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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

Merci de nous aider à collecter d'autres archives LGBTQ
la sauvegarde des mémoires LGBTQ permet de préserver la vérité sur notre histoire

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1er semestre < 2005 > 2ème semestre

Projet AP CADHP
Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
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Fin 2005 > TOUJOURS PAS d'ouverture du CADHP : malgré les objectifs annoncés par la Mairie de Paris
> Mairie de Paris : Dossier Grands projets à venir [ paris.fr ] décembre 2002
> Mairie de Paris : Actualités [ à Paris magazine ] novembre 2002
=> Projet d'un Centre de Documentation Homosexuelle
Mettre à disposition du public et des chercheurs un fonds documentaire, une bibliothèque, un kiosque presse, un espace multimédia, un site internet et accueillir parallèlement colloques et expositions.
Tels sont les objectifs du futur Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles [ de Paris ] qui devrait voir le jour d’ici à deux ans.
Après Londres, Berlin, Montréal, San Francisco et Barcelone, le Conseil de Paris a apporté son soutien à la réalisation de ce projet [ de l' AP CADHP ] dans la capitale française.

Fin 2005 > Engagement AP CADHP toujours non respecté : Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT ...
> Archives Gay : l'Inter-LGBT contre la polémique [ e-llico.com ] 13 1 2003
L’Inter-LGBT intervient à son tour dans la polémique sur le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles.
"L'Inter-LGBT a souhaité la création d'un Centre d'archives et de documentation, sur l'ensemble des minorités sexuelles, qui s'inscrive résolument dans la société : par la mise en place d'un service de documentation ouvert à toutes et à tous, par le recueil d'archives de diverses sources, sans exclusion, par la valorisation des documents d'une histoire fragile et méconnue. Elle exprime sa satisfaction d'avoir vu ce souhait concrétisé par le projet de l'Association de Préfiguration du Centre, animée par Christopher Miles, Florence Tamagne et Jean Le Bitoux, et se réjouit du soutien apporté par la Ville [ de Paris ] à ce projet ".
L'Inter-LGBT regrette la polémique née autour de la pétition Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre de documentation et d'archives homosexuelles de Paris qui lui a notamment été adressée, ainsi que l'exploitation qui en a été faite dans la presse.
Afin d'en savoir plus, et de connaître les explications des premiers intéressés, Jean Le Bitoux, co-initiateur du projet du CADHP a été invité lors du dernier Conseil. Il a ainsi pu réaffirmer que le projet, aujourd'hui dans sa phase de préfiguration, était ouvert à toutes les contributions, et que, contrairement aux affirmations erronées de la pétition, la composition du comité scientifique du Centre reflétait une réelle mixité, et s'approcherait de la parité dans les prochains mois.
Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT. L'Inter-LGBT rappelle son souci constant d'une concertation entre les différentes composantes du mouvement lesbien, gai, bi et trans. Elle appuie en particulier les démarches constructives de la Coordination Lesbienne en France, des Archives Lesbiennes et du Collectif Existrans vis-à-vis du CADHP afin de s'en rapprocher et de proposer de nouvelles contributions au projet.
L'Inter-LGBT se déclare "disponible, si cela s'avérait nécessaire, pour poursuivre la discussion avec les différents protagonistes. Elle souhaite que cesse la polémique qui jette le discrédit sur l'ensemble du mouvement LGBT afin que le projet du CADHP puisse se développer dans la sérénité et dans le respect des principes de neutralité et de pluralité qu'il s'est donné".

Année 2005 > L’ouverture au public est prévu pour 2005 : on attend toujours cette ouverture du CADHP, déjà reportée d'année en année par l’Association de Préfiguration APCADHP
> Centre d’Archives : ouverture en 2005 [ e-llico.com ] 5 1 2004
Aggiornamento pour le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris. Le CADHP est désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires. L’ouverture au public est prévu pour 2005.
C’est à un véritable aggiornamento qu’a procédé l’équipe du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) ces derniers mois. Le CADHP est donc désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires.
Histoire d’enterrer la polémique,
la nouvelle équipe précise dans un document de travail que Cette histoire est celle des lesbiennes, des gays, des bis et des trans. C’est une histoire globale d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins. Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent parallèles.
Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.
- L’équipe qui ne compte qu’un salarié [ Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille à la rédaction d’un projet définitif qui devrait être présenté en septembre 2004, explique Stéphane Martinet, président de l’Association de Préfiguration du CADHP. Nous chercherons un local nous permettant d’accueillir le public fin 2004 pour une ouverture en 2005.
Côté finances, l’association vit encore sur la subvention de 100.000 euros votée par la Mairie de Paris en 2002.
- Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003,
précise Stéphane Martinet. Mais nous le ferons en 2004. Pour le moment, nous imaginons le centre idéal et après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de nos moyens. Dès février 2004, un site internet renouvelé permettra d’être informé de l’avancement de notre projet.

Pour l'année 2005 > Nouvelles demandes de subventions de l'AP CADHP : mairie de Paris, Ministère de la Culture ...
> CADHP : les archives au placard ? [ e-llico.com ] 11 4 2005
... Odette Christienne, adjointe au maire en charge de la Mémoire, a enfin reçu, début avril, après l’annonce de l’initiative des Verts, de nouvelles informations sur ce dossier délicat.
- Nous avons obtenu un rapport d’activités ainsi qu’un bilan financier de l’utilisation de leur subvention de 100 000 euros, explique Patrice Porcheron, directeur de cabinet d’Odette Christienne. Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport [ le résultat de la phase de préfiguration ] était, pour le moment, soumis à l’avis d’experts, d’archivistes, de bibliothécaires pour validation. Une fois entériné par le conseil d’administration de l’association de préfiguration, nous recevrons le projet définitif. Nous savons déjà qu’il comportera un plan de développement à cinq ans et que l’activité de bibliothèque pour le grand public initialement prévue serait abandonnée ...
- Il est exact que nous soumettons notre projet à l’avis de professionnels,
explique l’association de préfiguration du CADHP. Une fois, cette phase achevée, nous remettrons, avant la fin avril, notre rapport définitif à la mairie de Paris. Il est légitime qu’on demande des nouvelles du projet. Ce que nous pouvons dire, c’est que nous avons transmis nos bilans moraux et financiers — vérifiés par un commissaire aux comptes — à la mairie de Paris. Nous envisageons d’ailleurs de faire une nouvelle demande de subvention pour 2005.
Depuis 2002 et le versement d’une subvention de 100 000 euros, l’association n’a en effet sollicité aucune autre subvention, mais la mairie annonce déjà la couleur.
Nous n’avons pas eu de demandes en 2004 ni cette année, explique Patrice Porcheron. De toutes façons, notre enveloppe budgétaire pour 2005 ne nous permet pas de subventionner de nouveau cette structure. Par ailleurs, il est inenvisageable que le projet dépende des seules subventions municipales, ce serait une gestion de fait d’une structure dont je rappelle qu’elle n’est pas un projet municipal.
Cette situation inquiète-t-elle l’équipe du futur CADHP ? Pas vraiment même si on concède avoir quelques difficultés à mobiliser des partenaires financiers.
- Nous avons présenté notre projet au ministère de la Culture qui semble intéressé mais c’est toujours le cas lorsqu’on ne parle pas encore d’argent. C’est, en revanche, plus difficile avec des financeurs privés qui, eux, comprennent mal l’intérêt d’un tel centre.

7 7 2005 > Réponse au Conseil Municipal de Paris sur le projet CADHP [ Bulletin Municipal Officiel ]
Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe au Maire de Paris chargée de la Mémoire et du Monde combattant, a reçu, le 21 octobre 2004, les représentants de l’association. Nous avons évoqué le retard pris pour la réalisation d’un centre ouvert au public.
Il est, pour l’essentiel, imputable aux difficultés rencontrées pour trouver un local d’une surface suffisante et aux conséquences du départ du premier dirigeant de l’association, M. Christopher MILES, suite à sa nomination à la tête de l’Institut français de Barcelone. Les dirigeants de l’association ont recueilli de nombreuses promesses de cession de fonds d’archives - notamment du groupe Illico - auxquels ils ne peuvent actuellement donner suite faute de local d’entreposage. Nous avons noté, depuis, que le local loué par l’association avait été rendu au bailleur.
Pour autant, le travail de préfiguration n’a pas été abandonné. L’association avait indiqué qu’elle nous remettrait prochainement un rapport de préfiguration présentant les conclusions de l’étude entreprise depuis 2 ans. L’avant-projet de ce rapport de préfiguration est actuellement soumis à un groupe d’archivistes, de bibliothécaires et de conservateurs. Il nous sera adressé dès qu’il aura été validé et les dirigeants de l’association reprendront alors contact avec les élus parisiens en charge de ce dossier pour leur soumettre un plan de développement à 5 ans.
Le rapport financier 2003 nous a été remis et le rapport 2004 nous sera adressé dès qu’il aura été approuvé par l’assemblée générale. La Ville de Paris, n’a, comme vous le savez, accordé aucune subvention nouvelle à l’association de préfiguration depuis le vote - à l’unanimité - du projet de délibération DAC-02-348, en septembre 2002.
Les représentants de l’association de préfiguration espèrent pouvoir transférer, à terme, la gestion du centre d’archives à une Fondation et s’efforcent actuellement de diversifier les ressources de l’association. Ils ont approché à cet effet plusieurs bailleurs de fonds potentiels. Ces contacts ne se sont cependant -pour le moment- pas encore traduits par un engagement.

