| 
         
          | 2 
            3 2001 : communiqué du sénateur Bertrand Delanoë, 
            candidat pour les Élections municipales à la Mairie 
            de Paris http://www.france.qrd.org/assocs/lgp-idf/elections2001/delanoe.html
 |   
          
          | . Réponse 
              publique du sénateur Bertrand Delanoëau Questionnaire aux candidats à la Mairie de 
              Paris
 de l'association Lesbian & Gay Pride d'Île-de-France
 .   
              Monsieur le 
                président,  Je vous remercie 
              d'avoir pensé à m'interroger sur la question homosexuelle 
              à Paris. Dans cette réponse, les questions 
              que vous m'avez posées sont abordées successivement. 
              Je tiens à souligner que ce courrier vaut engagement de ma 
              part..
  
              Sur 
                les couples Le pacs est 
              désormais en vigueur, et le concubinage inscrit dans la Loi. 
              Dès lors, le couple est reconnu, qu'il soit homosexuel ou 
              hétérosexuel, qu'il signe un pacs ou qu'il existe 
              simplement dans les faits. Ces éléments relativisent 
              l'obstruction mise à la délivrance de certificats 
              de vie commune par les maires de droite à Paris. Toutefois, 
              je rappelle que la décision de délivrer de tels certificats 
              relève juridiquement de la seule appréciation politique 
              du maire d'arrondissement. Les six mairies confiées à 
              la gauche à l'issue de la campagne que j'ai menée 
              en 1995 en délivrent depuis de nombreuses années. 
              L'ensemble des mairies dont la gauche aura la responsabilité 
              continueront. De même, 
              les couples de même sexe auront accès au logement social 
              de la ville dans les mêmes conditions que les couples de sexes 
              différents, comme c'est déjà le cas dans les 
              arrondissements de gauche. Quant aux employés municipaux 
              pacsés, je proposerai qu'ils bénéficient des 
              mêmes avantages que les couples mariés à situation 
              de famille analogue. Je vous rappelle que cette mesure a été 
              adoptée au Conseil Régional d'Île de France 
              lorsqu'il est passé à gauche en 1998. Nous opérerons 
              de même à la Ville de Paris. Votre question porte aussi 
              sur le pacs en tant que texte de loi. Une commission d'information 
              parlementaire sur l'évaluation de l'application du pacs un 
              an après a été mise en place sous la responsabilité 
              de Jean-Pierre Michel et Patrick Bloche - votre association a déjà 
              été auditionnée sur ce sujet. À terme, 
              il appartiendra au Législateur, et pas au Maire de Paris, 
              de faire évoluer le pacs si cela apparaît nécessaire..
  
              Sur 
                la lutte contre la discrimination La lutte contre 
              la discrimination, quel que soit son motif, est une tâche 
              difficile en pratique. Toute forme de discrimination est à 
              proscrire, qu'elle soit de nature raciste, homophobe, sexiste ou 
              autre. Je serai particulièrement attentif aux situations 
              de discrimination qui pourraient être vécues par le 
              personnel municipal. Si je suis alerté de telles situations, 
              j'agirai bien sûr pour qu'elles cessent. Comme je l'ai 
              déjà exprimé publiquement, je redis mon engagement 
              à organiser des campagnes de lutte contre toutes les formes 
              de discrimination, y compris celles liées à l'orientation 
              sexuelle. Ces campagnes viseront la population comme le personnel 
              municipal, notamment lorsqu'il est en relation avec les jeunes ou 
              le public général. Les personnels 
              d'encadrement des jeunes et les personnels de gardiennage employés 
              par les bailleurs sociaux doivent par ailleurs être sensibilisés, 
              notamment lors de leur formation initiale et continue, à 
              la diversité des modes de vie. La lutte contre l'homophobie 
              doit faire partie des objectifs pédagogiques de leurs formations. 
              Les projets de lutte contre la discrimination portés par 
              les organismes où la municipalité est représentée 
              seront soutenus par mes représentants (hôpitaux, CROUS, 
              HLM, écoles, lieux culturels ou sportifs, etc.) si je suis 
              élu Maire de Paris. Enfin, nous 
              informerons la Commission Départementale d'Accès à 
              la Citoyenneté (CODAC) de toute affaire qui relève 
              de ses compétences. Réciproquement, nous instruirons 
              les affaires suivies par la CODAC qui concerneraient les services 
              municipaux..
  
              Sur 
                les familles Le Conseil de 
              Paris, réuni en Conseil Général, s'exprime 
              sur l'agrément relatif à l'adoption. J'entends fonder 
              les décisions en cette matière sur les mêmes 
              principes qui guident toute notre action politique : le respect 
              de la loi, et le respect des personnes. Les revendications 
              qui relèvent de la loi ne sont pas du ressort du Maire de 
              Paris, mais du Gouvernement et du Parlement. Je respecterai donc 
              la loi en vigueur, tout en veillant à respecter les personnes, 
              donc à mener une politique non-discriminatoire..
  
              Sur 
                les situations de grande précarité Il arrive encore 
              aujourd'hui que des jeunes soient violemment rejetés par 
              leurs parents lors de la découverte de leur homosexualité. 
              Face à ces situations critiques, qui conduisent parfois à 
              la prostitution, des appartements seront temporairement mis à 
              disposition pour diminuer le risque d'échec scolaire et d'exclusion. 
              Ceci s'accompagnera d'un soutien adapté psychosocial, mais 
              aussi juridique, assuré par des professionnels spécialement 
              formés. Il en va de 
              même pour le financement d'un lieu de ressource pour les personnes 
              prostituées, à l'instar de Subway à Berlin. 
              Ce lieu, qui doit être non-mixte pour atteindre ses objectifs, 
              permettra aux usagers de prendre une douche, de trouver un lit, 
              d'accéder à une consultation médicale, juridique, 
              et surtout de pouvoir avoir un rapport socialisé avec les 
              personnes du centre et les autres usagers. Par ailleurs, 
              la question du suicide des jeunes ne peut pas laisser indifférent 
              lorsqu'on voit les statistiques. Vous m'interrogez sur les suicides 
              qui seraient liés au rejet social de l'homosexualité. 
              La mise en oeuvre de notre programme de lutte contre les discriminations 
              devrait apporter une contribution à la lutte contre ce phénomène. 
              Pour aller plus loin, il me semble nécessaire de faire des 
              études sociologiques solides sur cette question afin de pouvoir 
              adapter les politiques publiques..
  
              Sur 
                les associations Le 
              rapport entretenu avec les associations par l'équipe municipale 
              sortante est anormal : manque de transparence, absence de concertation, 
              soutien à des associations dont le rapport avec la vie des 
              Parisiens est douteux. Les associations homosexuelles connaissent 
              bien cette situation, car elles ont été toujours purement 
              et simplement ignorées. Nous avons rendu 
              publique une charte pour nous engager sur un nouveau partenariat 
              avec les associations de Paris, vous la trouverez ci-jointe. Elle 
              préconise la mise en place d'un partenariat entre la nouvelle 
              municipalité et les associations, fondé sur le respect 
              de l'identité et de l'indépendance de chacun, sur 
              la transparence et la confiance réciproques. Nous voulons 
              travailler avec les associations en les consultant après 
              les avoir informées, car la concertation est la clé 
              de l'exigence démocratique. Nous créerons une Maison 
              des associations dans chaque arrondissement, accessible à 
              toutes les associations. Pour 
              ce qui concerne plus spécifiquement les associations homosexuelles, 
              l'équipe municipale sortante n'a jamais perçu la nécessité 
              de les soutenir et les a toujours traitées comme des pestiférées. 
              Ainsi, aucun projet associatif homosexuel n'a obtenu la moindre 
              subvention sociale ou culturelle de la Mairie, alors que 
              le budget associatif de la ville s'élève à 
              plus de un milliard de francs. Ces rapports de défiance doivent 
              cesser à l'heure où plus personne ne conteste aujourd'hui 
              l'importance et la nécessité des associations homosexuelles, 
              qui permettent d'associer lien social et prévention en remplissant 
              un rôle d'accueil, d'information, d'écoute, et de socialisation. Je 
              m'engage à donner aux associations homosexuelles un accès 
              équitable aux équipements municipaux, aux subventions, 
              aux parrainages, aux baux sociaux, à l'information et à 
              la publication dans les documents municipaux. Cet accès sera 
              évalué en fonction de leurs besoins et projets, comme 
              pour toutes les associations, avec des modes opératoires 
              communs et transparents pour définir et évaluer les 
              objectifs et les subventions. Des financements pluriannuels seront 
              mis en place. Enfin, il est évident, dans mon esprit, que 
              les activités associatives qui ne relèvent pas de 
              la prévention du sida seront soutenues dans le respect de 
              leur véritable objet (action sociale, jeunes, sport, culture, 
              etc.). L'opprobre 
              jetée par les décideurs publics préfigure et 
              légitime souvent la discrimination, à tous les niveaux. 
              Je combattrai l'une et l'autre pour les faire cesser à la 
              Mairie de Paris..
  
              Sur 
                la lutte contre le sida Paris est la 
              grande ville européenne la plus touchée par le sida. 
              Je considère que la municipalité doit mettre en oeuvre 
              une politique énergique de prévention et d'aide aux 
              personnes atteintes. Notre politique se décline en trois 
              volets essentiels : la prévention, le logement, l'emploi, 
              étant entendu que des soins de qualité doivent être 
              assurés pour tous. Des messages de prévention seront 
              régulièrement diffusés, y compris en direction 
              de populations spécifiques (personnes migrantes, homosexuels, 
              toxicomanes, jeunes, etc.). En outre, se 
              soigner convenablement est impossible quand on vit dans la rue, 
              dans un logement précaire ou insalubre. Nous mettrons en 
              place une commission chargée de définir des critères 
              justes et transparents d'attribution des logements sociaux aux personnes 
              malades et de veiller à leur application. Tout sera fait 
              pour assurer le maintien à domicile des personnes malades 
              : aides à domicile, recours au Fonds Social du Logement pour 
              éviter les expulsions, création d'une allocation spécifique 
              de maintien à domicile quand les dispositifs classiques ne 
              suffisent plus. Enfin, la Ville 
              renforcera son implication pour favoriser l'emploi des personnes 
              malades en augmentant le financement des associations compétentes 
              et en s'engageant elle-même à offrir de réelles 
              possibilités d'embauche et de carrière dans l'ensemble 
              des services dont elle a la responsabilité..
  
