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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

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la sauvegarde des mémoires LGBTQ permet de préserver la vérité sur notre histoire

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4e trimestre 2004
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Début 2005 - Fin 2004 > Engagements NON respectés : voir Planning annoncé par l'AP CADHP ...
=> L’histoire :: Gays : archives enterrées [ nouvelobs.com ] 19 5 2005
Annoncé pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre d’archives et de documentation homosexuel de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer un centre d’archives homosexuel. Polémique dès le début. Sur la parité du conseil d’administration (aujourd’hui respectée), sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane Martinet), sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’association, Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)… Autant de facteurs qui ralentissent les travaux.
Aujourd’hui, les 100.000 € sont épuisés, le local qui a servi de siège à l’association a fermé le 15 janvier dernier.
Quant au rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce qu’il va préconiser. Stéphane Martinet assure qu’il sera remis très prochainement à l’Hôtel de Ville. La Mairie, qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle n’en est plus à quelques semaines près ...
Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement. Le dossier embarrasse la municipalité face à l’embourbement de la situation au fil des mois. Avec le risque, à force de jouer à l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au Titanic.

Début 2005 - Fin 2004 > Ne pouvant plus payer le loyer, l'AP CADHP rend son local : la subvention de 100.000 euros accordée par la Mairie de Paris a été totalement consommée ...
> Archives Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son centre, Paris est à la traîne [ tetu.com ] 18 5 2005
=> C'est en définitive à Lyon que le premier centre de ressources documentaires gay et lesbiennes français voit le jour. D'initiative institutionnelle, il a été s'installé officiellement le 16 mai dans les locaux de la Bibliothèque municipale de Lyon ...
C'est le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000 documents ... ainsi que les actes des Assises de la Mémoire qui se tiennent chaque année à Lyon depuis 2002 ...
=> Pendant ce temps à Paris, et plus de deux ans après le versement de la subvention par la mairie de Paris, la première étape, dite de préfiguration, de la création du centre d'Archives homosexuelles (CADHP) s'achève enfin.
Son président, Stéphane Martinet, a annoncé comme imminent (comprendre avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport à la mairie de Paris, à la région Ile-de-France et au ministère de la Culture.
Votée fin 2002, versée au mois de janvier suivant,
- Chaque centime a été dépensé de façon juste, affirme le trésorier du CADHP, Charles Myara, qui rappelle que les comptes ont été certifiés.
Un local dans le Marais (que le CADHP a rendu en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer) et deux employés successifs pour mener les groupes de réflexion auront suffi à consommer le crédit.
Alors que certains, tels le groupe des Verts à la mairie de Paris, s'impatientent, et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT et le CGL, Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois) a été nécessaire pour définir un projet à long terme.
Dès le départ, cette subvention devait uniquement servir aux premières analyses et à la définition des objectifs, assure-t-il ...

Début 2005 - Fin 2004 > Téléphones coupés et local rendu alors que : L’ouverture au public est prévu pour 2005 ...
> Centre d’Archives : ouverture en 2005 [ e-llico.com ] 5 1 2004
Aggiornamento pour le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris. Le CADHP est désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires. L’ouverture au public est prévu pour 2005.
C’est à un véritable aggiornamento qu’a procédé l’équipe du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) ces derniers mois. Le CADHP est donc désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires.
Histoire d’enterrer la polémique,
la nouvelle équipe précise dans un document de travail que Cette histoire est celle des lesbiennes, des gays, des bis et des trans. C’est une histoire globale d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins. Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent parallèles.
Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.
- L’équipe qui ne compte qu’un salarié [ Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille à la rédaction d’un projet définitif qui devrait être présenté en septembre 2004, explique Stéphane Martinet, président de l’Association de Préfiguration du CADHP.
- " Nous chercherons un local nous permettant d’accueillir le public fin 2004 pour une ouverture en 2005. "
Côté finances, l’association vit encore sur la subvention de 100.000 euros votée par la Mairie de Paris en 2002.
- Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003,
précise Stéphane Martinet. Mais nous le ferons en 2004. Pour le moment, nous imaginons le Centre idéal et après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de nos moyens. Dès février 2004, un site internet renouvelé permettra d’être informé de l’avancement de notre projet.

Fin 2004 > Toujours rien de l'Etude de faisabilité alors que l'AP CADHP a promis : Nous publierons nos conclusions fin 2004 ...
=> Centre d'Archives Homos : l'erreur de casting [ Têtu ] 10 2004 ...
Le Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien (CADHP), dont la création a été annoncée par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet.
Pourtant, l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet, avait été adoubée par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention de 100.000 €.
Stéphane Martinet ne se risque pas à annoncer une date d'ouverture :
- Nous sommes en phase de préfiguration. Nous publierons nos conclusions fin 2004
...
Face à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président de l'Académie Gaie et Lesbienne depuis 2001, dispose de 30.000 documents, qu'il stocke chez lui.
- Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois. Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu assure-t-il ...
Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler. De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? Mystère... Interrogé par Têtu, il dit avoir beaucoup donné. Mais, comme il attaque son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan ...
Pour Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : Comment faire un Centre d'Archives sans archives ?
ArchiQ, qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans et Loppataq, a dénoncé la situation dans un rapport intitulé La fièvre des archives. Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité des centres d'archives américains ...
Mais Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle est de prévoir.
Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
Alors, quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à le croire...

A la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
Car Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer son incomparable collection en œuvre utile.

24 12 2004 : e.m@le n° 86 (pages 42-43) > Un amour à taire : quand s'aimer était un crime { interview de Jean Le Bitoux, conseiller historique, du téléfilm sur la Déportation des homosexuel(le)s (de Christian Faure et diffusé sur France 2) ...

23 12 2004 : tetu.com > Loi contre l’homophobie : réactions { ... De nombreuses associations avaient d’ailleurs rappelé lors de la Conférence de presse organisée le 7 décembre dernier que ces débats parlementaires étaient une occasion unique de débattre de la place faite aux personnes transgenres et des discriminations dont elles sont victimes.

17 12 2004 : illico > Sport, homophobie et intégration : on est, on est, on est des pédés ! { ... Echarpes roses autour du cou, calicots déployés, tracts distribués et slogans hurlés ... la quarantaine de manifestants LGBT met l’ambiance à l’appel de : Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, AGLA France, Commission LGBT des Verts, Panthères roses, Paris Foot Gay et SOS Homophobie ...

14 12 2004 : e-llico.com > UMP : Sarkozy nomme Bachelot aux questions de société { ... Celle qui a été la seule députée RPR à voter en faveur du PaCS en 1999, celle qui aujourd’hui n'est pas contre le mariage gay et l'adoption d'enfants par les couples homosexuels risque fort de n’être que la vitrine tolérante d’un mouvement ...

13 12 2004 à 21h. 35 : pinktv.fr > Débat : S'engager pour quoi faire ? { ... A l’exemple de Cleews Vellay, président d’Act Up de 1992 à 1994 et personnage principal du documentaire diffusé ce soir, les invités de Laurent Drezner et Thomas Joubert [ Serge Simon, Homophobie en France 2004 + Camille Cabral, Pastt + Samira Cadasse, Ni putes ni soumises + Véronique Colucci, Restos du Cœur + Jean Le Bitoux, fondateur de Gai Pied et militant du FHAR ] ont choisi de s’investir dans un combat associatif, social ou politique pour défendre des idées et faire avancer la société ...

9 12 2004 : liberation.fr > L'Assemblée vote les amendements pénalisant certains propos antigays et sexistes. Homophobie : la droite aboie, le texte passe { ... Les associations en colère : L'amendement Garraud les a rendues furieuses. Et pour cause : aucune des associations homos et féministes n'est reconnue d'utilité publique ... Quelques heures avant la discussion parlementaire, elles montent au créneau ... A leurs côtés, des représentants de tous les bords politiques se serrent les coudes ...

8 12 2004 : voila.fr > Homophobie : soulagement des associations après le vote à l'Assemblée { ... le Collectif pour l'Egalité des Droits qui rassemblent plusieurs associations ... continuait à manifester son insatisfaction en faisant valoir que par rapport aux promesses de départ, le projet a été réduit à une peau de chagrin ...

