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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

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18 7 2001 : gay.com > par Olivier Monnot
http://www.intl-fr.gay.com/index.html
http://www.monnot.net/articles.htm

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La Mairie de Paris subventionne pour la première fois
le Centre Gai et Lesbien
[de Paris]
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C'est historique !
- Pour la première fois de son histoire, le Centre Gai et Lesbien de Paris va recevoir une subvention de la Ville de Paris.
- Et le montant n'est pas négligeable, puisqu'il s'agit de 200 000 francs.

Cette subvention, exceptionnelle puisque débloquée sur un budget déjà bouclé, a été décidée par le cabinet du Maire, et votée la semaine dernière lors d'une séance portant sur le budget modificatif.
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Le vote a eu lieu à main levée, et il n'y a pas de compte-rendu, mais la majorité des conseillers de Paris de droite auraient voté contre cette subvention.
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Dans l'entourage du Maire de Paris, on souligne que le montant est inférieur à ce qu'aurait souhaité l'association, mais qu'il est déjà bien d'avoir pu débloquer de l'argent alors que le budget était déjà voté.

Le Centre Gai et Lesbien de Paris peut donc espérer une subvention plus importante dans l'avenir, si l'association présente un dossier convaincant.
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Olivier Rouchon, président du CGL, est satisfait mais mesuré :
- "Je suis très content, et le CGL est reconnaissant à la mairie de Paris."
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"Pour une première année, c'est bien, on espère que l'année prochaine, ce sera encore mieux ! Mais ce n'est un premier pas, on attendait plus, parce qu'il y a encore énormément de travail à faire."

Si le Centre Gai et Lesbien se félicite du contact favorable qu'il a avec la mairie, il doit faire face à la baisse des subventions, ce qui explique sa réaction mitigée et la déception de ne pas recevoir davantage.
- Ainsi, la subvention de la DDASS, qui était de 900 000 francs l'an dernier, a quasiment baissé de moitié cette année puisqu'elle n'est que de 500 000 francs.
-
Or le CGL a besoin de cet argent pour financer ses actions sociales auprès des gays et lesbiennes, et ses actions de prévention.
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Et la première revendication de l'association est d'avoir un local plus grand que celui de la rue Keller.

Sur ce plan, elle devrait être satisfaite : comme elle s'y était engagée pendant la campagne, l'équipe de Bertrand Delanoë cherche un nouveau local pour l'association.

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1er 6 2005 : e-llico.com > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4295

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Paris : le CGL bientôt dans le quartier Beaubourg ?
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La menace de fermeture du CGL de Paris s’écarte.

Un échéancier pour le versement des 47 000 euros dus (suite à une décision Prud’homale) à l’ancien Directeur du Centre [ LGBT de Paris île de France ] devrait, en effet, être signé bientôt.
- Pour le moment, le CGL a procédé à un premier versement de 7000 euros, fruit des premiers dons des particuliers.
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Le CGL, dont la nouvelle subvention (100 000 euros) devrait être votée au Conseil de Paris en juin, pourrait aussi bientôt pouvoir compter sur de nouveaux locaux d’ici quelques mois.

Il s’agirait de 240 m2 dans le quartier Beaubourg gérés par une société d’économie mixte.

Des travaux de remise aux normes devraient démarrer à l’automne. Ils devraient être payés par le Conseil Régional d’Ile-de-France à hauteur de 20 000 euros
- comme le Président de Région (PS), Jean-Paul Huchon, s’y était engagé lors de sa dernière campagne en 2004.
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Le CGL, qui serait l’unique locataire, pourrait y accueillir, dans un premier temps, le futur Centre d’Archives [ et de Documentation Homosexuelles de Paris ] (CADHP).


