le mariage homosexuel. [...]

Lionel Jospin met à mal l'unité du PS sur le mariage gay > Le Monde : 16.5.2004
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-365051,0.html
[...] HOLLANDE : "PAS ANORMAL"
Le bureau national du PS avait pris mardi une position opposée, en décidant de confier aux députés socialistes la préparation d'une proposition de loi "déterminant les conditions et les règles pour parvenir" au mariage des couples homosexuels.
Cette initiative était survenue alors que le maire (Verts) de Bègles (Gironde), Noël Mamère, a annoncé son intention de célébrer le 6 juin un mariage d'homosexuels dans un contexte où l'échéance présidentielle de 2007 aiguise les appétits médiatiques des prétendants.
Le moment et la méthode choisis par la direction du PS pour prendre ainsi position a provoqué plusieurs critiques internes, même si cette décision ne suscite guère d'oppositions sur le fond au sein de la direction du parti, selon des membres du bureau national du parti.
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a estimé samedi qu'il n'était "pas anormal que Lionel Jospin participe" au débat sur le mariage homosexuel. "Ce débat est ouvert et il ne sera clos que dans quelques mois. Lionel Jospin, comme Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et d'autres responsables socialistes, peut y participer", a déclaré le numéro un socialiste. [...]

 

16.5.2004 : communiqué > Christophe Girard : adjoint Vert au Maire de Paris

Lionel Jospin met à mal l'unité du PS sur le mariage gay > Le Monde : 16.5.2004
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-365051,0.html
[...] GIRARD : "DÉCLARATIONS CONSERVATRICES"
Par contre, Christophe Girard, adjoint Vert au maire de Paris, a dénoncé dimanche dans un communiqué, "les déclarations conservatrices de Lionel Jospin".
"Lionel Jospin me donne l'impression d'être "usé, fatigué et vieilli" et de ne plus comprendre les Français", ajoute Christophe Girard.
"Je regrette d'avoir été aussi naïf", dit-il avant de conclure : "Pour moi, il y désormais deux sortes de socialistes, ceux du XXIe siècle comme Bertrand Delanoë, Laurent Fabius, François Hollande, Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang, et ceux du passé comme Lionel Jospin."

 
Quand Jospin parle, c’est pour être homophobe !
18.5.2004 : communiqué > association Act Up Paris
http://www.actupparis.org/article1655.html
Lionel Jospin s’est prononcé ce week-end contre le mariage pour les couples de même sexe. L’ancien premier ministre, qui avait, il y a deux ans, annoncé son retrait de la vie politique, est économe de prise de position publique. S’il condamne publiquement le mariage homosexuel c’est donc que le sujet lui tient vraiment à cœur.

Comme Dominique Perben, comme Christine Boutin, comme Ségolène Royal, comme Jacques Chirac, Jospin s’oppose à l’égalité des droits entre homos et hétéros. Comme ces hommes et ces femmes politiques, Jospin est homophobe.
Une homophobie de longue date :
En juin 1998, Jospin intervient pour censurer une campagne de prévention du vih/sida, destinée à être publié dans des quotidiens nationaux. Il justifie cette censure en condamnant le « Prosélytisme homosexuel ». La même année, alors qu’il laisse à des parlementaires le soin de préparer la loi sur le Pacs, le Premier ministre montre tellement de réticence à le soutenir que lors du vote à l’Assemblée, la droite parvient à faire voter une motion d’irrecevabilité : le Pacs ne pourra être adopté qu’un an plus tard.
Ni de droite, ni de gauche : homophobe !
Les arguments utilisés par Jospin sont les mêmes que ceux qu’utilisent aujourd’hui Ségolène Royal, Dominique Perben ou Jacques Chirac. Elisabeth Guigou ou Christine Boutin y ont eu recours au moment des débats sur le Pacs. Jospin, comme tant d’autres, prétexte un ordre naturel et symbolique inexistant, pour rabaisser les couples de même sexe. Il ose ensuite prétendre, reprenant une antienne très en vogue actuellement, que ce ne serait pas homophobe de tenir de tels discours. Pourtant, quel autre nom donner à ceux et celles qui refusent aux personnes des droits en raison de leur orientation sexuelle ?
En tenant encore aujourd’hui le même argumentaire homophobe que la droite, Lionel Jospin nous rappelle simplement pourquoi nous n’avons pas voté pour lui en avril 2002.
Nous demandons :
- à Lionel Jospin, qu’il se taise : il respectera ainsi la parole donnée il y a 2 ans.
- au Parti Socialiste qu’il réaffirme sa position prise, la semaine dernière, en faveur du mariage homosexuel, qu’il travaille activement en ce sens et qu’il défende l’égalité des droits entre femmes, hommes, hétéros, homos et trans.

16.5.2004 : tribune > Lionel Jospin : ancien Premier ministre socialiste
> Journal du Dimanche
L'ancien Premier ministre se prononce dans une tribune publiée dans le Journal Du Dimanche contre le mariage homosexuel [...]

Jospin contre l'union des gays > Libération 17.5.2004
http://www.liberation.fr/page.php?Article=206369
[...] Lionel Jospin se déclare hostile au mariage entre personnes du même sexe et à l'adoption d'enfants par ces couples. «Le mariage est dans son principe et comme institution l'union d'un homme et d'une femme. (...) Cela renvoie à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition de la procréation, et donc de la continuation de l'humanité. (...) Quant à l'enfant, il n'est pas un bien que peut se procurer un couple... Il est une personne née de l'union ­ quelle qu'en soit la modalité ­ d'un homme et d'une femme.»
Le Parti socialiste s'est lui déclaré favorable au mariage des homosexuels.

Le débat sur le mariage homosexuel divise le PS
http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=5155936 > reuters.fr : 16.5.2004
A moins d'un mois des élections européennes, le débat sur le mariage gay divise le Parti socialiste : l'ancien Premier ministre Lionel Jospin a pris dimanche le contre-pied de la direction du mouvement en affirmant son hostilité aux unions homosexuelles. [...]
"On peut réprouver et combattre l'homophobie tout en n'étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c'est mon cas", déclare Lionel Jospin dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche.
Soulignant son "plein respect des choix de vie amoureux et sexuels de chacun", l'ancien Premier ministre dit voir "s'esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l'imputation homophobe, qui pourraient empêcher de mener honnêtement la discussion".
"On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les moeurs", juge-t-il.
Lionel Jospin va ainsi à l'encontre des positions de la direction du PS, qui a annoncé mardi dernier son intention de déposer "sans doute à l'automne" une proposition de loi instituant un mariage civil quel que soit le sexe des contractants.
Evoquant "la crise" des institutions" et "la perte des repères qu'elle entraînerait", l'ancien Premier ministre estime que "le mariage est dans son principe et comme institution 'l'union d'un homme et d'une femme'".
"Quant à l'enfant, il n'est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l'union - quelle qu'en soit la modalité - d'un homme et d'une femme", ajoute-t-il. [...]

Lionel Jospin met à mal l'unité du PS sur le mariage gay > Le Monde : 16.5.2004
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-365051,0.html
Evoquant "la crise" des institutions" et "la perte des repères qu'elle entraînerait", l'ancien premier ministre estime que "le mariage est dans son principe et comme institution 'l'union d'un homme et d'une femme'".
Lionel Jospin a lancé un pavé dans la mare du débat sur le mariage homosexuel. L'ancien premier ministre socialiste se prononce dans une tribune parue dimanche 16 mai dans le Journal du dimanche contre ce type d'union, estimant que "le mariage est dans son principe et comme institution 'l'union d'un homme et d'une femme'".
Prenant le contrepied de la direction du Parti socialiste (PS), M. Jospin affirme "qu'on peut réprouver et combattre l'homophobie tout en n'étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c'est mon cas".
M. Jospin revendique "la liberté de débattre vraiment" et s'inquiète de voir dans les rangs de la gauche "s'esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l'imputation homophobe, qui pourraient empêcher de mener honnêtement la discussion". "Le débat doit pouvoir se dérouler sans intimidation ni rappel à un 'ordre moral' quel qu'il soit", poursuit-il.
L'ancien chef du gouvernement souligne son "plein respect des choix de vie amoureux et sexuels de chacun" mais il insiste en même temps sur "le sens et l'importance des institutions". "Dans la discussion qui s'amorce, j'entends parler de désirs, de refus des discriminations, de droit à l'enfant - alors qu'on devrait mettre en avant le droit de l'enfant - et d'égalité des droits, comme si le principe de l'égalité des droits devait effacer toute différence", écrit-il.
"Quant à l'enfant, il n'est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l'union - quelle qu'en soit la modalité - d'un homme et d'une femme", poursuit M. Jospin. "On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les moeurs", conclut l'ancien premier ministre. [...]

Jospin contre le mariage gay > journal
http://news.tf1.fr/news/france/0,,3020630,00.html > TF1 : 16.5.2004
http://np.www.lci.fr/news/france/0,,3020630-VU5WX0lEIDUy,00.html > LCI : 16.5.2004
Prenant le contrepied de la direction du PS, l'ancien Premier ministre affirme [...] "qu'on peut réprouver et combattre l'homophobie tout en n'étant pas favorable au mariage homosexuel".