8 12 2004 : e-llico.com > Homophobie : le pire a été évité { La mobilisation énergique des associations LGBT a payé. L’amendement Garraud a été retiré et les députés ont adopté un certain nombre de mesures sanctionnant les propos homophobes ...

7 12 2004 : rfi.fr > Discrimination : L’homophobie au cœur d’un débat animé { ... Les associations de défense des homosexuels et des transsexuels ont appelé mardi les députés à rejeter l’amendement déposé par Jean-Pierre Garraud qui limite aux associations reconnues d’utilité publique la possibilité de porter plainte pour des propos sexistes ou homophobes ...

7 12 2004 : e-llico.com > Homophobie : les assos sur le pied de guerre { Décidées à en découdre, les associations LGBT sont particulièrement remontées contre l’amendement Garraud vidant, de fait, les maigres amendements adoptés au Sénat pour lutter contre les discriminations homophobes ou sexistes. C’est le message qu’elles ont fait passer lors d’une conférence de presse ...

7 12 2004 : conférence de presse à l'Assemblée nationale > Pour un traitement égal de toutes les discriminations : Rejetons l¹amendement Garraud ! Ne transigeons pas avec la transphobie !
{ Académie Gay & Lesbienne, Act Up Paris, Ardhis, ASB, Autre cercle, Bi Cause, Caritig, C¹est l¹bouquet !, Commission LGBT des Verts, Coordination Interpride France, Fédération Moules-Frites, FSU, GAT, HES, Homonormalités, InterLGBT, Lusogay, MAG, Mix-Cité, On est là !, PASTT, SOS Homophobie, UEEH, VigiTrans ...
{ avec Martine Billard, Nicole Borvo, Annick Lepetit, Philippe Meynard, Jean-Luc Roméro ...

6 12 2004 : e-llico.com > Homophobie : semaine cruciale { ... Une conférence de presse sur les amendements du gouvernement concernant les propos discriminatoires rassemblera près de 25 associations demain à l'Assemblée Nationale à 11h, quelques heures avant le début de l'examen en 2ème lecture du texte portant création de la HALDE ...

6 12 2004 : 13e Festival Question de genre ? > Soirée Centre de documentation : projection des films
{ Différent des autres (1919) de Richard Oswald
{ archiveshomo.info (documentaire) de Jean-Christian Régnier
+ débat avec B. Phan Hoang et Thomas Leduc, de l’Académie Gay & Lesbienne { sur les déboires du projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris subventionné de 100 000 euros par la Mairie de Paris ...

5 12 2004 : forum Aujourd’hui, Autrement > Communiqué Halde
{ Mardi [7 12 2004 : les associations] On est là !, Académie Gay & Lesbienne, Act Up Paris, ARDHIS, ASB, Autre Cercle, Bi Cause, CARITIG, C¹est l¹bouquet !, Commission LGBT des Verts, Coordination Interpride France, Fédération Moules-Frites, FSU, GAT, HES, Homonormalités, Inter LGBT, Lusogay, MAG, Mix-Cité, PASTT, SOS Homophobie, UEEH, VigiTrans ...
vont se retrouver devant l'Assemblée Nationale : Pour un traitement égal de toutes les discriminations : Ne transigeons pas avec la transphobie ! Rejetons l'amendement Garraud ! ...

19 11 2004 > nouvelobs.com ( site du journal Le Nouvel Observateur ) dossier Propos homophobes : la CNCFH contre la loi > interview recueilli par Jérôme Hourdeaux
" L'égalité des droits entre tous les citoyens "
3 questions à... B. Phan Hoàng
B. Phan Hoàng est président de l'Académie Gay et Lesbienne, academiegay@yahoo.fr
( par ailleurs elle-même membre du Collectif pour l'égalité de droits )
# Comprenez vous les inquiétudes de la presse vis-à-vis de ce projet de loi ?
- Ce que je tiens tout d'abord à dire c'est que nous ne voulons pas interdire aux gens ni à la presse de parler. Si l'Eglise par exemple souhaite critiquer le mariage homo ou l'adoption par des couples homosexuels avec des arguments, il n'y a aucun problème. On a le droit d'être contre le Pacs ou Pink TV. La presse n'a aucune crainte à avoir.
Ce que nous voulons, c'est un droit de réponse aux incitations au meurtre ou à la haine envers les gays et les lesbiennes,
> comme ceux que l'on a pu voir lors des manifestations contre le Pacs. A cette époque, des gens avaient été pris en photo avec des pancartes appelant à envoyer les pédés au bûcher et personne n'a pu agir.
> Plus récemment, la télévision a montré, lors du match OM-PSG, des supporters brandissant des banderoles homophobes visant deux joueurs partis à Marseille.
> Ou simplement, regardez le courrier qu'à reçu à la mairie de Bègles, Noël Mamère. Ces lettres ignobles comparaient les unions homosexuels à des unions entre animaux.
Et, selon la CNCDH [Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme], on ne peut rien faire contre cela.
> Pour éviter les problèmes, la loi doit être claire. Encore une fois, nous ne voulons bâillonner personne mais qu'il n'y ait plus cette impunité qui existe aujourd'hui pour les actes homophobes.
# Ne croyez-vous pas que l'accumulation des interdictions risque à terme de menacer la liberté d'expression ?
- Ecoutez, je suis gay et d'origine asiatique et il est scandaleux qu'aujourd'hui je me sente plus protégé en tant qu'étranger [citoyen francais d'origine étrangère] qu'homo [citoyen français homosexuel].
> Aujourd'hui si n'importe qui se balade avec des pancartes "les juifs au four" ou "les arabes dehors", il est sûr de se retrouver devant un tribunal.
> Mais ce qui est évident et normal pour n'importe quelle personne étrangère est refusé aux homosexuels.
Aujourd'hui, selon la CNCDH, on a le droit d'appeler à envoyer les gays au bûcher, ou de les comparer à des animaux.
Dans notre République, nous sommes censés avoir une égalité des droits entre tous les citoyens donc, si vraiment l'accumulation des protections est dangereuse, et qu'à ce titre on refuse de réprimer les actes homophobes, dans ce cas, le principe d'égalité des citoyens exige que nous supprimions les lois antisémites et antiracistes!
Encore une fois, en tant que citoyen français homosexuel d'origine asiatique, je suis extrêmement choqué. Il n'est pas tolérable que l'on compare l'union de deux personnes de même sexe à un mariage de phoques et d'appeler à leur meurtre.
# Quel sera selon vous les conséquences de cet avis sur l'avenir du projet de loi ?
- Je ne suis pas devin. Nous verrons bien mais, a priori il semblerait que l'opposition au projet de loi est de plus en plus forte.
Mais je constate que le fait, pour un gouvernement de droite, d'avoir déposé ce projet de loi est déjà quelque chose de bien quand l'on sait qu'en cinq ans de majorité absolue, le gouvernement Jospin n'a rien fait à ce niveau.
Je tiens par ailleurs à signaler que même si elle était adoptée, cette loi sur l'homophobie a totalement fait passer à la trappe les transsexuels. Même si le projet de loi était adopté, on pourrait encore appeler à envoyer les travelos au bûcher. Les trans aujourd'hui en France sont la minorité des minorités.

16 11 2004 : illico.com > Manif LGBT devant la boutique du PSG { ... C’est à l’appel de l’Académie Gay et Lesbienne, Act Up-Paris, AGLA France, Commission LGBT des Verts, Panthères Roses, Paris Foot Gay et SOS Homophobie, qu’ont répondu ces manifestants qui entendaient dénoncer les insultes et banderoles homophobes qui ont entaché la rencontre opposant le PSG à l’OM le 7 novembre ...

16 11 2004 : Le Parisien > Manifestation : Les homos taclent le PSG sur les Champs-Elysées { ... Le rassemblement, organisé pour protester contre les propos homophobes dans les tribunes parisiennes lors du dernier match PSG - OM, s'est tenu alors que le Conseil de Paris examinait la subvention à attribuer au Club [Paris Saint-Germain] ...