2 7 2005 > Archives gays et lesbiennes : Lyon innove [ 360.ch ]
Lyon ouvre un centre d’archives gay et lesbien : une première française, alors qu’à Paris un projet similaire continue de piétiner.
- La Ville de Lyon a annoncé en mai dernier l’ouverture d’un Centre de ressources documentaires gays et lesbiennes à l’intérieur de sa Bibliothèque municipale, l’une des mieux fournies au monde.
Cette initiative est l’aboutissement du travail mené depuis de nombreuses années par le Chargé de mission mémoire à la Mairie de Lyon, Michel Chomarat. C’est d’ailleurs la propre collection de ce passionné, comprenant des documents touchant à l’histoire des communautés LGBT en France et dans le monde, qui constitue l’essentiel du matériel désormais à la disposition du public.
- Avec l’ouverture du Centre, dont le catalogue est déjà partiellement consultable sur Internet, Lyon vole la vedette à Paris.
Lancé en 2002 par un crédit important de la Mairie de la capitale, un ambitieux projet d’archives LGBT autonomes n’a jamais vu le jour.
Dernièrement, la vocation de ce centre a été redéfinie sur un plan plus régional. Dès lors, il devrait s'agir d'un Centre des mémoires LGBT Paris/Île-de-France.
Toutefois ce projet parisien, au centre d'une longue polémique, reste encore en attente de financements publics.

1er 7 2005 > Un Centre des mémoires LGBT Paris / Īle-de-France pour Paris [ tetu.com ]
Le centre d'archives homosexuelles de Paris devrait avoir pour nom le Centre des mémoires LGBT d'Île-de-France, confirmant l'ancrage régional du projet, a annoncé l'un des responsables de l'association de préfiguration du centre, Charles Myara, mardi 28 juin.
- Faute de place, la seule chose envisageable est cette limitation un peu géographique, au moins dans un premier temps, expliquent les initiateurs du projet. Ils profitent également de l'existence préalable d'autres centres similaires en province, comme à Marseille et à Lyon.
L'élargissement du champ d'action du centre dépendra de la subvention qui lui sera accordée par la mairie de Paris en novembre prochain, lors du vote du budget par le conseil de Paris.

Charles Myara a développé son projet en présence d'autres représentants associatifs, lors de la rencontre annuelle des associations LGBT parisiennes à la mairie de Paris, en présence de Marie-Pierre de la Gontrie, adjointe au maire chargée des associations.
> [ 2ème version : l'article est modifié par tetu.com en fin de journée ]
Le centre d'archives homosexuelles de Paris devrait avoir pour nom le Centre des mémoires LGBT Paris/Île-de-France, confirmant l'ancrage régional du projet, a annoncé l'un des responsables de l'association de préfiguration du centre, Charles Myara, mardi 28 juin.
- Comme nous ne sommes pas les seuls en France, nous nous imposons, au moins dans un premier temps, cette limite un peu géographique, explique-t-il, étant donné l'existence d'autres centres similaires en province, comme à Marseille et à Lyon (lire Quotidien du 18 mai).
L'élargissement du champ d'action du centre dépendra de la subvention qui lui sera accordée.
- Si subvention de la ville il y a, elle ne sera pas votée avant 2006, et l'examen technique du projet, précise le cabinet du maire de Paris.

Charles Myara a développé son projet en présence d'autres représentants associatifs, lors de la rencontre annuelle des associations LGBT parisiennes à la mairie de Paris, en présence de Marie-Pierre de la Gontrie, adjointe au maire chargée des associations.

Juillet 2005 [ Têtu magazine ]
=> Cinq questions à Gérard Collomb, maire de Lyon
Alors que le Projet parisien d'un Centre d'Archives Homos semble de plus en plus incertain, le maire de Lyon a ouvert, le 17 mai dernier, le premier Centre de Ressources Documentaires Gays et Lesbiennes français.
:: Comment expliquez-vous que Lyon ait pu ouvrir un centre d'archives homosexuelles avant Paris, alors que la capitale y travaille depuis plus longtemps ?
- Plutôt que de laisser la conception du centre à la communauté homosexuelle, nous avons fait en sorte qu'elle soit intégrée, comme toutes les questions de société, dans une institution publique. Le fonds a rejoint l'infrastructure déjà existante de la bibliothèque municipale. Nous avons privilégié une approche citoyenne. Car le fonds va intéresser la communauté gay et lesbienne, mais pas uniquement. Il servira également de base pour des travaux de recherche, des études ...
:: Vous avez aidé l'Aris, la plus vieille association homosexuelle de Lyon, à emménager dans un local digne d'une maison des homosexualités. Vous semblez positionner Lyon comme une ville décidément gay-friendly ...
- Je considère que je suis « friendly » vis-à-vis de l'ensemble des Lyonnais. Mon rôle est de lutter contre toutes les discriminations.
:: Et de défendre de nouveaux droits pour les homosexuels, notamment le mariage ?
- Ce centre d'archives permettra en tout cas d'ouvrir un débat. Qu'il y ait une reconnaissance officielle de la République, moi, je trouve que c'est légitime.
:: Seriez-vous prêt à en célébrer vous-même ?
- Je ne suis pas un « putschiste », vous savez. Je ne crois pas que la société avance par coups d'éclat. On y va progressivement. Il faut faire changer le regard des gens.
:: Une opposition s'est-elle exprimée à Lyon lorsque vous avez annoncé la création du centre d'archives ?
- Non. Je n'ai pas eu de retour négatif, ce qui montre que les esprits ont évolué ...
=> Et à Paris ?
Plus de deux ans après le versement de la subvention de 100.000 euros de la Mairie, la première étape, dite de préfiguration, du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ( CADHP ) s'achève enfin. Son président, Stéphane Martinet, a rendu, le 10 juin, son rapport de préfiguration à la mairie de Paris, à la région Île-de-France et au ministère de la Culture.
Sur l'utilisation de la subvention, chaque centime a été dépensé de façon juste, affirme le trésorier du CADHP, Charles Myara, qui rappelle que les comptes sont certifiés par l'administration. Un local dans le Marais ( rendu en décembre 2004 ) et deux employés successifs ( dont Jean Le Bitoux ) auront suffi à consommer le crédit.
Alors que certains s'impatientent, Stéphane Martinet assure que cette période était nécessaire pour définir un projet à long terme.
- Dès le départ, cette subvention devait uniquement servir aux premières analyses et à la définition des objectifs, assure-t-il.
Même si certains proches du dossier évoquent des conflits de personnes pour expliquer ce retard, Stéphane Martinet joue l'apaisement :
- On rend enfin notre rapport. La balle sera ensuite dans le camp des collectivités, qui devraient nous accorder un budget en novembre prochain.
Si les budgets sont votés, le Centre pourrait ouvrir dès 2006.

Fin juin 2005 > L'AP CADHP chez l'adjointe au maire de Paris pour un budget de fonctionnement
> Archives homosexuelles à Paris : le rapport de préfiguration a été remis à la Ville [ tetu.com 13 6 2005 ]
Le rapport de préfiguration du Conservatoire des archives et des mémoires homosexuelles de Paris [ nouveau nom ? du ] (CADHP) a enfin été rendu, vendredi 10 juin, à la mairie de Paris ...
Stéphane Martinet, président de l'association de préfiguration du CADHP, attend par pure politesse que la mairie ait terminé la lecture du document avant de le présenter à la région, au ministère de la Culture (appelés à financer également le centre) et à la presse.
La conclusion de la phase de préfiguration était attendue avec impatience depuis fin 2002, lorsqu'une subvention de 100.000 euros avait été accordée par la mairie de Paris, afin d'imaginer un lieu pour conserver ...
À Paris, la balle est désormais dans le camp des collectivités qui devraient nous accorder un budget de fonctionnement en novembre prochain, explique Stéphane Martinet.
Dans ce but il rencontrera Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la Mémoire, à la fin du mois de juin.

17 6 2005 > Asso : De l'air pour le CGL [ illico ]
La menace de fermeture du CGL de Paris s'écarte ( voir Illico 15/04 ). Un échéancier pour le versement des 47.000 euros dus ( suite à une décision Prud'homale ) à l'ancien Directeur du Centre est en attente de signature.
Le CGL, dont la nouvelle subvention ( 100.000 euros ) devrait être votée au Conseil de Paris en juin, pourrait aussi pouvoir compter sur de nouveaux locaux d'ici quelques mois. Il s'agirait de 240 m2 dans le quartier Beaubourg gérés par une société d'économie mixte.
Des travaux de remise aux normes devraient démarrer à l'automne. Ils devraient être payés par le Conseil régional Ile-de-France à hauteur de 20.000 euros comme le Président de région ( PS ), Jean-Paul Huchon, s'y était engagé en 2004.
Le Centre d'Archives [ et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) ] pourrait y être accueilli temporairement.

16 6 2005 > PARIScide, un crime de lèse-majesté [ leperroquetlibere.com ]
Visiblement embarrassée par les révélations contenues dans Pariscide, la mairie de Paris a décidé de sortir du silence hautain qu'elle observait jusqu'à présent ... Dans ses réponses, la première adjointe au maire de Paris esquive les principales objections ...
Anne Hidalgo évacue l'épineuse question du centre d'archives homosexuelles en indiquant qu'il s'agit d'un engagement de mandature. La réalité est un peu différente : ce projet iconoclaste, qui est la concrétisation d'une promesse écrite de Bertrand Delanoë aux associations homo en date du 2 mars 2001, ne figurait pas dans le programme électoral soumis aux électeurs par le candidat du PS.
Dans Pariscide, le problème soulevé portait surtout sur la gabegie que représente ce centre d'archives [ et de documentation homosexuelles de Paris ] (100.000 euros dilapidés pour un projet au point mort). Pas un mot de l'adjointe de Bertrand Delanoë sur ce point ...

16 6 2005 > Piques et répliques d’Anne Hidalgo [ nouvelobs.com ]
... En matière de financement des associations, nous sommes passés de l’opacité totale à un système de transparence où toutes les demandes sont examinées par le Bureau des Subventions aux associations et votées en Conseil de Paris ...
La construction de ce Centre [ d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ] est un engagement de mandature. Nous considérons qu’il est nécessaire de donner de la visibilité à un combat pour l’égalité des droits qui est loin d’être achevé. Nous souhaitons qu’à l’instar d’autres grandes villes il y ait un lieu ressources, un endroit où on puisse élaborer des propositions pour lutter contre l’homophobie ...