              Sur 
                la mémoire La 
              collectivité se doit de nourrir la Mémoire, ferment 
              de l'intelligence et du discernement dans notre approche des nouveaux 
              problèmes. 
              Je tiens à vous réaffirmer mon attachement à 
              ce que l'étude de la déportation des personnes homosexuelles 
              pendant la seconde guerre mondiale établisse enfin la vérité. 
              Les cérémonies de souvenir de la déportation 
              ne sont pas organisées sous la responsabilité du Maire 
              de Paris, mais de l'État et des associations d'anciens déportés 
              et combattants. Concernant la participation des associations aux 
              préparatifs, je ne peux que m'engager à sensibiliser 
              le Ministre à leurs demandes répétées 
              chaque année. Au-delà 
              de la mémoire de la déportation, le 
              mouvement homosexuel français a toujours été 
              fragile lorsqu'il s'est agi, depuis cinquante ans, de conserver 
              et transmettre son histoire : écrits, témoignages, 
              presse, revues, photos, etc.  C'est 
              pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, 
              d'information et de recherches autour de cette mémoire a 
              retenu toute mon attention. Ce lieu serait organisé autour 
              des fonctions d'accueil, de documentation (bibliothèque, 
              vidéothèque, point internet et centre de presse), 
              d'exposition et d'archivage. L'amnésie 
              fait le lit de l'intolérance et du rejet. La ville de 
              Paris, témoin de tant de pages d'Histoire, se doit de 
              cultiver sa mémoire. . Pour finir, 
              je vous remercie de m'indiquer que la prochaine marche de 
              la Lesbian & Gay Pride aura lieu le 23 juin 2001. J'ai 
              pris part à la manifestation depuis de nombreuses années, 
              bien avant que la foule soit au rendez-vous ou que la campagne ait 
              commencé. Je continuerai à soutenir la marche et à 
              y venir à l'avenir, que je sois Maire de Paris ou non.  J'ai le plaisir 
              de vous adresser divers documents qui reprennent mes propositions. 
              Ils compléteront ma réponse sur l'ensemble des points 
              abordés ou non dans ce courrier. Je vous prie 
              de recevoir, Monsieur le Président, [...]  
              Bertrand 
                Delanoë  
              Pièces 
                jointes :- Dialoguer avec les parisiennes et les parisiens
 - Contrat de l'alternance
 - Charte pour un partenariat avec le monde associatif
 . |   
          | 
   
    | .Historique de l'Académie Gay & Lesbienne
 association 
        à but non lucratif [Loi 1901] membre 
        [co-fondatrice]du Collectif pour l'égalité des droits = égalité 
        des choix
 http://egalitedesdroits.free.fr
 . |   
    | 1er 
      3 2001 : Communiqué de l'association Académie Gay & 
      Lesbienne |   
    
    | .Déclaration 
        officielle de la création
 de l'association Académie Gay & Lesbienne
 .
 Afin d'assurer la 
        pérennisation de leurs oeuvres, des collectionneurs se sont regroupés 
        pour créer une association pour les archives LGBTQ, l'Académie 
        Gay & Lesbienne :.
 - 
        Depuis 1975 : quelques homosexuels, collectionneurs acharnés, 
        ont acquis avec leurs propres deniers et collecté jour après 
        jour une multitude de documents, livres, journaux, affiches, tracs, flyers, 
        etc..
 - 
        Début 2000 : ils décident de se regrouper pour 
        créer une association sans but lucratif, l'Académie Gay 
        & Lesbienne, afin de rendre pérenne leur travail et d'ouvrir 
        au public leurs collections réunies dans un futur centre d'archives 
        et de mémoires homosexuelles. - 
        En 2000 : des démarches sont donc entamées pour 
        sa préfiguration : rédaction> des statuts,
 > d'un dossier de présentation de notre projet de centre d'archives 
        homosexuelles,
 > d'un manifeste "Appel pour la préservation des 
        archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine à la 
        poubelle ! ".
 - 
        19 juillet 2000 : dépôt du premier nom de domaine. - 
        22 août 2000 : dépôt du nom à l'INPI, 
        puis publication au BOPI..
 - 
        24 janvier 2001 : dépôt du deuxième nom 
        de domaine (English version). - 
        Fin février 2001 : La Poste accepte enfin 
        de louer une boîte postale..
 - 
        1er mars 2001 :  Annonce 
        de la naissance de l'Académie Gay & Lesbienne par 
        l'envoi à la presse et la distribution au public de 500 exemplaires 
        :- du dossier de présentation de l'association,
 - accompagné de notre manifeste : "Appel pour la préservation 
        des archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine à 
        la poubelle ! ".
 Déclaration 
        de la création officielle de l'Académie Gay & Lesbienne> dépôt des statuts à la préfecture du Val 
        de Marne (94),
 > puis publication légale au Journal Officiel de 
        la République Française :
 Association 
        (Loi 1901) à but non lucratif de développement culturel et d’entraide 
        sociale :- sauvegarder, archiver, diffuser, mettre en valeur 
        le patrimoine national, social, culturel et/ou artistique […]
 - 
        recueillir, conserver, protéger, soutenir, célébrer, honorer, promouvoir, 
        publier la mémoire individuelle, collective […]
 - lutter contre 
        l’exclusion, l’isolement, la précarité, la misère des artistes, des créateurs 
        [...]
 - lutter contre toutes les violences, agressions, injures, diffamations, 
        chantages, persécutions, intimidations, menaces, provocations (à la violence, 
        à la haine, à l’homophobie, à la discrimination... ), discriminations 
        notamment à caractère raciste, sexiste, homophobe, en raison de l’orientation 
        sexuelle, des mœurs, du sexe, de la situation de famille, de l’âge, du 
        handicap, de l’état de santé, et l’appartenance ou non à une religion, 
        à une nationalité [...]
 - lutter contre toutes maladies transmissibles : sida, hépatites, MST... 
        et toutes affections, infections opportunistes [...]
 - lutter contre la pédophilie pour la protection de l’enfance [...]
 . |   
    | 2 
      mars 2001 : le lendemain de la création 
      officielle de l'association Académie Gay & Lesbienne, 
      le sénateur Bertrand Delanoë, candidat à la 
      Mairie de Paris, répond publiquement par une lettre 
      au questionnaire adressé aux candidats des élections 
      municipales par l'association Lesbian and Gay Pride Ile-de-France 
      (LGP IdF) : |   
    | . Pour 
        la question N° 7 intitulée "Le Maire et la 
        mémoire", il déclare : "[...] Au-delà 
        de la mémoire de la déportation, le 
        mouvement homosexuel français a toujours été fragile 
        lorsqu'il s'est agi, depuis cinquante ans, de conserver et transmettre 
        son histoire : écrits, témoignages, presse, revues, photos, 
        etc.  C'est 
        pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, 
        d'information et de recherches autour de cette mémoire a retenu 
        toute mon attention.  Ce 
        lieu serait organisé autour des fonctions d'accueil, de documentation 
        (bibliothèque, vidéothèque, point internet et centre 
        de presse), d'exposition et d'archivage. L'amnésie fait 
        le lit de l'intolérance et du rejet. La ville 
        de Paris, témoin de tant de pages d'Histoire, se doit de cultiver 
        sa mémoire." . |  |   
          | 
   
    | mars 2001 : mensuel Garçons et Filles ! 
      n° 30 (page 11) > par Laurent Doucet De Courtuy |   
    | .Ne jetez plus votre patrimoine !
 .
 Premier article de presse écrit sur la création 
        de l'Académie Gay & Lesbienne > Publication de notre manifeste "Appel 
        pour la préservation des archives homosexuelles : Ne jetez plus 
        votre patrimoine"  .  |  
   
    | mai 2001 : Nova Magazine (page 
      6) > par Patrick Thévenin |   
    | .Projet du mois : Archives 
        Gays
 .
 Projet de centre d'archives homosexuelles de l'Académie 
        Gay & Lesbienne> Publication de notre manifeste "Appel pour la préservation 
        des archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine"
 . |  
   
    
    | 2 5 2001 : tetu.com > par Judith 
        Silberfeld http://www.tetu.com/ 
        infos/lire/1351
 2 5 2001 : gaybek.com
 http://gaybek.com/fr/ 
        forme/index.asp?no=1789
 2 5 2001 : villagegay.com
 |   
    | .Association : France
 Naissance dune Académie 
        Gay et Lesbienne.
  Un centre de documentation, lAcadémie 
        Gay & Lesbienne, dont les objectifs sont :- entraide sociale, culturelle et de promotion 
        des artistes et des créateurs ;
 - collecte, sauvegarde, archivage et mise en valeur du patrimoine socioculturel 
        et/ou artistique ;
 - recueil et conservation de la mémoire ;
 - lutte contre le sida et toutes maladies transmissibles, 
        contre lhomophobie et toutes discriminations
 ,
 vient de se créer.
 .
 Si vous disposez de journaux, de flyers, daffiches, 
        de guides, de livres, nhésitez pas à vous manifester 
        auprès delle :Boîte Postale N° 28, 94402 Vitry sur Seine Cedex.
  
        Un site internet est actuellement en construction. . |  
   
    | 10 mai 2001 : égale (Association 
      des étudiants gays et lesbiennes de Paris VIII) |   
    | .Création de l'Académie 
        Gay et Lesbienne
 .
 Article sur la création de l'Académie 
        Gay & Lesbienne . |  
   
    | juin 2001 : tassedethe.com (Portail féminin) 
      > association CIBEL http://tassedethe.com/ 
      cadres/souscadre/webzinfos/ dossier%205.htm
 http://tassedethe.com/ 
      cadres/journal.htm
 |   
    | .
 Une Académie Gay et Lesbienne 
        exiiiiste !
 .
 Ce centre de documentation et de mémoire, 
        collecte, sauvegarde et archive- une multitude de documents reflétant toute la diversité 
        de l'expressions socioculturelle ou artistique gays et lesbienne...
 dans des locaux (172 m²) achetés à lEtat et 
        avec un Jardin du Souvenir....
  Pour les aider dans cette démarche d'archives 
        et de mémoire :- Particuliers, créateurs, associations, institutions, établissements
 MERCI DE NE PLUS JETER A LA POUBELLE VOS VIEUX 
        PAPIERS :- livres, magazines, programmes, guides, catalogues, affiches, tracs, 
        flyers
 (même périmés ou usagés)
  
        Nous sauvegardons tout sur lhomosexualité, 
          la bisexualité et la transexualité [...] |  
   
    
    | .La création de l'Académie Gay et 
        Lesbienne
 en mémoire de nous.
 En mal d'Histoire, en défaut de mémoire... les pédés 
        en oublient leur passé. Certains résistent. 
        co-fondateur de l'Académie Gay & Lesbienne, Hoang 
        Phan  présente son projet de centre de documentation 
        :.
 Pourquoi créer un tel centre ?- Parce qu'aujourd'hui une personne âgée qui s'est cachée 
        toute sa vie et qui se dit "La famille va découvrir que 
        j'étais une tante" ou un étudiant qui part à 
        l'étranger et qui a peur que la famille découvre le pot 
        au rose au détour d'un placard : dans toutes ces situations, les 
        gens jettent tout.
 - Or on a tous collectionné ou gardé des choses. Nous ne 
        cherchons pas à dépouiller les gens mais à sauvegarder 
        toute cette matière dont les gens se débarrassent. On veut 
        empêcher l'irréparable. Il ne faut pas faire confiance aux 
        caves.
 Quels genres de documents collectez-vous ?- Des livres, des magazines... tout. Nous avons déjà 15 
        000 documents, beaucoup de flyers, de tracts d'associations, d'affiches.
 - Toutes ces uvres d'art éphémères qui ne sont 
        pas déposées à la Bibliothèque Nationale. 
        C'est quand même dommage que tous ces beaux garçons et belles 
        filles passent à la poubelle.
 Quels sont vos soutiens ?- Aucun. Cela fait des années que tout le monde en parle mais personne 
        ne le fait, on a donc décidé de le faire avec nos propres 
        moyens. Tout le monde a trouvé l'idée géniale, mais 
        pour l'instant personne ne nous a officiellement apporté de soutien. 
        Nous comptons maintenant sur les investisseurs privés.
 - Idéalement nous voudrions que nos locaux soient dans le Marais 
        à Paris. Tant qu'il n'existe pas une bibliothèque 
        gay et lesbienne, autant que des individus apportent leur petite pierre.
 - L'Académie est née en mars avec l'équivalent 
        d'un budget réel de 500 000 F mais ce n'est que du bénévolat 
        et des locaux gratuits.
 En quoi consiste votre projet de "jardin 
        du souvenir" ?- Dans le jardin de l'association, nous souhaitons faire une sorte de 
        mémorial. Comme la plupart des homos n'ont pas de descendants, 
        on pourrait y apposer une plaque au nom de la personne disparue, du sida 
        notamment.
 - On a loupé l'occasion de le faire au Père Lachaise, en 
        achetant un "mur du souvenir". Cela serait bien que cela existe.
 .
  