25 5 2005 : tetu.com > par Paul Parant
http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=1396#Séquence_1

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France (Association)

Paris : le CGL règle sa dette « dans l'urgence, de mois en mois »
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« Le Centre Gai et Lesbien n'est pas sauvé, mais il reste ouvert », a résumé Damien Veies, son co-président, lors d'une réunion publique hier, mardi 24 mai.
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Deux mois après sa condamnation à verser 47.100 euros de dommages et intérêts à son ancien directeur (lire Quotidien du 1er avril),
- le principal lieu d'accueil et d'information parisien est loin d'être tiré d'affaire.
- Un seul règlement de 7.000 euros a pu être versé pour l'instant : il lui reste donc encore à dénicher près de six fois cette somme, sous peine de déposer le bilan.

« Nous n'envisageons plus de nous pourvoir en cassation, explique Dominique Boren, administrateur du Centre [ LGBT de Paris île de France ].
- On cherche juste un moyen de payer. Grâce à l'échelonnement de la dette, on apprend à gérer l'urgence de mois en mois.
- Pour cela, nous nous tournons vers les mécènes, les entreprises, ainsi que le public, au moyen de soirées festives. »
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Un premier tea dance Boys & Girls de soutien au CGL est organisé dimanche prochain :
- Rendez-vous à 18h au Bar Américain : 11 bis rue Volney, 75002 Paris
- Entrée : 15€ en prévente au CGL, 20€ sur place.

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19 au 25 mai 2005 : Le Nouvel Observateur supplément Paris île de France n° 2115 (page 25) > par Anne Delabre
http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p223_2115/a268733.htm

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L’histoire

Gays : Archives enterrées
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Annoncé pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
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En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer un Centre d’Archives Homosexuel.

Polémique dès le début.
- Sur la parité du Conseil d’Administration (aujourd’hui respectée),
- sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane Martinet
[adjoint PS au Maire du 11ème arrondissement de Paris]),
- sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’Association [de Préfiguration (APCADHP)], Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)…

Autant de facteurs qui ralentissent les travaux.
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- Aujourd’hui, les 100 000 € sont épuisés,
- le local qui a servi de siège à l’Association a fermé le 15 janvier dernier.

Quand au Rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce qu’il va préconiser.
- Stéphane Martinet assure qu’il sera remis « très prochainement » à l’Hôtel de Ville.

La Mairie [de Paris], qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle n’en est plus à quelques semaines près.
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Entre-temps, elle a trouvé un point de chute à ce Centre d’Archives encore fantôme :
- il occupera une partie des 250 m2 en plein cœur de Paris dans lesquels le Centre Gai et Lesbien [CGL de Paris île de France] (lieu d’informations et de conseils) va déménager d’ici fin 2005.

- Pour un espace de stockage réservé (le journal « Illico » et quelques associations lui ont déjà confié leurs archives), des documents numérisés
- et des consultations réservées à des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire.

Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement.
- Le dossier embarrasse la Municipalité face à l’embourbement de la situation au fil des mois.
- Avec le risque, à force de jouer à l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au « Titanic ».

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1er 4 2005 : e-llico.com > par Julien Picquart
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4075

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Justice : menace sur la survie du CGL
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La Justice vient de condamner le Centre Gai et Lesbien de Paris à verser 47 000 euros à un de ses anciens salariés pour licenciement abusif et harcèlement moral.
- D’ici la fin du mois, le CGL doit trouver les fonds.
- Sinon, ce sera la fermeture.

Le CGL n’est pas habitué à être en bonne santé financière, mais là, la banqueroute semble proche.

Déjà mal en point sur l’exercice 2004 et rappelé à l’ordre par sa banque, le Centre Gai et Lesbien [Centre LGBT de Paris - Ile de France] a été condamné le 11 mars par le Conseil des Prud’hommes de Paris à verser 47 000 euros à un de ses anciens directeurs, A. M.

Les faits remontent à 2002.

D’après son avocate, Me Nathalie Langlois,
- " A. M. avait demandé la résiliation de son contrat de Directeur à quoi le CGL avait répondu par une procédure de licenciement.
- A. M. a alors saisi les Prud’hommes pour contester à la fois les motifs et la procédure de ce licenciement, ainsi que pour harcèlement moral ".

Il perd en première instance, mais fait appel et demande 110 000 euros de dommages et intérêts.
- En lui en accordant 47 000 le mois dernier, la Chambre sociale des Prud’hommes a frappé fort.