14 6 2005 > Lyon : 1, Paris : 0 [ le Perroquet Libéré ]
La mairie de Lyon a surpris son monde en annonçant la création dans la capitale des Gaules d’un centre de ressources documentaires gay et lesbien. Selon le chargé de mission Mémoire de la Ville de Lyon, il était primordial qu’une institution publique accueille ce centre afin d’en assurer sa pérennité.
Une initiative qui offre peut-être une porte de sortie honorable à la mairie de Paris, embourbée depuis trois ans avec son improbable centre d’archives homosexuelles. [ projet AP CADHP ]
En laissant à Lyon le soin de mettre en place ce projet primordial, Paris se sortirait d’une impasse et ferait faire des économies à ses contribuables ...

13 6 2005 > Archives homosexuelles à Paris : le rapport de préfiguration a été remis à la Ville [ tetu.com ]
Le rapport de préfiguration du Conservatoire des archives et des mémoires homosexuelles de Paris [ ? nouveau nom du ] (CADHP) a enfin été rendu, vendredi 10 juin, à la mairie de Paris. D'une longueur de 62 pages ...
Stéphane Martinet, président de l'association de préfiguration du CADHP, attend par pure politesse que la mairie ait terminé la lecture du document avant de le présenter à la région, au ministère de la Culture (appelés à financer également le centre) et à la presse.
La conclusion de la phase de préfiguration était attendue avec impatience depuis fin 2002, lorsqu'une subvention de 100.000 euros avait été accordée par la mairie de Paris, afin d'imaginer un lieu pour conserver et mettre à disposition les documents retraçant l'histoire des gays et des lesbiennes.
Un premier centre d'archives LGBT vient d'ailleurs d'être installé à Lyon ...
À Paris, la balle est désormais dans le camp des collectivités qui devraient nous accorder un budget de fonctionnement en novembre prochain, explique Stéphane Martinet.
Dans ce but il rencontrera Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la Mémoire, à la fin du mois de juin.

10 6 2005 > Rapport de préfiguration d'un Centre des Mémoires LGBT Paris / Ile-de-France [ Mission de Préfiguration du CADHP ( sous-traité à la SARL CCMO Conseil ) ]
- Sommaire ...
- Avant-propos ...
- Introduction ...
:: 1 . Vers la nécessité d'un dispositif spécifique pour les sources archivistiques et documentaires du monde LGBT ...
:: 2 . La Mission de Préfiguration du Centre
=> ( A ) L'Association de Préfiguration du CADHP ( AP-CADHP ) *
L'idée de CADHP est née au sein d'un groupe restreint de [ trois ] personnes qui ont défini les grands contours de ce que pourrait être un centre des mémoires LGBT.
Une fois un premier diagnostic réalisé, cette équipe [ de trois personnes ( Christopher Miles, Philippe Bot' et Jean Le Bitoux ) ] s'est constituée en association de préfiguration : l'AP-CADHP [ le 19 décembre 2001 ].
Cette association [ de Christopher Miles, Philippe Bot' et Jean Le Bitoux ] a dans un premier temps testé l'idée de centre, en particulier en direction des LGBT et des partenaires potentiels ;
- elle a ensuite dressé les pistes d'un premier état des lieux en matière archivistique et documentaire ( identification des premiers fonds potentiels, évaluation des besoins, recensement des compétences minimales requises, etc.) ;
- elle a enfin conçu un dossier-argumentaire de présentation du concept de centre [ un Mémorandum ( de 2 pages ) remis le 18 6 2001 à Christophe Girard, adjoint à la culture du Maire de Paris ] et appuyant la mise en œuvre d'une période de pré-figuration.
=> ( B ) L'implication de la Ville de Paris
Cette action de visibilité et de promotion du projet [ Mémorandum LGP remis le 18 6 2001 à Christophe Girard, adjoint à la culture du Maire de Paris ] a conduit le candidat Bertrand Delanoë à soutenir le projet d'un centre des mémoires LGBT lors de sa campagne pour les élections municipales de 2001, et à en proposer la feuille de route [ lettre du 2 mars 2001 à la Lesbian & Gay Pride Île-de-France ] :
- « Au-delà de la mémoire de la déportation, le mouvement homosexuel français a toujours été fragile lorsqu'il s'est agi, depuis cinquante ans, de conserver et transmettre son histoire : écrits, témoignages, presse, revues, photos, etc.
C'est pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, d'information et de recherches autour de cette mémoire a retenu toute mon attention.
Ce lieu serait organisé autour des fonctions d'accueil de documentation ( bibliothèque, vidéothèque, point Internet et centre de presse ), d'exposition et d'archivage.

L'amnésie fait le lit de l'intolérance et du rejet. La Ville de Paris, témoin de tant de pages d'histoire, se doit de cultiver sa mémoire
» ( Bertrand Delanoë, 2 mars 2001 ).
L'engagement de campagne s'est traduit en novembre 2002 par une délibération du Conseil de Paris [ siégeant en formation de Conseil municipal le 24 9 2002 ] affectant une subvention de cent mille euros destinée à financer la Mission de Préfiguration.
( C ) La Mission de Préfiguration ...
( D ) La méthode de travail de la Mission et le contenu du Rapport ...
- Première partie : L'identité et les métiers du Centre ...
:: 1 . L'identité du Centre ...
:: 2 . La vocation du Centre ...
:: 3 . Les métiers du Centre ...
=> . 31 . Le métier de Centre d'archives ...
# Une attention particulière sera apportée au recensement des archives privées, en particulier autour des deux préoccupations suivantes :
. 1 . Parmi la population LGBT, on peut considérer que les gays et, dans une moindre mesure, les lesbiennes sont historiquement mieux organisés collectivement et mieux intégrés socialement que les autres catégories ...
Le Centre devra donc veiller à développer une démarche active de recensement d'archives privées en direction des autres catégories de la population LGBT et de populations minoritaires au sein du milieu LGBT ( en raison d'une origine géographique, ethnique, de pratiques socio-comportementales, de situations de discrimination voire de clandestinisation, etc. ).
C'est à cette condition que l'information constituée par les LGBT et organisée par le Centre tendra vers la plus grande diversité et la plus grande représentativité. Cette attention se traduira par la mise en place de procédures de partenariats avec des relais, formels ou informels, issus de ces minorités.
. 2 . Les associations LGBT constituent un producteur majeur d'archives. Le Centre devra donc veiller à mettre en place et proposer une politique spécifique de recensement des archives produites par les associations LGBT ...
# Concernant les archives privées, de quelque nature qu'elles soient, le Centre proposera, à tout détenteur qui le souhaite, un service de diagnostic et d'inventaire de ses fonds. Ce service se déroulera en deux temps :
- 1 . un premier temps de description brève par le détenteur des fonds qu'il souhaite faire recenser ; une fiche de description sera ainsi mise en ligne sur le portail internet du Centre, à défaut envoyer par courrier ;
- 2 . un second temps où le Centre, en fonction des informations transmises, proposera au détenteur une procédure de diagnostic qui peut se décliner en différentes options selon les moyens et la volonté du détenteur ...

1er 6 2005 > Paris : le CGL bientôt dans le quartier Beaubourg ? [ e-llico.com ]
La menace de fermeture du CGL de Paris s’écarte. Un échéancier pour le versement des 47.000 euros dus ( suite à une décision Prud’homale ) à l’ancien Directeur du Centre devrait, en effet, être signé bientôt. Pour le moment, le CGL a procédé à un premier versement de 7.000 euros — fruit des premiers dons des particuliers.
Le CGL, dont la nouvelle subvention ( 100. 000 euros ) devrait être votée au Conseil de Paris en juin, pourrait aussi bientôt pouvoir compter sur de nouveaux locaux d’ici quelques mois. Il s’agirait de 240 m2 dans le quartier Beaubourg gérés par une société d’économie mixte.
Des travaux de remise aux normes devraient démarrer à l’automne. Ils devraient être payés par le Conseil régional d’Ile-de-France à hauteur de 20.000 euros comme le Président de région (PS), Jean-Paul Huchon, s’y était engagé lors de sa dernière campagne en 2004.
Le CGL, qui serait l’unique locataire, pourrait y accueillir, dans un premier temps, le futur Centre d’Archives ( CADHP ).

Juin 2005 > De la Doc POUR EN SAVOIR PLUS : État des lieux [ Paris Gayment ]
On parle depuis longtemps de la création du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP), mais qu'en est-il concrètement de sa mise en oeuvre ? ...
Le projet d'un centre destiné à préserver, diffuser et valoriser les documents oraux, les témoignages de vie et plus généralement de défendre toutes les mémoires vécues, écrites, audiovisuelles concernant l'homosexualité est actuellement à l'étude à la Mairie de Paris.
A priori, ce Centre serait plus un centre de ressources pour les professionnels qu'une bibliothèque de prêt pour le grand public. Reste à mettre en place un système de recueil des fonds et à trouver un espace de stockage.
Et à rattraper le retard pris depuis 2002 à cause d'une polémique sur la mixité du Conseil d'Administration, le remplacement de l'équipe d'origine et le départ de son initiateur Jean Le Bitoux en 2004.
- Espérons aussi qu'un terrain d'entente sera trouvé avec l'Académie Gay et Lesbienne [ www.archiveshomo.info ], une association créée [ en 2001 après sa préfiguration ] en 2000 à Vitry-sur-Seine par des collectionneurs ayant réuni [ collecté depuis 1975 ] plus de 20.000 documents en tout genre (tracts, posters, articles, etc.)  concernant l'homosexualité ...
- À noter qu'il existe déjà un centre de documentation des cultures lesbiennes [ http://arcl.free.fr ], créé en 1984 par Claudie Lesselier sans aucune subvention! Il donne accès à près de 5.000 ouvrages (1.500 essais et romans), une centaine de revues de tous pays, plus de 300 vidéos, des dossiers thérnatiques, des affiches, etc.
Les ARCL sont hébergées depuis dix ans par la Maison des femmes ...
Attention : l'accès est réservé à la gente féminine (et seules les adhérentes peuvent emprunter les ouvrages). Du coup, il arrive que des gays (un petit fonds datant des années 1980 leur est consacré mais n'est plus alimenté) demandent à leurs copines de venir consulter à leur place ! ...