Lionel Jospin se prononce [...] contre le mariage homosexuel.Prenant le contrepied de la direction du Parti socialiste, l'ancien Premier ministre affirme "qu'on peut réprouver et combattre l'homophobie tout en n'étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c'est mon cas". Lionel Jospin revendique "la liberté de débattre vraiment" et s'inquiète de voir dans les rangs de la gauche "s'esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l'imputation homophobe, qui pourraient empêcher de mener honnêtement la discussion". "Le débat doit pouvoir se dérouler sans intimidation ni rappel à un ordre moral quel qu'il soit", poursuit-il.
L'ancien chef du gouvernement souligne son "plein respect des choix de vie amoureux et sexuels de chacun" mais il insiste en même temps sur "le sens et l'importance des institutions", et ajoute : "Je ne crois pas qu'il soit pertinent d'en dénier le sens. Le mariage est dans son principe et comme institution l'union d'un homme et d'une femme".
"Dans la discussion qui s'amorce, j'entends parler de désirs, de refus des discriminations, de droit à l'enfant - alors qu'on devrait mettre en avant le droit de l'enfant - et d'égalité des droits, comme si le principe de l'égalité des droits devait effacer toute différence", écrit-il. "Quant à l'enfant, il n'est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l'union - quelle qu'en soit la modalité - d'un homme et d'une femme". "On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les moeurs", conclut l'ancien Premier ministre.
Proposition de loi :
Le bureau national du PS avait pris mardi une position opposée, en décidant de confier aux députés socialistes la préparation d'une proposition de loi "déterminant les conditions et les règles pour parvenir" au mariage des couples homosexuels. Cette initiative était survenue alors que le maire de Bègles (Gironde), Noël Mamère, a annoncé son intention de célébrer le 6 juin un mariage d'homosexuels dans un contexte où l'échéance présidentielle de 2007 aiguise les appétits médiatiques des prétendants.
Le moment et la méthode choisis par la direction du PS pour prendre ainsi position a provoqué plusieurs critiques internes, même si cette décision ne suscite guère d'oppositions sur le fond au sein de la direction du parti, selon des membres du bureau national du parti.

Jospin contre le mariage gay > journal
http://news.tf1.fr/news/france/0,,3020512,00.html > TF1 : 15.5.2004
L'ancien Premier ministre se prononce dans une tribune publiée dans le Journal Du Dimanche contre le mariage homosexuel, estimant que "le mariage est dans son principe et comme institution l'union d'un homme et d'une femme".
Prenant le contrepied de la direction du Parti socialiste, il affirme "qu'on peut réprouver et combattre l'homophobie tout en n'étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c'est mon cas". Il insiste sur "le sens et l'importance des institutions", et ajoute : "Je ne crois pas qu'il soit pertinent d'en dénier le sens". "On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les moeurs", conclut l'ancien chef du gouvernement.

Lionel Jospin se prononce contre le mariage homosexuel > AFP
http://www.lefigaro.fr/perm/afp/pol/040515192102.fh4ty6y2.html > Le Figaro : 15.5.2004
L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin se prononce [...] contre le mariage homosexuel, estimant que "le mariage est dans son principe et comme institution l'union d'un homme et d'une femme".
[...] l'ancien Premier ministre affirme "qu'on peut réprouver et combattre l'homophobie tout en n'étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c'est mon cas".
M. Jospin revendique "la liberté de débattre vraiment" et s'inquiète de voir dans les rangs de la gauche "s'esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l'imputation homophobe, qui pourraient empêcher de mener honnêtement la discussion".
"Le débat doit pouvoir se dérouler sans intimidation ni rappel à un +ordre moral+ quel qu'il soit", poursuit-il.
L'ancien chef du gouvernement souligne son "plein respect des choix de vie amoureux et sexuels de chacun" mais il insiste en même temps sur "le sens et l'importance des institutions", et ajoute: "Je ne crois pas qu'il soit pertinent d'en dénier le sens. Le mariage est dans son principe et comme institution +l'union d'un homme et d'une femme+".
"Dans la discussion qui s'amorce, j'entends parler de désirs, de refus des discriminations, de droit à l'enfant - alors qu'on devrait mettre en avant le droit de l'enfant - et d'égalité des droits, comme si le principe de l'égalité des droits devait effacer toute différence", écrit-il.
"Quant à l'enfant, il n'est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l'union - quelle qu'en soit la modalité - d'un homme et d'une femme", poursuit M. Jospin.
"On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les moeurs", conclut l'ancien Premier ministre. [...]

 

15.5.2004 : communiqué > Coordination Inter Pride France (CIF)
Ouverture du calendrier des marches LGBT 2004 > Stéphane Corbin : président de la CIF
http://www.interpridefrance.com/pages/2004_communiques.php

La Coordination InterPride France (CIF), qui fédère les associations organisatrices de marches LGBT, s’apprête à ouvrir son calendrier 2004 avec, demain samedi 15 mai, la Lesbian & Gay Pride d’Angers et la Marche des Fiertés LGBT de Rouen.
Sur le mot d’ordre de l’InterPride France : « Contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie : assez de promesses, des actes ! »,
Quazar à Angers a fixé le rendez-vous à 14h00, à la gare Saint-Laud, et le « Collectif Comme ça » à Rouen, à 14h00, place Saint-Sever.
Cette année, Interpride France a recensé quinze marches en métropole et un rassemblement à Saint-Denis-de-la-Réunion.
La revendication d’une loi punissant les propos homophobes et discriminatoires en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre reste prioritaire pour les marches, avec des déclinaisons locales.
La lutte contre toutes les discriminations par l’éducation et le combat pour l’égalité de nos droits par l’amélioration sensible du Pacs, l’homoparentalité reconnue, l’accès au mariage civil pour les couples de même sexe et enfin la possibilité d’adopter sont les autres revendications portées par la Coordination InterPride France.
Pour plus de détails http://www.interpridefrance.com/ avec renvoi sur les sites des associations organisatrices locales.

 

Contre la transphobie, pour le respect des personnes trans - Assez de compassion, des actes !
15.5.2004 : communiqué > association Inter-LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=260
Le garde des Sceaux présentera lors d’un prochain Conseil des ministres une loi qui pénaliserait les propos homophobes et lesbophobes, comme le sont aujourd’hui les propos racistes.
Dans les conclusions soumises au Premier ministre, l’identité de genre ne serait pas retenue comme motif de discrimination justifiant une action en justice en cas de provocation à la haine. La transphobie resterait donc impunie.
Le 18 juillet 2003, le Premier ministre annonçait à l’Inter-LGBT qu’il donnerait instruction à son cabinet pour engager un travail sur la question. Rien n’a été fait depuis, malgré de multiples relances et interpellations des ministères concernés.
Que ce soit
- sur l’assouplissement des procédures de changement d’état civil (suppression de la dégradante expertise médicale préalable, ouverture des procédures aux personnes non opérées, aménagements administratifs pour les périodes transitoires précédant le changement d’identité),
- ou sur les protocoles médicaux (absence du libre choix du médecin, non-remboursement par la Sécurité sociale des soins pris à l’étranger, absence d’aide à l’autodiagnostic),
- mais aussi la déclassification par la sécurité sociale du transsexualisme et des "troubles de l’identité de genre" parmi les maladies mentales, le dialogue avec le ministère de la Santé et celui de la Justice n’a pu aboutir.
À la veille de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, les associations réunies ce 15 mai en Conseil de l’Inter-LGBT, demandent au gouvernement de donner une suite réelle aux engagements pris, en incluant impérativement l’identité de genre parmi les motifs de discrimination qu’il entend combattre.
Elles lui demandent de dépasser un facile discours de compassion qui tient lieu de toute action concrète, pour actualiser nos dispositifs législatifs et donner les instructions nécessaires aux tribunaux et au monde sanitaire qui garantiront le droit à la dignité pour les personnes trans.

 

14.5.2004 : Agression homophobe : un suspect écroué > AFP
http://www.lefigaro.fr/france/20040514.FIG0362.html > Le Figaro : 14.5.2004
Un homme soupçonné d'avoir agressé et gravement brûlé Sébastien Nouchet, un homosexuel de 35 ans, le 16 janvier à Noeux-les-Mines dans le Pas-de-Calais, a été mis en examen par un juge de Béthune et écroué.
Yannick [...] , 21 ans, a été interpellé mercredi dans une cité HLM de Lens par les policiers chargés de l'enquête.
Il a été mis en examen pour «tentative d'homicide volontaire», avec «circonstances aggravantes» en raison du caractère homophobe de l'agression, a indiqué le procureur de Béthune, Louis Wallon, au cours d'un point de presse.
Le suspect, déjà condamné en 2002 à six mois de prison ferme à la suite d'agresssions matérielles et physiques contre Sébastien Nouchet, a nié catégoriquement les faits.
Un deuxième homme également interpellé mercredi, et qui était en détention au moment de l'agression, a été mis hors de cause.
Sébastien Nouchet avait été agressé en fin d'après-midi dans son jardin par plusieurs individus - trois, selon lui - qui l'avaient aspergé d'essence avant d'allumer le feu avec un briquet.
Brûlé au troisième degré, il a été longtemps hospitalisée à Charleroi, en Belgique, maintenu en coma artificiel, et n'a regagné que récemment son domicile. «Avant de mettre le feu sur moi, ils avaient lancé : "tu vas crever, sale pédé"», a-t-il raconté. [...]
Très diminué, une partie du visage et les mains encore enserrés dans des contentions pour grands brûlés, se déplaçant difficilement, il s'est dit inquiet après l'arrestation de l'un de ses agresseurs, craignant des représailles de la part des autres personnes impliquées.
Sébastien Nouchet et son compagnon étaient victimes de violences et de harcèlement depuis novembre 2001 : coup de cutter, véhicule endommagé...
En 2002, Yannick [...] avait été condamné en première instance à six mois de prison, dont quatre avec sursis. Il avait fait appel et écopé de six mois ferme en deuxième instance. [...]