        N'EN JETEZ PLUS ! L'Académie est installée à Vitry. 
        On pourra, une fois les travaux terminés, aller consulter les archives 
        sur place.  Pour l'heure, l'association poursuit son travail de collecte. - Elle est à la recherche de tout document 
        ayant trait à l'homosexualité : flyers, magazines, affiches
 - Elle fait notamment appel à tous les établissements gay 
        qui émettent des documents régulièrement.
 L'ensemble de ces documents sera bientôt en ligne sur le site  
        Pour envoyer vos documents :Académie Gay & Lesbienne BP 28 - 94402 Vitry sur 
          Seine Cedex
 . |  
   
    | .Effort de mémoire
 en banlieue parisienne
 .
 Depuis 25 ans, à Vitry-sur-Seine, trois acharnés 
        collectent, sauvegardent et archivent des documents 
        de toutes sortes, reflets de la diversité des expressions socioculturelles 
        et artistiques d'une communauté gay et lesbienne encore jeune. Contre la mémoire qui s'enfuit,- Olivier Rocemaure, journaliste,
 - Phan Hoang, ancien libraire et peintre,
 - et Frédéric Rekaï, travailleur social,
 ont inventé une parade :
 l'Académie Gay et Lesbienne, un Centre 
        de documentation qui rassemble tout support écrit, produit 
        par des créateurs, associations, bars ou entreprises homos..
 Qu'il s'agisse de flyers, tracts, affiches, programmes, agendas, guides, 
        catalogues, journaux, magazines, revues ( ils recensent une centaine de 
        titres ), livres et brochures ( la récupération du stock 
        de l'ancienne librairie-galerie Lamarck a fourni une base 
        conséquente à l'Académie [Gay 
        & Lesbienne] ), nos trois passionnés récupèrent 
        tout. - Au total, ils disposent de quelque 15.000 documents 
        dont certains constituent de véritables pièces de collection.
 - Ces archives et actualités relatives aux homosexuels pourront 
        être consultées sur place ou sur le site Internet en cours 
        de création.
 .
 " II est important que le public, en particulier 
        les étudiants, les chercheurs et les sociologues, puisse accéder 
        gratuitement à cette mine d'informations. Nous avons accompli tout 
        ce travail pour ça ", précise Hoang.- En revanche, il se montre discret sur l'ouverture du site : " On 
        ne préfère pas annoncer de date. C'est long de scanner tous 
        ces documents. "
 .
 Phan Hoang regrette qu'aucun investisseur public ou privé 
        ne se soit jusqu'à présent manifesté pour soutenir 
        leur action et il rappelle avec fierté :- " Nous avons acheté l'immeuble qui 
        abrite les archives avec nos fonds propres. "
 Les 200 m2 en question se situent à Vitry-sur-Seine.
 " Nous n'avons bénéficié 
        d'aucune subvention, il était inenvisageable d'avoir une telle 
        surface dans Paris, nous avons dû nous installer en banlieue 
        ", reconnaît Hoang.  Sans cacher son dépit, il poursuit :- " Nous sommes honnêtes, nous aurions 
        pu louer une chambre de bonne dans Paris et y domicilier l'Académie 
        pour y recevoir les subventions de la Mairie de Paris. On ne l'a 
        pas fait. "
 Idéalement les trois fondateurs auraient 
        souhaité s'installer dans le Marais....
  
        Bibliothèque 
          à scandales Lorsqu'on l'interroge sur la possible concurrence 
        qui pourrait survenir entre la Bibliothèque gay et lesbienne 
        et l'Académie [Gay et Lesbienne], 
        Hoang sourit :- " Le projet qui visait à transformer l'Opéra 
        Lyrique en Bibliothèque mi-généraliste, 
        mi-homosexuelle, a été abandonné. Christophe Girard 
        (adjoint à la culture au Maire de Paris, 
        ndIr) en charge du dossier, a dû faire face à une levée 
        de boucliers à droite. Devant la polémique, Bertrand 
        Delanoë a préféré enterrer l'idée. 
        L'opéra restera lyrique. "
 En conséquence, l'Académie 
        demeure seule gardienne du patrimoine gay et lesbien..
 Au coeur d'une telle aventure, un sentiment anime 
        les trois protagonistes : que personne ne sombre dans l'oubli.- Etant donné que la majorité des homos n'ont pas de descendants, 
        ils ont imaginé apposer une plaque au nom de chaque personne disparue 
        sur le mémorial situé dans le jardin de l'association, rebaptisé 
        "Jardin du souvenir".
 - Les victimes du sida et des crimes homophobes, les déportés, 
        verraient enfin leur mémoire honorée.
 .
  
        La tâche est immense. Hoang s'excuse, il a beaucoup de travail,- " Nous avons encore des travaux à 
        faire pour la sécurité de nos locaux d'archivage. On doit 
        protéger le tout contre l'incendie, le vandalisme, les attaques 
        homophobes ... "
 Et l'urgence, ce militant d'Act Up [Paris] en 
        est coutumier. . |  
   
    | octobre 2001 : magazine Tribu Move n° 
      34 (page 46) http://www.tribumove.com
 |   
    | .Parution d'annonce de collecte d'archives LGBTQ
 pour l'Académie Gay & Lesbienne
 . |  
   
    | 7 2 2002 : citegay.fr > par F. 
        H. http://citegay.fr/ 
        ACTUALITES/GAY/ 00/00/189267/ actualites_visu.htm
 |   
    | .Actualites Gay
 Archives gays et lesbiennes : Catherine 
        Tasca interpelléeQue vont devenir les archives du groupe Gai 
        Pied ?
 .
 C'est un véritable appel au secours que lance l'Académie 
        Gay et Lesbienne : - les liquidations judiciaires successives des sociétés 
        du conglomérat Gai-Pied, posent des questions sur 
        le devenir de l'un des plus grands fonds d'archives homosexuelles, constitué 
        de 1979 à 2001.
 L'Académie [Gay & Lesbienne] 
        demande l'aide du Ministère de la Culture 
        pour que ces archives - qui concernent les Éditions du Triangle Rose, LFM, Delta 
        Éditions, PX Presse ou Netgate,
 soient retrouvées et sauvegardées 
        dans son intégralité pour la mémoire homosexuelle.
 .
 « Durant 22 ans, non seulement les journalistes, 
        mais aussi des personnes extérieures, (dont beaucoup ont depuis 
        disparu) ont contribué à la richesse de ce fonds d'archives. 
        - Ces documents reflètent l'histoire des années 1979 à 
        2001 en évoquant le combat des homosexuels pour l'égalité 
        des droits et la reconnaissance du PaCS, contre les lois 
        discriminatoires, l'homophobie, le sida. »,
 explique l'Académie Gay et Lesbienne.
 « Toute éventuelle destruction, abandon 
        ou dispersion de ces archives serait un manquement très grave, 
        - non seulement pour le patrimoine gay et lesbien,
 - mais aussi pour l'histoire contemporaine »,
 ajoute ses responsables.
 .
  
        « Récemment toutes les personnes 
          (notamment un ancien directeur, un ancien rédacteur en 
          chef, un ancien documentaliste de Gai Pied) que 
          nous avons interrogées, n'ont pu nous renseigner sur le devenir 
          de ces archives ». . |  
   
    | avril 2002 : Bang Bang (magazine franco-suisse) 
        n° 6 (page 42)http://bangbang1969.free.fr/
 |   
    | .Parution d'une grande annonce encadrée 
        de collecte d'archives LGBTQ
 pour l'Académie Gay & Lesbienne
 . |   
    | juillet 2002 : Pocket Annonces (magazine 
        des Editions RLO) n° 30 (page 24)http://www.editions-rlo.com/ 
        annonces-divers.htm
 |   
    | .Parution d'annonce de collecte d'archives LGBTQ
 pour l'Académie Gay & Lesbienne
 . |  
   
    | septembre 2002 : IB News (magazine 
        ibiza) n° 13 (pages 64 et 65) > par Patrick Rogel |  
   
    | . Presse > archives
 
 Les 
        archives de Gai Pied.
  
        Un colosse au pied d'argile Seul le petit monde de la presse gay semblait être 
        au courant de l'existence d'un «groupe» Gai Pied, 
        représentant pas moins de 5 sociétés. - Le lecteur, lui, avait définitivement fait son deuil de son magazine 
        favori avec le dernier numéro de Gai Pied Hebdo (GPH), 
        sorti en kiosque il y a 10 ans, le 29 octobre 1992.
 Colosse aux pieds d'argiles, le 
        groupe avait depuis longtemps perdu de sa splendeur en 
        laissant Fréquence Gaie et son service Minitel (3615 
        GPH) à d'autres.  La liquidation judiciaire, entre 
        avril et août 2001, des 5 sociétés du groupe venait 
        mettre un terme à l'aventure. - Et ni Netgate (Internet), Delta Éditions 
        (édition), La Folie Méricourt (édition 
        et vente par correspondance), PX Presse (édition) 
        ne trouvaient preneurs.
 - Pas même les historiques Editions 
        du Triangle Rose, éditeur de GPH et de facto 
        propriétaire des archives.
 .
  
        Chasse au trésor Le cadavre était froid et ne suscitait guêre 
        l'intérêt.  A part celui d'une association - 
        l'Académie Gay & Lesbienne - qui, en février 
        dernier, craignait que «toute éventuelle 
        destruction, abandon ou dispersion de ces archives soit un manquement 
        très grave, non seulement pour le patrimoine gay et lesbien, mais 
        aussi pour l'histoire contemporaine».  Elle décidait donc de partir 
        à la chasse au trésor.  Direction la dernière adresse 
        du groupe, le 134, rue d'Aubervilliers, dans le 19e arrondissement 
        (voir photo). - Chou blanc : les pléthoriques locaux de l'immeuble Métropole 
        19 sont fermés.
 Faisant fonctionner leurs méninges, 
        nos académiciens se souviennent de la couverture du dernier 
        numéro de GPH, illustrée par Cunéo 
        et montrant l'équipe de l'hebdomadaire sauter 
        de désespoir par les fenêtres d'un immeuble bourgeois. - La piste est confirmée à l'intérieur du journal, 
        où il est écrit que « les archives 
        seront maintenues dans les locaux d'ETR », 
        soit au 45, rue Sedaine, dans le 11e (voir photo).
 - Là, nos chasseurs de trésors trouvent bien quelques membres 
        d'Act Up Paris fort serviables mais qui omettent de leur 
        préciser que les archives [ conservées dans un cagibi ! 
        ] ont déjà été récupérées 
        par Webscape, leur propriétaire depuis plusieurs 
        mois.
 .
  
        Banco ! C'est pourtant seulement maintenant que Webscape, 
        opérateur du site gayvox.com 
        (lire encadré), annonce par communiqué - avoir acquis la marque Gai Pied ...
 - et avoir hérité du même coup 
        des archives, un «fantastique trésor culturel».
 Pour Patrick Elzière, son dirigeant, « Gayvox 
        est consclent de la richesse et de la notoriété de ce patrimoine 
        singulier [et] tient à entretenir 
        le souvenir d'un grand passé selon
 - un devoir de mémoire collective
 - et une volonté de faire partager un riche patrimoine que constituent 
        ces archives ».
 .
 On a retrouvé les archives de Gai Pied, 
        - qui, jusqu'alors n'intéressaient personne.
 - Et depuis, c'est la bataille pour la possession du trésor ...
 Alors que les larmes d'émotion ne sont pas encore 
        séchées, des appétits se font soudain jour.  Ainsi, le militant Jean Le Bitoux 
        rappelle qu'il se consacre justement depuis quelques mois - avec l'aide 
        de la Mairie de Paris - à l'ouverture d'un Centre 
        d'Archives [et de Documentation Homosexuelles de 
        Paris]. - Bien qu'il fut l'un des fondateurs du journal, Le Bitoux a omis durant 
        des années d'acheter chaque semaine son Gai Pied 
        et se retrouve maintenant avec une bien maigre collection.
 - Aussi se fait-il fort de convaincre Gayvox de lui faire 
        don de sa collection : «II y a quelque chose d'obscène à 
        vouloir la vendre [?]», affirme t-il 
        à Têtu.
 .
  