16 11 2004 : tetu.com > Des militants gay manifestent contre le PSG { ... alors que le Conseil de Paris discutait des subventions accordées au PSG, une cinquantaine de militant(e)s contre les discriminations et pour les droits des personnes LGBT de l’Académie Gay & Lesbienne, Act Up Paris, AGLA France, Commission LGBT des Verts, Panthères roses, Paris Foot Gay, SOS Homophobie ont occupé la devanture de la boutique du Paris-Saint-Germain ...

15 11 2004 : Au PSG, le sexisme et l'homophobie aussi jouent en Ligue 1 ! [communiqué commun de l'Académie Gay & Lesbienne, d’Act Up-Paris, d’AGLA France, de la commission LGBT des Verts, des Panthères Roses, du Paris Foot Gay et de SOS Homophobie]

15 11 2004 > Dominos [ gayvox.com ] ...
Vous suivrez le CADHP day sur Gayvox. Les euros publiques du projet tombent les uns après les autres dans l’escarcelle du néant, de l’incompétence, du gâchis, des regrets et des révoltes. Quand on pense que les responsables traînent leur morgue dans les salons dorés et que certains s’apprêtent à publier leurs pensées profondes en s’adossant à quelques intellectuels plutôt morts que vivants … ça me laisse rêveur !
La mairie de Paris a subventionné le CADHP à hauteur de 100.000 euros en 2002. Présidée depuis un an par Stéphane Martinet, l’association dispose d'un local à Paris, de lignes téléphoniques et d'un éminent salarié : Jean Le Bitoux.
Résultat : pas de bilan officiel, plus d’argent ou presque et une disqualification claironnée sans rougir de honte. La preuve, ils ont embauché un jeune archiviste professionnel, mais ils refusent d'en dévoiler l'identité. Qui vous parle de transparence ?
Des conclusions seront publiées fin 2004 et de nouvelles subventions réclamées. Fallait oser.
- A ce jour, aucun appel à dons n'a été lancé, nous annonce le magasine Ex’ist N°21 de novembre 2004. Si on chipote sur les termes, peut-être.
Mais je peux dire que nous avons été démarchés pendant la mise en place du projet par Jean Le Bitoux pour qu’on lui file nos archives de Gai Pied. Heureusement qu’on a attendu de voir. Sinon, elles seraient où les archives de Gai Pied aujourd’hui ?
Je préfère les savoir en lieux sûr, conservées par nos soins dans un local adapté, chauffé et gardé 24h/24h. Certes, ça nous coûte la peau des fesses. Mais la mémoire de ses années-là vaut bien quelques sacrifices. D’autant que nous attendons qu’un vrai centre d’archives dignes de ce nom soit enfin mis sur pied par des gens compétents et motivés avec la reconnaissance des instances capables d’en assurer la pérennité.
C’est loin d’être le cas. Comme l’écrit Ex’ist Les conditions de réception et de conservation des documents ne sont toujours pas réunies et le président Martinet se réfugie derrière des phrases laconiques du style : « Je ne ferai pas de folles promesses » ou encore : « nous sommes fiers de partir de rien » … partir avec une subvention de 100 000 euros en poche, ce n'est pas ce que l'on appelle partir de rien. Bien dit !
Lisez ce morceau de bravoure : On a besoin de temps et on a besoin de plus d'argent. On suppose que c’est de l’humour.
Comme le souligne l'Académie Gay et Lesbienne, dans son communiqué du 24 septembre dernier ( en reprenant mes propos sur Gayvox, Ex’ist ne le précise pas… ) : Le CADHP va devenir la plus grande frustration d'une partie de la communauté LGBT, menée en bateau comme du vulgaire bétail (...).
Bref, ça continue. On attend que les élus parisiens se réveillent. C’est long. Les seules retombées suite au remue ménage dans la presse ? Des pressions subies ça et là. Si, si, croyez-moi, il y en a eu !
=> A lire aussi, l’article paru dans le magazine suisse 360° : http://www.360.ch/presse/2004/11/ la_discrete_richesse _des_archives_suisses.php
Aller, faut pas que ça vous empêche de dormir. 100 000 euros par-ci, 100 000 euros par-là … Qu’est-ce que c’est à côté d’une mémoire qui se perd ? Messieurs et Mesdames les politiques, merci ! Au fait, la clairvoyance, c’est un métier ?

12 11 2004 : Le Libre Journal de la France Courtoise n° 335 (page 3) par Serge de Beketch > Parlons franc : Je deviens Delanophobe ! { ... le Maire homosexuel de Paris distribue l’argent des contribuables à ses pareils avec une prodigalité suspecte. - Le CAHP (Centre d’Archives Homosexuelles de Paris) reçoit 100 000 euros (les lesbiennes ulcérées de ne pas avoir été consultées exigent la création d’un centre d’archives à leur usage subventionné à la même hauteur) ...

Novembre 2004 > Centre d'Archives Homos : déjà 100 000 euros gaspillés ! [ Ex'ist ]
Initié en 2001, le projet de Centre d'Archives et de Documentation de l'Homosexualité devait voir le jour en 2002. Grâce à d'importantes subventions de la Mairie de Paris (pas moins de 100 000 euros en 2002), l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet avait semble t-il les moyens de ses ambitions.
Forte d'un local dans le Marais, de plusieurs lignes téléphoniques et d'un salarié : Jean Le Bitoux, ancien journaliste de Gai Pied, l'Association paraissait plutôt en bonne voie.
Et pourtant, le projet est à ce jour au point mort ! En l'absence de bilan officiel, il est difficile d'y voir clair. Mais une chose est sûre, rien ou presque n'a été fait, et les 100 000 euros ont... fondu !
Jean Le Bitoux vient d'être licencié indiquant : qu'il avait demandé à l'être, contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler. Celui-ci a même précisé qu'il n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait ! Quelle étrange constat pour un salarié d'une part, d'indiquer qu'il a travaillé deux ans alors qu'il n'avait pas les qualifications pour faire ce travail, et pour un employeur d'autre part, de payer quelqu'un pendant deux ans alors qu'il n'était pas qualifié pour ce qu'on lui demandait de faire.
Le président Martinet a indiqué qu'il avait récemment embauché un jeune archiviste professionnel, mais qu'il refusait d'en dévoiler l'identité. Il serait peut être bon de lui rappeler cependant que dès lors qu'on vit de subventions et d'argent publique, la moindre des choses, par respect du public, est de faire preuve d'un minimum de transparence.
De son côté, Jean le Bitoux a assigné son ancien employeur devant le Conseil des Prud'hommes.
Le président Martinet qui promet désormais que des conclusions seront publiées fin 2004, a indiqué que de nouvelles subventions avaient été réclamées : pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux lègues, ...
Il semblerait donc que les 100 000 euros n'aient pas été totalement consommés, néanmoins on suppose que le coût d'un salarié à plein temps pendant deux ans, la location de locaux pour l'association, ... ont déjà dû en consommer une grande partie.
Si en deux ans, l'Association du CADHP n'a pas été capable de trouver le local propice pour héberger le Centre, on peut émettre de très sérieux doute quant à sa capacité à gérer la mise en oeuvre d'un tel projet.
A ce jour, aucun appel à dons n'a été lancé. Les conditions de réception et de conservation des documents ne sont toujours pas réunies et le président Martinet se réfugie derrière des phrases laconiques du style : je ne ferai pas de folles promesses ou encore : nous sommes fiers de partir de rien.
Rappelons lui cependant que : partir avec une subvention de 100 000 euros en poche, ce n'est pas ce que l'on appelle partir de rien. Passer deux ans sans rendre de compte à personne, pour constater que rien n'a été fait, si ce n'est dépenser une grande partie des subventions, aurait déjà dû lui coûter sa tête à la présidence de l'Association du CADHP.
La seule chose qu'il sache mettre en avant est : on a besoin de temps et on a besoin de plus d'argent. Soit, mais pour aller où ? et avec qui ? et sur la base que quelles compétences ?
Il semble que les dirigeants de l'association du CADHP ont pris conscience qu'il était urgent de modifier la façon de travailler.
Mais ainsi que le souligne l'Académie Gay et Lesbienne, dans son communiqué du 24 septembre dernier : le CADHP va devenir la plus grande frustration d'une partie de la communauté LGBT, menée en bateau comme du vulgaire bétail (...).