 

14.5.2004 : Consultation > Pour ou contre le mariage homosexuel ?
Questionnaire : expression-publique.com > Philippe Chriqui et Pierre Christian
http://www.expression-publique.com/expression-publique/resultat.php?adresse=palmd20
Le Monde : 14.5.2004

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-364932,0.html
6 850 internautes se sont exprimés depuis le 26 avril sur le site expression-publique.com pour donner leur avis sur le mariage homosexuel, dont plus de 700 se déclarent homosexuel(le)s. Les résultats obtenus ne sont pas des résultats de sondages.
[...]
Tableaux : Les résultats de la consultation
Les homosexuels réclament massivement le droit au mariage, avant tout pour se voir reconnaître les mêmes droits que les autres couples, plutôt que pour ouvrir le droit à l'adoption. [...]
L'analyse des résultats de cette consultation permet de mieux comprendre les demandes et les contradictions qui travaillent la société française sur ce sujet.
ÉGALITÉ DES DROITS
La reconnaissance de l'égalité des droits : tel est le principal motif de revendication des internautes homosexuels en faveur du mariage gay (raison invoquée par 83 % d'entre eux). Cette raison est invoquée largement avant le mariage, conçu comme une étape indispensable pour obtenir le droit à l'adoption (argument cité seulement à hauteur de 25 %). Cela ne signifie d'ailleurs pas qu'ils renoncent à cette demande (85 % d'entre eux y sont favorables), mais qu'ils distinguent clairement les deux.
De leur côté, les hétérosexuels sont travaillés par deux forces contraires. L'argument de l'égalité des droits trouve parmi eux un écho réel. C'est même le principal motif qui plaiderait, selon eux, en faveur de l'adoption du mariage gay (37 % des hétéros considèrent qu'il s'agit d'une raison valable). Mais la réticence au mariage homosexuel réside dans la perspective de voir le droit à l'adoption suivre inéluctablement (62 % des hétéros y sont opposés). Près de quatre hétéros sur dix pensent d'ailleurs que les couples homosexuels finiront par avoir le droit d'adopter des enfants, alors que les homosexuels en sont déjà persuadés à 75 %.
Convaincus que les progrès de la société sur le chemin de la non-discrimination finiront par donner satisfaction aux couples homosexuels qui souhaitent se marier, les hétéros, tout en voulant retarder cette évolution, [...]
LE MARIAGE CHANGE DE NATURE
Pour eux, il revient à la loi le rôle de "fixer clairement les interdits à respecter" (59 %) plutôt que de "favoriser le droit au bonheur des individus" (33 %). Mais reste à savoir au nom de quoi et pour défendre quelles valeurs. Car "la nécessité de maintenir la cellule familiale fondée sur l'union d'un homme et d'une femme", avancée comme principal argument contre le mariage gay, se heurte à une conception traditionnelle du mariage à laquelle eux-même n'adhèrent plus : ils reconnaissent que le mariage a changé de nature, 54 % considérant qu'il a désormais pour principal objectif "le bonheur de deux individus".
L'argument de l'égalité des droits fonctionne comme un rouleau compresseur, mais aussi potentiellement comme un boomerang. Invoqué par les minorités, il trouve une résonance naturelle dans les sociétés démocratiques attachées à l'égalité autant qu'à la liberté. Mais l'acquisition d'un nouveau droit comme celui du mariage gay, que le public pressent inéluctable, pose d'emblée le problème de la revendication des droits suivants, en l'occurrence le droit à l'adoption, mais aussi celui de la procréation médicale assistée (les mères porteuses) pour les homosexuels. [...]

 
14.5.2004 : communiqué > Union nationale des associations familiales (UNAF)
A propos du "mariage" homosexuel
http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=712
Suite aux récentes déclarations d’un certain nombre d’élus politiques relatives au mariage des homosexuels, l’Union nationale des associations familiales tient à réaffirmer les positions qu’elle a toujours soutenues de façon quasi unanime.
Le mariage n’est pas seulement l’officialisation de l’amour que peuvent se porter deux personnes ni encore moins un simple contrat de vie à deux, il est une institution républicaine officialisant l’engagement d’un homme et d’une femme devant la société et envers elle.
Il est aussi, en vertu de l’article 203 du Code civil, l’expression de la présomption de paternité et de maternité. Ainsi, le mariage ne concerne pas seulement les unions, il interfère aussi dans la filiation.
L’intérêt supérieur de l’enfant lui confère le droit fondamental à avoir un père et une mère lui assurant affection, éducation et soutien. Sa construction psychique ne peut trouver sa plénitude sans la confrontation à l’altérité des sexes.
Ayant déjà affirmé notre opposition à l’ouverture de l’adoption et des procréations médicalement assistées aux couples homosexuels, en cohérence, l’UNAF ne saurait accepter une modification des textes relatifs au mariage.
Enfin, dans une société au sujet de laquelle nombreux sont ceux qui s’inquiètent de l’effritement des repères du mieux vivre ensemble, répondre par l’affirmative à une telle demande ne vient qu’ajouter à la confusion.
Pour l’UNAF, le désir ne crée ni ne justifie le droit.
La reconnaissance des unions homosexuelles ne peut se traiter dans la précipitation et la polémique et nécessite l’ouverture d’un grand débat de société d’ailleurs réclamé par l’UNAF depuis longtemps et prenant notamment en compte l’évaluation qui pourra être faite du PACS.
 

13.5.2004 : réunion > conseil municipal de Bègles : critiques contre Noël Mamère

Mariage "gay" à Bègles : Noël Mamère critiqué par son premier adjoint
http://www.mairies-online.fr/demo/breve.php?id_breve=454 > mairies-online.fr : 14.5.2004
Le député-maire (Vert) de Bègles Noël Mamère a été pris à partie [...] par des élus de tous bords lors d'un conseil municipal dans sa ville, après son annonce de la célébration le 5 juin du premier mariage homosexuel.
La question de cette union n'avait pourtant pas été inscrite à l'ordre du jour de ce premier conseil municipal depuis que Noël Mamère a annoncé le 22 avril qu'il célèbrera ce mariage.
Le maire a été contesté par les deux représentants de l'opposition de droite, par deux membres de la liste apparentée au PCF et par son premier adjoint socialiste, Michel Mercier.

Divorce béglais à cause du mariage gay > Colette GOINERE
http://www.liberation.fr/page.php?Article=206086 > Libération : 15.5.2004
La majorité municipale de gauche se divise sur l'initiative menée par Noël Mamère.
Vraies scènes de ménage à la mairie de Bègles (Gironde). Le mariage de deux homosexuels ­ un aide-infirmier et un magasinier ­ que célébrera Noël Mamère (Verts), le 5 juin, n'est pas du goût des Béglais, qui expriment leur mécontentement. Tout comme des élus. [...]
furieux que la question du mariage ne soit pas inscrite à l'ordre du jour, des conseillers de droite, mais aussi de gauche, ont sérieusement tancé Noël Mamère. [...]
La fronde secoue la majorité municipale. Le socialiste Michel Mercier regrette «qu'il n'y ait pas eu de débat organisé, de réflexion collective sur un sujet national». Mis devant le fait accompli, le premier adjoint fustige la méthode qui consiste à «accentuer les clivages».
Le communiste Jean-Jacques Paris ne dit pas autre chose. Oui aux mariages homosexuels, mais non à la manière de faire du député-maire, qui «se lance de façon vindicative et avance à coups de boutoir, parce qu'il a besoin d'exister». Cette logique-là ne peut pas «marcher sur ce type de sujet», selon l'élu communiste. Et d'ajouter : «Les Béglais me posent des questions. Ils ont l'impression qu'on leur impose ce mariage, alors qu'il touche à la conscience individuelle et qu'il dépasse les partis politiques.» Membre de la majorité, Jean-Etienne Surlève-Bazeille, universitaire et adjoint, prend fait et cause pour son maire, «un agitateur permanent qui amène à la réflexion sur la société». [...]
Va-t-on vers un divorce politique au sein de la majorité municipale ? [...] Noël Mamère joue sur le registre de la pédagogie, croit bon de rappeler l'histoire du mariage, jusqu'au Pacs ­ «une avancée» mais «ce n'est pas suffisant». Dans le public, une dame s'irrite : «Il se croit à l'Assemblée nationale.»
Noël Mamère reconnaît que son initiative «n'est pas politiquement correcte», mais confirme qu'il n'a pas l'intention de reculer : «Mon boulot de maire, c'est de marier. Rien ne m'empêchera de prononcer ce mariage.» Fermez le ban.

Mariage gay : les Béglais se rebellent contre Mamère > Céline Edwards-Vuillet
http://www.lefigaro.fr/politique/20040515.FIG0114.html > Le Figaro : 15.5.2004
Le «mariage gay» ne plaît pas à tout le monde à Bègles. [...] où Noël Mamère a dû affronter des critiques venues de toute part. [...]
Noël Mamère estimant que, en tant qu'officier d'état civil, il n'a pas à «demander son avis au conseil municipal pour une décision comme celle-là» parce qu'elle relève de sa seule autorité. Il a d'ailleurs opposé cet argument de la légitimité à un conseiller d'opposition, Christian Mulliez (DVD), porte-parole de son groupe, qui proposait au conseil municipal de voter une motion permettant «à chacun de se prononcer pour ou contre cette initiative». [...]
D'abord, Martine Alcorta (PCF), en déclarant que les co-listiers du maire auraient «aimé débattre de cette question», suivie par l'autre communiste du conseil, Jean-Jacques Paris, qui s'est placé sur le même terrain : «Votre démarche n'est pas de nature à favoriser un débat respectueux.» [...]
Même Michel Mercier (PS), premier adjoint, est monté au créneau [...] : «Ce conseil est assez divers pour que notre opinion ait pu être utile et que celui qui a pris cette décision ait pu l'écouter», a-t-il déclaré. Noël Mamère lui a coupé la parole pour lui proposer «d'en discuter en privé».
Décidé à mettre fin rapidement au débat, le maire a affirmé : «Pour moi, ce mariage est comme les autres et, en tant qu'officier d'état civil, j'estime qu'il est légal.» [...]
Michel Mercier confirmait son amertume face à l'initiative de Noël Mamère : «Faire ce mariage, je trouve que c'est une erreur, cela cristallise l'opinion, on avance plus vite, mais de travers, sans se préoccuper des conséquences ultérieures.»
Quant à Pierre Bru (UMP), chef de file de l'opposition, il songe déjà aux prochaines municipales : «On n'a pas à utiliser la maison commune à son profit. Ceindre l'écharpe, utiliser du personnel municipal pour commettre un acte illégal, cela me choque. Cette affaire préfigure les relations entre les socialistes et Noël Mamère pour les prochaines élections, puisque le maire a déclaré qu'il se représenterait aux municipales en 2007. La campagne a commencé.»

 

13.5.2004 : Pour Ségolène, c'est non > Blandine GROSJEAN
http://www.liberation.fr/page.php?Article=205266 > Liberation : 13.5.2004
Philippe Meynard, du bureau politique de l'UDF, est favorable à l'extension du mariage aux couples du même sexe, mais il sait que l'UDF et l'UMP ne voteront jamais une loi le permettant, «donc je propose qu'on modifie le Pacs». [...]