" La Cour a été assez loin dans les montants, constate Nathalie Langlois, je ne m’attendais pas à cela.
- Sur tous les points qu’A. M. reprochait au CGL, les Prud’hommes lui ont donné raison ".
- Ils ont été convaincus que c’est l’orientation sexuelle d’A. M. qui lui a coûté son poste, que c’est parce qu’il était hétérosexuel qu’il a été renvoyé !
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L’actuelle direction du CGL ne " s’estime pas coupable, d’après son nouveau coprésident Damien Veies, mais doit faire face à ses responsabilités ".
- C’est-à-dire trouver au plus vite 47 000 euros !

" Le scénario le plus probable est que le Commissaire aux comptes déclenchera une procédure d’alerte préventive à la fin du mois, prévoit Damien Veies.
- On espère qu’il va nous accorder un plan de redressement, mais pour cela il faut qu’on ait réuni 90 % de la somme.
- Sinon, c’est la liquidation judiciaire ", autrement dit la fermeture du CGL et un grand vide pour les soixante-cinq associations qui y sont hébergées.
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Pour éviter cela, le CGL fait donc appel à elles et plus généralement aux fonds privés, car les subventions qui représentent le plus gros de son budget ne peuvent être utilisées pour payer des dommages et intérêts.
- " Un Comité de soutien a été créé fin mars, explique Damien Veies. Les associations doivent prendre la mesure des choses : c’est tout le tissu associatif LGBT qui est menacé.
- Tous ceux qui souhaitent soutenir le CGL peuvent donc lui faire un don : l’argent ira sur un compte à part, un compte-séquestre " (1).

Car même si le CGL envisage de se pourvoir en cassation, la somme doit être consignée dans les semaines qui viennent.
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La situation est d’autant plus critique que, d’après son coprésident, Damien Veies, le budget prévisionnel du CGL en 2005 devait être supérieur à 200 000 euros.

Les dommages et intérêts que le Centre doit verser à A. M. représenteraient donc un quart du budget du CGL.
- Celui-ci est alimenté à hauteur de 100 000 euros par la Mairie de Paris,
- à quoi s’ajoutent une aide d’Ensemble contre le Sida
- et les cotisations des adhérents (1 % du budget d’après Damien Veies).

D’ores et déjà, Rando’s et Beit Haverim ont donné de l’argent.
- " 47 000 euros, c’est un euro par abonné à Pink ! lance Damien Veies.
- C’est pas du tout irréalisable et on fera tout pour réunir cette somme ! ".
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(1) Les dons pour sauver le CGL doivent être libellés à l’ordre : CGL Paris - COMITE DE SOUTIEN,
- et adressés à : CGL Paris - 3, rue Keller – BP 255 75524 Paris Cedex 11

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5 7 2004 : Conseil de Paris > Délibération du Conseil Général
http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20040705/cgdelib200407052004_ases_185_g.htm

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2004 ASES 185 G -

Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer un avenant conventionnel avec le

Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France
(C.G.L. de Paris)
lequel prévoit notamment l'attribution
d'une subvention de 100.000 euros, pour lui permettre
de poursuivre le développement des actions qu'il mène
en direction des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens

au titre de l'année 2004
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Mme Gisèle STIEVENARD, rapporteure
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Délibération affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 16 juillet 2004
Reçue par le représentant de l'Etat le 16 juillet 2004
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Le Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général,

- Vu le Code général des collectivités territoriales, et notamment les articles L. 3411-1 et suivants ;

- Vu le Code de l'Action sociale et des Familles et notamment ses articles L. 263-1 et suivants ;

- Vu le projet de délibération, en date du 22 juin 2004, par lequel M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, propose de signer un avenant conventionnel liant le Département de Paris et l'association "Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" ;

- Sur le rapport présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom de la 6e Commission,

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Délibère :

Article premier
- M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, est autorisé à signer un avenant conventionnel avec l'association "Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" (D09093) sise 3, rue Keller (11e),
dont le texte est joint à la présente délibération,
prévoit l'attribution d'une subvention de 100.000 euros pour le développement des actions qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens.