Novembre 2004 > Têtu perd son procès contre Marie-Hélène Bourcier [ magazine 360° ]
Le 15 septembre dernier, le Tribunal de Grande Instance de Paris a rejeté une plainte en diffamation déposée par Têtu contre la sociologue Marie-Hélène Bourcier suite à un article publié par 360° en mars 2003.
Cet article traitait de la dispute qui sévissait à Paris autour du projet d'un Centre d'archives et de documentation homosexuelles.
Un collectif de lesbiennes, bi et trans reprochait au projet d'être presque exclusivement centré sur l'homosexualité masculine et d'avoir une politique scientifique hasardeuse.
Dans le cadre de cette polémique, le collectif - dont faisait partie M-H Bourcier - reprochait au passage au magazine Têtu de ne pas aborder le débat de fond concernant ce Centre d'archives et de tenir une ligne éditoriale, elle aussi, centrée sur l'homosexualité masculine.

Par la voix de M-H Bourcier, il était reproché à Têtu de ne laisser que peu de place aux femmes dans la rédaction, en particulier à la rédactrice en chef adjointe Judith Silberfeld.
L'article de 360° remettait également en cause l'indépendance de Têtu dans l'affaire du Centre d'archives.
Suite à cet article, le magazine Têtu, estimant que ce dernier portait atteinte à son honneur et à celui de ses trois rédacteurs en chef, a déposé une double plainte contre le magazine 360° et contre M-H Bourcier.
- Dans son édition de juillet 2003, 360° reconnaissait n'avoir pas apprécié à leur juste valeur certains termes utilisés dans l'article et avoir outrepassé son droit de critique, excuses qui ont amené Têtu à retirer sa plainte contre le magazine 360°.
- Une plainte pour atteinte à l'honneur a en revanche été maintenue par Têtu contre M-H Bourcier en relation avec plusieurs propos tenus dans l'article.
Le jugement, rendu le 15 septembre par le Tribunal de Grande Instance de Paris, rejette les prétentions du magazine Têtu et de ses rédacteurs en chef.
- Le Tribunal a notamment estimé que M-H Bourcier a pu démontrer que l'une des citations qui mettait en cause la rédaction de Têtu avait été prononcée - lors des témoignages recueillis collectivement auprès des différentes personnes présentes - non par elle-même, mais par une personne salariée du magazine Têtu au moment des faits.
- Le Tribunal a également jugé que Marie-Hélène Bourcier, par ses propos sur l'exclusion des femmes des conférences de rédaction, cherchait de bonne foi à dénoncer l'hégémonie de la presse gay au détriment des lesbiennes et non à porter atteinte à l'honneur du magazine Têtu, ni à ses trois rédacteurs en chef.
- Têtu est débouté et se voit condamné à payer 1.500 euros à M-H Bourcier.

Novembre 2004 > La discrète richesse des archives suisses [ magazine 360° ]
... Peu connues du public, les démarches volontaristes et patientes de la Schwulenarchiv suisse et de Michel Chomarat à Lyon font figure d’initiatives exemplaires ...
- Encourager la recherche
Dans ce domaine, la Ville de Lyon a acquis une petite longueur d’avance en soutenant la tenue annuelle d’assises des publications et expositions sur la mémoire gaie et lesbienne. Cette initiative, on la doit principalement à Michel Chomarat, un passionné qui, depuis des années, a accumulé avec sa bite et son couteau d’innombrables livres, journaux, films ou tracts.
Pour lui, un tel projet de mémoire ne peut être porté que dans le cadre d’une institution publique, sinon il resterait trop lié à des questions de personnes ou d’associations. Surtout, je suis un républicain convaincu, ajoute-t-il. A ce titre, je pense que c’est à la République et ses institutions de faire le travail.
Depuis 1992, une convention signée avec la Ville de Lyon lui permet d’intégrer ces documents à la bibliothèque municipale sous la forme d’un fonds portant son nom.
La coopération étroite avec les pouvoirs publics ne veut pas dire que le fonds est arrosé de subventions. Il n’y a d’ailleurs pas d’argent public pour acquérir de nouvelles pièces ou cataloguer la collection.
- Fiasco parisien
La modestie des moyens mis en œuvre dans les projets alémanique et lyonnais contraste avec le budget généreux octroyé au Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelle de Paris (CADHP).
Or, deux ans après avoir reçu 100 000 euros de la Mairie [ de Paris ], les locaux du CADHP restent désespérément vides; c’est à se demander si le centre ouvrira jamais ses portes.
Alors que circulent des accusations d'amateurisme et de gestion opaque des subventions municipales, l'écrivain Alain [ Jean ] Le Bitoux, aux commandes du projet depuis ses débuts, vient d'être licencié.
En mars 2003, 360° s’était fait l’écho d’âpres disputes entre le CADHP et un collectif lesbien, transgenre et queer réuni pour l’occasion autour de la sociologue Marie-Hélène Bourcier (voir encadré).
Pour elle, le projet de centre ne visait rien de moins qu’établir un monopole masculin sur l’histoire homosexuelle.
Elle dénonçait en outre une conception réductrice du travail d’archivage, proposant plutôt de «penser à une archive vive qui illustre les modes de vie. Pourquoi ne pas stocker les godes?»(Têtu, octobre 2004).
Michel Chomarat ne partage pas cet avis: Et des cockrings aussi? Ce n’est pas sérieux, une archive n’est pas un musée.
Pour lui, le fiasco du CADHP souligne le caractère improbable d’une institution indépendante consacrée à la mémoire homo.
En attendant, Michel Chomarat s’inquiète de voir les jeunes gais et lesbiennes adopter une attitude de consommateurs et se désintéresser de l’histoire du mouvement. Tout à l’inverse, le projet de ce vétéran de la cause homosexuelle s’inscrit dans la conviction que les gais et lesbiennes sont toujours une minorité en sursis, car l’histoire n’est pas linéaire.
-
Suisse romande: l’éparpillement
La Suisse romande n’est ni Paris, ni Zurich, mais disposait de mouvements homos dès les années 70 ...

Novembre 2004 > Le Centre d'Archives Homos Parisien : vu de Lyon [ Têtu ] Michel Chomarat
Comment ne pas être révolté à la lecture de l'article [ Centre d'Archives Homos : l'erreur de casting (Têtu 10 2004) ] sur le CADHP, ce Centre d'Archives Homos de Paris qui défraie régulièrement la chronique depuis plusieurs années ?
Vu de Lyon, on croit rêver face à l'incurie récurrente des initiateurs de ce projet et au manque de contrôle manifeste des deniers publics. Les gays parisiens seraient-ils au-dessus des lois de la République ?
Comment en est-on arrivé à ce point d'amateurisme et de copinage quand on connaît la situation en province ?
En ce qui me concerne, j'ai la chance et l'honneur d'avoir constitué un Fonds gay et lesbien dans une institution publique, la Bibliothèque municipale de Lyon, sans subvention ! Toujours avec cette Bibliothèque, j'ai organisé en mars de cette année les troisièmes Assises nationales de la Mémoire gay et lesbienne, consacrées à la Chine. J'ai également lancé en juin 2001 un bulletin, Mémoire Gaie, sur l'histoire des gays et des lesbiennes à Lyon, financé par mes propres moyens et distribué gratuitement, dont le n°12 vient de paraître.
Je connais bien la démarche généreuse et désintéressée de Phan Hoàng [de l'Académie Gay et Lesbienne], et ce n'est peut-être pas un hasard si nous étions ensemble à la dernière Gay Pride, à Paris pour récolter le maximum de documents tout au long du parcours
pendant que d'autres discutaient sur la place des godes dans un centre d'archives virtuel.

novembre 2004 : magazine Tels Quels > Ouverture du fonds d'archives de Cleews Vellay { Emotion ... C'est le 18 octobre dernier, à 13 heures, que se sont ouvertes les portes du fonds d'archives de l'ancien président d'Act Up Paris de 1992 à 1994, mort du sida à 30 ans, le 18 octobre 1994 à 13 heures ...

28 10 2004 : C’est l’bouquet ! > Campagne pour l'égalité des droits et pour l'ouverture du mariage civil à tous les couples { ... demandez à vos députés de voter ...