 

13.5.2004 : Pour Ségolène, c'est non > Blandine GROSJEAN
http://www.liberation.fr/page.php?Article=205266 > Liberation : 13.5.2004
[...] Ségolène Royal, ancienne ministre PS de la Famille exprime de grosses réticences dans Le Monde: «La famille et l'autorité parentale sont des valeurs à conforter dans notre société où une bonne partie de l'adolescence est en souffrance par rapport à l'absence d'adultes qui n'exercent plus leur rôle de référents.» Pour ceux qui ne verraient pas le rapport avec les homosexuels, la mère de famille militante de l'union libre ajoute : «S'il s'agit d'améliorer un contrat civil pour une égalité des droits, oui. S'il s'agit d'une confusion des repères et d'une provocation injustifiée des convictions familiales et religieuses, non», termine La Zapatera, plus proche de Christine Boutin que du chef du gouvernement espagnol Zapatero, favorable au mariage et à l'adoption pour les homosexuels.
Certaines personnalités du PS émettent les mêmes doutes qu'au moment des discussions sur le Pacs. «Je n'ai aucune hésitation sur le sujet, mais est-ce bien la question prioritaire en ce moment ?», interroge Jean Glavany, député des Hautes-Pyrénées.
Autre élu du Sud-Ouest, Alain Rousset, président de la région Aquitaine, se dit «gêné» par l'idée d'accorder l'adoption aux homosexuels. «La société a besoin de lignes jaunes.»

 

13.5.2004 : communiqué > Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France (CGL de Paris)
Mariage pour les couples de même sexe : REFORME et EGALITE
http://www.cglparis.org/chapitre2.htm > http://www.cglparis.org/cp0405.htm
Dans le débat actuel sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, le Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France – CGL Paris - réaffirme sa position en faveur d’une réforme ambitieuse, progressiste et en faveur de l’égalité des droits.
Le CGL Paris salue les initiatives politiques qui permettent au débat de s’enrichir des contributions de chacun et chacune.

Cependant, le mariage pour les couples de même sexe ne saurait se réduire à une simple cérémonie, fut-elle républicaine. Ce droit au mariage, légitime, doit s’inscrire dans une réforme global du droit prenant en compte les questions liées à la parentalité, la filiation, l’aide à la procréation médicalement assistée, l’adoption… Cette réforme ne peut s’inscrire que dans une démarche d’égalité des droits et de progrès social.
En poursuivant son action pour réunir ces conditions sine qua non de toute réforme du droit du mariage, le CGL Paris n’oublie pas pour autant les annonces faites par le Président de la République et le gouvernement pour lutter efficacement contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle. Encore faut-il rappeler que la lutte contre les discriminations ne saurait accepter la mise à l’écart d’une discrimination et notamment celle liée à l’identité de genre. Ici encore, seule une démarche d’égalité et une réforme globale permettra de doter le droit français de textes protégeant toutes les citoyennes et tous les citoyens.
Enfin dans une démarche de progrès, l’amélioration du PaCS doit devenir une réalité et non plus rester un vœu électoral ou un repoussoir au débat sur le mariage des personnes du même sexe. Des documents d’évaluation du PaCS existent et doivent servir de base à une large consultation qui fera émerger des propositions concrètes.
Le Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France participe à ces débats et agit quotidiennement pour la reconnaissance et le respect des droits des personnes LGBT. Aux côtés des usagers et des associations le CGL Paris veillera à ce que l’égalité des droits et le progrès social restent au cœur des réformes que nous appelons de nos vœux.

 
12.5.2004 : communiqué > association Gay'Lib
Ouvrir le débat sur l’accès au mariage civil aux couples de même sexe > Stéphane DASSÉ : Président
http://www.gaylib.org/pages/communique_12-05-04.htm
Un récent sondage, paru dans l’hebdomadaire "Elle", rappelle que près de 64 % de la population se dit favorable à l’ouverture du mariage civil aux couples homosexuels. Rappelons qu’elle n’était que de 55 % il y a un an.
Le Traité d’Amsterdam, entré en vigueur dès 1999, recommande l’égalité de traitement entre tous les couples, de sexe différent ou non. Ainsi, la France a le devoir d’ouvrir le mariage civil à tous les couples de même sexe, comme le font naturellement plusieurs pays européens.
Dès le mois de juillet 2003, GayLib avait fait part au premier Ministre, lors de l’entretien que celui-ci avait bien voulu lui accorder, de son souhait de voir s’ouvrir un vaste débat sur cette question.
Au-delà des partis, et des déclarations opportunistes – avec sans conteste des arrières pensées purement politiciennes – des uns et des autres, l’avancée des droits civiques et de l’égalité républicaine pour tous les citoyens et citoyennes est souhaitable et inéluctable. Il est quand même surprenant de constater l’intérêt récent du Parti Socialiste pour le mariage gay alors même qu’en se lançant dans l’élaboration du PACS, en 1999, il avait tout fait pour éviter d’en parler…
L’accès au mariage civil pour les couples de même sexe marquerait une avancée considérable de la société contre l’homophobie. Il viendrait également mettre un terme à des discriminations qui n’ont pas lieu d’être dès l’instant où, il faut le rappeler, on ne fait pas le choix d’être homosexuel.
Rappelons également que le mariage civil n’est pas synonyme de procréation. De nombreux couples ont des enfants hors mariage et de nombreux mariés n'ont pas d'enfant. Le mariage civil est la reconnaissance, par la société et donc par l’Etat, de l’union de deux personnes s’aimant et désirant partager une vie commune. Lier automatiquement le mariage à l’adoption, c’est faire fi des nombreux couples gays et lesbiens qui souhaitent se marier sans avoir d’enfants. Pourquoi le leur interdire au nom d'une adoption qu'ils ne souhaitent pas nécessairement effectuer ? Chaque sujet doit être abordé distinctement car ils n’ont ni la même essence, ni les mêmes conséquences. Les couples gays et lesbiens forment également des familles, valeur à laquelle GayLib reste fortement attaché.
Le Pacs reste discriminatoire et est ancré dans notre paysage juridique. Par conséquent, il convient aussi de l’améliorer, car c’est un dispositif juridique qui peut satisfaire certains couples.
Les gays et les lesbiennes représentent 5 à 6 millions de nos concitoyens et on ne peut continuer à les traiter différemment.
Le mariage, avec les droits et les devoirs qui l’accompagnent, est une des valeurs essentielles dans lesquelles se reconnaissent les adhérents de l’UMP, qui pour une majorité ne sont pas hostiles à cette évolution. C’est là l’occasion d’adresser un formidable message à plusieurs millions de nos concitoyens, à leurs amis et à leurs familles. A l’heure où le nouveau gouvernement parle de « cohésion sociale », voici une occasion historique d’affirmer, au sein de l’Europe, les Droits de l’Homme et nos valeurs d’égalité.
Comme François Baroin, Secrétaire général délégué de l’UMP, nous l’a proposé, GayLib fera en sorte que le débat indispensable à toute prise décision définitive, sur cette question, puisse se dérouler sérieusement et sereinement au sein de l’UMP.
 
12.5.2004 : communiqué > Union nationale des associations familiales (UNAF)
Réforme du divorce : l’UNAF salue un texte mesuré
http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=710
Aujourd’hui est votée la loi sur la réforme du divorce. C’est l’aboutissement d’un long processus de réforme auquel l’UNAF a largement contribué.
Les quatre formes de divorce prévues (consentement mutuel, "accepté", pour altération du lien conjugal et pour faute), ainsi que les possibilités de "passerelles" entre elles, constituent une bonne prise en compte de la réalité de la diversité des situations familiales, tout en gardant une dimension structurante.
- L’audience unique, qui permet à un couple sans enfants ni patrimoine commun de se séparer rapidement ;
- la reconnaissance et le rôle dévolu par ce texte à la médiation familiale, qu’elle promeut activement depuis plusieurs années ;
sont autant de moyens d’humaniser le divorce.
L’UNAF salue aussi le fait que soit maintenue, quand il y a lieu, la notion de faute. Cette loi la conserve, en la définissant de manière plus rationnelle, et conserve en ce sens une précieuse fonction réparatrice.
La réforme du droit de la famille n’est jamais achevée et ne s’arrête pas à la rédaction des lois.
L’UNAF demeurera bien entendu vigilante sur les modalités d’application de cette loi, et sur l’évolution des pratiques qu’elle génèrera.
En matière de droit de la famille, l’UNAF le répète, il faut voir loin.
Le droit n’est pas un reflet de la société, car il la crée autant qu’il lui donne forme. Le faire évoluer peut pour cela prendre du temps. Cette réforme s’est déroulée en plusieurs étapes, dont les plus anciennes datent d’il y a plus de cinq ans.
Le débat et la réflexion ont, dans la durée, porté leurs fruits, pour aboutir à un texte à la fois mesuré, structurant et innovant, qui répond l’objectif de l’UNAF tout au long de cette démarche : humaniser le divorce et respecter le choix du mariage.
 