Art. 2
- La dépense correspondante sera imputée à la rubrique 58, chapitre 65, nature 6574, ligne DP 001, du budget de fonctionnement du Département de Paris de l'exercice 2004.

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24 et 25 novembre 2003 : Conseil de Paris > Délibération du Conseil Général
http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20031124/cgdelib200311242003_ases_308_g.htm

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2003 ASES 308 G -

Autorisation donnée à M. le Président du Conseil de Paris
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer un avenant conventionnel avec

le Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France
(C.G.L. de Paris)

pour lui permettre de poursuivre le développement des actions
qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens

au titre de l'année 2003
.

Mme Gisèle STIEVENARD, rapporteure
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Délibération affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 1er décembre 2003
Reçue par le représentant de l'Etat le 1er décembre 2003
.

Le Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général,

- Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment les articles L. 3411-1 et suivants ;

- Vu le Code de l'Action Sociale et des Familles et notamment ses articles L-263-1 et suivants ;

- Vu le projet de délibération, en date du 10 novembre 2003, par lequel M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, propose de signer un avenant conventionnel liant le Département de Paris et l'association Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris) ;

- Sur le rapport présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom de la 6e Commission,

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Délibère :

Article premier
- M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, est autorisé à signer un avenant conventionnel avec l'association "Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" (D.09093) sise 3, rue Keller (11e) dont le texte, joint au présent délibéré, prévoit l'attribution d'une participation de 100.000 euros pour le développement des actions qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens.

Art. 2
- La dépense correspondante sera imputée au chapitre 957, sous-chapitre 957-90, article 642 du budget de fonctionnement du Département de Paris de l'exercice 2003

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15 6 2003 : Inter Centres LGBT > communiqué n° IC/CP/03/01
http://inter-centres-lgbt.org

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12 et 13 juillet au CGL de Paris Île de France :

8e rencontres nationales Inter Centres LGBT
des Centres lesbiens, gais, bi & trans de France
et de leurs Membres associés

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L'INTER CENTRES LGBT, Alliance des Centres lesbiens, gais, bi & trans de France, a pour vocation de rassembler les acteurs sociaux généralistes et de
terrain du tissu associatif LGBT national. Ses 26 Membres titulaires et associés gèrent ainsi, notamment, à Paris comme dans les régions, des locaux ouverts à tout public intéressé par les questions relatives à l'orientation ou à l'identité sexuelles et affectives. Leur principale compétence est, au quotidien, d'accueillir et d'écouter des personnes en situation qui d'interrogation, qui de difficulté, qui de détresse.

Les Rencontres nationales de l'Alliance se tiennent régulièrement depuis 1998. Après avoir tenu leurs VIIèmes Rencontres à Lille en décembre dernier, les huit signataires de la Charte des Centres LGBT de France et leurs 18 Membres associés tiendront leurs VIIIèmes à Paris les samedi 12 et dimanche 13 juillet prochains. Ils y seront accueillis par Dominique Boren et Claude Chantereaux, Co-Présidents du CGL Paris (Centre lesbien, gai, bi & trans de Paris et Île-de-France).