Avant fin mai 2005 > Rapport AP CADHP devrait être rendu : TOUJOURS RIEN
> Archives Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son centre, Paris est à la traîne [ tetu.com 18 5 2005 ]
- C'est en définitive à Lyon que le premier centre de ressources documentaires gay et lesbiennes français voit le jour. D'initiative institutionnelle, il a été s'installé officiellement le 16 mai dans les locaux de la Bibliothèque municipale de Lyon ...
C'est le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000 documents ... ainsi que les actes des Assises de la Mémoire qui se tiennent chaque année à Lyon depuis 2002 ...
- Pendant ce temps à Paris, et plus de deux ans après le versement de la subvention par la mairie de Paris, la première étape, dite de préfiguration, de la création du centre d'Archives homosexuelles (CADHP) s'achève enfin.
Son président, Stéphane Martinet, a annoncé comme imminent (comprendre avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport à la mairie de Paris, à la région Ile-de-France et au ministère de la Culture.
Votée fin 2002, versée au mois de janvier suivant, la subvention de 100.000 euros accordée par la mairie de Paris a été totalement consommée. Chaque centime a été dépensé de façon juste, affirme le trésorier du CADHP, Charles Myara, qui rappelle que les comptes ont été certifiés.
Un local dans le Marais (que le CADHP a rendu en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer) et deux employés successifs pour mener les groupes de réflexion auront suffi à consommer le crédit.
Alors que certains, tels le groupe des Verts à la mairie de Paris, s'impatientent, et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT et le CGL, Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois) a été nécessaire pour définir un projet à long terme.
Dès le départ, cette subvention devait uniquement servir aux premières analyses et à la définition des objectifs, assure-t-il ...

19 au 25 5 2005 > L’histoire :: Gays : archives enterrées [ Le Nouvel Obs ]
Annoncé pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre d’archives et de documentation homosexuel de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer un centre d’archives homosexuel. Polémique dès le début. Sur la parité du conseil d’administration (aujourd’hui respectée), sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane Martinet), sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’association, Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)… Autant de facteurs qui ralentissent les travaux.
Aujourd’hui, les 100 000 € sont épuisés, le local qui a servi de siège à l’association a fermé le 15 janvier dernier.
Quant au rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce qu’il va préconiser. Stéphane Martinet assure qu’il sera remis très prochainement à l’Hôtel de Ville. La Mairie, qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle n’en est plus à quelques semaines près.
Entre-temps, elle a trouvé un point de chute à ce centre d’archives encore fantôme : il occupera une partie des 250 m2 en plein cœur de Paris dans lesquels le Centre gai et lesbien (lieu d’informations et de conseils) va déménager d’ici fin 2005. Pour un espace de stockage réservé (le journal Illico et quelques associations lui ont déjà confié leurs archives), des documents numérisés et des consultations réservées à des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire.
Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement. Le dossier embarrasse la municipalité face à l’embourbement de la situation au fil des mois. Avec le risque, à force de jouer à l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au Titanic.

19 5 2005 > Lyon ouvre sa Bibliothèque à la mémoire homosexuelle [ Le Progrès ]
Le premier Centre français de Ressources Documentaires gays et lesbiennes, créé à Lyon. Des associations parisiennes le voulaient. Leur projet [ AP CADHP ? ] a avorté. C'est à Lyon que sera créé le seul Centre français de Ressources Documentaires gays et lesbiennes ...
Amsterdam, Barcelone, Berlin, Gand, Moscou et Rome, étant les autres villes européennes où fut engagée la même démarche, peut-être de manière plus militante et moins politique ...
- Collomb mouille le maillot ...
Il s'agit d'un réel engagement politique de la Ville [ de Lyon ] qui souhaite en faire un espace public. Seule garantie de sa pérennité affirme Michel Chomarat. Pour le chargé de mission mémoire au cabinet du Maire, le projet parisien a avorté ...

18 5 2005 > Archives Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son centre, Paris est à la traîne [ tetu.com ]
- C'est en définitive à Lyon que le premier centre de ressources documentaires gay et lesbiennes français voit le jour. D'initiative institutionnelle, il a été s'installé officiellement le 16 mai dans les locaux de la Bibliothèque municipale de Lyon ...
C'est le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000 documents, affiches, flyers, vidéos, magazines, articles de presse, qui constitue pour l'instant l'essentiel de la documentation du Centre d'Archivage, ainsi que les actes des Assises de la Mémoire qui se tiennent chaque année à Lyon depuis 2002 ...
- Pendant ce temps à Paris, et plus de deux ans après le versement de la subvention par la mairie de Paris, la première étape, dite de préfiguration, de la création du centre d'Archives homosexuelles (CADHP) s'achève enfin.
Son président, Stéphane Martinet, a annoncé comme imminent (comprendre avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport à la mairie de Paris, à la région Ile-de-France et au ministère de la Culture.
Votée fin 2002, versée au mois de janvier suivant, la subvention de 100.000 euros accordée par la mairie de Paris a été totalement consommée. Chaque centime a été dépensé de façon juste, affirme le trésorier du CADHP, Charles Myara, qui rappelle que les comptes ont été certifiés.
Un local dans le Marais (que le CADHP a rendu en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer) et deux employés successifs pour mener les groupes de réflexion auront suffi à consommer le crédit.

Alors que certains, tels le groupe des Verts à la mairie de Paris, s'impatientent, et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT et le CGL, Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois) a été nécessaire pour définir un projet à long terme.
Dès le départ, cette subvention devait uniquement servir aux premières analyses et à la définition des objectifs, assure-t-il ...

17 5 2005 > Ouverture d’un centre d’archives gaies à Lyon [ Gais et Lesbiennes Branchés ]
La bibliothèque municipale de Lyon vient de mettre en place le premier centre d’archives gaies et lesbiennes de France. A son lancement, le fond documentaire est constitué d’environ 10.000 documents ... recueillis par Michel Chomarat, chargé de la mission Mémoire à la ville de Lyon. Il est composé également des travaux des Assises de la Mémoire Gay et Lesbienne ... Ce nouveau fond est le premier du genre en France.
La ville de Paris a subventionné des travaux de réflexion pour doter la capitale d’un centre similaire. Le rapport de mission, très attendu, devrait être rendu public prochainement.

5 5 2005 > Edito :: Le Maire de Dieu [ le Perroquet Libéré ]
En vue du procès en canonisation de Jean-Paul II, on peut déjà signaler un miracle à Paris. Foudroyé par la grâce, l’adjoint à la culture Christophe Girard, jusqu’alors inlassable prédicateur du communautarisme gay (avec ses festivals de cinéma communautaire et ses projets controversés de bibliothèque gay et lesbienne et d’archives homosexuelles), est devenu subitement anti-communautariste.
Critiquant la mise en berne des drapeaux pour saluer la mémoire du défunt pape, il a déclaré y voir un risque d'aiguiser les appétits des religieux et des communautaristes ...

Mai 2005 > Interview de Marie-Hélène Bourcier :: Sexpolitiques Queer Zones 2 [ La Dixième Muse ] ...
Sex and the city est la chronique d'une micro lutte politique pour les archives LGTQP (Lesbiennes Gaies Trans Queer Pute) qui dure depuis plus de 3 ans maintenant, avec les groupes Archilesb! Vigitrans puis ArchiQ.
Jamais un travail politique ne m'a coûté aussi cher politiquement, financièrement (avec le procès Têtu que j'ai gagné mais qui va en appel...) et relationnellement. J'ai vu des amis très proches, des partenaires de travail que j'adorais trahir cette cause au moment du procès plus particulièrement mais pas seulement, et ça m'a vraiment fait douter de la manière dont on fait la politique minoritaire en France et de son utilité.
Mais il fallait réagir, le projet du CADHP était scandaleux et finalement peu ambitieux même s'il se la pétait...
Arrogance, mépris et incompétence : trois ans après, on en est toujours là. Je me réjouis que les Verts demandent des comptes au prochain vote du Conseil de Paris quant à l'état d'avancement du projet. Mais que de temps perdu ! ...
Là où ça devient queer, c'est qu'il faut également contrer I'homo républicanisme patent des instances LGBT qui nous gouvernent ou aimeraient bien le faire. J'ai nommé l'lnter LGBT, toutes les assoces noyautées par le PS, y compris Ni Putes Ni Soumises, sans parler du CADHP ...

Avant fin avril > Remise prévue du rapport de préfiguration AP CADHP à la mairie de Paris : TOUJOURS RIEN
> CADHP : les archives au placard ? [ e-llico.com 11 4 2005 ]
Le Centre d’archives gay de Paris verra-t-il le jour ? Trois ans après le vote d’une subvention de 100 000 euros, l’absence d’information sur l’avancement de ce projet emblématique inquiète à la fois les élus et les homosexuels…
Toujours rien ou si peu : l’important retard pris par le projet de Centre d’archives et de Documentation homosexuel de Paris (CADHP) agace et inquiète désormais ouvertement. L’important retard, mal justifié, la communication défaillante, les évidents problèmes de structures (locaux fermés, salariés licenciés...) peuvent faire douter de l’avenir du projet.
Il en va ainsi des Verts qui ont décidé de demander officiellement des nouvelles du projet lors du prochain conseil de Paris — mi avril.
Cette pression politique semble avoir été utile puisque Odette Christienne, adjointe au maire en charge de la Mémoire, a enfin reçu, début avril, après l’annonce de l’initiative des Verts, de nouvelles informations sur ce dossier délicat.
- Nous avons obtenu un rapport d’activités ainsi qu’un bilan financier de l’utilisation de leur subvention de 100 000 euros, explique Patrice Porcheron, directeur de cabinet d’Odette Christienne. Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport [ le résultat de la phase de préfiguration ] était, pour le moment, soumis à l’avis d’experts, d’archivistes, de bibliothécaires pour validation. Une fois entériné par le conseil d’administration de l’association de préfiguration, nous recevrons le projet définitif. Nous savons déjà qu’il comportera un plan de développement à cinq ans et que l’activité de bibliothèque pour le grand public initialement prévue serait abandonnée. En fait, le projet s’orienterait davantage vers un public de chercheurs.
- Il est exact que nous soumettons notre projet à l’avis de professionnels,
explique l’association de préfiguration du CADHP. Une fois, cette phase achevée, nous remettrons, avant la fin avril, notre rapport définitif à la mairie de Paris. Il est légitime qu’on demande des nouvelles du projet. Ce que nous pouvons dire, c’est que nous avons transmis nos bilans moraux et financiers — vérifiés par un commissaire aux comptes — à la mairie de Paris. Nous envisageons d’ailleurs de faire une nouvelle demande de subvention pour 2005.
Depuis 2002 et le versement d’une subvention de 100 000 euros, l’association n’a en effet sollicité aucune autre subvention, mais la mairie annonce déjà la couleur ...
Cette situation inquiète-t-elle l’équipe du futur CADHP ? Pas vraiment même si on concède avoir quelques difficultés à mobiliser des partenaires financiers ...