11.5.2004 : Le PS favorable au mariage gay, réservé sur l'homoparentalité > Isabelle Mandraud
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-364503,0.html > Le Monde : 13.5.2004
Au terme d'un débat délicat, les socialistes ont adopté sans vote, mardi soir 11 mai, le principe d'une reconnaissance du mariage homosexuel.
Plusieurs dirigeants, dont Ségolène Royal, expriment leurs réticences. [...]
Plus de vingt orateurs avaient demandé la parole, [...] bureau national du Parti socialiste (PS) : le mariage homosexuel et l'adoption d'enfants par des couples du même sexe. Deux heures plus tard, le PS a fini par adopter, sans vote et dans un climat maussade, une position favorable au mariage gay mais très prudente sur l'homoparentalité.
Sur proposition de son premier secrétaire, François Hollande, le PS a décidé de mandater ses parlementaires pour déposer, d'ici à l'automne, une proposition de loi "déterminant les conditions et les règles pour parvenir" à la reconnaissance du mariage homosexuel. Un communiqué indique que cette "perspective correspond à un objectif d'égalité des droits pour tous". En revanche, le second chapitre, consacré à la parentalité, a abouti à une formulation plus alambiquée : "Un large débat doit s'organiser sur un sujet qui appelle la prise en compte de tous les points de vue, afin d'apporter des réponses à des situations difficiles aujourd'hui vécues par un certain nombre de nos concitoyens." A l'issue de ce débat, une proposition de loi "sur l'adoption et la filiation" devrait également être rédigée. "Nous sommes un parti de gouvernement", souligne M. Hollande pour qui "le rôle des élus n'est pas de transgresser la loi" mais de la "rédiger". Une façon de se démarquer de la décision prise par Noël Mamère, député (Verts) et maire de Bègles, de célébrer un mariage homosexuel le 5 juin. Les socialistes n'avaient d'ailleurs pas de mots assez durs, mardi, pour le député écologiste, accusé de forcer le débat "par pure provocation". [...]
PREMIÈRE ÉTAPE :
Eric Besson, secrétaire national à l'emploi et à l'économie, confesse aussi ses "réserves". "Le pacs me paraît être une réponse largement suffisante", affirme-t-il. En exprimant ce point de vue, le député de la Drôme avoue sa crainte d'être classé comme le "Monsieur Boutin de la gauche". Un peu comme Jean-Luc Mélenchon, hostile par principe au mariage, mais qui redoute de se voir accoler l'étiquette d'homophobe. Arnaud Montebourg, cofondateur du courant minoritaire Nouveau Parti socialiste, se dit également "plutôt contre" la reconnaissance du mariage homosexuel, tout en admettant ne pas avoir "une position très élaborée sur le sujet". Dans un entretien au Figaro, mercredi 12 mai, le maire de Mulhouse, Jean-Marie Bockel, affiche lui aussi son opposition : "Le risque est de dénaturer à la fois le sens du mariage et celui de l'adoption."
Plus nuancée, Elisabeth Guigou, qui avait fait adopter le pacs en 1998 lorsqu'elle était garde des sceaux, affirme "n'avoir rien contre une union civile, célébrée à la mairie, qui irait plus loin que le pacs". Toutefois, l'ancienne ministre émet des doutes sur l'homoparentalité en soulevant une série de questions sur la filiation : "Que fait-on de la présomption de paternité ? Et comment permet-on à l'enfant sa construction de l'altérité ?"
Dans le camp des "pour", Laurent Fabius rappelle qu'il s'était déjà prononcé en faveur de l'homoparentalité "il y a un an". A l'époque, l'ancien premier ministre avait d'ailleurs, pour la première fois, participé au traditionnel défilé parisien de la Gay Pride.
Bertrand Delanoë a, lui aussi, réaffirmé qu'il était favorable à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, en dénonçant "l'hypocrisie" qui règne dans ce domaine. Le maire de Paris a évoqué la situation d'hétérosexuels qui ont eu des enfants avant de devenir homosexuels.
M. Hollande a donc prudemment choisi de dissocier la question du mariage de celle de l'adoption, malgré les objections de quelques-uns qui le pressaient de prendre position sur les deux sujets. "La question de l'adoption est forcément induite par celle du mariage, reconnaît Adeline Hazan, secrétaire nationale chargée des droits de l'homme, mais il vaut mieux prendre son temps." Mardi, le PS a préféré franchir une seule étape.

 

11.5.2004 : communiqué > association étudiante LGBT Homozygote
1ère Journée contre l'homophobie en milieu étudiant à Reims
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=3&lesbienne=43&rencontre=1217
La Marche des Fiertés lesbiennes, gay, bi et trans (ex-Gay Pride) est, chaque année, l'occasion d'affirmer la fierté d'être homosexuel-le, d'affirmer positivement sa présence dans la société et de revendiquer tous les droits associés.
Mais avant de devenir fierté, l'homosexualité est une honte. Honte de soi parce que la société en renvoie une image dégradante, sale et perverse.
Être homosexuel aujourd'hui signifie encaisser une multitude de propos et d'actes homophobes dévalorisants. Être homosexuel aujourd'hui, c'est être hors de la société et exclu des groupes sociaux reconnus. C'est grandir dans cette idée, dans le silence, sans repère positif pour se construire une identité.
Certaines attitudes sont à ce point banales, que leur portée n'en est aucunement mesurée. Intégrés au langage quotidien, des propos qui désignent de manière dégradante les gay et lesbiennes, faites d'insultes, de "vannes", est le moyen assuré pour faire naître chez le jeune adolescent qui se découvre homosexuel un mal être et une honte dont il ne parviendra pas toujours à se détacher.
Cette homophobie, explicite ou latente selon les milieux, est encore trop souvent une banalité, et on oublie que les concernés sont très souvent spectateurs de cette intolérance, et ils encaissent, car ils ont dû apprendre à se taire.
Avant la fierté et l'affirmation positive de droits, c'est aussi une honte qu'il faut pointer pour que la conscience collective réagisse et comprenne que c'est avant tout de leur comportement quotidien, volontaire ou pas, que vient l'homophobie.
Ce sont les étudiants d'aujourd'hui qui pourront changer tout cela demain. C'est pourquoi nous vous invitons à venir mardi prochain au Campus Universitaire de Lettres, en salle 3074 (dept d'anglais) afin d'assister à la projection du film Get real (être soi) à 16h qui sera suivit, à 18h, d'un débat intitulé : « Assumer son homosexualité », afin de relayer l'information.

11.5.2004 : 1ère Journée contre l'homophobie en milieu étudiant à Reims
http://www.homozygote.levillage.org/article.php3?id_article=50
Ce sont les étudiants d'aujourd'hui qui pourront changer les mentalités de demain. C'est pourquoi cette année, les associations étudiantes gay et lesbiennes, réunies au sein des collectifs Superficial et Moules-Frites, se sont unies pour créer la première Journée Nationale Contre l'Homophobie en milieu étudiant le 27 avril dernier.
Cette journée nationale organisée par CAEGLIF - Superficial (Le Collectif des Associations Etudiantes Gay et Lesbiennes d'Île-de-France) et relayée au niveau national par Moules-Frites (fédération nationale des associations de jeunes et étudiant-e-s lesbiennes, gay, bi et trans), se déroulant pendant la période de vacances scolaire de la Zone B, Homozygote a décidé, pour faire suite à cette journée nationale, d'organiser une journée rémoise contre l'homophobie en milieu étudiant sur le Campus de Lettres.
- Distribution du Livret d'information réalisé et financé par CAEGLIF - Superficial
- Projection du film Get real (Comme un garçon) à 16h salle 3074 (dept. d'Anglais)
Get real veut dire "Etre soi-même" (littéralement : "Devenir vrai"). Pour un homo, s'assumer pleinement et ouvertement, bien entendu. Difficile quand on a 17ans de vivre une histoire d'amour avec un copain de classe, en composant avec la peur permanente du scandale qui vous taraude, véritable frein à l'épanouissement de la relation. Mais les amours adolescents ont la fraîcheur et l'innocence qu'ils perdent à l'âge adulte. Passionnels, sans compromis, ils ont cette saveur de l'irrévocable. De là commence un véritable apprentissage de la vie. Film GB en VOST, réalisé par Simon Shore en 1998, avec : Ben Silverstone, Brad Gorton...
- Suivie d'un débat : "assumer son homosexualité" à 18h

 

11.5.2004 : DSK est très « gay »
http://www.mairies-online.fr/demo/breve.php?id_breve=424 > mairies-online.fr : 11.5.2004
Pour l'ancien ministre socialiste, "les droits des homosexuels doivent être les mêmes que ceux des hétérosexuels" en matière de mariage.
Dominique Strauss-Kahn se prononce donc pour le mariage et l'adoption d'enfants pour les couples homosexuels.
"L'orientation sexuelle ne détermine pas l'aptitude à élever un enfant" et "ce qui compte c'est le bonheur de l'enfant et son avenir, avec un couple hétérosexuel ou homosexuel" dit-il encore.
A propos de la décision de Noël Mamère de célébrer un mariage homosexuel, le 5 juin, DSK, tout en soulignant partager "le même objectif" que M. Mamère, estime qu "un grand débat sera plus utile qu'un coup d'éclat".
A suivre …

 

Noël Mamère, parrain du mariage gay > Charlotte ROTMAN
http://www.liberation.fr/page.php?Article=205265 > Liberation : 13.4.4004
En décidant de marier un couple d'homosexuels, le député vert a provoqué la polémique mais lancé le débat. [...]
Mardi, devant les militants associatifs LGTB, et au côté des initiateurs du collectif pour l'égalité des droits, il a savouré sa victoire. Et ironisé sur les critiques dont il a été l'objet : «Il a fallu qu'un provocateur à la recherche désespérée des médias [...] et sans courage agisse pour que le PS sorte de sa frilosité, et qu'après avoir été danseur de tango, François Hollande annonce une proposition de loi pour le mariage civil.» Ovation de la salle.
Insultes. Il vient de loin. Depuis l'annonce des noces homosexuelles pour le 5 juin, Noël Mamère a reçu des milliers de messages hostiles (dont un bon paquet est consultable sur son site web) «cela va de l'injure à celui qui me demande quand il sera marié avec son chien». Promise par Perben, une lettre du procureur marquant son opposition a effectivement atterri sur son bureau. «Noël a subi des pressions», dit Jacques Boutault, maire vert du IIe arrondissement de Paris.
Mamère estime néanmoins qu'il ne se place nullement hors de la légalité. «C'est mon interprétation de la loi, je considère que rien n'interdit de marier des couples de même sexe, je le fais. Si on annule ce mariage, les juges diront le droit.» A ses yeux, il ne s'agit pas d'une bataille juridique sur quelques articles du code civil. Ce qui arrangerait bien la majorité qui souhaite cantonner le débat à des querelles d'experts pour éviter de le voir déraper comme lors du Pacs. L'idée de l'agitateur, dès le départ, était d'arriver à imposer un débat politique et, à terme, un changement de la loi. En gros : faire un détour par le tribunal pour atterrir dans l'hémicycle.
«Je n'ai pas calculé si cela allait m'apporter ou me retirer des voix sur Bègles. Ce qui m'a le plus blessé est une lettre d'une personne de ma famille me disant que je ne serai jamais qu'un médiatique, pas un politique.»
Au sein des Verts, le parlementaire a reçu le soutien offensif de Daniel Cohn-Bendit et de la majorité des adhérents, même si certains environnementalistes pensent que le boulot des écolos n'est pas de ce côté.
Hors de son parti, cette stratégie «rentre dedans» en laisse certains dubitatifs, voire énervés. En l'occurrence, elle a payé. Elle a amené le PS à prendre officiellement position en faveur du mariage. «Je n'imaginais pas que ça irait si vite», confiait, presque éberlué, mardi, le député. «Tout cela a été récupéré, mais c'était fait pour.»
Les Verts avaient déjà une longueur d'avance. Le 24 juillet 2002, ils avaient déposé une proposition de loi pour permettre aux concubins et aux couples homosexuels d'adopter. Sujet sur lequel le PS a estimé mardi qu'il fallait attendre. Une autre proposition de loi, d'ores et déjà rédigée, remplace dans le code civil les termes «mari et femme» par «conjoints». Elle est prête, contrairement à celle du PS, annoncée pour l'automne. «Nous la déposerons dès le 6 juin, lendemain du mariage», a annoncé Mamère. Faute de majorité, ce ne sera pas la bonne. Et la réforme qui ouvrira le mariage aux homos ne portera peut-être pas son nom. Mais celui qui abandonné le journalisme à 40 ans «pour se rendre utile d'une autre façon» espère qu'on se souviendra que c'est lui qui avait allumé la mèche.