        Phan Hoang, 
          de l'Académie Gay & Lesbienne - laquelle possède 
          déjà une collection de 300 titres - demandait jusqu'à 
          présent l'aide du Ministère de la Culture pour 
          que le fonds soit sauvegardé.  .Et selon nos informations, l'association bruxelloise Tels Quels 
        possèderait, elle aussi, une collection papier «quasi complète» 
        de GPH.
 - D'ici qu'elle se mette elle aussi sur les rangs, il n'y a qu'un pas,
 - qui illustrerait bien l'empreinte laissée, 
        depuis 1979, par Gai Pied dans le coeur d'une génèration 
        de pédés.
 Quoi qu'il en soit, une collection 
        complète existe et se trouve tout naturellement à la Bibliothèque 
        Nationale de France [BNF].  Plutôt que de se battre pour un monceau de papier, 
        nos amis seraient avisés de poursuivre l'archivage informatique 
        du titre, déjà effectué pour la période 1986-1992 
        ... [...] |  
   
    
    | 26 9 2002 : tetu.com > par Judith 
      Silberfeld http://tetu.com/ 
      infos/lire/2877
 |   
    
    | .Histoire : France
 Création du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
 .
 
  A l'occasion :  
        - des 19èmes Journées européennes du Patrimoine, 
          - du 40ème anniversaire de la loi Malraux créant 
          les " secteurs sauvegardés "
 - et du 30ème anniversaire de la Convention de l'Unesco 
          pour la protection du patrimoine mondial et culturel,
 la direction de l'Académie Gay & 
        Lesbienne a concrétisé la création le 21 septembre 
        2002 du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles, 
        dont les objectifs sont- d'assurer l'entretien et une meilleure conservation du grand fonds d'archives 
        de l'Académie Gay & Lesbienne
 - et de permettre le recueil de tous nouveaux documents collectés.
 .
 L'Académie demande - au Ministre de la Culture et de la Communication, 
         Jean-Jacques Aillagon,
 - et à Bertrand Delanoë, Maire de Paris,
 de lui accorder "un minimum d'aide et/ou un local dans Paris 
        intra-muros pour permettre au public (surtout pour les Parisiens), 
        de venir plus facilement consulter les archives du Conservatoire".
 .
 Ces demandes [21 9 2002] interviennent quelques jours après [avant] 
        le vote [24 9 2002] par le Conseil de Paris d'une subvention de 
        100 000 euros pour la création du Centre d'Archives et de 
        Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) (lire 
        Quotidien du 24 septembre et Têtu n° 70). . |  
   
    
    | 27 9 2002 : tetu.com > annuaire 
      des associations http://liens.tetu.com/ 
      associations?&page=5
 |   
    | .Annuaire Têtu : liens associations
 [...] archiveshomo.info, 
        le site de l'Académie Gay & Lesbienne (Mixte)CONSERVATOIRE des ARCHIVES et des MEMOIRES HOMOSEXUELLES : documentations, 
        ressources, annuaires, bibliographies, archives, mémoires, cultures, 
        studies : gays, lesbiennes, queers, homosexualité, bisexualité, 
        transexualité, sexualité, sida, santé, homophobie, 
        discrimination...
 [...] |  
   
    | octobre 2002 : magazine Garçons et 
        Filles ! n° 46 (page 14) > par Hugues Demeusy |   
    | .Dormez tranquille, l'Académie Gay et Lesbienne 
        veille !
 .
 Depuis plus de 26 ans, des fous furieux gardent tout ce qui touche de 
        près ou de loin à l'homosexualité.  En 2001, Ils ont mis toute leur énergie 
        en commun, pour créer une association, afin de rendre publique 
        leur travail..
 Aujourd'hui le fond d'archives comprend des milliers de documents : - flyers, tracts, affiches, posters, calendriers, 
        plans, guides ...
 - mais aussi des catalogues, journaux, magazines ...
 reflétant toute la diversité des expressions socioculturelles 
        gays et lesbiennes.
 Ils ont ainsi dans leurs caisses plus de 200 titres 
        français et etrangers que ce soit- de la presse grand public (contenant des articles relatifs à 
        l'homosexualité ou au sida, de la presse spécialisée 
        (sante, sida, sexe)
 - et de la presse gay et lesbienne gratuite ou payante mais aussi des 
        fanzines et bulletins associatifs.
 - Nombre de ces titres aujourd'hui disparus ont contribué aux combats 
        contre les lois discriminatoires, l'homophobie, le sida ...
 L'association possède aussi une large sélection 
        de romans ne se limitant pas uniquement aux écrivains homos 
        mais aussi des auteurs «grand public» traitant d'homosexualité..
 L'Académie Gay & Lesbienne est 
        située actuellement dans une maison à Vitry sur Seine. 
        - Situation peu reluisante, car loin de ceux qui pourraient les visiter.
 - Ils souhaitent bien trouver un local au coeur 
        de Paris, pour recevoir les gens et ainsi les faire beneficier 
        des fruits de leur travail
 - mais ils attendent depuis un an que l'OPAC (l'Office 
        Publique qui gère les locations des locaux de la Ville de 
        Paris) accepte de leur louer un local.
  
        N'ayant toujours pas reçu d'aide, ni de 
          l'Etat, ni de la Mairie de Paris, l'Académie 
          Gay et Lesbienne, - confinée dans l'inconfort de ses locaux provisoires,
 - continue toutefois patiemment de collecter, sauvegarder et archiver 
          pour enrichir, jour apres jour, la mémoire gay et lesbienne française
 et ils demandent que le Ministère de 
        la Culture et de la Communication et la Mairie de Paris les 
        aident à dénicher ce lieu dans le centre de la capitale 
        pour pouvoir améliorer - la poursuite de leur travail,
 - la préservation et la gestion de leur fond d'archives
 - sans oublier la consultation de ces documents par le public.
 .
 Nous leurs souhaitons un prompt résultat 
        quant a leurs souhaits et les encourageons vivement dans cette activité 
        essentielle a la constitution de notre mémoire collective ! Quant à vous, surtout ne jetez plus les 
        flyers, les magazines gratuits ou les différents documents que 
        vous ramassez dans les bars ou ailleurs... contactez les :  
        Académie Gay & LesbienneBoîte Postale n°28
 94402 Vitry sur Seine Cedex
 téléphone 06 98 32 81 20 - academiegay@yahoo.fr
 . |  
   
    
    | .Servir (les 
        Archives ?)
 [...] Pour ceux et celles qui sintéressent à la question 
        des archives et des recherches sur la culture gay et lesbienne, et particulièrement 
        ceux qui ont aujourdhui le pouvoir de débloquer des fonds 
        publics pour leur conservation, on a limpression quils sortent 
        de luf.- Comme si il ny avait pas dautres projets, 
        ailleurs, portés par dautres, et surtout depuis longtemps
 - Comme si lactualité des certaines publications et la mise 
        en avant de certaines personnalités du monde gay lemportaient 
        sur les initiatives depuis longtemps engagées
 Voilà qui nest pas pour rassurer le public sur la capacité 
        des uns et des autres- à savoir définir loubli, lignorance, 
        la mémoire courte et aussi ce quil faudra pour que le projet 
        ait du sens,
 - à savoir : fédérer les initiatives dispersées, 
        car il y en a ! Et depuis belle lurette.
 .
  
        Quelles autres initiatives depuis longtemps ? .LAcadémie Gay et Lesbienne a, depuis plus de 26 ans,
 - acheté régulièrement diverses 
        publications gays, lesbiennes et transgenres avec ses deniers personnels 
        ;
 - - récupéré dautres documents, que des gens 
        ne pouvaient garder ; - collecté systématiquement toutes 
        sortes de documents gratuits (notamment des flyers, aujourdhui très 
        recherchés) ;
 - conservé avec soin lintégralité de ces collections 
        afin de garder une trace du patrimoine socioculturel gay, lesbien et transgenre,
 et tout cela, sans aucune aide publique.
 Tout ceci à deux pas de la capitale, à Vitry sur Seine. Elle vient de créer le Conservatoire 
        des Archives et des Mémoires Homosexuelles [...]  |  
   
    |  
        .News : France
 Conservatoire des Archives 
        et des Mémoires Homosexuelles.
 La direction de l'Académie Gay & Lesbienne a concrétisé 
        la création, le 21 septembre [ 2002 ], du Conservatoire des 
        Archives et des Mémoires Homosexuelles, dont les objectifs 
        sont d'assurer l'entretien et une meilleure conservation du grand fonds 
        d'archives de l'Académie Gay & Lesbienne et de permettre le 
        recueil de tous nouveaux documents collectés.  
        L'Académie demande au ministre de la Culture 
          et de la Communication [ Jean-Jacques Aillagon] et au maire de Paris 
          [ Bertrand Delanoë ], de lui accorder un 
          minimum d'aide et/ou un local dans Paris intra-muros pour permettre 
          au public [ surtout pour les Parisiens ] de 
          venir plus facilement consulter les archives du Conservatoire. Ces demandes interviennent quelques jours après [ avant 
        ] le vote [ du 24 9 200 ] par le Conseil de Paris d'une subvention de 
        100.000 euros pour la création du Centre d'Archives et de Documentation 
        Homosexuelles de Paris [ CADHP ]..
 |  
   
    | 21 au 23 11 2002 : cahiers du 
      GRIMH n° 3 (publication du GRIMH / GRIMIA Université 
      Lumière Lyon 2) > actes du 3e congrès international 
      du GRIMH à Lyon |  
   