27 4 2005 > Sexpolitiques : Queer Zones 2 [ gayvox.com ]
Marie-Hélène Bourcier vient de nous sortir un livre qui fait réfléchir chez La Fabrique Editions. Comme c’est assez rare en terre PDland, je le souligne. Sociologue, maître de conférences, Marie-Hélène Bourcier (MHB) a parfois tendance à oublier que tout le monde n’est pas rompu au jargon universitaire de la matière qu’elle traite. Cela dit, le style de MHB se digère comme une langue étrangère.
Passées les 35 premières pages ( rassurez-vous, il y en a 300 ! ), on finit par ne plus s’arrêter sur les mots qui heurtent notre niveau de référence. Et quand tout à coup quelques phrases avec des mots simples s’infiltrent dans notre crâne, tout devient clair et précis. La démonstration devient tout à coup redoutablement efficace. Même les pages que vous avez pu lire sans vraiment les comprendre retrouvent du sens. C’est bien là l’essentiel. Ces fulgurances vous aident à poursuivre. Et quand vous refermez le livre, vous avez envie de le relire. A la fois pour vérifier que vous avez bien capté et vous gorger de cette réflexion qui lézarde par endroit vos certitudes.
Pour vous en convaincre rapidement, allez lire la page 64 : ... les p’tits gars des mauvais quartiers jouent à fond la performance de la masculinité hétéro. Homophobes, oui, parce que contraint à l’hétérosexualité et à l’hétéromasculinité. Le jour où l’on comprendra que l’hétérocentrisme tue et que l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie mais aussi et peut-être surtout la genrophobie ne sont pas des phobies mais des formes de formes de savoir straight surplombantes qui visent à discipliner les identités sexuelles et de genres déviantes, on arrêtera peut-être de confier la lutte contre l’homophobie à Perben et celles contre les discriminations à je ne sais quelle Haute Autorité contre les discriminations dont la préparation a été supervisée par … Stasi.
Et ainsi de suite page 101 où le CADHP (Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de la ville de Paris) occupe une place de choix dans l’analyse de MHB. On peut même dire que le CADHP a valeur d’exemple illustratif.
Page 112 vous aurez le loisir de reconsidérer la pertinence de l’archivage des documents issus des pervers …

Page 119, Bourdieu et retravaillé au corps comme un Dominator …
Page 140, vous fricoterez avec les Maudites Femelles …
Page 175, les filles et le porno … pour une nouvelle façon d’envisager un autre regard sur la question ...
Page 179, vous ne serez pas surpris d’apprendre que le trou du cul est quand même la chose la mieux partagée ...
Page 183, l’art et la bite sont revisités …
Page 193, il est question de ce qu’est la victimisation. Tout un aspect de la question qu’il est visiblement urgent de repenser.
Page 2005, petit retour sur l’affaire du film : Baise-moi. Les auteurs, analyse MHB, font subir à l’expression Baise-moi ce que les lesbiennes, les gais ou les trans ont infligé à des termes initialement injurieux comme pédés, gouines ou queer. En s’emparant de la sentence porno, en la faisant tomber, elles ont déstabilisé l’identité même de la femme/pute qu’elle indique et les privilèges de la masculinité dominante : parce que baise-moi veut dire à la fois fuck me ! et fuck off ! ( baise-moi ! » et fous moi la paix ! ).
Enfin, page 242, une petite analyse sur le sens de l’insulte et de son appropriation.
A lire sans attendre une loi contre l’homophobie …

22 4 2005 > Edito :: Ivresse [ gayvox.com ] ...
Vous savez, le Centre d’Archives et de Documentation Homo de Paris ... C’est l’histoire d’une subvention d’un projet monté vite fait par deux ou trois péquins. Nous en avions parlé pour expliquer en quoi ce projet mal ficelé n’avait aucune chance de réussir. Nous avions fait le pari d’un gâchis avant qu’il n’advienne.
Du cabinet du maire, nous avions des personnes au téléphone qui refusaient d’entendre les évidences au prétexte que, quand on est critique, c’est évidemment qu’on est de méchants et stupides trublions. Si on avait pu nous faire passer pour vilains gamins irresponsables, on l’aurait fait. Heureusement, l’avenir nous a donné raison. On attend la suite. Et surtout, on attend que ce centre existe intelligemment... Quand il s’agit d’argent publique, on peut bien dire une messe ?
Nous avons suivi aussi des projets d’initiative privée parce qu’ils se réclamaient d’intérêts collectifs ...

18 et 19 4 2005 > Les Verts demandent au Maire de Paris de communiquer le bilan moral et financier de l’AP CADHP [ Bulletin Municipal Officiel 7 7 2005 ]
Au cours du Conseil de Paris de septembre 2002, une délibération (DAC-02-348) portant sur la signature d’une convention entre la Ville et l’Association de préfiguration du centre d’archives et de documentation homosexuelles de Paris a été soumise au vote de notre Assemblée. La convention s’accompagnait de l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 100.000 euros pour ladite association.
Cette association, fondée à la fin de l’année 2001, a pour but de créer à Paris, un centre d’archives, de documentation et un site Internet axés sur l’histoire et la mémoire de l’homosexualité dans la capitale et de mettre ses ressources au profit de toute personne désireuse de se documenter ou de conduire des recherches sur les sexualités minoritaires.
La subvention versée par la Ville avait pour but de permettre à l’association de disposer de fonds lui permettant d’amener rapidement son projet à voir le jour. La délibération portant sur le conventionnement de l’association et le versement de la subvention date d’il y a deux ans et demi.
Le premier échéancier de l’association semblait indiquer la fin de l’année 2003 pour son ouverture. Ce délai n’a pu être tenu. A ce jour, aucune structure n’est encore ouverte au public pas plus que le site Internet dédié.
Aussi, Mme Nicole AZZARO et les élu-e-s du groupe Les Verts demandent à M. le Maire de Paris s’il a eu connaissance du bilan moral et financier de l’Association de préfiguration du centre d’archives et de documentation homosexuelles de Paris, et le cas échéant, s’il est possible de le transmettre aux élu-e-s.

11 4 2005 > Pression des Verts [ e-llico.com ]
Impatients, les élus Verts de Paris vont poser, lors du prochain conseil de Paris, mi avril, une question orale concernant le futur projet de centre d’archives.
Nous n’avons aucune nouvelle de ce projet, aucune information officielle. Qu’est-ce qui se passe avec ce dossier ? Il est logique que nous le demandions au maire de Paris, explique Nicole Azzaro, conseillère Verts.
La création de ce centre est très importante et très symbolique. La subvention initiale de 100 000 euros a d’ailleurs été votée à la quasi unanimité en 2002.

11 4 2005 > CADHP : les archives au placard ? [ e-llico.com ]
Le Centre d’archives gay de Paris verra-t-il le jour ? Trois ans après le vote d’une subvention de 100 000 euros, l’absence d’information sur l’avancement de ce projet emblématique inquiète à la fois les élus et les homosexuels…
Toujours rien ou si peu : l’important retard pris par le projet de Centre d’archives et de Documentation homosexuel de Paris (CADHP) agace et inquiète désormais ouvertement. L’important retard, mal justifié, la communication défaillante, les évidents problèmes de structures (locaux fermés, salariés licenciés...) peuvent faire douter de l’avenir du projet.
Il en va ainsi des Verts qui ont décidé de demander officiellement des nouvelles du projet lors du prochain conseil de Paris — mi avril.
Cette pression politique semble avoir été utile puisque Odette Christienne, adjointe au maire en charge de la Mémoire, a enfin reçu, début avril, après l’annonce de l’initiative des Verts, de nouvelles informations sur ce dossier délicat.
Nous avons obtenu un rapport d’activités ainsi qu’un bilan financier de l’utilisation de leur subvention de 100 000 euros, explique Patrice Porcheron, directeur de cabinet d’Odette Christienne. Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport [ le résultat de la phase de préfiguration ] était, pour le moment, soumis à l’avis d’experts, d’archivistes, de bibliothécaires pour validation. Une fois entériné par le conseil d’administration de l’association de préfiguration, nous recevrons le projet définitif. Nous savons déjà qu’il comportera un plan de développement à cinq ans et que l’activité de bibliothèque pour le grand public initialement prévue serait abandonnée. En fait, le projet s’orienterait davantage vers un public de chercheurs.
Il est exact que nous soumettons notre projet à l’avis de professionnels,
explique l’association de préfiguration du CADHP. Une fois, cette phase achevée, nous remettrons, avant la fin avril, notre rapport définitif à la mairie de Paris. Il est légitime qu’on demande des nouvelles du projet. Ce que nous pouvons dire, c’est que nous avons transmis nos bilans moraux et financiers — vérifiés par un commissaire aux comptes — à la mairie de Paris. Nous envisageons d’ailleurs de faire une nouvelle demande de subvention pour 2005.
Depuis 2002 et le versement d’une subvention de 100 000 euros, l’association n’a en effet sollicité aucune autre subvention, mais la mairie annonce déjà la couleur.
Nous n’avons pas eu de demandes en 2004 ni cette année, explique Patrice Porcheron. De toutes façons, notre enveloppe budgétaire pour 2005 ne nous permet pas de subventionner de nouveau cette structure. Par ailleurs, il est inenvisageable que le projet dépende des seules subventions municipales, ce serait une gestion de fait d’une structure dont je rappelle qu’elle n’est pas un projet municipal.
Cette situation inquiète-t-elle l’équipe du futur CADHP ? Pas vraiment même si on concède avoir quelques difficultés à mobiliser des partenaires financiers.
Nous avons présenté notre projet au ministère de la Culture qui semble intéressé mais c’est toujours le cas lorsqu’on ne parle pas encore d’argent. C’est, en revanche, plus difficile avec des financeurs privés qui, eux, comprennent mal l’intérêt d’un tel centre.