11.5.2004 : réunion publique pour l’égalité des droits > avec Noël Mamère
Le mariage du 5 juin aura bien lieu > Judith Silberfeld
http://tetu.com/infos/lire/6617
[...]
Une réunion publique pour l’égalité des droits aura lieu mardi 11 mai à Paris, en présence de Noël Mamère. Les associations, syndicats, partis politiques et particuliers sont invités à y participer.
Mardi 11 mai, de 19h30 à 21h30 : 4, boulevard de la Villette, 75019 Paris.

communiqué > association Act Up Paris
A l’initiative du Manifeste pour l’égalité des droits > Mardi 11 mai 2004 : réunion publique pour l’égalité des droits
http://www.actupparis.org/article1650.html
Mardi 11 mai 2004 de 19h30 à 21h30, le Collectif pour l’égalité des droits organise une réunion publique pour l’égalité des droits.
Elle se déroulera 4 boulevard de la Villette, Paris 19ème (métro Belleville).
A la suite du « Manifeste pour l’égalité des droits » rendu public en mars et désormais signé par plusieurs milliers de personnes et plus d’une centaine d’associations gays et lesbiennes, féministes, de lutte contre le sida et de lutte contre les discriminations, plusieurs maires se sont déclarés prêts à célébrer des mariages entre personnes de même sexe. Cette annonce et sa prochaine concrétisation à Bègles ont provoqué une réaction brutale des plus hautes instances de l’Etat, assorties de graves menaces à l’encontre des élus.
Nous devons nous mobiliser pour les soutenir dans leur démarche inspirée par le principe de l’égalité des droits. Mais nous tenons aussi à rappeler que l’accès au mariage n’est qu’un élément dans un ensemble de revendications que nous entendons rappeler à l’heure des élections européennes. C’est pourquoi nous invitons les associations, les syndicats, les partis politiques, et tous ceux et toutes celles qui souhaitent participer au débat et au mouvement actuels à la réunion publique du mardi 11 mai 2004.
Daniel Borrillo, Didier Eribon, Caroline Mécary, Emmanuel Pierrat, Yann Pedler avec ACT-UP, AIDES, ARDHIS, APGL, GAT, SOS Homophobie, Académie Gay & Lesbienne et les Panthères roses.
La réunion se déroulera en présence de Jacques Boutault, maire du 2ème arrondissement ; Martine Billard, députée de Paris ; Noël Mamère, député-maire de Bègles.

commniqué : les Verts > parti des écologistes
Réunion publique pour l’égalité des droits > A L’INITIATIVE DU MANIFESTE POUR L’ÉGALITÉ DES DROITS

http://www.lesverts.fr/article.php3?id_article=1394
19h30/21h30 Mardi 11 mai 2004
Lieu de la réunion : 4, bd de la Villette. 75019 > Métro : Belleville
A la suite du « Manifeste pour l’égalité des droits » rendu public en mars et désormais signé par plusieurs milliers de personnes et plus d’une centaine d’associations gays et lesbiennes, féministes, de lutte contre le sida et de lutte contre les discriminations, plusieurs maires se sont déclarés prêts à célébrer des mariages entre personnes de même sexe.
Cette annonce et sa prochaine concrétisation à Bègles ont provoqué une réaction brutale des plus hautes instances de l’Etats, assorties de graves menaces à l’encontre des élus. Nous devons nous mobiliser pour les soutenir dans leur démarche inspirée par le principe de l’égalité des droits.
Mais nous tenons aussi à rappeler que l’accès au mariage n’est qu’un élément dans un ensemble de revendications que nous entendons rappeler à l’heure des élections européennes.
C’est pourquoi nous invitons les associations, les syndicats, les partis politiques, et tous ceux et toutes celles qui souhaitent participer au débat et au mouvement actuels à la réunion publique du mardi 11 mai 2004.
- Daniel Borrillo, Didier Eribon, Caroline Mécary, Emmanuel Pierrat et Yann Pedler
- Avec ACT-UP, AIDES, ARDHIS , APGL, GAT, Sos Homophobie, Académie Gay & Lesbienne, Panthères roses
- En présence de Jacque Boutault (Maire du IIe arrondissement), Martine Billard (députée de Paris), Noël Mamère (député et Maire de Bègles)

communiqué > association Aides
Invitation à la réunion publique pour l'égalité de droits organisée par plus d'une centaine d'associations gays et de lutte contre le sida ainsi que de syndicats,...
http://www.aides.org/sites/actualites/?cmd=fichier&type=A&id=1381&arbo_parent=1072/1381/&niveau=2&id_dossier=1072
Réunion publique pour l'égalité des droits
Mardi 11 mai 2004 : 19h30/21h30
Lieu de la réunion : 4, bd de la Villette. 75019 PARIS > Métro : Belleville
A la suite du " Manifeste pour l'égalité des droits " rendu public en mars et désormais signé par plusieurs milliers de personnes et plus d'une centaine d'associations gays et lesbiennes, féministes, de lutte contre le sida et de lutte contre les discriminations, plusieurs maires se sont déclarés prêts à célébrer des mariages entre personnes de même sexe.
Cette annonce et sa prochaine concrétisation à Bègles ont provoqué une réaction brutale des plus hautes instances de l'Etat, assorties de graves menaces à l'encontre des élus. Nous devons nous mobiliser pour les soutenir dans leur démarche inspirée par le principe de l'égalité des droits.
Mais nous tenons aussi à rappeler que l'accès au mariage n'est qu'un élément dans un ensemble de revendications que nous entendons réaffirmer à l'heure des élections européennes.
C'est pourquoi nous invitons les associations, les syndicats, les partis politiques, et tous ceux et toutes celles qui souhaitent participer au débat et au mouvement actuels à la réunion publique du mardi 11 mai 2004.
- Daniel Borrillo, Didier Eribon, Caroline Mécary, Emmanuel Pierrat et Yann Pedler
- avec ACT-UP, AIDES, ARDHIS , APGL, GAT, Sos Homophobie, Académie Gay & Lesbienne, Panthères roses
- en présence de Noël Mamère, Maire de Bègles
Pour tout contact : Sergio Coronado > 06 80 21 78 35

11.5.2004 : réunion publique > avec Noël Mamère
pour l'égalité des droits

19h30 à 21h30 : 4 boulevard de la Villette, Paris 19e (métro Belleville)
à l'appel des auteurs du manifeste pour l'égalité des droits (Daniel Borrillo et Didier Eribon) , de l'Ardhis, d'Act-Up Paris, de Aides, de l'APGL, de l'Académie Gay & Lesbienne, du GAT, des Panthères roses, de SOS Homophobie.
mardi 11 mai de 19h30 à 21h30
Cette réunion est à l'appel du Manifeste
Il y aura des prises de paroles associatives (dont une du Collectif pour l'égalité des droits) et des prises de paroles politiques.
Les associations, syndicats, partis politiques et particuliers sont invités à y participer.

11.5.2004 : projet de réunion publique > avec Noël Mamère
thème de l'égalité des droits

à l'appel des auteurs du manifeste (Daniel Borrillo et Didier Eribon) et des différentes associations (Act Up, APGL, Académie Gay & Lesbienne, ... et à priori SOS Homophobie, Aides, ....) :
- prises de paroles associatives (surtout sur des thèmes précis : trans, ardhis > question etranger, APGL > parentalité, Act Up > question VIH) autour de l'illustration de l'égalité des droits.
- puis déclarations de politiques et syndicats pour se prononcer sur la question.
réunion de préparation : Vendredi 7.5.2004 à la Mairie de Paris > pour fixer le déroulement de cette grande réunion publique
En attendant, si des associations souhaitent être dans la liste des signataires, merci d'envoyer (avant Lundi 20h.) un mail à Sergio Coronado de la Commission LGBT des Verts qui centralise les noms et coordonne la com de cet évennement : sergio.coronado@les-verts.org

 

11.5.2004 : communiqué > Martine Billard : Députée de Paris ( Les Verts )
Loi « Solidarité et autonomie des personnes âgées et handicapées » : les députés Verts votent contre.

http://martinebillard.org/article.php3?id_article=245
Les députés Verts voteront contre le projet de loi, lors du vote solennel de mardi 11 mai.
Tout en reconnaissant l’importance d’identifier la dépendance des personnes âgées et des personnes handicapées, comme un risque devant être couvert par la Sécurité sociale, les députés Verts contestent le choix de créer une caisse nationale spécifique pour l’autonomie, détachée de la caisse d’assurance-maladie.
Il est à craindre que l’on fasse ainsi apparaître la Caisse autonomie comme étant structurellement déficitaire, ce qui dévaloriserait tous les dispositifs de prise en charge des personnes dépendantes qu’elle entend instaurer.
Sur le mode de financement, les députés Verts dénoncent la méthode choisie, qui est de faire supporter aux salariés l’effort collectif, en allongeant la durée annuelle de travail de 7 heures.
Le financement de l’autonomie relève de la solidarité nationale, et de la redistribution de l’ensemble des richesses du pays, et pas uniquement des salariés.
Concernant l’idée de journée de solidarité, au lieu d’une journée de travail obligatoire non rémunérée, c’est une journée nationale de sensibilisation qu’il aurait fallu mettre en œuvre valorisant ainsi l’investissement personnel et gratuit du plus grand nombre dans des activités concrètes mises en œuvre par les associations d’entraide.