Leurs objectifs seront notamment les suivants :
- Exposer leurs craintes après la disparition mal expliquée de la Maison de l'homosocialité de Bordeaux, ancien Membre titulaire, le 28 février dernier ;
- Suivre le programme de parrainage qui doit permettre aux Centres LGBT de soutenir le développement et l'implantation de futurs Centres LGBT et
d'étendre le nombre de signataires de la Charte des Centres LGBT de France ;
- Suivre l'extension à de nouvelles villes de la "Charte d'accueil et de bienvenue lesbian and gay friendly" conclue entre la Mairie du Mans, les commerces du Mans et HOMogênE, Membre associé ;
- Suivre l'extension à de nouvelles académies de la mallette pédagogique de lutte contre l'homophobie actuellement testée dans l'académie de Nancy-Metz
par Couleurs Gaies (Centre LGBT de Moselle - Metz) ;
- Evoquer avec le FGL Lyon, Membre titulaire, et avec ARIS (Lyon), Membre associé, une anomalie rarissime voire unique dans le paysage associatif
LGBT, plus habitué aux scissions et rescissions : la fusion de deux associations ;
- Evoquer les impasses auxquelles mène parfois la vie de militant-e-s tiraillés entre contraintes associatives et personnelles et envisager des solutions alors que de nombreuses associations LGBT connaissent une chute du nombre de bénévoles réellement investi-e-s ;
- Evoquer l'évolution de l'infection au VIH et notamment l'évolution du phénomène du "barebacking" sur lequel Reims Liberté Gaie, Membre associé,
exposera son argumentation ;
- Evoquer le sursuicide des jeunes LGBT et la nomination litigieuse de Christine Boutin que Ex Æquo (Reims), Membre associé, a récemment rencontrée ;
- Evoquer avec C.I.GA.LE. (Grenoble), Membre associé, et avec le CGL Lille le rôle des associations au sein d'un "CGL" et déterminer les différents types
de rapports possibles à instaurer, au moment où le CGL Paris peaufine son projet de Grand Centre qui lui doit permettre d'apporter de nouvelles potentialités aux associations LGBT franciliennes ;
- Mettre en place les projets futurs de l'Alliance.

[...]

- Les associations-membres du CGL Paris sont invitées aux débats sur réservation.
- La presse est conviée à assister à la séance d'installation des Rencontres.
- L'INTER CENTRES LGBT est soutenue par le Syndicat national des entreprises gaies

INTER CENTRES LGBT - contact@inter-centres-lgbt.org - http://inter-centres-lgbt.org
Alliance des Centres lesbiens, gais, bi & trans de France fondée le 12 décembre 1998 par Pascal Janvier

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22 11 2002 : gay.com > par la rédaction
http://www.intl-fr.gay.com/index.html

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Le Conseil de Paris vote la subvention
de 100 000 euros au CGL

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Le Conseil de Paris a adopté la convention de trois ans qui liera le Centre Gai et Lesbien à la Mairie, ainsi que la subvention de 100 000 euros pour 2002

Ce vote permet de concrétiser l'annonce faite il y a déjà plusieurs mois.

C'est seulement la seconde fois, en 12 années d'existence, que le Centre Gai et Lesbien de Paris reçoit une subvention de l'Hôtel de ville.

L'an dernier, la Mairie avait accordé une première subvention d'environ 30 000 euros (200 000 francs à l'époque).

Pour la deuxième année,
- la subvention est donc multipliée par trois,
- et la convention triennale assure le CGL d'un soutien dans la durée.

La Mairie de Paris aide également le Centre à trouver de nouveaux locaux.

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18 11 2002 : Conseil de Paris > Délibération du Conseil Général
http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20021118/cgdelib200211182002_ases_148_g.htm

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2002 ASES 148 G -

Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général, de signer

une convention avec l'association Centre Gai et Lesbien
pour développer les actions qu'il mène en direction
des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens

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Mme Gisèle STIEVENARD, rapporteur
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Délibération affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 28 novembre 2002
Reçue par le représentant de l'Etat le 28 novembre 2002
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Le Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général,

- Vu le Code général des collectivités territoriales ;

- Vu le projet de délibération, en date du 5 novembre 2002, par lequel M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, propose de signer une convention liant le Département de Paris et l'association Centre Gai et Lesbien ;

- Sur le rapport présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom de la 6e Commission,
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Délibère :

Article premier
-
M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, est autorisé à signer une convention avec l'association "Centre Gai et Lesbien" (D.09093) dont le siège social est situé 3, rue Keller (11e), relative au développement des actions qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens.
Le texte de la convention est joint au présent délibéré.

Art. 2
- Les dépenses correspondantes seront imputées au chapitre 957, sous-chapitre 957-90, article 642 du budget de fonctionnement du Département de Paris.