5 4 2005 > Centre d’archives : il faut encore attendre [ e-llico.com ]
Le futur Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de Paris n’en finit pas de se faire attendre. Et la récente fermeture de son local n’est pas fait pour rassurer…
Téléphone coupé, local fermé, salariés licenciés, calendrier rallongé, le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) n’en finit plus de susciter l’inquiétude et désormais les moqueries. Pas pour Stéphane Martinet, son président, qui explique que la fermeture du local et le licenciement de l’unique salarié sont le résultat de l’achèvement de la première phase d’élaboration du projet.
En gros, c’était prévu. Désormais, il y a donc un projet rédigé, budgété mais dont on ne sait encore rien.
- Nous réservons la primeur de cette information à la mairie de Paris, explique Stéphane Martinet. Nous le présenterons à Odette Christienne [ adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la Mémoire ] et au cabinet du maire courant avril.

L’important retard pris n’a évidemment pas permis de prendre contact avec d’autres financeurs publics ou privés pourtant indispensables à la pérennité du projet.
Du coup, c’est un projet virtuel (son ampleur dépendant des financements trouvés) qui devrait être présenté.
Une seule chose est certaine : la subvention initiale de 100 000 euros pour la préfiguration du projet a été dépensée.

Début avril > L'adjointe au maire de Paris a enfin reçu de nouvelles informations de l'AP CADHP
> CADHP : les archives au placard ? [ e-llico.com 11 4 2005 ]
Le Centre d’archives gay de Paris verra-t-il le jour ? Trois ans après le vote d’une subvention de 100 000 euros, l’absence d’information sur l’avancement de ce projet emblématique inquiète à la fois les élus et les homosexuels…
Toujours rien ou si peu ... Il en va ainsi des Verts qui ont décidé de demander officiellement des nouvelles du projet lors du prochain conseil de Paris — mi avril.
Cette pression politique semble avoir été utile puisque Odette Christienne, adjointe au maire en charge de la Mémoire, a enfin reçu, début avril, après l’annonce de l’initiative des Verts, de nouvelles informations sur ce dossier délicat.
- Nous avons obtenu un rapport d’activités ainsi qu’un bilan financier de l’utilisation de leur subvention de 100 000 euros, explique Patrice Porcheron, directeur de cabinet d’Odette Christienne. Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport [ le résultat de la phase de préfiguration ] était, pour le moment, soumis à l’avis d’experts, d’archivistes, de bibliothécaires pour validation. Une fois entériné par le conseil d’administration de l’association de préfiguration, nous recevrons le projet définitif. Nous savons déjà qu’il comportera un plan de développement à cinq ans et que l’activité de bibliothèque pour le grand public initialement prévue serait abandonnée. En fait, le projet s’orienterait davantage vers un public de chercheurs.

- Il est exact que nous soumettons notre projet à l’avis de professionnels,
explique l’association de préfiguration du CADHP. Une fois, cette phase achevée, nous remettrons, avant la fin avril, notre rapport définitif à la mairie de Paris. Il est légitime qu’on demande des nouvelles du projet. Ce que nous pouvons dire, c’est que nous avons transmis nos bilans moraux et financiers — vérifiés par un commissaire aux comptes — à la mairie de Paris. Nous envisageons d’ailleurs de faire une nouvelle demande de subvention pour 2005 ...
Nous avons présenté notre projet au ministère de la Culture qui semble intéressé mais c’est toujours le cas lorsqu’on ne parle pas encore d’argent. C’est, en revanche, plus difficile avec des financeurs privés qui, eux, comprennent mal l’intérêt d’un tel centre.

29 1 2005 > Froid de veaux [ gayvox.com ] ...
Au théâtre avec invitations et réductions à la clé, au cinéma aussi parce qu’il sort de très bons films en ce moment et dans quelques lieux : Ex-Aequo à Reims, Pink Pirates à Besançon
et si vous habitez Paris, tant pis pour vous, au CGL. A moins que vous ne préfériez le CADHP ( si vous le trouvez ) ...
Parmi ceux qui tiennent le haut du pavé, à Besançon par exemple, le bar associatif Pink Pirates ( presque 1.000 adhérents… faut l’faire ! ) et les locaux d’Ex-Aequo à Reims où vous pourrez vous rendre compte qu’il est possible d’avoir des locaux aussi représentatifs de l’accueil que de la motivation quand elle a une âme.
En effet, en comparaison, quand on voit ce que ne fait pas le CGL de Paris, on ne se demande plus si c’est une question d’âmes ou de moyens.
A croire que Paris est maudit. On se demande bien ce qui cloche.
Y aurait-il un syndrome CADHP ? Vous ne connaissez pas ? C’est le fantôme du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de Paris, lui-même fantôme. En quoi consiste le petit jeu de l’inertie parisienne ?
...

15 1 2005 > Les 100 000 € de subventions de la Mairie de Paris sont épuisés : l'AP CADHP n'a plus de local
> L’histoire :: Gays : archives enterrées [ nouvelobs.com 19 5 2005 ]
Annoncé pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre d’archives et de documentation homosexuel de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer un centre d’archives homosexuel. Polémique dès le début. Sur la parité du conseil d’administration (aujourd’hui respectée), sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane Martinet), sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’association, Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)… Autant de facteurs qui ralentissent les travaux.
Aujourd’hui, les 100 000 € sont épuisés, le local qui a servi de siège à l’association a fermé le 15 janvier dernier.
Quant au rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce qu’il va préconiser. Stéphane Martinet assure qu’il sera remis très prochainement à l’Hôtel de Ville. La Mairie, qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle n’en est plus à quelques semaines près ...
Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement. Le dossier embarrasse la municipalité face à l’embourbement de la situation au fil des mois. Avec le risque, à force de jouer à l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au Titanic.

janvier 2005 > Interviews de François Devoucoux du Buysson [ surlering.com ]
- auteur du pamphlet Les khmers roses : http://www.editeur.info/blanche.php
- co-fondateur de l'Observatoire du communautarisme : http://www.communautarisme.net
- et rédacteur en chef de la lettre satirique Le Perroquet libéré : http://www.leperroquetlibere.com
Il dresse pour Ring un tableau peu reluisant de la vie politique parisienne. Il dénonce la démagogie de Delanoë et la lâcheté de la droite.
Alors que la droite ne compte déjà plus les candidats à la candidature : Panafieu, Tibéri, Goasguen, Lellouche, Bernard Debré, Bernard Bled ( récemment mis en examen pour détournement de fonds ), et même Villepin, Douste, Lamour ainsi que Borloo ( d'après ce qui se murmure dans les coulisses ), la gauche continue sereinement sa politique communautariste sans que l'opposition ne s'en émeuve plus que cela.
- Lire aussi l'article Delanoe : la politique du tout à l'ego : http://www.surlering.com/ article.php/id/4726
:: Ring :
- Quel regard portez-vous sur l'opposition municipale parisienne ?
:: François Devoucoux du Buysson :
- Abstraction faite du manque cruel de leaders, la stratégie de la droite est inexistante : elle a sombré dans le mutisme. Ils ont abandonné le terrain politique. Ils pensent, à tort, qu'ils reprendront du terrain sur le maire de Paris en surfant également sur des thématiques comme la propreté, la proximité, la vie quotidienne ( les bouchons ) ... Ils participent aussi à la dépolitisation du débat à Paris. En revanche, on les attend toujours sur la politique du logement. Si ce n'est pour critiquer les choix de Delanoë sans proposer la moindre alternative.
Sur les fêtes, ils sentent bien que l'opinion publique est agacée, mais, en même temps, ils ont assuré qu'en cas de victoire ils garderaient Paris-Plage. Ils font les mêmes reproches à Delanoë que les riverains durant les comptes-rendus de mandat. Ils râlent sur l'état des rues ou les crottes de chien ... Mais ne jugent jamais la politique globale. Et puis, il n'y a pas une propreté de gauche ou une propreté de droite. C'est une absurdité.
- Décortiquer les subventions comme Le Perroquet libéré essaie de le faire, l'opposition municipale n'y pense même pas. A l'exception des arrondissements qui concernent directement tel ou tel élu. Goasguen ( leader UMP au Conseil de Paris, NDLR ) est quasiment incollable pour le XVIe par exemple. Mais ça ne suffit pas.
:: Ring :
- La droite ne dénonce jamais l'activisme homosexuel et la politique ouvertement communautariste de Delanoë. Pourquoi ?
:: François Devoucoux du Buysson :
- Elle a peur d'être accusée d'homophobie. Quand Panafieu dans VSD s'est émue - à juste titre - de la présence du maire de Paris en tête de cortège à la Gay Pride, elle s'est faite insultée partout. La presse a relayé complaisamment les communiqués haineux qui émanaient d'associations homosexuelles.
Effectivement, cela peut calmer les plus valeureux. Pourtant, il y a des choses à dire.
- Le Centre d'Archives Gays et Lesbiens [ projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ( AP CADHP ) ] est un gouffre financier, et n'a toujours pas vu le jour. Cent mille euros lui ont été attribués, voilà deux ans. C'est la gabegie.
Le responsable, un personnage sulfureux, a été viré récemment parce qu'il n'a rien foutu. C'est un vieux militant des années 70. Il justifie notamment la pédophilie. Il s'appelle Jean Le Bitoux : le fondateur de Gai-Pied.
Stupidement, la droite avait voté pour ce projet, histoire d'éviter les ennuis. Résultat, ce machin a été voté à l'unanimité et maintenant la droite peut difficilement faire entendre sa voix sur cette question.