 

11.5.2004 : MARIS A TOUT PRIX > Préférences mag N° 2 : mai - juin 2004
http://www.preferencesmag.com/
Le mariage gay fait la une des gazettes d’Amérique, après la vague d’unions provoquées aux USA par une brèche dans le droit, et s’invite dans le débat en France puisqu’un maire vert a accepté de célébrer le premier mariage homosexuel.
Aujourd’hui, à l’heure de la crise du couple ou les “hétéros” essaient, tant bien que mal ou contraints et forcés, d’expérimenter de nouvelles formes de vie commune: familles recomposées, ménages à trois ou redécouvrent le nouveau célibat, de nombreux gays et lesbiennes rêvent de mariage et d’adoption d’enfant. Si les homosexuels se mettent aussi tous à jouer les mêmes rôles, à s’en tenir aux textes, aux valeurs établies à la manière convenue, leurs audaces sociales ne vont-elles pas perdre de leur effet et leurs avancées ne sont elles devenues rien de plus qu’un timide sur place ? [...]
QUELQUES MARIAGES ET UN AMENDEMENT > édito : Jacques Raffaelli

Joli mois de mai, mois de Marie. Paradoxe de l’époque, en ce mois virginal ou la tradition religieuse veut que les mariages ne soient pas célébrés, la question du mariage homosexuel prends une dimension particulière après la vague d’unions provoquées aux USA par une brèche dans le droit. [...]
Parler d'homosexualité est tabou dans la société des mâles, où elle ne peut s’exprimer que sous la forme du sarcasme ou de l’insulte. [...]
Se reconnaître homosexuel c’est accepter que le désir et l’intensité de l’imaginaire soient plus importants que l’imposture du rôle du mâle, valorisé par la société par sa fonction de géniteur, comme si l’imagination n’était pas le simple moteur du désir hétérosexuel.
Depuis des lustres, même dans les tempêtes de ses crises, le couple reste le scénario préfabriqué à caractère presque obligatoire le plus privilégié par la société bourgeoise. Mais les contraintes, les règles et les compromis peuvent aussi avoir un effet bénéfique de structuration et le couple peut être, pour un certain nombre, un facteur positif d’évolution.
Chacun reste convaincu qu’aimer passe automatiquement par avoir à soi un (e) autre. Mais cet autre n’est souvent pas perçu dans son altérité, mais entre dans un jeu thérapeutique de possession que l’on veut sceller dans la durée et officialiser par un acte.
Alors cette frénésie nouvelle de mariages homosexuels civils ou religieux est-elle le meilleur moyen de rafraîchir les oripeaux rapiécés d’une institution bien chancelante ?
Ou, si c’est seulement le moyen légitime d’acquérir de nouveaux droits sociaux et fiscaux, ne suffirait il pas des aménagements de fond aux textes de lois existants?

 

10.5.2004 : Contre les discriminations et pour l’égalité des droits : changeons la Constitution !
proposition de loi constitutionnelle > déposée par Martine Billard : députée (Les Verts)
http://martinebillard.org/article.php3?id_article=244
La députée Martine Billard a déposé, aujourd’hui, au nom des députés Verts, une proposition de loi constitutionnelle visant à élargir de façon explicite la notion d’égalité de toutes et de tous devant la loi, énoncée à l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958, en faisant mention du refus des distinctions de sexe, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, de l’état de santé, de handicap, en plus des mentions existantes de l’origine, de la race et de la religion.
Comme l’exposé des motifs de la proposition de loi l’évoque, « l’affirmation continuelle de l’égalité de toutes et tous devant la loi s’inscrit dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de discrimination. ». La mise en œuvre des principes universels de l’égalité des droits et de la lutte contre les discriminations nécessite, concrètement, d’identifier les discriminations que l’on veut combattre, en les nommant.
La question est particulièrement criante en ce qui concerne l’inégalité des droits des personnes homosexuelles, transexuelles et transgenres, où les tabous des uns se disputent à l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie ouvertes des autres, solidement ancrées dans la société.
Alors que l’article L.225-1 du Code pénal qui définit les discriminations, s’est enrichi ces derniers temps, il convient de revoir l’énoncé même des discriminations dans notre loi fondamentale, afin de reprendre, en amont, toute la hiérarchie de nos textes juridiques et de lutter véritablement contre les discriminations inscrites dans la loi.
PROPOSITION DE LOI CONSTITUTIONNELLE :
tendant à compléter l’article 1er de la Constitution, afin d’élargir le principe d’égalité sans distinction, au sexe, à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre, à l’état de santé et à la situation de handicap.
Article unique
L’article 1er de la Constitution est ainsi rédigé :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, de sexe, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’état de santé, de handicap ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. ».

 

20.5.2004 : communiqué > association Académie Gay & Lesbienne
Invitation à la projection du premier film documentaire sur l'un des plus importants fonds d'archives LGBTQ en France :
le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l’Académie Gay & Lesbienne
> 28 mai 2004 : Journée d’études du Chantier numérique
entrée libre : La maison des Métallos (salle Costes) 94, rue Jean Pierre Timbaud - 75011 Paris
voir programme : http://www.archiveshomo.info/egalite/desdroits
>> Colloque "Les nouvelles cultures-média" :
- confrontation des réflexions théoriques et des travaux empiriques sur les nouvelles formes des pratiques culturelles liées à la croissance des médias et des technologies de communication ...
- analyse des interactions complexes qui se trament aujourd’hui entre les pratiques culturelles dites « nobles », comme par exemple celles des équipements culturels, et celles qui jouiss(ai)ent d’une faible position dans les hiérarchies culturelles et sont l’objet d’expériences a priori plus individuelles ou en tout cas moins bien organisées institutionnellement (ouvertures et limites en matière d’éclectisme culturel, etc.) ...
>>> 19h à 21h : Identités Haute Tension / A voile, à vapeur & bistouri, oui oui !
Attention aux identités - Identités post-intégration - Identités post-identitaires
ou la crise de la république française et des logiques assimilationnistes ou intégrationnistes.

- Marie-Hélène Bourcier > chercheuse, professeure de sociologie (Université de Lille III, Gérico Cadis-Ehess) auteure de Queer Zone (éditions Balland 2001) et de Queer Zones 2 (éditions Mnemos 2004) Sexpolitiques : Nique ton genre, nique la Rép
- Chantal Nadeau > chercheuse, professeure associée (Université Concordia Montréal), auteure de Fur Nation From the Beaver to Brigitte Bardot, Routledge, 2001 les politiques gay assimilationnistes : de bêtes de sexe au sexe bête ?
>>>> GAT : Groupe Activiste Trans
Carine Boeuf, Vincent Heasy, Maxime Zitouni, Tom Reucher ( http://syndromedebenjamin.free.fr )
- projection du documentaire : Le doigt de Dieu.
13 mn : On a retrouvé la bite de Lacan.
>>>> ArchiQ : groupe de réflexion sur les archives des minorités
- projection du documentaire : ArchiQ / ArchiLesb! VigiTrans LoppAtaQ
> reportage du journaliste Jean-Christian Régnier qui a filmé l'un des plus grands fonds d'archives GLBTQ en France :
le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne
( voir un extrait sur : http://www.archiveshomo.info/2video_photo )
>>>>> B. Phan Hoang, président de l'Académie Gay & Lesbienne :
- dressera l'inventaire du travail (de fourmiEs) accompli depuis plusieurs années par les bénévoles de l'Académie Gay & Lesbienne :
collecte et archivage de plus de 20.000 documents pour contribuer à la préservation des mémoires LGBTQ,
> le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles n'a pas encore reçu la moindre aide des pouvoirs publics.
- lancera un appel public pour la sauvegarde des archives du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles dans un local plus grand à Paris afin de faciliter la sécurité des consultations par un public majoritairement parisien,
> voir ci-dessous : les réponses et/soutiens reçus par l'Académie Gay & Lesbienne.
- s'interrogera sur l'attribution très rapide d'un local de la Ville de Paris pour l'Association de Préfiguration du projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris "mais qui ne permet pas l’accueil du public ni le stockage d’archives",
> alors que l'Académie Gay & Lesbienne (créée avant l'AP CADHP) n'a pas encore obtenu de local pour ses archives qui existent vraiment ( et non des documents virtuels référencés par l'AP CADHP par l'appropriation des fonds d'archives d'autrui, mais sans donation réelle de leurs propriétaires ! ).
- débattra sur l'utilité de la subvention des 100.000 euros par la Mairie de Paris à l'AP CADHP pour faire "une étude de faisabilité" du projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris,
> alors qu'il existe déjà des centres d'archives LGBTQ dont celui géré par l'Académie Gay & Lesbienne qui n'a pas encore reçu la moindre aide (voir la liste de recensement des centres d'archives LGBT http://www.archiveshomo.info/annuaire/3annuair.htm ).