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1er 10 2002 : e-llico.com > par la rédaction
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=1040

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PARIS signe pour 3 ans avec le CGL

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Après une première subvention "historique" de 200.000 francs votée par la gauche après son accession à la Marie de Paris,
- une convention entre le Centre Gai et Lesbien (CGL [de Paris]) et l'équipe municipale d’une durée de trois ans devrait être votée lors du prochain Conseil de Paris.

- Elle sera soumise au vote des élu-e-s parisien-ne-s lors de la séance des 28 et 29 octobre prochains.
- Elle est assortie d'une subvention de la Ville, pour 2002, de 100.000 euros soit un montant du même niveau que l'ancien financement par l'Etat du CGL.
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Après le financement du projet de Centre d’Archives Homosexuelles,
- cette nouvelle subvention marque de façon concrète la mise en œuvre des promesses de Bertrand Delanoë pendant sa campagne municipale.

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23 10 2001 : e-llico.com > par la rédaction
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=0271

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200 000 F. POUR LE CGL
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Le Conseil de Paris a voté la première convention liant la Ville au Centre Gai et Lesbien.

Après plus de dix ans d’existence, le Centre Gai et Lesbien de Paris (CGL) se voit enfin reconnu par la Ville. Le Conseil de Paris a, en effet, adopté, lundi 22 octobre, la première subvention jamais accordée à une structure communautaire homosexuelle.

Le principe de ce soutien avait été défini lors du vote du budget modificatif 2001 en juillet dernier, mais le vote d’une convention encadrant cette subvention était nécessaire. Différents orateurs des groupes de la majorité municipale ont pris la parole pour approuver ce vote.
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La représentante des Verts a souligné la nécessité d’augmenter le montant de cette subvention dans les prochains budgets et apporté son soutien au futur Centre de Documentation et d’Archives Homosexuel.

Le PCF quant à lui, a pointé l’importance symbolique de ce premier soutien et y voit la reconnaissance de " l’utilité publique " et du " rôle irremplaçable " du CGL.

Pour le PS, enfin, il s’agit " d’un vote fondateur, presque historique ".

La droite, sans doute échaudée par les réactions sur son opposition aux subventions sida et contre les nouveaux droits des agents pacsés, a joué profil bas lors de ce vote. Ses représentants les plus durs étaient absents.

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22 10 2001 : gay.com > par la rédaction
http://www.intl-fr.gay.com/index.html

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Les élus de Paris votent la subvention
de 200 000 francs au CGL

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Le Conseil de Paris a confirmé, lundi 22 octobre, la subvention de 200 000 francs accordée en juillet dernier au Centre Gai et Lesbien de Paris.
- Une convention lie désormais la Mairie de Paris et le CGL.
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C'est la première subvention accordée par la Mairie de Paris à une telle structure.

Des élues de gauche se sont félicité de cette subvention.
- Nicole Azzaro (Verts) s'est réjouie que le CGL soit enfin soutenu. Elle a souligné l'engagement et la nécessité d'augmenter, dans les prochains budgets, cette subvention.
- Catherine Gégout (PCF) a fait remarquer l'importance symbolique du soutien fort de la Ville de Paris au CGL, qui est, a-t-elle expliqué, une reconnaissance claire et réaffirmé de l'utilité publique de Centre, et de son rôle pour les homosexuels. "Nous sommes fiers de cet engagement de la municipalité qui marque un début d'engagement qui sera renforcé" a-t-elle conclu.
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Frédérique Calandra (PS) a estimé qu'il s'agissait "d'un vote fondateur, presque historique" pour le CGL et les gays et lesbiennes. Elle a rappelé le "travail remarquable" du Centre, en rappelant qu'il n'avait auparavant jamais été soutenu par la Ville de Paris et par la droite. Elle a souhaité que la subvention soit augmenté dès l'an prochain. "Cette subvention est largement justifiée" a-t-elle affirmé, prévenant "ceux qui ne la jugeraient pas utile" qu'ils ne feraient que céder "aux forces obscurantistes" et à une "morale religieuse anti-républicaine".