28 10 2004 : Le Perroquet libéré ! n° 22 (page 2) > Pink gabegie { ... le clientélisme n’a pas disparu des mœurs politiques parisiennes. Seules les clientèles ont changé … Mais le pompon, c’est incontestablement le naufrage du fameux Centre d’Archives Homosexuelles lancé en 2002. Connu pour ses prises de position en faveur de la pédophilie et la légèreté avec laquelle il avait autrefois géré des fonds consacrés à la lutte contre le sida, le [...] de ce projet fantôme a jeté l’éponge en laissant au contribuable parisien une ardoise de ...

22 10 2004 > Mariage gay : C’est l’bouquet ! en campagne [ tetu.com ]
L’association C’est l’bouquet !, créée par les initiateurs du Manifeste pour l’égalité des droits, lance une vaste campagne d’opinion afin de permettre le mariages des couples du même sexe qui le souhaitent. Le slogan est clair : Si la loi le permet, mariez-les ! Si elle ne le permet pas, changez-la !.
Dans un communiqué, l’association rappelle que alors que le mariage de Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier n’a pas été annulé, les candidat(e)s au mariage, qui se sont manifesté(e)s dans leurs mairies, à Bagnolet, à Paris, en Haute-Garonne, dans les Hauts-de-Seine… se sont systématiquement entendu répondre que la loi, dans son état actuel, ne permettait pas la célébration de tels mariages.
Sa réponse ? Puisque certains considèrent qu’il faut changer la loi, nous nous retournons vers les parlementaires, dont c’est le rôle. C’est l’bouquet appellent donc les citoyens à adresser à leurs député(e)s deux cartes-pétitions en ce sens.
Les cartes sont disponibles auprès des associations partenaires ( LDH, l’Unef, Aides, Act Up-Paris, SOS Homophobie, l’Inter LGBT, l’Ardhis, les Panthères Roses, le Pastt, l’Académie Gay et Lesbienne, le GAT … ) ou sur www.cestlbouquet.org

21 10 2004 > L'adjointe au Maire de Paris reçoit l'Association de Préfiguration du CADHP
> Réponse de la Mairie de Paris aux élus Verts qui demandent le bilan moral et financier de l'AP CADHP [ Bulletin Municipal Officiel 7 7 2005 ]
Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe au Maire de Paris chargée de la Mémoire et du Monde combattant, a reçu, le 21 octobre 2004, les représentants de l’association. Nous avons évoqué le retard pris pour la réalisation d’un centre ouvert au public.
Il est, pour l’essentiel, imputable aux difficultés rencontrées pour trouver un local d’une surface suffisante et aux conséquences du départ du premier dirigeant de l’association, M. Christopher MILES, suite à sa nomination à la tête de l’Institut français de Barcelone. Les dirigeants de l’association ont recueilli de nombreuses promesses de cession de fonds d’archives - notamment du groupe Illico - auxquels ils ne peuvent actuellement donner suite faute de local d’entreposage. Nous avons noté, depuis, que le local loué par l’association avait été rendu au bailleur.
Pour autant, le travail de préfiguration n’a pas été abandonné. L’association avait indiqué qu’elle nous remettrait prochainement un rapport de préfiguration présentant les conclusions de l’étude entreprise depuis 2 ans. L’avant-projet de ce rapport de préfiguration est actuellement soumis à un groupe d’archivistes, de bibliothécaires et de conservateurs. Il nous sera adressé dès qu’il aura été validé et les dirigeants de l’association reprendront alors contact avec les élus parisiens en charge de ce dossier pour leur soumettre un plan de développement à 5 ans.
Le rapport financier 2003 nous a été remis et le rapport 2004 nous sera adressé dès qu’il aura été approuvé par l’assemblée générale. La Ville de Paris, n’a, comme vous le savez, accordé aucune subvention nouvelle à l’association de préfiguration depuis le vote - à l’unanimité - du projet de délibération DAC-02-348, en septembre 2002.
Les représentants de l’association de préfiguration espèrent pouvoir transférer, à terme, la gestion du centre d’archives à une Fondation et s’efforcent actuellement de diversifier les ressources de l’association. Ils ont approché à cet effet plusieurs bailleurs de fonds potentiels. Ces contacts ne se sont cependant -pour le moment- pas encore traduits par un engagement.

20 10 2004 : gaysthouse.com > L'Europe contre le sida : 7 pays de l'U.E. pour des essais cliniques
+ Ouverture d’un fonds d’archives de Cleews Vellay

19 10 2004 : e-llico.com > Archives : le fonds Cleews Vellay accessible

18 10 2004 à 13 heures : 10e anniversaire du décès de Cleews Vellay, ancien président d'Act Up-Paris > l'Académie Gay & Lesbienne met en ligne les premiers documents du fonds d'archives données par son compagnon Philippe Labbey ...

16 10 2004 : monchoix.net > Ouverture d’un fonds Cleews Vellay

16 10 2004 : lecrips.net > actualité sur le VIH / sida : Ouverture d’un fonds d’archives de Cleews Vellay, ancien président d'Act Up-Paris

15 10 2004 : rectifications de Philippe Labbey > du communiqué de l'Académie Gay & Lesbienne

15 10 2004 > tetu.com : France ( Mémoire ) par Xavier Héraud
Ouverture d’un fonds d’archives de Cleews Vellay
L’Académie Gay et Lesbienne ouvre un fonds d’archives de Cleews Vellay, du nom de l’ancien président d’Act Up-Paris, mort du sida le 18 octobre 1994.
Pour son Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles, l’association, basée dans la région parisienne, collecte tous les documents en rapport avec Cleews Vellay et appelle toutes celles et tous ceux qui en possèdent à lui faire parvenir une copie.
Le compagnon de l’ancien président d’Act Up-Paris, Philippe Labbey, co-fondateur du Centre Gai et Lesbien de Paris, a d’ores et déjà confié ses propres archives.
L’Académie Gay & Lesbienne mettra en ligne les premiers documents relatifs à Cleews Vellay le 18 octobre prochain, 10 ans exactement après sa mort, sur http://www.archiveshomo.info
# Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne < Boîte Postale n° 28 > 94402 Vitry sur Seine Cedex. Tél. : 06 98 32 81 20. E-mail : archiveshomo@yahoo.fr

14 10 2004 : paris.fr > inauguration par Bertrand Delanoë, Maire de Paris { ... la Maison des Associations du 3ème ... devient le carrefour des initiatives en offrant non seulement des espaces, mais de nouveaux moyens d’action aux associations ... Une équipe de 3 personnes accompagne au quotidien les besoins des associations ... Cette équipe est aussi en charge du conseil pour les projets associatifs, de toute aide à la constitution de demandes de subventions ou à la mise en place de programmes de formation, etc.

5 10 2004 : e-llico.com > Mariage gay : l’alibi Bachelot { ... Gay Lib’, mouvement associé à l’UMP, faisait sa rentrée. L’occasion de brocarder la création du nouveau parti de Jean-Luc Romero, Aujourd’hui Autrement ...

1er 10 2004 > Tiroirs [ gayvox.com ] ...
De la manif ExisTrans le 2 octobre à Paris à la Nuit Blanche dans la foulée et bientôt Pink TV dans laquelle TF1 a investi pendant que dans ses programmes l’émission Queer plonge à pic dans la niaiserie ...
L'ExisTrans ? C'est la marche des Trans' ( transsexuelLEs et transgenres ) et de celles et ceux qui les soutiennent qui part à 14h de la Place de l’Opéra ( côté rue du 4 septembre ) M° Opéra, le 2 octobre 2004.
Pourquoi ? Comme nous l’a écrit Tom Reucher ... :
- Parce qu’il était difficile de faire valoir nos spécificités auprès de la Gay Pride. En créant notre marche on peut parler de nos problèmes. C’est une première européenne ( et même mondiale je crois ).
Les moments marquants de l’ExisTrans 2003 ? A part le zap de Natacha Taurisson qui s'est réappropriée cette marche ( récupération politique PS / CFDT ), je ne vois pas. Des syndicats étaient invités ... Voir mon article "Ce qu'apportent les LGBTQI aux humains".