    
    | .Image et mémoire
 .
 Texte de Michel Chomarat :- Chargé de mission Mémoire à l'Hôtel 
        de Ville de Lyon depuis 2001,
 - organisateur des premières  Assises Nationales de la Mémoire 
        Gay et Lesbienne à la Bibliothèque Municipale 
        de Lyon en 2002 et 2003, qui vont devenir internationales en 2004,
 - Commissaire de l'Année de l'Algérie à 
        Lyon et de l'exposition sur la Franc-Maçonnerie 
        au Musée des Beaux-arts de Lyon, en 2003
 - dépositaire du Fonds Michel Chomarat à la 
        Bibliothèque de Lyon : collections de livres, manuscrits, 
        estampes, journaux,
 - éditeur de 2 bulletins d'information : Passion Privée 
        et Mémoire Gaie.
 .
 Etat des lieux en France de l'archivage de la mémoire gay et lesbienne
 .
 Chez les gays, la transmission de la mémoire se passe 
        rarement de père en fils. Il en est de même chez les lesbiennes 
        qui ont peu l'occasion d'avoir, de la part de leur mère, le récit 
        détaillé de la vie affective et sociale de Gertrude Stein 
        ou de Marguerite Yourcenar. Aujourd'hui, en France, après 
        un retard de plusieurs dizaines d'années par rapport aux anglo-saxons, 
        les gays et lesbiennes de notre pays revendiquent le droit à leur 
        mémoire, droit qui se confond fréquemment avec ce fameux 
        devoir de mémoire afin de témoigner et de se souvenir, dans 
        un registre qui confine souvent à la tragédie, qu'il s'agisse 
        des victimes homosexuelles de la déportation, de l'homophobie, 
        de la répression policière et judiciaire ou plus récemment 
        de la maladie avec le sida.  Cette dimension tragique ne doit néanmoins pas faire 
        oublier cet art inné de la fête qui est souvent associé, 
        à juste titre, aux gays et aux lesbiennes. Après tant de drames, de refus, 
        d'incompréhensions, serions-nous à l'aube d'une reconnaissance 
        publique de la démarche d'une poignée d'individus - libres 
        et courageux - qui collectent clandestinement (souvent la nuit !), tout 
        ce qui a rapport avec les gays et les lesbiennes ?  Il semble que notre époque, en partie apaisée 
        après tant de souffrances, soit enfin propice à un regroupement 
        de ces forces militantes et résistantes, à une mise en commun 
        et en perspective de travaux isolés, effectués avec parcimonie 
        et souvent dans la plus grande discrétion. L'enjeu est aussi de restituer cette 
        mémoire en cours de constitution à destination des nouvelles 
        générations mais aussi à l'ensemble de la société 
        française, les gays et lesbiennes se devant de (re)trouver leur 
        histoire, afin de pouvoir la transmettre avec fierté et sans honte, 
        dans le cadre d'une intégration durable au sein de notre République..
 L'épidémie du sida, dans les années 
        80, a été l'un des premiers déclics qui a conduit 
        la communauté gay et lesbienne à se préoccuper de 
        l'archivage de cette mémoire car dès le début de 
        l'épidémie, nombre de personnes atteintes, de proches et 
        de soignants, écrivaient l'histoire de leur maladie ou en tenaient 
        la chronique, et rendaient ainsi compte des très dures épreuves 
        de leur vie quotidienne.  Souhaitant témoigner, certaines d'entre elles ont 
        publié ces textes, soit sous forme d'ouvrages individuels ou collectifs, 
        soit sous forme d'articles dans la presse mais la plus grande majorité 
        de ces personnes ont gardé sous silence leurs écrits.  Tous ces documents intimes constituent 
        une mémoire précieuse de l'histoire de l'épidémie 
        en France qui risquait d'être perdue ou détruite, 
        jusqu'à ce qu'une association, régie par la loi de 1901, 
        dénommée « SIDA MÉMOIRES », 
        soit constituée le 1er décembre 1999.- Depuis, ces archives autobiographiques des personnes touchées 
        par le VIH et de leurs proches ont été regroupées 
        au sein d'un fonds spécifique et ont été déposées 
        à I'IMEC (Institut Mémoires de l'Édition 
        Contemporaine) à Paris.
 Créé en 1988, l'IMEC 
        est un centre d'archives, de recherches et de rencontres assurant la conservation 
        et la mise en valeur du patrimoine qui lui est confié. Il exerce 
        ses activités à Paris et à Caen.- Les fonds disposés à I'IMEC se composent 
        d'archives de maisons d'édition, de revues, d'acteurs de la vie 
        du livre et de l'écrit, ainsi que d'archives d'artistes, d'écrivains 
        et d'intellectuels qui ont façonné la vie culturelle française 
        du XXe siècle dont de nombreux gays comme Roland Barthes, Copi, 
        Michel Foucault, Hervé Guibert ou Michael Pollak.
 [...]
 En dehors de l'archivage effectué par Sida 
        Mémoires, et pour revenir plus directement à l'intitulé 
        de mon intervention, Frédéric Martel, auteur d'un 
        des livres essentiels sur l'histoire des gays en France intitulé 
        Le Rose et le Noir, les homosexuels en France 
        depuis 1968 (Le Seuil), pouvait écrire, en 1996, « 
        qu'il n'existe pas de lieu spécialisé de documentation sur 
        l'histoire des homosexuels en France !... ». Il poursuivait 
        en disant que :- pour « les questions sexuelles et de moeurs, 
        il est utile de se rendre à la Bibliothèque de Documentation 
        Internationale, la BDIC, à Nanterre,
 - et plus spécifiquement pour le féminisme et la question 
        lesbienne à la Bibliothèque Marguerite Durand 
        à Paris, dans le 13e arrondissement.
 - On trouve aussi la plupart des périodiques à la  Bibliothèque 
        Nationale, et pour les mensuels, à son annexe à 
        Versailles... ».
 Voilà en quelques mots, plutôt évasifs 
        et expéditifs, comment se présentait, en région 
        parisienne, la situation pour celui - ou celle - qui, par quête 
        d'identité ou par simple curiosité - désirait localiser 
        les gisements documentaires constitutifs à cette mémoire 
        en cours d'élaboration..
 En province, la situation était 
        encore plus dramatique au niveau des institutions puisque aucune de celles-ci 
        n'annonçait ouvertement dans son offre au public la dimension homosexuelle. 
         Il aura fallu attendre le 16 Mars 2002, avec l'organisation 
        des premières  Assises Nationales sur la Mémoire Gay, 
        à la Bibliothèque Municipale de Lyon, pour que soit 
        établi un premier inventaire des lieux de ressources documentaires, 
        qui sera publié en Janvier 2003.  Ces assises ont eu le mérite de libérer la 
        parole et ont ainsi permis à cette institution lyonnaise de pratiquer 
        un véritable coming out en affirmant publiquement sa place, sans 
        doute au premier rang en France, avec deux fonds particuliers : 
        les fonds Lacassagne et Chomarat. - Le premier est contemporain de la vie de son auteur (1843-1924)
 - et le second, dont j'ai la maîtrise, n'a cessé de croître 
        depuis les années 70.
 Aujourd'hui, c'est la seule offre conséquente et diversifiée, 
        tant au niveau des supports, des thématiques que des périodes 
        couvertes, en dehors du réseau associatif, que l'on peut clairement 
        identifier.
 .
 Ce n'est pas faire injure à 
        Frédéric Martel que de dire que le dépôt 
        légal des périodiques de la Bibliothèque nationale 
        de France n'a pas pour fonction de créer un fonds spécifique 
        gay et lesbien et que la restitution de cette masse d'informations, non 
        indexée par thèmes - seul le classement alphabétique 
        par titres existe - est pratiquement totalement inaccessible pour n'importe 
        quel citoyen.  Face à la timidité, voire même à 
        l'hostilité latente des institutions françaises, le réseau 
        associatif tant gay que lesbien a pris conscience assez rapidement qu'il 
        était capital que l'archivage de cette mémoire soit entrepris 
        et organisé comme nous l'avons déjà vu avec le sida. 
       C'est ainsi que plusieurs initiatives 
        associatives ont vu le jour ces dernières années, essentiellement 
        en région parisienne mais aussi en province : - à Rennes avec Jacques Ars et sa Bernique 
        Hurlante,
 - à Lille avec Patrick Cardon et les éditions 
        GaiKitschCamp,
 - et à Marseille avec l'association Mémoire 
        des Sexualités présidée par Christian 
        de Leusse.
 .
 L'initiative sans doute la plus ancienne 
        et la plus radicale est celle du collectif intitulé 
        Archives, Recherches, Cultures Lesbiennes, créé 
        à Paris en 1983. - Pour les fondatrices de ce projet, l'arrivée de la gauche au 
        pouvoir en Mai 1981 a provoqué petit à petit une dépolitisation, 
        une disparition ou une intégration de nombre de mouvances en lutte 
        comme celle de la lutte des femmes, historiquement organisée par 
        le MLF.
 - Bien sûr, pour les lesbiennes de ce collectif, la peur de la répression 
        liée au pouvoir de droite devait s'estomper et permettre de développer 
        une dynamique de visibilité mais cela s'est aussi traduit par le 
        refus de poursuivre les analyses théoriques comme, je cite : « 
        l'oppression des femmes par le groupe social masculin, grille obligée 
        pour lire la société libérale, raciste, machiste 
        et blanche ».
 [...]
 En dehors du sida et de la lutte des femmes, la déportation 
        des homosexuels a été l'une des principales thématiques 
        constitutives de la mémoire gay. Cela est d'autant plus révoltant 
        aujourd'hui pour les gays eux-mêmes, que cette déportation 
        est toujours niée par une majorité de résistants 
        et de déportés malgré les récents travaux 
        du Ministère des Anciens Combattants et le fait que le Premier 
        Ministre de l'époque, Lionel Jospin, a lui-même 
        reconnu cette réalité en 2001 dans une circulaire aux préfets 
        lors de la journée commémorative de la Déportation. 
       À ce titre, on doit se féliciter 
        de l'action du site « Triangles Roses » qui, 
        sur le net, rassemble à la fois des textes de première main, 
        des photos, des archives sur ce thème jusqu'à présent 
        écarté des livres d'histoire, de la mémoire collective 
        et de l'iconographie officielle de l'univers concentrationnaire.  Le choix du net comme lieu de ressource documentaire est 
        particulièrement pertinent. - Il n'est pas dû au hasard, car en dehors de son accessibilité 
        immédiate et planétaire, il conforte la position de ceux 
        qui sont réticents à archiver dans des lieux publics trop 
        clairement identifiés, associatifs comme institutionnels.
 - Cette lisibilité risquerait d'engendrer une opposition plus ou 
        moins virulente, voire leur destruction comme ce fut déjà 
        le cas à Berlin pour l'institut de sexologie de Magnus 
        Hirschfeld lors de l'arrivée des nazis au pouvoir 
        en 1933.
 .
 Parmi les différentes démarches associatives 
        significatives et les plus anciennes que l'on recense aujourd'hui, il 
        faut aussi citer l'Académie Gay et Lesbienne, créée 
        par un groupe d'amis réunis par l'homosexualité, hébergée 
        [leurs archives qui sont collectées] 
        depuis 1976, dans une villa de Vitry-sur-Seine [94 Val 
        de Marne], dont le but principal est « 
        la constitution d'une grande collection de documents homosexuels ». Depuis 26 ans, ce groupe d'amis a pu ainsi :- acheter régulièrement diverses publications gays, lesbiennes 
        et transgenres avec leurs propres deniers personnels, sans aucune aide 
        publique ;
 - récupérer divers documents que, faute de place, les gens 
        ne pouvaient [ou ne voulaient plus] stocker dans leurs appartements ;
 - collecter systématiquement toutes sortes de documents gratuits, 
        notamment des fiyers, très en vogue aujourd'hui dans 
        ce que j'appelle volontairement " le ghetto marchand " ;
 - conserver avec soin l'intégralité de ces collections afin 
        de garder une trace du patrimoine socioculturel gay, lesbien et transgenre.
 .
 Le vote par le Conseil de Paris, 
        à la demande de son Maire, Bertrand Delanoë, 
        le 24 Septembre dernier, d'une subvention de 100. 000 euros à l'association 
        de préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles 
        ([AP] CADHP) 
        animée par Jean le Bitoux, [co-]fondateur 
        du magazine Gai Pied et par Christopher Miles, a 
        aiguisé les appétits de l'Académie 
        Gay et Lesbienne qui revendique, en raison de son antériorité, 
        un local dans Paris intra-muros pour pouvoir gérer à 
        l'aise ses collections.  Il est intéressant de revenir sur les débats 
        qui ont agité le conseil de Paris sur ce projet;  [...] |  
   
    | 3 1 2003 > par Jean-François Laforgerie [ 
      e-llico.com ] http://www.e-llico.com/popup.php? 
      section=actu& id=1278
 16 1 2003 > par Jean-François Laforgerie [ illico n° 69 ] 
      page 16
 |   
    | .Pétitions en vrac
 .
 Outre la pétition de Marie-Hélène Bourcier et Marie-Jo 
        Bonnet, une autre, lancée par Vigitranz, circule.  
         Enfin, petite dernière, celle, très enlevée, 
          de LopattaQ ( un collectif non mixte de pédés queers ) 
          qui s’en prend aussi au CDAHP..
  Par ailleurs, et en dehors de toute polémique, 
        signalons que l’Académie Gay et Lesbienne a lancé 
        un appel pour un recensement complet des centres et fonds d'archives français 
        qui ont des documents homos, lesbiens, transgenres, etc.  
        Infos sur : http://www.archiveshomo.info/.
 |  
   
    | 20.02.03 : Radio Libertaire / 89,4 FM 
      > émission Les Enfants de Stonewall (19H30 à 
      21H) |  
   
    
    | .animée par Nolwenn, Jean-Pierre et Tom
 Présentation et débat du Conservatoire des Archives 
        et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay 
        & Lesbienne  . |  
   