Les élus de droite ont, semble-t-il, joué la prudence.
- Il avaient débattu la semaine dernière de leurs positions sur plusieurs dossiers sensibles, peut-être échaudés par les réactions à leur opposition récente à certaines subventions et aux droits accordés aux agents municipaux pacsés.
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Cécile Renson (élue RPR du 15e arrondissement, qui avait voté contre ces droits), a pris la parole lundi pour s'opposer à la subvention accordée au Centre Gai et Lesbien, en se focalisant sur un alinéa d'un des articles de la convention.

La subvention a ensuite été adoptée, l'ensemble des élus de gauche présents, et plusieurs élus de droite votant pour (notamment Philippe Séguin, les élus tibéristes Jean-François Legaret et Jean-Louis Arajol, et Alain Destrem).

Les élus de gauche ont ensuite applaudi fortement le vote, un fait à noter car relativement rare.
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Au cours de ce débat, une élue a rappelé les difficultés financières rencontrées par l'association Prochoix, que la ville s'est engagée à soutenir, notamment via la première adjointe au Maire, Anne Hidalgo (PS).

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22 10 2001 : Conseil de Paris > Délibération du Conseil Général
http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20011022/cgdelib200110222001_ases_220_g.htm

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2001 ASES 220 G -

Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général, de signer

une convention avec l'association Centre Gai et Lesbien
pour ses actions sociales en direction
des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens
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Mme Gisèle STIEVENARD, rapporteur.
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Délibération affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 13 novembre 2001
Reçue par le représentant de l'Etat le 13 novembre 2001
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Le Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général,

- Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment les articles L 3411-1 et suivants ;

- Vu le projet de délibération, en date du 9 octobre 2001, par lequel M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, lui demande l'autorisation de signer une convention avec l'association "Centre Gai et Lesbien" pour ses actions sociales en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens ;

- Sur le rapport présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom de la 6e Commission,
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Délibère :

Article premier
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M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, est autorisé à signer la convention, dont le texte est joint à la présente délibération, avec l'association Centre Gai et Lesbien 3, rue Keller (11e) pour ses actions sociales en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens.

Art. 2
- La dépense correspondante sera imputée au chapitre 957, sous chapitre 957-90, article 657-4 du budget de fonctionnement du Département de Paris.

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22 10 2001 : Conseil de Paris > Débat du Conseil Général
http://www.paris.fr/bmo/debat/cgdebat20011022/CGDEBAT20011022-12.htm
http://www.paris.fr/bmo/debat/cgdebat20011022/cgdebat20011022-12.htm

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12 - 2001, ASES 220 G -

Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,

de signer avec l'association Centre Gai et Lesbien
une convention pour la réalisation d'actions sociales en direction
des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens

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Débat
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Mme Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Nous passons maintenant au dossier ASES 220 G. Il s'agit de signer une convention avec l'association "Centre Gai et Lesbien" pour la réalisation d'actions sociales en direction des gais, lesbiennes, transexuels et bisexuels parisiens.
- Je donne la parole à Mme AZZARO.