Les principales revendications des Trans ?
. La déclassification du transsexualisme de la nosographie psychiatrique au même titre que l'homosexualité a été retirée par décision politique. La transsexualité, compte tenu de la méconnaissance du corps médical après des dizaines d'années de recherches, doit être sortie du diagnostic psychiatrique préalable. La dépsychiatrisation implique une aide à l'AUTODIAGNOSTIC, conformément à la résolution du parlement européen du 12 septembre 1989.
. Une adaptation des dispositifs juridiques et administratifs dans la période transitoire ne nous condamnant ainsi plus à la clandestinité. Le changement d'état civil avec ou sans opération génitale.
. Le libre choix de nos médecins et chirurgiens.
. Des soins de qualité (psychologie, endocrinologie, chirurgie) : aide à l'auto-diagnostic, c'est-à-dire privilégier le diagnostic différentiel et non pas positif conformément aux standards de soins internationaux et à la résolution du parlement européen du 12 septembre 1989. L’abrogation ou la révision des protocoles de soins aux Trans, notamment en ce qui concerne les critères actuels arbitraires d'exclusion, tels que l'orientation sexuelle, la volonté ou non d'une opération chirurgicale, la situation maritale ou parentale, suivant les Standards Of Care de la HBIGDA ou de la résolution du parlement européen du 12 septembre 1989.
. Une prise en charge par la sécurité sociale du parcours hormono-chirurgical qui soit uniforme sur tout le territoire et assurerait une égalité entre Trans de tous niveaux socio-économiques.
. L'intégration de la transphobie dans la loi contre les discriminations au même titre que l'homophobie et le sexisme. Cela permettra de lutter contre le harcèlement moral dans les entreprises, y compris publiques, que subissent les personnes Trans' afin qu'elles quittent leur emploi.
. La possibilité d'adopter des enfants dans le nouvel état civil ...

1er 10 2004 : illico > La télé reconnaît les Triangles roses { ... les scénaristes ont fait appel à Jean Le Bitoux (ex. président du Mémorial de la Déportation Homosexuelle) en tant que conseiller. Je suis évidemment enthousiasmé par le fait qu’on ait enfin un film sur cette histoire qui est trop souvent passée sous silence, déclare-t-il. Cela fait vingt ans qu’on se bat pour cette reconnaissance, que lors des cérémonies de commémoration, on dépose des gerbes sous les lazzis des patriotes résistants pour qui le fait d’évoquer ce sujet est un scandale pour la mémoire et relève de la mythomanie ...

Octobre 2004 > Centre d'Archives Homos : l'erreur de casting [ Têtu ] ...
Le Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien (CADHP), dont la création a été annoncée par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet.
Pourtant, l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet, avait été adoubée par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention de 100.000 €.
Stéphane Martinet ne se risque pas à annoncer une date d'ouverture : Nous sommes en phase de préfiguration. Nous publierons nos conclusions fin 2004 ...
Face à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président de l'Académie Gaie et Lesbienne depuis 2001, dispose de 30.000 documents, qu'il stocke chez lui.
- Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois. Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu assure-t-il ...
Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler. De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? Mystère... Interrogé par Têtu, il dit avoir beaucoup donné. Mais, comme il attaque son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan ...
Pour Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : Comment faire un Centre d'Archives sans archives ?
ArchiQ, qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans et Loppataq, a dénoncé la situation dans un rapport intitulé La fièvre des archives. Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité des centres d'archives américains.
- La conception administrative de l'archivage qui ne stocke que des documents écrits ne suffit pas. Il faut penser à une archive vive qui illustre les modes de vie. Pourquoi ne pas stocker des godes ?
Mais Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle est de prévoir.
Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
Alors, quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à le croire...
A la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
Car Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer son incomparable collection en œuvre utile.

Octobre 2004 > notre.dame.de.paris.free.fr : Les copains d'abord < Les homos > par Olivier Degrand
Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle ( CADH )
Si tant est que l’on puisse imaginer et prouver qu’il existe une culture d’influence exclusivement homosexuelle, l’affaire du CADH [ CADHP ( Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ) ] constitue sans doute pour le moment la plus grosse gabegie de la mandature Delanoë.
En voici, ci-dessous l’histoire :
- Centre d'archive gay : subvention de 100.000 € ( dossier 03/2001 - 08/2003 )
- Le Centre d'archive gays sur les rails ( dossier 03/2001 - 08/2003 )
- Centre d'archives gays : Le Figaro parle d'un “ ghetto homosexuel ” ( dossier 03/2001 - 08/2003 )
- Centre d'archive gay : après un an, toujours rien, aucun résultat ( dossier 12/2003 )
- Centre d'archives homos : l'erreur de casting - le seul salarié Jean Le Bitoux est viré après deux ans de travail nul. Mais où sont passés les 100.000 € accordés par la Mairie [ de Paris ] ? ( dossier 09/2004 )
- Qui est Jean Le Bitoux ? un discours ambiguë sur la pédophilie … ( dossier 09/2004 ) [...]

24 9 2004 > Débandade [ gayvox.com ]
Le centre d’archives homo de Paris (CADHP), arlésienne et fille facile à la fois, cornaqué par des papillons de nuit, sombre avec douceur dans la soie. Luc Biecq dans Têtu ... nous rapporte ce que nous savions déjà en très grande partie, mais c’est toujours bon d’en rajouter une couche tant que le problème persiste ...
- On a besoin de temps ( ça fait combien d’années que ça dure ? )
- On a besoin d’argent public ( Ben voyons ! Lisez ce que font d’autres avec beaucoup moins ... )
- Je ne vous dirai pas qui travaille en ce moment, mais je vous assure que c’est un pro ( Parole de scout ! Mais plus le temps passe moins on y croit )
- Je ne ferai pas de folles promesses bientôt ( Voilà une tournure qui en dit long. Autant se taire )
- Nous sommes fiers de partir de rien ( Y a pas de quoi. En effet, 100.000 € d’argent public, c’est une paille pour ces gens d’importance )
Rien en Europe ne lui paraît extraordinaire ( Il n’a pas passé le périph. Et encore moins parcouru les nombreux articles de presse et autres documents qui citent les exemples ... )
Mais il ne dit pas que rien n’a été fait ! ( Il sait très bien que d’autres font beaucoup mieux avec beaucoup moins ).
Après l’horreur économique qui se chiffre à 100.000 €, voici l’horreur de casting au tableau de l’incompétence ! Au CADHP on n’est pas viré, tout est organiser pour la performance. La preuve :
- Il est urgent de modifier la façon de travailler. A qui le dites-vous ! Il va falloir rappeler ce que veut dire performance : Résultat chiffré obtenu par ...
Le synonyme selon le CADHP ? Un four ! Un bide ! Une débandade ! Alors on va sauver la face en employant du verbeux, du fumeux et dire des énormités à deux balles pour éviter d’évoquer les euros perdus. Euros publiques, rappelons-le. Ce qui défrise, c’est qu’ils vont ( c’est un pari ) faire une demande de subvention pour aller plus loin... et faire plus pire ?
Ce qui consterne, c’est que je fais (encore) le pari que Bertrand Delanoë n’est même pas au courant. Du moins disait-il cette semaine à Lille, à quelqu’un qui lui parlait de cette affaire, qu’il n’était pas tout à fait informé de la situation puisqu’un fameux conseiller se chargeait du dossier. Est-ce une raison à présent que vous savez Mr Delanoë, pour laisser filer un dossier qui prend l’eau ? On sait, quand on est archiviste, que l’eau, ce n’est pas compatible avec la conservation des documents ... et que la responsabilité finale en politique incombe à celui qui se repose sur ses conseillers un peu aveuglément.
Personnellement, mais je ne suis pas le seul, ça me navrerait que le fin politique que vous êtes se laisse porter par une vague qui deviendra un raz de marée. D’autant que si un tel dossier vous échappe, on pourrait supputer que ce n’est pas le seul. Pas bon ça pour un bilan.
En espérant que vous ne serez pas victime d’une addition qui se chiffre en centaines de milliers d’Euros par-ci par-là, qui peuvent devenir des millions perdus au fil des mois et des subventions issus en partie des impôts des parisiennes et des parisiens.
Pourquoi ce dossier pèse lourd dans les consciences ? Parce que les minorités LGBT appellent de leurs vœux un centre d’archives qui leur ressemble vraiment. Pas un prétexte pour dire : J’ai fait quelque chose pour vous, maintenant, votez pour moi !
Non, l’argent dépensé à ce jour n’a servi à rien. Les gens qui l’ont dépensé n’ont pas de bilan qui tient à soumettre à l’avis de la moindre entité qui devrait être concernée. Pire, ils s’adressent depuis le début à leurs interlocuteurs avec prétention, hauteur et dédain ...
Pour les responsables de ce machin, seules quelques noms plus ou moins ronflants servent de caution. Les autres ? Vous voulez la parole ? Taisez-vous ! Voilà ce qu’ils entendent.
Le CADHP va devenir la plus énorme frustration d’une partie de la communauté LGBT, menée en bateau comme du vulgaire bétail sur l’arche de Noë. Après avoir pris l’eau, on attend que ça coule ?