    
    | mars 2003 : IBnews (pages 6 à 
        8) > par Patrick Rogel, directeur de la rédactionhttp://www.atitud-inn.com/ 
        index.php?pid=2 &rid=5&srid=25 &ida=246
 http://www.gayvox.com/ 
        edito/?id_rub=7 &id_srub=36&id_dossier=738 &idmenu=6
 http://www.tassedethe.com/ 
        cadres/journal.htm
 |   
    | .Jean Le Bitoux défend son Centre
 .
 La polémique a fait rage ces deux derniers mois autour 
        du projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles 
        de Paris (CADHP) que ce soit - dans la presse généraliste (Libération, 
        Télérama...)
 - ou homosexuelle (Illico, Têtu...).
 Pour la 1ère fois, la parole est donnée au principal intéressé, 
        Jean Le Bitoux, 
        qui répond aux critiques formulées à son encontre.- Il dénonce notamment «une campagne d'intoxication dont 
        [il n'a] toujours pas compris le but».
 - Il affirme avoir vécu «avec beaucoup d'amertume» 
        cette polémique : «Les critiques étaient injustes 
        et les chiffres avancés étaient erronés. On était 
        entre la démagogie et la désinformation. J'en suis d'autant 
        plus étonné qu'il y a quelques années Marie-Hélène 
        Bourcier et Marie-Jo Bonnet avaient écrit dans des journaux 
        que je dirigeais... Mais je ne confonds pas les lesbiennes et les lesbiennes 
        radicales».
 .
 IBnews 
        a également recueilli les réactions à cette interview 
        :- de Phan Hoàng ([président de l']Académie 
        Gay & Lesbienne),
 - Patrick Elzière [ PDG de gayvox.com 
        , qui a racheté les archives du groupe 
        de presse Gai Pied ],
 - de Lionel Duroi (éditorialiste à gayvox.com),
 - et de Marie-Hélène Bourcier (auteur de la pétition 
        "Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du [projet de] CADHP").
 . Interview exclusive de Jean Le 
        Bitoux à IBnews.
 Après avoir créé Gai 
        Pied, vous en avez claqué la porte il y a 20 ans. Depuis, des 
        méchantes rumeurs vous ont dit «ruiné», «isolé» 
        et même mort ...  Jai en effet démissionné de Gai Pied 
        en 1983 avec une trentaine de journalistes. Cette 
        démission ma empêché de minscrire au chômage. 
        - Sen sont suivies des années de misère au cours desquelles 
        jai également appris ma séropositivité.
 - Jai ensuite rejoint Aides puis Arcat-Sida 
        qui ma confié la rédaction en chef du Journal 
        du Sida.
 - Je nai pas pour autant cessé de militer aux cotés 
        du mouvement homosexuel, étant de ceux qui, entre 1988 et 1998, 
        ont reconstruit la Gay Pride Parisienne sur des bases politiques 
        et non plus commerciales.
 - Je suis également lun des co-fondateurs du Centre 
        Gai et Lesbien (CGL) de Paris.
 - Jai également aidé à rédiger les souvenirs 
        de Pierre Seel, le seul Français à témoigner 
        de sa déportation pour homosexualité.
 - Jai plus récemment fait paraître un ouvrage historique 
        sur la déportation, Les oubliés de la mémoire 
        et participé à 2 dictionnaires à sortir 
        en mai, celui de Didier Eribon et celui de Louis-Georges Tin 
        [...].
 - A la même période, je sors un ouvrage 
        qui raconte conjointement ma longue vie militante et lémancipation 
        des homosexuels et des lesbiennes durant ces 30 dernières années.
 Je nai donc pas disparu, même si régulièrement, 
        on mannonce mort...
 .
 Votre projet de Centre dArchives et 
        de Documentation Homosexuelles (CADH) a bénéficié 
        du vote dune subvention de 100.000 euros par le Conseil de Paris. 
        Etes-vous reconnaissant à Bertrand Delanoë pour cette 
        résurrection ? Il est vrai que nous en avons peu parlé, 
        notamment lors des Universités dEté de Marseille 
        [UEEH] ... Mais je voulais dabord être sûr que ce projet était 
        sur les rails... Il a 4 axes :
 - les archives pour les chercheurs;
 - un large service de documentation pour les jeunes générations, 
        les journalistes et toute personne qui souhaite se renseigner sur lhistoire 
        de lhomosexualité en France au 20e siècle;
 - également une grande bibliothèque culturelle
 - et - nous lespérons - un espace dexploitation qui 
        puisse servir dauditorium.
 - Enfin, un très important site Internet.
 .
 Des voix ont critiqué le peu de place 
        qui serait fait aux lesbiennes dans ce projet. La municipalité, 
        au travers de Christophe Girard, a été la plus fortement 
        attaquée, mais vous navez pas été épargné 
        non plus. Comment avez-vous vécu cette polémique ? Avec beaucoup damertume. Les critiques étaient injustes 
        et les chiffres avancés étaient erronés. On était 
        entre la démagogie et la désinformation. Jen suis 
        dautant plus étonné quil y a quelques années 
        Marie-Hélène Bourcier et Marie-Jo Bonnet avaient 
        écrit dans des journaux que je dirigeais... - Mais je ne confonds pas les lesbiennes et les 
        lesbiennes radicales.
 - Nous travaillons depuis des mois avec des lesbiennes qui sont enseignantes, 
        journalistes, photographes, historiennes, psychothérapeutes ou 
        écrivaines disposant darchives ou de temps à consacrer 
        à ce projet. Elles font partie depuis le début de nos nombreux 
        groupes de travail.
 .
 Au-delà de cette querelle de clocher, 
        on vous reproche une méthode: manque de concertation, absence, 
        voire rétention dinformation. Etes-vous en mesure de rassurer 
        le public ? Quant à notre «manque de concertation», il ne nous 
        a pas empêché davoir déjà rencontré 
        les présidentes du PASST, de la Coordination 
        Lesbienne Nationale ou de lassociation transgenre Caritig. 
        Le contact a été positif. Je remercie par ailleurs le soutien renouvelé 
        de lHôtel de Ville [Mairie de Paris]
 - ainsi que celui de lInter-LGBT 
        [la Gay Pride Parisienne, ndlr]
 - et les journalistes des magazines Illico 
        et Têtu pour leur lucidité tout au long de 
        cette campagne dintoxication dont je nai toujours pas 
        compris le but.
 .
 Durant lété, il y avait 
        eu lépisode des archives de Gai Pied, qui trouvaient 
        un nouveau propriétaire. Ce dernier, le site gayvox.com 
        , semble avoir été froissé que vous déclariez 
        quil devrait vous les céder pour un euro symbolique ... Je sais. Cest une regrettable erreur dinterprétation 
        du journaliste de Têtu. Cest un article épouvantable. 
        - Jai écrit immédiatement au rédacteur 
        en chef de ce mensuel pour lui signaler les graves erreurs dont 
        larticle était truffé.
 - Comment également raconter que je naurais 
        pas darchives ? 80.000 documents attendent que je les cède 
        au Centre.
 - Sur lhistoire falsifiée de  Gai 
        Pied, mon ami historien Chevaux qui écrit 
        un livre sur ce journal a de son côté envoyé 5 pages 
        de rectificatifs [...]. Un très sobre erratum a été 
        publié le mois suivant.
 - Je regrette de ne pas avoir envoyé le double 
        de ces courriers à Gayvox, qui a dû légitimement 
        soffusquer de cette assertion alors que nous avions eu une 
        première rencontre des plus sympathiques, discutant ensemble de 
        ce fonds historique.
 .
 Dailleurs, pourquoi cet intérêt 
        pour des archives papier, alors que vous décrivez le portail Internet 
        du CADHP comme un de ses «piliers» ? En ce qui concerne 
        Gai Pied, pourquoi ne pas plutôt poursuivre larchivage 
        informatique, déjà bien entamé ? Nous ne privilégions absolument pas lun par rapport à 
        lautre. - Je pense même que le site va absorber la moitié de lénergie 
        du Centre car il faut que, depuis chez soi, on puisse accéder 
        aux documents essentiels de cette histoire que nous aurons pu collationner.
 - Nous pensons également créer des passerelles avec les 
        principaux sites darchives : Berlin, Amsterdam, San Francisco, 
        Los Angeles, Amsterdam ...
 .
 Que pensez-vous du projet de lAcadémie 
        Gay & Lesbienne ? Sil se concrétise, ça 
        fera 2 centres darchives à Paris. Au moment 
        où lon reparle de décentralisation, pourquoi ne pas 
        avoir proposé votre CADH à des villes en régions 
        ? Des échanges et des partenariats seront également - je 
        lespère - signés avec les archives régionales 
        gays déjà existantes, comme à Lyon, Lille, Marseille 
        [?] ou Rennes..
 Votre planning annonce que vous auriez déjà 
        du dépasser la «préfiguration active» 
        du projet [CADHP]. 
        Quelles en sont les prochaines étapes ? Nous allons intégrer dans les quelques semaines un local de travail 
        pour tout le travail de préfiguration. - Nous allons également faire létat 
        des lieux des dons déjà acquis, dont limportance est 
        telle que nous cherchons en urgence un entrepôt bénéficiant 
        de toutes les garanties de conservation.
 - Nous ferons peut-être bientôt une 
        exposition de ces premiers dons et legs.
 - Les grands axes de la bibliothèque commencent à se définir 
        avec une commission paritaire.
 - Une vingtaine dinternautes et de documentalistes étudient 
        la logique de nos méthodologies.
 - Nous poursuivons nos négociations en direction 
        des collectivités territoriales, des dons et legs futurs, et du 
        mécénat privé.
 Car nous souhaitons un très grand Centre qui soit 
        celui de toutes et tous et qui devrait ouvrir en 2004.
 . Les réactions de : - Patrick Elzière [ PDG de gayvox.com 
        , qui a racheté les archives du groupe 
        de presse Gai Pied ]- Lionel Duroi [ éditorialiste de gayvox.com 
        ]
 - Marie-Hélène Bourcier [ pétition d'Archilesb 
        ! > Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du projet 
        de CADHP ]
 - et Phan Hoàng [ président de l'Académie 
        Gay & Lesbienne ]
 réagissent aux propos de Jean Le Bitoux.
 . Jean Le Bitoux nous affirme navoir 
        jamais demandé que Gayvox lui cède les archives de 
        Gai Pied pour un euro symbolique. Quen est-il vraiment ? 
        Quels sont vos projets quant à ces documents ? Patrick Elzière [ PDG de gayvox.com 
        ] : Lorsque nous nous sommes rencontrés fin juillet 
        dernier, Jean Le Bitoux a demandé que Gayvox 
        lui fasse don de ces archives papier.
 Je lui ai répondu pourquoi pas à 
        la condition
 - davoir la certitude que le projet tienne la route
 - et nait pas une épée de Damoclès 
        au-dessus de la tête;
 - à savoir ne pas dépendre que dun financement 
        municipal pouvant être remis en cause.
 Pour linstant, je préfère quelles restent là 
        où elles sont dans lattente dun projet 
        abouti.
 .
 Sur Gayvox, vous avez largement relayé 
        la polémique en évoquant la «négation» 
        des projets similaires. Par ailleurs, vous estimez que le CADHP résulte 
        dune «conjonction dinitiatives personnelles» et 
        que son affichage associatif nest quun «prétexte» 
        ... Lionel Duroi [ éditorialiste de gayvox.com 
        ] : Le document présenté à Gayvox, 
        qui avait un certain contenu, nest pas le même que celui qui 
        a été soumis au financement de la Ville [de 
        Paris].
 - Jai trouvé un peu vaseux, pour crédibiliser le projet, 
        de gonfler la liste de soutien.
 - En fait, je me suis aperçu que les projets 
        similaires navaient pas été contactés.
 Le CADHP - pour lequel le seul consensus vient de 
        lInter-LGBT - a même fait ricaner certains en 
        Province...
 - Jean Le Bitoux, au nom de ses ouvrages, 
        sinscrit comme le «pape» de la mémoire gay.
 - Projet élitiste, le CADHP sappuie sur quelques 
        personnes qui sestiment au-dessus du panier et espère rameuter 
        les foules ...
 .
 Vous avez dénoncé la sous-représentation 
        des lesbiennes dans le projet. Jean Le Bitoux reproche quant à 
        lui la «démagogie» et la «désinformation» 
        de «lesbiennes radicales». Quen pensez-vous ? Marie-Hélène Bourcier [ pétition d'Archilesb 
        ! > Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du projet 
        de CADHP ] : Pour ce qui est des «lesbiennes radicales», 
        Jean Le Bitoux prouve une nouvelle fois quil ne connaît 
        pas le mouvement lesbien.
 - Un des problèmes du Centre - 
        en plus dêtre une coquille vide et un projet de papier - 
        est de mettre en avant la primauté historique de lhomosexualité 
        masculine, ce qui une erreur.
 - Par ailleurs, la bonne moitié des noms 
        des membres des Comités du CADHP sont bidons.
 A propos de «démagogie», je renvoie 
        la balle à M. Le Bitoux et lui demande dêtre 
        transparent. Quil cesse en particulier de refuser de se rendre sur 
        les plateaux télé !
 .
 Jean Le Bitoux 
        na pas souhaité nous donner son avis sur lAcadémie 
        Gay & Lesbienne. A votre tour, pouvez-vous nous dire ce que vous 
        pensez du CADHP ? Phan Hoàng [ président de l'Académie 
        Gay & Lesbienne ] :Beaucoup de gens se sont sentis agressés 
        par ce projet hégémonique de CADHP.
 - Cest le fait daffirmer que tout ce qui avait été 
        fait avant lui était nul et non avenu qui a créé 
        le bordel.
 - Lorsque nous nous sommes créés, 
        nous navons eu, par exemple, aucun problème avec le CGL 
        de Paris, qui possède lui aussi une Bibliothèque.
 Cest dailleurs aux petits CGL de Province 
        que nous comptons céder une partie de nos archives.
 .
 Illico a parlé de «lutte 
        de pouvoir» et de «mauvaises querelles» faites au CADH. 
        Il est vrai que si votre projet se concrétise, ça fera 2 
        centres darchives à Paris ...  Phan Hoàng [ http://www.archiveshomo.info/ 
        ] :Le projet de lAcadémie Gay & Lesbienne date de 
        lan 2000 : création dun site, dépôt de 
        la marque et [en 2001 :] dépôt des statuts.
 - Soit bien avant que Bertrand Delanoë 
        ne soit candidat à la Mairie [de Paris] et 
        - répondant à une question de lInter-LGBT 
        - ne se déclare favorable à la création 
        dun centre darchives.
 - Nous possédons 20.000 documents et y donnons accès.
 Ce nest pas nous qui avons copié le 
        CADHP, avec lequel nous sommes complémentaires.
 . |  
   