- Un festival de films, Cineffable, a également été interdit aux hommes. Et la droite n'a strictement rien dit. Et là encore : quinze mille euros de subventions.
La droite ne précise même pas que toutes ces mesures n'étaient inscrites nulle part dans le programme de Delanoë. Il s'agissait uniquement de promesses écrites faites à des assoc' gay pendant la campagne.
Mais ce n'est pas tout : des clubs de sports gays et lesbiens ont bénéficié d'horaires aménagés pour s'entraîner dans les stades parisiens ! On imagine le tollé si c'était l'UOIF qui avait formulé une telle demande ...

Début 2005 - Fin 2004 > Planning de l'AP CADHP : engagements NON respectés
> L’histoire :: Gays : archives enterrées [ nouvelobs.com 19 5 2005 ]
Annoncé pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre d’archives et de documentation homosexuel de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer un centre d’archives homosexuel. Polémique dès le début. Sur la parité du conseil d’administration (aujourd’hui respectée), sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane Martinet), sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’association, Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)… Autant de facteurs qui ralentissent les travaux.
Aujourd’hui, les 100 000 € sont épuisés, le local qui a servi de siège à l’association a fermé le 15 janvier dernier.
Quant au rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce qu’il va préconiser. Stéphane Martinet assure qu’il sera remis très prochainement à l’Hôtel de Ville. La Mairie, qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle n’en est plus à quelques semaines près ...
Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement. Le dossier embarrasse la municipalité face à l’embourbement de la situation au fil des mois. Avec le risque, à force de jouer à l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au Titanic.

Fin 2004 > Publication des conclusions de l'AP CADHP  : promesse NON respectée
> Centre d'Archives Homos : déjà 100 000 euros gaspillés ! [ Ex'ist 11 2004 ]
Initié en 2001, le projet de Centre d'Archives et de Documentation de l'Homosexualité devait voir le jour en 2002. Grâce à d'importantes subventions de la Mairie de Paris (pas moins de 100 000 euros en 2002), l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet avait semble t-il les moyens de ses ambitions.
Forte d'un local dans le Marais, de plusieurs lignes téléphoniques et d'un salarié : Jean Le Bitoux, ancien journaliste de Gai Pied, l'Association paraissait plutôt en bonne voie.
Et pourtant, le projet est à ce jour au point mort ! En l'absence de bilan officiel, il est difficile d'y voir clair. Mais une chose est sûre, rien ou presque n'a été fait, et les 100 000 euros ont... fondu !
Jean Le Bitoux vient d'être licencié indiquant : qu'il avait demandé à l'être, contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler. Celui-ci a même précisé qu'il n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait ! Quelle étrange constat pour un salarié d'une part, d'indiquer qu'il a travaillé deux ans alors qu'il n'avait pas les qualifications pour faire ce travail, et pour un employeur d'autre part, de payer quelqu'un pendant deux ans alors qu'il n'était pas qualifié pour ce qu'on lui demandait de faire.
Le président Martinet a indiqué qu'il avait récemment embauché un jeune archiviste professionnel, mais qu'il refusait d'en dévoiler l'identité. Il serait peut être bon de lui rappeler cependant que dès lors qu'on vit de subventions et d'argent publique, la moindre des choses, par respect du public, est de faire preuve d'un minimum de transparence.
De son côté, Jean le Bitoux a assigné son ancien employeur devant le Conseil des Prud'hommes.
Le président Martinet qui promet désormais que des conclusions seront publiées fin 2004, a indiqué que de nouvelles subventions avaient été réclamées : pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux lègues, ...
Il semblerait donc que les 100 000 euros n'aient pas été totalement consommés, néanmoins on suppose que le coût d'un salarié à plein temps pendant deux ans, la location de locaux pour l'association, ... ont déjà dû en consommer une grande partie.
Si en deux ans, l'Association du CADHP n'a pas été capable de trouver le local propice pour héberger le Centre, on peut émettre de très sérieux doute quant à sa capacité à gérer la mise en oeuvre d'un tel projet.
A ce jour, aucun appel à dons n'a été lancé. Les conditions de réception et de conservation des documents ne sont toujours pas réunies et le président Martinet se réfugie derrière des phrases laconiques du style : je ne ferai pas de folles promesses ou encore : nous sommes fiers de partir de rien.
Rappelons lui cependant que : partir avec une subvention de 100 000 euros en poche, ce n'est pas ce que l'on appelle partir de rien. Passer deux ans sans rendre de compte à personne, pour constater que rien n'a été fait, si ce n'est dépenser une grande partie des subventions, aurait déjà dû lui coûter sa tête à la présidence de l'Association du CADHP.
La seule chose qu'il sache mettre en avant est : on a besoin de temps et on a besoin de plus d'argent. Soit, mais pour aller où ? et avec qui ? et sur la base que quelles compétences ?
Il semble que les dirigeants de l'association du CADHP ont pris conscience qu'il était urgent de modifier la façon de travailler.
Mais ainsi que le souligne l'Académie Gay et Lesbienne, dans son communiqué du 24 septembre dernier : le CADHP va devenir la plus grande frustration d'une partie de la communauté LGBT, menée en bateau comme du vulgaire bétail (...).

Fin 2004 > Conclusions de l'AP CADHP pour l'étude de faisabilité de son projet : TOUJOURS PAS publiées
> Centre d'Archives Homos : l'erreur de casting [ Têtu 10 2004] ...
Le Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien (CADHP), dont la création a été annoncée par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet.
Pourtant, l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet, avait été adoubée par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention de 100.000 €.
Stéphane Martinet ne se risque pas à annoncer une date d'ouverture : Nous sommes en phase de préfiguration. Nous publierons nos conclusions fin 2004 ...
Face à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président de l'Académie Gaie et Lesbienne depuis 2001, dispose de 30.000 documents, qu'il stocke chez lui.
- Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois. Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu assure-t-il ...
Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler. De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? Mystère... Interrogé par Têtu, il dit avoir beaucoup donné. Mais, comme il attaque son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan ...
Pour Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : Comment faire un Centre d'Archives sans archives ?
ArchiQ, qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans et Loppataq, a dénoncé la situation dans un rapport intitulé La fièvre des archives. Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité des centres d'archives américains ...
Mais Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle est de prévoir.
Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
Alors, quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à le croire...

A la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
Car Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer son incomparable collection en œuvre utile.

Début 2005 - Fin 2004 > Ne pouvant plus payer le loyer : L'AP CADHP rend son local à la Ville de Paris
> Archives Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son centre, Paris est à la traîne [ tetu.com 18 5 2005 ]
=> C'est en définitive à Lyon que le premier centre de ressources documentaires gay et lesbiennes français voit le jour. D'initiative institutionnelle, il a été s'installé officiellement le 16 mai dans les locaux de la Bibliothèque municipale de Lyon ...
C'est le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000 documents ... ainsi que les actes des Assises de la Mémoire qui se tiennent chaque année à Lyon depuis 2002 ...
=> Pendant ce temps à Paris, et plus de deux ans après le versement de la subvention par la mairie de Paris, la première étape, dite de préfiguration, de la création du centre d'Archives homosexuelles (CADHP) s'achève enfin.
Son président, Stéphane Martinet, a annoncé comme imminent (comprendre avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport à la mairie de Paris, à la région Ile-de-France et au ministère de la Culture.
Votée fin 2002, versée au mois de janvier suivant, la subvention de 100.000 euros accordée par la mairie de Paris a été totalement consommée. Chaque centime a été dépensé de façon juste, affirme le trésorier du CADHP, Charles Myara, qui rappelle que les comptes ont été certifiés.
Un local dans le Marais (que le CADHP a rendu en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer) et deux employés successifs pour mener les groupes de réflexion auront suffi à consommer le crédit.

Alors que certains, tels le groupe des Verts à la mairie de Paris, s'impatientent, et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT et le CGL, Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois) a été nécessaire pour définir un projet à long terme.
Dès le départ, cette subvention devait uniquement servir aux premières analyses et à la définition des objectifs, assure-t-il ...

2005 > Engagement AP CADHP non respecté : Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT ...
> Archives Gay : l'Inter-LGBT contre la polémique [ e-llico.com ] 13 1 2003
L’Inter-LGBT intervient à son tour dans la polémique sur le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles.
"L'Inter-LGBT a souhaité la création d'un Centre d'archives et de documentation, sur l'ensemble des minorités sexuelles, qui s'inscrive résolument dans la société : par la mise en place d'un service de documentation ouvert à toutes et à tous, par le recueil d'archives de diverses sources, sans exclusion, par la valorisation des documents d'une histoire fragile et méconnue. Elle exprime sa satisfaction d'avoir vu ce souhait concrétisé par le projet de l'Association de Préfiguration du Centre, animée par Christopher Miles, Florence Tamagne et Jean Le Bitoux, et se réjouit du soutien apporté par la Ville [ de Paris ] à ce projet ".
L'Inter-LGBT regrette la polémique née autour de la pétition Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre de documentation et d'archives homosexuelles de Paris qui lui a notamment été adressée, ainsi que l'exploitation qui en a été faite dans la presse.
Afin d'en savoir plus, et de connaître les explications des premiers intéressés, Jean Le Bitoux, co-initiateur du projet du CADHP a été invité lors du dernier Conseil. Il a ainsi pu réaffirmer que le projet, aujourd'hui dans sa phase de préfiguration, était ouvert à toutes les contributions, et que, contrairement aux affirmations erronées de la pétition, la composition du comité scientifique du Centre reflétait une réelle mixité, et s'approcherait de la parité dans les prochains mois.
Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT. L'Inter-LGBT rappelle son souci constant d'une concertation entre les différentes composantes du mouvement lesbien, gai, bi et trans. Elle appuie en particulier les démarches constructives de la Coordination Lesbienne en France, des Archives Lesbiennes et du Collectif Existrans vis-à-vis du CADHP afin de s'en rapprocher et de proposer de nouvelles contributions au projet.
L'Inter-LGBT se déclare "disponible, si cela s'avérait nécessaire, pour poursuivre la discussion avec les différents protagonistes. Elle souhaite que cesse la polémique qui jette le discrédit sur l'ensemble du mouvement LGBT afin que le projet du CADHP puisse se développer dans la sérénité et dans le respect des principes de neutralité et de pluralité qu'il s'est donné".