6 9 2004 > tetu.com : France ( Association ) par Xavier Héraud
Les nouvelles associatives [...]
Dans un communiqué : ArchiQ, Archilesb !, l’Académie Gay & Lesbienne et le GAT ( Groupe Activiste Trans ) s’interrogent sur l’avenir du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP).
" On apprend le départ de M. Jean Le Bitoux, unique salarié et initiateur depuis 2001 du projet de CADHP. Un homme s’en va et les interrogations demeurent, écrivent-ils.
Parmi ces interrogations :
- Quelle est la politique archivistique du centre ?
- Est-elle toujours aussi homocentrée ?
- La diversité des cultures sexuelles et de genre est-elle enfin respectée ?
- Les thématiques exclues du projet en 2002 ( sida, pornographie... ) sont-elles enfin prises en compte ?
- La parité culturelle des équipes est-elle réalisée ?

Les associations demandent à nouveau l’ouverture d’un débat public sur le sujet.
Le communiqué : http://www.france.qrd.org /actualites/article.php3? id_article=1195

19 1 2004 > tetu.com ( du journal Têtu ) : rubrique France ( Association ) par Quotidien
Les nouvelles des associations
[ ... ]
L'Académie Gay & Lesbienne a décidé de consacrer l'année 2004 à la mise à jour d'un Répertoire de la presse LGBTQ ( Lesbienne, Gaie, Bisexuelle, Transsexuelle, Transgenre et Queer) française :
journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs ...
Elle recherche donc toutes informations utiles pour ce Répertoire, ainsi que des
exemplaires ( même abîmés, voire des photocopies ) pour compléter les archives son Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles.
http://www.archiveshomo.info

15 1 2004 : communiqué de l'Académie Gay & Lesbienne
Appel pour un recensement de la presse LGBTQ française : journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs ...
=> En 2003, l'Académie Gay & Lesbienne a effectué un grand recensement des centres et fonds d'archives en France contenant des documents LGBTQ dont la liste détaillée ( et qui est la plus complète à ce jour ) est consultable en ligne sur : http://www.archiveshomo.info/ annuaire/3annuair.htm
=> Pour le recensement annuel de 2004, l'Académie Gay & Lesbienne se consacre à la mise à jour d'un répertoire de la presse française
LGBTQ ( Lesbienne, Gaie, Bisexuelle, Transsexuelle, Transgenre et Queer ) : journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs ...
Il existe déjà des répertoires internationaux ( comme Our Own Voices des Canadian Lesbian and Gay Archives : http://www.clga.ca/ Material/PeriodicalsLGBT/ inven/oov/oovint.htm ) ainsi que les catalogues de périodiques des bibliothèques et centres d'archives LGBTQ.
En France, on peut citer entre autres les listes :
- de Frédéric Martel ( chapitre Revues dans Matériaux pour servir à l'histoire des homosexuels en France Gay Kitsch Camp 35 ©1996 Question de Genre, édité par Patrick Cardon ),
- et de Jacques Girard ( répertoire Revues françaises ©1999 Kademos http://membres.lycos.fr/jgir/ ).
Nous continuons à rechercher d'autres listes et répertoires ainsi que des diverses ressources ( livres, mémoires, enquêtes, articles de journaux, etc. ) sur la presse LGBTQ.
Depuis, de nouvelles publications ( parfois éphémères ) ont été éditées par des personnes, associations, organisations, etc. ( dont certaines ont déjà disparues sans laisser aucun dépôt aux Archives Nationales pour conservation ).
C'est pourquoi, il est nécessaire de pouvoir préserver une trace des oeuvres GLBTQ en France ( dont beaucoup ont contribué aux combats contre les lois anti-homosexuels, la censure, l’homophobie, les discriminations, le sida, etc. ).
Nous remercions par avance toutes personnes, associations, organisations ( LGBTQ ou non ) qui ont édité, publié ou archivé ( même à titre privé ) des journaux, magazines, fanzines, bulletins associatifs LGBTQ de nous aider à les recenser :
- en fournissant toutes informations utiles pour notre répertoire de la presse GLBTQ française,
- ou en donnant quelques exemplaires ( même abîmés, voire des photocopies ) pour compléter les archives du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne.
# Aujourd'hui, nos archives comprennent quelques 700 titres ( des milliers d'exemplaires ) de presse GLBTQ du monde entier dont plusieurs centaines de titres français sans compter les magazines et journaux français grand public contenant des articles sur l'homosexualité, la sexualité et/ou le sida, etc.
( La liste détaillée est consultable sur : http://www.archiveshomo.info/ presse/2presse.htm )
# Un extrait du reportage ( filmé par le journaliste Jean-Christian Régnier pour la télévision ) sur les archives du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne est aussi en ligne sur http://www.archiveshomo.info/ academie/activites/ video/v_academiegl.mov
Enfin nous tenons à remercier toutes les personnes, associations, organisations, établissements, etc. qui, par leurs dons de documents, nous ont aidé à compléter nos archives ( quelques 20.000 documents ) depuis trois ans : http://www.archiveshomo.info/ merci/2merci.htm
Pour que vivent les mémoires LGBTQ !
# Afin de contribuer à la connaissance des cultures LGBTQ et à la préservation de leurs archives, nous autorisons bien évidemment toute reproduction de nos différentes listes de recensement des multiples ressources de documents GLBTQ mises en ligne sur http://www.archiveshomo.info : le site d'information des archives et des cultures LGBTQ du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne.

Depuis 2003 > Engagement AP CADHP toujours pas réalisé : " Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT ... "
> Archives Gay : l'Inter-LGBT contre la polémique [ e-llico.com ] 13 1 2003
L’Inter-LGBT intervient à son tour dans la polémique sur le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles.
"L'Inter-LGBT a souhaité la création d'un Centre d'archives et de documentation, sur l'ensemble des minorités sexuelles, qui s'inscrive résolument dans la société : par la mise en place d'un service de documentation ouvert à toutes et à tous, par le recueil d'archives de diverses sources, sans exclusion, par la valorisation des documents d'une histoire fragile et méconnue. Elle exprime sa satisfaction d'avoir vu ce souhait concrétisé par le projet de l'Association de Préfiguration du Centre, animée par Christopher Miles, Florence Tamagne et Jean Le Bitoux, et se réjouit du soutien apporté par la Ville [ de Paris ] à ce projet ".
L'Inter-LGBT regrette la polémique née autour de la pétition Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre de documentation et d'archives homosexuelles de Paris qui lui a notamment été adressée, ainsi que l'exploitation qui en a été faite dans la presse.
Afin d'en savoir plus, et de connaître les explications des premiers intéressés, Jean Le Bitoux, co-initiateur du projet du CADHP a été invité lors du dernier Conseil. Il a ainsi pu réaffirmer que le projet, aujourd'hui dans sa phase de préfiguration, était ouvert à toutes les contributions, et que, contrairement aux affirmations erronées de la pétition, la composition du comité scientifique du Centre reflétait une réelle mixité, et s'approcherait de la parité dans les prochains mois.
Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT. L'Inter-LGBT rappelle son souci constant d'une concertation entre les différentes composantes du mouvement lesbien, gai, bi et trans. Elle appuie en particulier les démarches constructives de la Coordination Lesbienne en France, des Archives Lesbiennes et du Collectif Existrans vis-à-vis du CADHP afin de s'en rapprocher et de proposer de nouvelles contributions au projet.
L'Inter-LGBT se déclare " disponible, si cela s'avérait nécessaire, pour poursuivre la discussion avec les différents protagonistes. Elle souhaite que cesse la polémique qui jette le discrédit sur l'ensemble du mouvement LGBT afin que le projet du CADHP puisse se développer dans la sérénité et dans le respect des principes de neutralité et de pluralité qu'il s'est donné ".