    | Novembre - décembre 2003 : magazine 
      Lettre ouverte n° 62 (pages 50 et 51) > par Jean-Bruno 
      Malacarne, rédacteur en chef des Editions RLO http://www.editions-rlo.com/ 
      article5.htm
 |   
    
    | .Le Conservatoire des Archives et des Mémoires 
        Homosexuelles
 de l'Académie Gay & Lesbienne
 .
  Depuis plus de 28 ans, sans aucune aide des pouvoirs 
        publics, des collectionneurs acharnés, sauvegardent et archivent jour 
        après jour, tout ce qu’ils peuvent :- ils achètent régulièrement différentes publications gays, lesbiennes 
        et transgenres avec leurs deniers personnels;
 - récupèrent des documents, que faute de place les gens ne pouvaient garder;
 - collectent systématiquement toutes sortes de gratuits (des magazines, 
        catalogues, programmes, affiches, tracts, flyers... donc certains sont 
        devenus aujourd’hui des collectors);
 - conservent avec soin toutes ces collections afin de garder une trace 
        du patrimoine socioculturel gay, lesbien et transgenre.
 Ils ont ainsi réussi à constituer une importante 
        collection d'archives gay et lesbiennes pour l'histoire.
 En 2000, ils décident de se regrouper en association 
        (à but non lucratif d’entraide sociale pour le développement de la 
        culture et la sauvegarde du patrimoine) afin de :- développer les collectes et d'améliorer les recueils de dons de nouveaux 
        documents,
 - assurer la pérennité de leurs oeuvres et de leurs archives
 - et ouvrir au public leurs collections réunies dans le Conservatoire 
        des Archives et des Mémoires Homosexuelles.
 L'Académie Gay & Lesbienne est déclarée le 1er mars 2001 à 
        la Préfecture. .
 Interviews 
        de B. Phan Hoang, président de l'Académie 
        Gay & Lesbienne :
 Combien de personnes participent à votre action 
        ?- Le fonctionnement est assuré principalement par 
        une dizaine de bénévoles qui contribuent régulièrement chacun(e) de manière 
        différente :
 collecte régulière des documents dans les établissements commerciaux et 
        associatifs, classement, mise à jour du site Internet, recueil d'articles 
        de presse, achat de magazines et de livres, collecte de dons, participation 
        à des événements tels que le printemps des associations...
 - Nous sommes aussi aidés par nos proches et des fidèles donateurs qui 
        sont devenus des vrais amis.
 Quelles sont vos sources de financement ? 
        - Sans aucune aide publique, ce long et important 
        travail a pu quand même être réalisé : nous avons réussi à préserver des 
        milliers de créations plus ou moins éphémères.
 Tous les achats d'équipement et de documents (surtout des magazines 
        et des livres LGBTQ) sont financés personnellement par nos membres 
        bénévoles.
 - Quand à l'Association de Préfiguration de Centre d'Archives des 
        Homosexuallités de Paris (AP CADHP), créée après 
        l'Académie Gay & Lesbienne :
 > elle a bénéficié de la Mairie de Paris ( depuis plus d'un 
        an ! ) de 100.000 euros de subventions pour faire une étude de faisabilité 
        de leur projet,
 > et d’un local dans Paris ( qui ne permet pas l’accueil 
        du public ni le stockage d’archives ! ).
 Combien de documents possédez-vous ? 
        - Aujourd’hui, le Conservatoire des Archives 
        et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie gay & Lesbienne 
        a une importante collection d'archives (collectées et achetées jour 
        après jour depuis plus de 28 ans) d'environ 20.000 documents qui reflètent 
        toute la diversité des expressions artistiques et/ou socioculturelles 
        des artistes, créateurs, associations, organisations, établissements, 
        médias (gay, lesbiens, bisexuels et transgenres) :
 > plus de 500 titres (des milliers d'exemplaires, anciens et actuels) 
        de magazines, fanzines, bulletins associatifs...;
 > plusieurs centaines de livres thématiques : romans, essais, thèses...; 
        une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers...;
 > plusieurs milliers de flyers, de tracts, d'affiches...;
 > des dossiers divers ( notamment plus de 12 ans de coupures de 
        presse sur l'homosexualité, le sida... ), etc.
 - Nous avons réussi à sauver beaucoup de très vieux 
        documents qui auraient fini dans la poubelle si leurs propriétaires n'avaient 
        pas fait l'effort de nous les donner.
 - Mais nous ne cherchons à dépouiller qui que ce soit de ses effets personnels, 
        c'est pourquoi nous disons à tous : "il faut continuer à conserver 
        chez vous et pour vous, tous vos vieux magazines, flyers, affiches... 
        ces belles choses qui vous ont apporté un jour un peu de joie ou de bonheur, 
        qui sont les souvenirs d'une période de votre vie".
 Y a-t-il un intérêt particulier à conserver 
        flyers, plans, affiches ? - Nous sauvegardons les flyers, plans, affiches... qui sont des traces 
        de la vie quotidienne : actualité sociale, politique, culturelle, scientifique 
        (santé, sida, sexe), sportive, ludique…des établissements, des 
        associations et des institutions.
 - Toutes ces créations ont contribué, à leur mesure, 
        à enrichir et à affirmer les identités socioculturelles des minorités 
        LGBTQ dans une société plus souvent répressive que tolérante ( 
        surtout au temps où l’homosexualité était un délit réprimé par des 
        lois discriminatoires, un fléau social à combattre, et même une maladie 
        mentale listée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 
        ! ) :
 > il a fallu à leurs auteurs tant d’amour, de courage, d’énergie, de 
        travail, et aussi de l’argent pour créer ces documents,
 > et très souvent leurs travaux ont vite sombré dans les tréfonds de 
        la mémoire collective, après une brève existence;
 > de plus, certains sont de véritables œuvres d’art, et souvent leurs 
        créateurs, connus ou non, ne les ont pas déposées pour conservation aux 
        Archives Nationales.
 - Il faut se rappeler aussi que de nombreux talents 
        homosexuels se sont prématurément éteints, notamment pendant les années 
        sida !
 Les archives sont-elles consultables par le 
        public ? - Consultations sur rendez-vous : nous avons aidé 
        des personnes qui cherchent des renseignements précis.
 - Actuellement, nous offrons un lieu de conservation d'archives plutôt 
        qu'un salon de lecture car nous manquons de moyens pour assurer des permanences.
 Quels enseignements en tirez-vous ? 
        - La préservation des archives et des cultures LGBTQ 
        est un devoir de mémoire de chacune et de chacun pour l'intérêt de tous 
        les LGBTQ et non le monopole de qui que ce soit(y compris de ceux qui 
        se prétendent être des professionnels légitimes de l'homosexualité et 
        du sida).
 - La prolongation de la contribution citoyenne (par les générations 
        d'hier, d'aujourd'hui et de demain) de la longue route de l'affirmation 
        des identités LGBTQ, des luttes contre le sida, l'homophobie, est 
        un bénéfice collectif pour tout le monde.
 > Parce qu'avant nous, des gens connus ou inconnus, y ont déjà beaucoup 
        contribué ; aujourd'hui, chacune et chacun de nous peut aussi apporter 
        un peu de son savoir en donnant ses idées, son savoir-faire en talent, 
        son pouvoir en temps et/ou argent.
 > Pour que vivent les mémoires des cultures LGBTQ pour nos générations 
        passées, présentes et futures !
 Quels sont les projets ? - Nous hébergeons toujours provisoirement nos archives au rez-de-chaussée 
        d’un bâtiment d’environ 300 m2, construit sur un grand terrain arboré. 
        Acquise de l’État avec nos fonds privés, cette ancienne propriété 
        de la Direction Départementale de l’Équipement, est à quelques 
        minutes de Paris (métro Villejuif P. V. Couturier ou en voiture 
        par la Porte d’Italie).
 - Nous attendons toujours une réponse de M. Bertrand 
        Delanoë,  Maire de Paris, à qui nous avons demandé publiquement, 
        il y a déjà plus d'un an d’accorder au Conservatoire des Archives et 
        des Mémoires Homosexuelles de l’Académie Gay & Lesbienne 
        un local dans Paris intra-muros pour permettre au public 
        [en majorité parisien] de venir plus 
        facilement consulter nos archives.
 - Il est temps que les Pouvoirs Publics et notamment le Ministère 
        de la Culture, nous apportent enfin un soutien plus concret (que 
        les lettres de félicitations et d'encouragement que nous avons reçues).
 Quelles sont les autres activités de votre association 
        ? - Nous mettons à jour sur notre site :
 > une revue de presse sur les archives et les 
        cultures LGBTQ ( http://www.archiveshomo.info/ 
        revue/2presse.htm ),
 > un recensement annuel des centres et fonds 
        d'archives en France et dans le Monde qui contiennent des documents 
        LGBTQ ( http://www.archiveshomo.info/ 
        annuaire/3annuair.htm ),
 > le catalogue de notre fonds ( http://www.archiveshomo.info/ 
        presse/2presse.htm est déjà en ligne la liste des titres des journaux, 
        magazines, fanzines, bulletins associatifs, etc. ) ;
 - Nous alertons l'opinion et les pouvoirs publics 
        pour demander la préservation d'archives LGBTQ menacées de disparition 
        (exemple : lors de la liquidation des sociétés du groupe Gai Pied 
        http://www.archiveshomo.info/ 
        academie/communique/2gaipied )
 - Nous tentons de développer des échanges de documents 
        avec d'autres centres d'archives et/ou de documentation LGBTQ, 
        des Centres Gais et Lesbiens, Centres LGBTQ, 
        Maisons des Homosexualités en France et dans le monde, 
        parce que nous avons gardé des documents en multiples exemplaires !
 - Nous apportons aussi notre contribution solidaire 
        aux autres associations, organisations, médias ... pour :
 > l'égalité des droits pour les homosexuels,
 > les luttes contre l'homophobie, les agressions, les discriminations, 
        le sida...
 .    |  
   