> Chronique d'une promesse électorale : le Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris [ SexPolitique - Queer Zone 2 ] 12 4 2005
=> 2005 : ... ?
Si les idées et suggestions avancées par Archilesb! et VigiTrans semblent avoir été reprises sur le papier par le futur CADHP - qui ne les en crédite pas et c'est dommage -, c'est qu'elles relevaient d'évidences qu'auraient dû partager les concepteurs du centre dès le départ.
Parmi elles, le fait d'associer toutes les minorités sexuelles et de genre au projet et d'atteindre une forme de repésentativité subculturelle. Ce n'est pas en intégrant une trans par-ci et une lesbienne par-là que celle-ci sera atteinte. Encore faut-il que les nouveaux venus soient décisionnaires et en lien avec leurs cultures. À recruter des républicanistes encartés au PS, on s'éloignera à vitesse grand V des préoccupations spécifiques des archivé(e)s.
On frémit un peu de lire que le centre imagine un centre idéal tout seul. Le CADHP a été contraint de comprendre qu'il fallait rompre avec un homocentrisme patent et arrogant. Ce que les nouveaux responsables n'ont toujours pas intégré, c'est qu'il est tout aussi obscène de prendre la pose compassionnelle auprès des autres minorités. Il ne s'agit pas d'oublier personne, mais de travailler avec tout le monde. Il ne s'agit pas de rajouter le T des trans ou le L des Lesbiennes, voire le P de Pute [39] dans le dossier, mais de mener ce projet d'archives et de production de la trace avec les premièr(e)s concernés.
Et ce n'est pas en virant Jean Le Bitoux [40] ( l'initiateur du projet et le seul salarié de l'association pendant deux ans dont on se serait finalement rendu compte qu'il n'était pas compétent ) et en recrutant un archiviste professionnel mystère dont le nom n'a pas été révélé que les choses vont progresser.
Pourquoi avoir recruté un archiviste quand on n'a pas d'archives ? Pourquoi ne pas avoir recruté un archiviste gai ou de culture LGBT ?

Anne Singer, militante de longue date et coordinatrice du festival de films VIH en 1994 aux côtés de Gilles Châtelet et Franck Arnal a eu la mauvaise surprise, il y a peu, de voir débarquer chez elle l'archiviste mystère qui a lui a bien précisé qu'il n'était pas gai et ne connaissait rien à la culture gaie. Par contre il lui a longuement expliqué comment indexer son fonds de cassettes vidéos ( plus de 650 ).
À qui croyez-vous qu'Anne Singer a finalement vendu sa banque de données et ses films ? À l'Académie Gay & Lesbienne. Ils sont nombreux, ceux et celles qui ne veulent pas donner leurs archives à un tel centre.
On peut s'interroger sur les motivations réelles de l'équipe actuelle. La question de l'indépendance du centre mérite d'être posée.
Pourquoi est-il présidé par un membre du Parti socialiste qui est aussi l'adjoint au maire du XIe arrondissement de Paris ? Quid de la forte présence de membres ou de proches du PS dans le projet ? La nomination d'un Adjoint au maire pour présider n'est-elle pas contraire à l'évolution de la jurisprudence en matière de financement des associations ?

On ne peut plus attendre que sorte un énième organigramme approuvé par un conseil d'administration. Repenser le fonctionnement des comités aurait dû se faire grâce à une réunion de mise à plat avec les différents interlocuteurs et acteurs volontaires, comme convenu avec Christophe Girard en février 2003 [41].
Pour cela, il aurait fallu que M. [Stéphane] Martinet (PS) et l'InterLGBT ( [proche] PS ) ne bloquent pas la mise en place de cette réunion.
Il est toujours crucial d'adopter une vision constructiviste de l'archive ( toujours le résultat de processus, d'invention ) et de ne pas en réserver la construction aux élites ou aux universitaires. Ce qui revient à prendre conscience du caractère construit, voire fictionnel de l'archive qui n'est pas forcément assumé par les historiens eux-mêmes. Il est important de compter avec tous les acteurs de l'archive et non simplement sur des donateurs. Le don n'est pas l'origine de l'archive.
Les responsables du CADHP devraient cesser de considérer les quelques interlocuteurs qu'ils ont consultés comme des donateurs obligatoires, des informateurs sur des cultures qu'ils ne connaissent pas, de simples responsables d'association dont on va pouvoir photocopier les archives. Quand ils prennent la peine de les contacter.
Au jour d'aujourd'hui, nous devrions être en phase de tests d'usages, de structures et d'organisation, en s'appuyant sur des études et des simulations avec les futurs usagers. À l'image de la phase de configuration de l'Inathèque, qu'il a fallu mettre sur pied suite à la généralisation du dépôt légal des archives audio-visuelles en 1997.
Il y a urgence à développer un programme spécifique réunissant des projets d'archive vive ( populaire, orale et minoritaire, comme l'exigent Archilesb! et VigiTrans depuis 2002 ), pour contre-balancer une vision archéologique et historicisante de la politique archivistique et un discours convenu sur la mémoire, source d'erreurs et d'exclusions.
. Urgence à éviter le mono-archivage renaturalisant qui amènerait à penser que les homosexuel(le)s sont les ancêtres de toutes les minorités sexuelles et de genre.
. Urgence à réintroduire, et pas simplement sur le papier, les thématiques invisibilisées : le sida, la culture SM, la pornographie, le travail du sexe, les minorités ethniques et sexuelles pour anticiper les trous de mémoire.
Cette année, les archives de San Francisco fêtent leur 20e anniversaire [42]. C'est en 1985 que la GLBT Historical Society a lancé l'aventure avec une cinquantaine de personnes qui se sont retrouvées à une réunion publique organisée à l'initiative de collectionneurs indépendants.
Pour archiver fièrement, il est plus que temps de procéder à des consultations publiques associant tous ceux et celles qui veulent participer à l'élaboration de ce centre. Le CADHP doit rompre avec des méthodes qui ont suscité la polémique parce qu'elles sont opaques et non consultatives.
Et, last but not least, la mairie de Paris doit prendre ses responsabilités [43]. Alerté à plusieurs reprises, [ Bertrand ] Delanoë ne bouge pas. Christophe Girard a peur et tout le monde renvoie la patate chaude à Odette Christienne, chargée de la mémoire et des anciens combattants, qui n'entend rien en matière d'archives des minorités et qui se débarrasserait volontiers du dossier si elle pouvait.
Le double discours doit cesser : la mairie de Paris ne peut plus continuer de dire qu'elle n'interfère pas avec l'association alors que le dossier scientifique plus que défaillant a été validé par ses services en 2001 et qu'elle se doit de demander des comptes sur l'argent public confié au CADHP.
Le problème, c'est qu'il devient évident qu'il s'agit de réaliser une promesse électorale à n'importe quel prix.
=> Notes :
- [39] - Dès 2003, Archilesb! et VigiTrans ont demandé à ce que soit posée la question des archives des travailleurs/euses du sexe, nombreux dans la capitale. En cette fin d'hiver 2005, aucune association de travailleuses du sexe, aucun représentant du mouvement des prostituées n'a été contacté.
- [40] - Jean Le Bitoux a été contraint de démissionner l'automne dernier : Son unique salarié Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet, in Luc Biecq, Centre d'Archives Homo, l'erreur de casting, Têtu n° 93, 2004, p. 58.
- [41] - Archilesb!, VigiTrans et le collectif LopattaQ ont été reçus à la mairie de Paris le mercredi 26 février 2003 par Christophe Girard, adjoint à la culture au maire. À l'issue de cette rencontre productive, l'engagement fut pris par Christophe Girard d'organiser aussi rapidement que possible une réunion de travail avec toutes les parties concernées (cf. communiqué de presse Archilesb! VigiTrans n° 6, 1er mars 2003). Clémentine Autain et Nicole Azarro avaient donné leur accord pour assister aux travaux de cette réunion de mise à plat en tant que référentes de la mairie de Paris.
- [42] - Cf. couverture du San Francisco Chronicle en date du 29 janvier 2005 et l'article de Rona Marech, Treasure trove of gay and lesbian artifacts, Queer Smithsonian in SF célébrâtes its 20th anniversary. Merci à Georges Koskovitch de m'avoir indiqué cet article.
- [43] - Dans le ratage sans fin de ce projet de centre, la pseudo communauté LGBT française a aussi ses responsabilités. Trop de blocages persistent dès que la critique s'énonce. Menaces de procès, procès par la bande, injures misogynes, invisibilisation dans la presse communautaire, anti-intellectualisme, telles sont trop souvent les réponses que l'on récolte sur un sujet aussi crucial.
- [44] - Pendant que le CADHP préfigurait et repréfigurait, Archilesb! et VigiTrans se sont dotés d'ArchiQ, un groupe de réflexion sur les archives sur la notion d'archivé vive.
. Merci à toutes celles et ceux qui y ont participé de près ou de loin : l'Académie Gay & Lesbienne, l'ASB (Association du Syndrome de Benjamin), le CARITIG (Centre d'Aide, de Recherche et d'Information sur la Transsexualité et l'Identité de genre), le PASTT (Prévention Action Santé Travail pour les Transgenres), Malika Annouche (Femmes publiques), Camille Cabrai (présidente du PASTT), Sylvia Casalino (Archilesb!), Claire Carthonnet (ancienne porte-parole de CABIRIA, ex-présidente de Femmes publiques), Marco Dell Omodarme (LopattaQ), Sabrina Garnier (responsable des archives à Act-Up Paris), Armand Hotimsky (président du CARITIG), Pascale Ourbib (PASTT), Dominique Place (ex-vice-présidente du CARITIG), Jean-Christian Régnier (LopattaQ), Tom Reucher (VigiTrans, ex-président de l'ASB et co-fondateur de la marche de l'ExisTrans).

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1er semestre 2005
2ème semestre 2005

Projet AP CADHP
Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
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