Historique de l'Académie Gay & Lesbienne
(association co-fondatrice du Collectif pour l'égalité des droits http://egalitedesdroits.free.fr )
- depuis 1975 : quelques collectionneurs acharnés, ont acquis avec leurs propres deniers et collecté jour après jour une multitude de documents, livres, journaux, affiches, tracs, flyers, etc., pour contribuer à la préservation des mémoires LGBTQ.
- début 2000 : ils décident de se regrouper pour créer une association sans but lucratif, l'Académie Gay & Lesbienne, afin de rendre pérenne leur travail et d'ouvrir au public leurs collections réunies dans un futur centre d'archives et de mémoires homosexuelles.
> rédaction des statuts > dossier de présentation du projet de centre d'archives homosexuelles > manifeste "Appel pour la préservation des archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine"
> 19 juillet 2000 : dépôt du premier nom de domaine > 22 août 2000 : dépôt du nom à l'INPI, puis publication au BOPI > 24 janvier 2001 : dépôt du deuxième nom de domaine (English version) > Fin février 2001 : obtention d'une boîte postale.
- 1er mars 2001 : dépôt des statuts de l'Académie Gay & Lesbienne à la préfecture, puis publication au Journal Officiel.
Le même jour : annonce de la création officielle de l'association > envoi à la presse > distribution dans le Marais de 500 exemplaires du dossier de présentation accompagné du manifeste "Appel pour la préservation des archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine"
- Le lendemain, 2 mars 2001 > le sénateur Bertrand Delanoë déclare :
« le mouvement homosexuel français a toujours été fragile lorsqu’il s’est agi, depuis cinquante ans, de conserver et transmettre son histoire : écrits, témoignages, presse, revues, photos, etc.
C’est pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, d’information et de recherches autour de cette mémoire a retenu toute mon attention. [...] »
( réponse N° 7 intitulée : "Le Maire et la mémoire" au "questionnaire adressé aux candidats à la Mairie de Paris" par la Lesbian and Gay Pride île-de-France ).
- 7 juillet 2001 : M. Christophe Girard répond au président de l'Académie Gay & Lesbienne par lettre manuscrite sur papier à en tête "Adjoint au Maire de Paris chargé de la Culture" :
« Je transmets avec recommandation votre dossier à M. Philippe Lasnier, conseiller du Maire, ainsi qu’à Mme Mazetier, adjointe au Patrimoine. [...] et merci pour votre belle et généreuse contribution. »
- 13 juillet 2001 : soutien de Mme Roselyne Bachelot-Narquin [la seule députée de droite qui a plaidé pour le vote du PaCS à l'Assemblée Nationale] au président de l'Académie Gay & Lesbienne :
« Tout en vous félicitant pour les actions menées, je souhaitais par la présente vous informer que j’ai adressé un courrier à M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris, pour lui faire-part de vos différents besoins et aussi de votre recherche de locaux sur Paris [...] »
- 18 juillet 2001 : réponse de M. Xavier Barès, Chef de cabinet de la Ministre de la Culture et de la Communication à l'Académie Gay & Lesbienne :
« Vous avez sollicité auprès de Mme Catherine Tasca, Ministre de la Culture et de la Communication, l'attribution d'une aide financière en vue de soutenir les activités de l'Académie Gay & Lesbienne.
Madame la Ministre m'a chargé de vous assurer que votre demande fera l'objet d'un examen attentif. [...] »
- 25 juillet 2001 : M. Michel Clément, Délégué au Développement et à l’Action Territoriale avertit l'Académie Gay & Lesbienne :
qu'il a transmis notre dossier par un bordereau d’envoi du 25 juillet 2001, avec la mention « pour attribution et suite à donner » à la Direction Régionale des Affaires culturelles d’île de France.
- 5 avril 2002 : nouvelle lettre de M. Xavier Barès, Chef de cabinet de la Ministre de la Culture et de la Communication :
« Vous avez sollicité le soutien de Mme Catherine Tasca, Ministre de la Culture et de la Communication, afin de sauvegarder les archives de votre association Académie Gay & Lesbienne. Madame la Ministre a pris connaissance de votre correspondance avec attention.
Sensible aux difficultés que vous évoquez, elle a demandé à Mme la Directrice Régionale des Affaires Culturelles d’île de France de bien vouloir vous recevoir. [...] »
- 24 avril 2002 : lettre signée de la main de Mme Catherine Tasca, Ministre de la Culture et de la Communication au président de l'Académie Gay & Lesbienne :
« Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le risque que la liquidation judiciaire des sociétés du groupe de presse Gai Pied fait peser sur la conservation d'un fonds d'archives remontant à 1979 ( voir http://www.archiveshomo.info/academie/communique/2gaipied )
J'ai demandé à la Direction des Archives départementales de Paris d'intervenir auprès du mandataire de justice qui a assuré la liquidation de certaines sociétés du groupe Gai Pied, au titre de l'article L.622-19 du Code de Commerce, pour assurer la sauvegarde de ces documents [...] »
- 5 mai 2004 : réponse de M. Thomas San Marco, Chef adjoint du cabinet du Maire de Paris à l'Académie Gay & Lesbienne :
« C'est avec la plus grande attention que M. le Maire de Paris a pris connaissance de la correspondance que vous lui avez adressée concernant votre souhait d'obtenir un local pour votre association.
Il m'a chargé de vous préciser que votre demande a été transmise pour examen à Mme Marie-Pierre de la Gontrie, Adjointe au Maire, chargée notamment des relations avec les associations, vous ne manquerez pas d'être informé de la suite [...] ».

Dernier article de presse sur l’Académie Gay & Lesbienne et sur le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
voir d'autres articles sur notre site http://www.archiveshomo.info/revue/2presse.htm
Genres! la lettre mensuelle d'info du Centre Gai et Lesbien (CGL) de Paris île de France
N° de mai 2004 (page 3) :
http://www.cglparis.org/chapitre2.htm
La préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire > article de Fatima Chaaban
Situé en banlieue parisienne, le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles, créé en 2002, dispose d'un stock d'archives riche et divers. Une collection commencée il y a bientôt trente ans, sans aide publique.
Entretien avec B. Phan Hoang, président de l'Académie Gay & Lesbienne :
- Quels sont les rapports entre l'Académie Gay & Lesbienne et le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles ?

Le Conservatoire est le centre d'archives géré par l'association Académie Gay & Lesbienne officialisée en mars 2001.
Notre Conservatoire est là pour permettre le recueil de tout ce que les gens ne veulent ou ne peuvent plus garder : déménagement, grand débarras par exemple.
- Comment le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles est-il financé ?
Sans aucune subvention. Les activités au sein du Conservatoire, telles que la collecte, l'acquisition et le classement des archives, sont assurées par ses membres bénévoles.
Les acquisitions de matériel, les frais de déplacement pour la collecte de documents, la promotion de l'association, et la participation à des salons sont autofinancés.
Nous sommes également aidés par nos proches et de fidèles donateurs.
- Combien de documents sont-ils ainsi stockés dans vos rayons ?
Le Conservatoire possède une importante collection d'archives d'environ 20 000 documents qui reflètent toute la diversité des expressions artistiques et/ou socioculturelles des artistes, créateurs, associations, organisations, établissements, médias LGBT.
Nous comptons ainsi plus de 600 titres de magazines, plusieurs centaines de livres et une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers, etc…
- Le Conservatoire est-il un endroit accessible au public ?
Actuellement, nous offrons plus un lieu de conservation d'archives qu'un salon de lecture car nous manquons de moyens pour assurer des permanences. Cela dit, il suffit de prendre rendez-vous pour venir consulter sur place.
Pour les questions pointues, nous orientons les personnes vers des organismes plus adaptés.
- Effectuez-vous une sélection des documents qui feront partie des archives ?
Nous ne faisons pas de distinction entre documents importants ou pas, rares ou pas, payants ou gratuits. Toutes ces créations ont contribué, à leur façon, à enrichir et à affirmer les identités socioculturelles des minorités LGBT dans une société plus souvent répressive que tolérante.
Nous sauvegardons donc tout ce que nous pouvons collecter, même les flyers, plans, affiches qui sont des traces de la vie quotidienne. Seuls les documents à caractère pédophile sont écartés.
La préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire pour chacune et chacun. Prolonger la contribution citoyenne apportée à tour de rôle par les générations passées et actuelles en faveur de l'affirmation de ces identités, et de la lutte contre l'homophobie, est un bénéfice collectif.
- Quels sont les principaux soucis que vous rencontrez au quotidien ?
Suite à l'affluence de nouveaux documents qui enrichissent nos archives, les étagères débordent. Nous avons tenté en vain d'obtenir ou de louer un local dans Paris auprès des pouvoirs publics.
A part les lettres de félicitations et de soutien, aucune mesure concrète n'a, à ce jour, satisfait notre demande.
- Vous pouvez apporter votre soutien financier et/ou envoyer vos documents à l'Académie Gay & Lesbienne :
Boîte Postale N° 28 > 94402 Vitry sur Seine cedex
http://www.archiveshomo.info

 

Sur demandes reçues par mails à : academiegay@yahoo.fr
nous publions : communiqués, annonces de réunion, manifestation...
sur http://www.archiveshomo.info
le site d'information des cultures LGBTQ
du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne
Boîte Postale N° 28
94402 Vitry sur Seine cedex
FRANCE

ATTENTION ! prochainement, nous ne publierons plus
les communiqués, annonces d'événements émanant
des personnes, associations, organisations, établissements...
qui ne nous envoient pas, en complément de leurs mails,
aussi leurs documents en version papier :

journaux, fanzines, bulletins associatifs, brochures, programmes, affiches, tracs, flyers...

Merci de nous aider à compléter nos collections d'archives papiers
pour contribuer à la sauvegarde des mémoires LGBTQ !

.

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Vous pouvez exercer vos droits d'accès, de modification, rectification et/ou suppression des données vous concernant (art. 34 de la loi Informatique et Libertés du 6-1-1978) en envoyant une réclamation lisiblement écrite, datée et signée par vous-même, avec une photocopie d'un document pouvant prouver que vous êtes réellement la personne concernée à la Direction de l'Académie Gay & Lesbienne : BP n° 28, 94402 Vitry sur Seine cedex, France.

Pour que toutes les opinions différentes puissent s'exprimer,
nous publions aussi des textes qui ne sont pas les nôtres :
ces libres propos ne bénéficient d'aucune caution morale de nous,
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