    |  mai 2004 : Genres!, 
        la lettre mensuelle d'info du Centre Gai et Lesbien ( 
        CGL > Centre LGBT ) de Paris - île 
        de Francen° de mai 2004 (page 3) > par Fatima Chaaban
 http://www.cglparis.org/ chapitre2.htm
 |   
    
    | . La préservation des cultures 
        LGBT est un devoir de mémoire.
 Situé en banlieue parisienne, le Conservatoire 
        des Archives et des Mémoires Homosexuelles, créé 
        en 2002, dispose d'un stock d'archives riche et divers. Une collection commencée il y a bientôt trente ans, sans 
        aide publique.
 .
 Entretien avec B. Phan Hoang, 
        président de l'Académie Gay & Lesbienne : - Quels sont les rapports entre 
        l'Académie Gay & Lesbienne et le Conservatoire des 
        Archives et des Mémoires Homosexuelles ?Le Conservatoire est le centre d'archives géré 
        par l'association Académie Gay & Lesbienne officialisée 
        en mars 2001.
 Notre Conservatoire est là pour permettre le recueil de 
        tout ce que les gens ne veulent ou ne peuvent plus garder : déménagement, 
        grand débarras par exemple.
 - Comment le Conservatoire 
        des Archives et des Mémoires Homosexuelles est-il financé 
        ?Sans aucune subvention. Les activités au sein du Conservatoire, 
        telles que la collecte, l'acquisition et le classement des archives, sont 
        assurées par ses membres bénévoles.
 Les acquisitions de matériel, les frais de déplacement pour 
        la collecte de documents, la promotion de l'association, et la participation 
        à des salons sont autofinancés.
 Nous sommes également aidés par nos proches et de fidèles 
        donateurs.
 - Combien de documents sont-ils 
        ainsi stockés dans vos rayons ?Le Conservatoire possède une importante collection 
        d'archives d'environ 20 000 documents qui reflètent toute la diversité 
        des expressions artistiques et/ou socioculturelles des artistes, créateurs, 
        associations, organisations, établissements, médias LGBT.
 Nous comptons ainsi plus de 600 titres de magazines, plusieurs centaines 
        de livres et une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers, etc
 - Le Conservatoire est-il 
        un endroit accessible au public ?Actuellement, nous offrons plus un lieu de conservation d'archives 
        qu'un salon de lecture car nous manquons de moyens pour assurer des permanences. 
        Cela dit, il suffit de prendre rendez-vous pour venir consulter sur place.
 Pour les questions pointues, nous orientons les personnes vers des organismes 
        plus adaptés.
 - Effectuez-vous une sélection 
        des documents qui feront partie des archives ?Nous ne faisons pas de distinction entre documents importants 
        ou pas, rares ou pas, payants ou gratuits. Toutes ces créations 
        ont contribué, à leur façon, à enrichir et 
        à affirmer les identités socioculturelles des minorités 
        LGBT dans une société plus souvent répressive que 
        tolérante.
 Nous sauvegardons donc tout ce que nous pouvons collecter, même 
        les flyers, plans, affiches qui sont des traces de la vie quotidienne. 
        Seuls les documents à caractère pédophile sont écartés.
 La préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire 
        pour chacune et chacun. Prolonger la contribution citoyenne apportée 
        à tour de rôle par les générations passées 
        et actuelles en faveur de l'affirmation de ces identités, et de 
        la lutte contre l'homophobie, est un bénéfice collectif.
 - Quels sont les principaux soucis 
        que vous rencontrez au quotidien ?Suite à l'affluence de nouveaux documents qui enrichissent 
        nos archives, les étagères débordent. Nous avons 
        tenté en vain d'obtenir ou de louer un local dans Paris auprès 
        des pouvoirs publics.
 A part les lettres de félicitations et de soutien, aucune mesure 
        concrète n'a, à ce jour, satisfait notre demande.
 .
  
        Vous pouvez apporter votre soutien financier 
          et/ou envoyer vos documents à :l'Académie Gay & Lesbienne
 Boîte Postale N° 28 > 94402 Vitry sur Seine cedex
 http://www.archiveshomo.info
 . |  
   
    | 19 au 25 mai 2005 : Le Nouvel 
        Observateur supplément Paris île de France n° 
        2115 (page 25) > par Anne Delabrehttp://obsdeparis.nouvelobs.com/ 
        articles/p223_2115/ a268733.htm
 |   
    
    | .Lhistoire
 Gays : Archives 
        enterrées.
  Annoncé pour fin 2004, puis début 
        2005, le projet du futur Centre dArchives et de Documentation 
        Homosexuel de Paris (CADHP) nest toujours pas arrivé 
        sur le bureau dOdette Christienne, adjointe de Bertrand 
        Delanoë chargée de la mémoire..
 En 2002, la Mairie de Paris accorde une 
        subvention de 100 000 € pour préfigurer un Centre dArchives 
        Homosexuel. Polémique dès le début.- Sur la parité du Conseil dAdministration 
        (aujourdhui respectée),
 - sur le président (aujourdhui remplacé 
        par Stéphane Martinet [adjoint PS au Maire 
        du 11ème arrondissement de Paris]),
 - sur linitiateur du projet et seul salarié 
        de lAssociation [de Préfiguration 
        (APCADHP)], Jean Le Bitoux 
        (licencié en avril 2004)
 Autant de facteurs qui ralentissent les travaux..
 - Aujourdhui, les 100 000 € sont épuisés,- le local qui a servi de siège à lAssociation 
        a fermé le 15 janvier dernier.
 Quand au Rapport de faisabilité, 
        on ne finit plus dattendre ce quil va préconiser.- Stéphane Martinet assure quil sera remis 
        « très prochainement » à lHôtel 
        de Ville.
 La Mairie [de Paris], qui na aucune envie de faire 
        de vagues, estime quelle nen est plus à quelques semaines 
        près..
 Entre-temps, elle a trouvé un point de chute 
        à ce Centre dArchives encore fantôme 
        :- il occupera une partie des 250 m2 en plein cur 
        de Paris dans lesquels le Centre Gai et Lesbien 
        [CGL de Paris île de France] 
        (lieu dinformations et de conseils) va déménager dici 
        fin 2005.
 - Pour un espace de stockage réservé 
        (le journal « Illico » et quelques associations 
        lui ont déjà confié leurs archives), des documents 
        numérisés- et des consultations réservées à 
        des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire.
 Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur 
        son financement.- Le dossier embarrasse la Municipalité face à lembourbement 
        de la situation au fil des mois.
 - Avec le risque, à force de jouer à lArlésienne, 
        que le futur CADHP ne tourne au « Titanic 
        ».
 . |  
   
    
    | 26 5 2006 > France ( Mémoire ) [ tetu.com ]Il existe plus d'une dizaine de fonds d'archives en France, dont l'existence 
        n'est pas prise en compte par le projet officiel. Lire la suite 
        :
 Centres 
        des mémoires LGBT : les fonds d'archives existants veulent être 
        reconnus
 Sans local, ni fonds d'archives déjà 
        collectées, le Centre des Mémoires LGBT 
        [ nouveau nom du projet de Centre d’Archives et Documentation 
        Homosexuelles de Paris ( CADHP ) ] ne devrait 
        pas ouvrir avant 2008.
 Ce projet, dont la préfiguration a déjà 
        coûté 100.000 euros à la mairie de Paris, réclame 
        820.000 euros supplémentaires pour exister.
 Parmi les nombreuses personnes exaspérées par la lenteur 
        du projet, M. Phan Hoàng réclame que son propre projet, 
        l'Académie Gay et Lesbienne, à Vitry-sur-Seine 
        ( Val-de-Marne ), soit pris en compte.
 Il aurait déjà collecté, depuis 2000, plus de 1.000 
        livres, autant de vidéos et de titres 
        de presse, et publie les articles de journaux sur son site Web [ http://www.archiveshomo.info 
        ], tout en continuant de sauver des fonds privés.
 Il recense également plus d'une dizaine de centres 
        d'archives LGBT en France.
 - Mais la direction des archives de Paris, qui 
        a validé le projet du Centre des mémoires, ne connaît 
        pas l'existence des autres fonds d'archives. Notre travail n'est pas reconnu, 
        tempête M. Phan Hoàng, qui exige que le projet « officiel 
        » publie ses comptes et un rapport moral annuel.
 Stéphane Martinet, président du Centre des Mémoires, 
        le reconnaît : - Eux ont accumulé des choses, pas nous.
 Il prône un rapprochement, mais n'a pas personnellement visité 
        les archives de l'Académie [ le Conservatoire des Archives 
        et des Mémoires LGBT ] : son rapport de Préfiguration 
        mentionne d'ailleurs l'existence de fonds, sans entrer dans le détail.
 - Dès le départ, notre projet suit une démarche 
        certifiée technique par la direction des Archives de France, 
        rappelle M. Martinet ( lire Quotidien du 31 mars ).
 Certes très présentable, mais encore 
        abstrait, le Centre saura-t-il transformer ses nombreux contradicteurs 
        en partenaires, pour ne pas repartir de zéro ?
 La constitution prochaine de son Comité scientifique 
        devrait apporter un début de réponse.
 24 5 2006 > Archives 
        Homosexuelles de Paris : l'Académie Gay & Lesbienne 
        veut faire repartir le projet sur des bases saines [ e-llico.com 
        ]Nouvelle interpellation des responsables du Centre d’Archives 
        et Documentation Homosexuelles de Paris, cette fois-ci de la part 
        de l'Académie Gay & Lesbienne qui dénonce une mauvaise 
        gestion et réclame d’être associée au projet.
 Le Centre d’Archives et Documentation Homosexuelles de Paris 
        essuie de nouvelles critiques.
 Dans un communiqué, l'Académie Gay 
        & Lesbienne parle de projet mal géré, d’enlisement 
        et s’indigne de la fuite en avant de ses responsables qui recherchent 
        820.000 euros supplémentaires pour ouvrir le fameux centre.
 - Il est temps que ce projet s’appuie sur les centres et initiatives 
        existants pour débloquer la situation et redonner confiance, 
        estime l’association spécialisée dans les archives 
        homosexuelles qui dénonce l’occultation et/ou la dévalorisation 
        des centres et initiatives existants et en particulier sa mise à 
        l’écart du projet de centre parisien, notamment en raison 
        de sa domiciliation en banlieue.
 L’Académie Gay & Lesbienne demande 
        que le projet de " Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France 
        " ( CADHP rebaptisé ) reparte sur des bases saines, 
        avec de nouvelles énergies en s’appuyant sur :
 - la concertation par la consultation et la participation 
        au projet des initiatives et centres d’archives et de documentation 
        existants,
 - la pluralité par l’ouverture de l’AP 
        CADHP à celles et ceux qui ont contribué à faire 
        avancer le projet par leurs revendications,
 - la transparence par une information régulière 
        de l’avancement du projet et la publication des rapports moraux 
        et comptes détaillés,
 - et l‘indépendance par l’affranchissement 
        de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel 
        qu’il soit.
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