> Chronique d'une promesse électorale : le Centre d'archives et de documentation homosexuelles de Paris [ SexPolitique - Queer Zone 2 ( éditions La Fabrique ) : par Marie-Hélène Bourcier ] 12 4 2005
=> 2004 : On ferme !
Mars 2004 devait être la date de l'ouverture du Centre. Mais au printemps, toujours rien [33].
Retour à la case départ. Deux années perdues. À défaut de voir ce centre s'ouvrir, on pouvait toujours attendre la réouverture du défunt site web de l'association de préfiguration.
La liste de discussion avait été fermée en 2003 lorsque les critiques avaient fait leur apparition dans la presse. Le site aurait pu animer les débats publics. Il aurait pu permettre de rester en contact avec les futurs archivés mais cela ne fut jamais le cas.
Un article paru en janvier 2004 dans le gratuit gay Illico - qui s'est distingué par une très aimable couverture de l'actualité CADHP - nous a appris que le centre concoctait une Nième restructuration de ses comités et ouvrirait en 2005. Serait-ce que les critiques épistémologiques formulées par Archilesb! et VigiTrans avaient été entendues ? [34]
Espérons que les noms des nouveaux participants correspondront à quelque réalité : dans la présentation du projet par Christopher Miles dans la revue Triangulère [35] en 2003, des élues de la mairie de Paris, des avocats, des écrivains, des chercheuses, des militants et des militantes figuraient sur la liste à leur insu.
Le tropisme moderniste qui marque le centre depuis le départ et qui l'a amené à défendre une vision dix-neuviémisante de l'archive a-t-il enfin disparu ? On peut légitimement en douter quand on lit que le centre se donne désormais pour objectif la reconstitution de l'histoire d'une émancipation [36].
En effet, le projet CADHP réformé se propose de restituer une histoire globale d'émancipation sociale et psychologique (?) face à la condamnation morale et normalisante, le pouvoir des lois et l'obsession des médecins [37].
Ce faisant, l'association de préfiguration du CADHP rempile sur les archives des XIXe et XXe siècles. Paris mais pas Lutèce ! L'homosexuel mais pas le sodomite ou la tribade ?
Non seulement le récit de l'émancipation de l'homosexuel ne peut être rabattu sur l'ensemble de l'histoire des minorités sexuelles, de genre et ethniques, mais une telle orientation ne peut qu'aboutir à masquer les zones d'ombre : infra-discriminations, culture hellénico-pédérastique. Le futur centre va-t-il écrire la légende rose des gais ?
Tous les centres LGBT politiquement et culturellement sérieux ont cherché à éviter une conception idéologique, angélique ou victimisante de l'histoire. Le paradigme de l'émancipation comme fil conducteur est aussi peu rassurant que la priorité accordée naguère à l'homosexualité masculine et qui continue de faire rage [38].
On ne se refait pas : dans le projet qui figurera dans le dossier de demande d'obtention d'une nouvelle subvention à la mairie de Paris et d'une subvention au conseil régional d'Ile-de-France, la vocation du centre redevient très homosexuelle : Fort ainsi d'une véritable légitimité scientifique, culturelle et citoyenne, le futur centre doit réunir un large soutien de chercheurs, comme de toute la communauté homosexuelle.
Rappelons que les centres d'archives LGBT existants se sont justement donné comme priorité de ne pas se focaliser sur les archives de l'homosexualité dite masculine en raison de son abondance par rapport aux sources et fonds disponibles pour les autres minorités sexuelles, de genre et de race. C'est notamment l'option prise par les archives de San Francisco.
=> Notes :
- [32] - Lors de la présentation de l'état d'avancement du projet le samedi 24 mai 2003, lors de la réunion du conseil de l'Inter-LGBT, de nombreuses associations présentes avaient fait part de leurs inquiétudes vis-à-vis du projet en pointant un manque de transparence, un parti-pris scientifique toujours discutable et le fait que la phase dite de préfiguration se soit limitée à un lifting.
Devant le manque de crédibilité et de légitimité du projet, L'Académie Gay & Lesbienne, le Centre Gai et Lesbien avaient réaffirmé comme d'autres (Henri Maurel président de FG, le CARITIG, les détenteurs des archives de Gai Pied qui engagent des frais tous les mois pour préserver leurs archives dans des conditions optimales) leur volonté de ne pas confier leurs archives au centre en l'état.
Au cours de cette même réunion, l'InterLGBT, dont il faut rappeler les liens privilégiés qu'elle entretient avec le Parti Socialiste, a refusé de porter au vote le renouvellement de la confiance à un projet si peu avancé et a empêché la création d'une archive en interdisant que le débat soit filmé par un journaliste alors que la réunion était publique.
- [33] - L'Association en charge de la Préfiguration du CADHP constituée en décembre 2001, s'était définie la tâche d'évaluer précisément à horizon 2003 la faisabilité et le coût des services suivants :
. recueillir les promesses de dons et évaluer l'ampleur du fond initial à constituer ( différentes étapes ) y compris les acquisitions ;
. chiffrer le coût de la salle de consultation de la partie bibliothèque du centre de documentation ;
. élaboration d'un cahier des charges pour le site Internet et avancement sur le projet, le site étant destiné à devenir un portail ;
. affiner le fonctionnement du comité d'acquisition et des différentes commissions ;
. assurer le passage de la structure associative initiale pour la préfiguration ( statut loi de 1901 doté d'un bureau et d'un conseil d'administration bénévoles ) vers une fondation ou une association reconnue d'utilité publique ;
. trouver un local et un espace de stockage pour recueillir les archives nécessitant un sauvetage d'urgence ;
. réaliser des études dans la domaine juridique ( rémunérées ) dans le domaine informatique ainsi que dans le domaine de l'archivage et du catalogage ( non rémunérées ) ;
. identification et mobilisation des participants bénévoles au projet ;
. identification et recherche des premiers financements privés ;
. création d'une association d'amis destinée à collecter les fonds privés.
- [34] - Dès janvier 2003, Archilesb! et VigiTrans ont demandé à ce que la structure des comités et sous comités soit revus. Dans leur structure, les sous-comités ( médecins, juristes, sexologues... ) épousaient la forme production de l'homosexualité au xixe siècle. Sans compter que la plupart d'entre eux étaient composés d'experts fantômes, listés à leur insu ou ayant signé les pétitions d'Archilesb! et de VigiTrans. Cf. communiqué de presse Archilesb! et VigiTrans n° 5, 9 janvier 2003.
- [35] - Présentation du projet du centre d'archives par Christopher Miles dans la revue Triangulère n° 1, 2003, pp. 46-47.
- [36] - Centre d'archives : ouverture en 2005 par Jean-François Laforgerie, Illico, op. cit., dans la rubrique Archives gay bien sûr.
- [37] - Ibid.
- [38] - Dès 2002, Archilesb! et VigiTrans ont rappelé que Hirschfeld fut un pionnier en matière de changement de sexe et qu'il archiva tous les types d'intermédiaires sexuels ( homosexuel(le)s inclus ) ; que la priorité donnée à l'homosexualité masculine, pour fausse qu'elle soit historiquement, servait à fixer un ordre de passage entre les minorités sexuelles et de genre qui n'avait pas lieu d'être et aboutissait à une conception gaie-centrée de l'histoire.
Le travail d'archivage et d'analyse de Susan Stryker, transsexuelle, directrice de la GLBT Historical Society ( les archives de San Francisco ) a montré qu'il était impossible d'originer les mouvements politico-sexuels de la deuxième moitié du xxe siècle avec la révolte gaie de Stonewall de 1969 ( GLQ, vol. 4, n° 2, 1998 ).
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