Mme Nicole AZZARO.
- Merci, Madame la Présidente.
Mesdames, Messieurs, les élus du groupe "Les Verts" sont particulièrement heureux de constater que les besoins de la communauté homosexuelle font enfin partie des préoccupations de Paris.
- Lors du Conseil de septembre j'ai déjà eu l'occasion de saluer le projet de délibération accordant une égalité de droits au personnel de la Ville, qu'il soit marié ou "pacsé".
- Il nous est proposé de voter un projet de délibération accordant à l'association "Centre Gai et Lesbien" une subvention de 200.000 F.
Le C.G.L. accomplit un travail indispensable ; il est un lieu de service en direction des personnes, un lieu d'écoute, de soutien psychologique face aux intolérances sociales, professionnelles, familiales, un lieu où sont disponibles toutes les informations médicales, juridiques, un lieu d'information sur le V.I.H.
Le C.G.L. est aussi un centre de ressource et de soutien logistique pour bien d'autres associations qu'il héberge.
Aujourd'hui, il est débordé et a nécessité de locaux et moyens adaptés aux demandes auxquelles il répond.
Il est également un lieu de réflexion et d'action sur les droits des homosexuels, bisexuels, transsexuels trans-genre, sur la place et leur rôle dans la société.
Je me réjouis que cette subvention que "Les Verts" voteront, soit proposée à l'Assemblée bien que la somme attribuée soit nettement en dessous de la somme demandée de 1 million de francs.
Je rejoins la proposition de Marie-Pierre MARTINET demandant que les sommes allouées soient motivées.
- D'autres associations luttent aussi dans un combat pour la défense des droits, de tous les droits des personnes quelle que soit leur orientation sexuelle.
Je vais vous parler plus particulièrement de l'association "Prochoix" qui est aujourd'hui menacée dans son existence même.
Déjà "Prochoix" n'a pu, faute de subsides, faire paraître la revue qu'elle édite. Pourtant, "Prochoix" offre la seule source d'information sur Internet concernant notamment la contraception et l'I.V.G., un site consulté par 7.500 personnes par jour et cela monte jusqu'à 16.000 quand l'actualité s'y prête.
Ce service devra-t-il cesser ?
Cette association accomplit un travail de véritable utilité publique et possède un Centre de Documentation utilisé par le Planning familial et les services de la Mairie.
Je sais Mme la Première adjointe attentive à ce dossier et je lui en ai parlé ce matin. Il y a les lenteurs de l'instruction des demandes de subventions et l'urgence est là. Ne laissons pas par manque de réactivité mourir une association dont toutes et tous avons besoin.
- Madame la Présidente, vous le savez, le Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle devait voir le jour à Paris ; il s'agit d'un projet d'envergure.
La Ville sera, je le souhaite, présente pour soutenir cette initiative d'utilité historique et également d'utilité scientifique, culturelle et citoyenne.
Défendre le droit, la mémoire et l'histoire de toutes et tous, quelle que soit leur orientation sexuelle est l'une des missions nobles ; c'est l'une de celles que Paris doit accomplir.

(Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts", communiste, socialiste et radical de gauche et du Mouvement des citoyens).

Mme Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Merci.
La parole est à Mme GÉGOUT.

Mme Catherine GÉGOUT.
- D'abord, je m'associe totalement à ce que vient de dire ma collègue concernant l'association "Prochoix" où il y a urgence.
- Concernant le "Centre Gai et Lesbien", le Département de Paris pour la première fois va attribuer une subvention à ce centre. L'importance symbolique n'en échappera à personne même si la somme attribuée est nettement inférieure à celle demandée. Il s'agit quand même bien de la reconnaissance claire de son action et de son utilité, marquant aussi, de fait, la reconnaissance par les pouvoirs publics de la communauté homosexuelle et des problèmes auxquelles elle peut être confrontée.
Cette action a commencé depuis 1989 par des militants homosexuels. Elle est à la fois sociale et culturelle, action de réinsertion, de soutien psychologique et matériel et bien sûr de prévention contre le Sida et les maladies sexuellement transmissibles.
Son rôle est irremplaçable parmi la communauté homosexuelle.
La solidarité, la lutte contre la discrimination sont des axes forts de son action, en premier lieu les discriminations de toutes natures qui peuvent frapper en raison de l'orientation sexuelle. Quand même l'homophobie ordinaire n'est autre que du racisme ordinaire. C'est une forme de discrimination, tout aussi malsaine et injuste qu'une autre.
Aujourd'hui, les manifestations ou actes homophobes ne peuvent toujours pas être condamnés par la justice. Il y a plusieurs propositions de loi visant à le permettre qui sont déposées au Parlement, dont celle déposée par Bernard BIRSINGER pour les Députés communistes, mais pour l'instant rien n'a abouti.
La confrontation à l'homophobie est un élément aussi fortement déstabilisant pour tout jeune qui découvre son homosexualité. Il y a l'homophobie en milieu professionnel si destructrice pour les personnes qui en souffrent.
De plus, le rôle du centre "Gai et lesbien" pour lutter contre la prostitution des jeunes est ici reconnu, qu'ils soient en rupture familiale ou sans papiers, pour lesquels l'association apporte une aide à l'hébergement, à l'insertion, une médiation pour l'obtention d'un titre de séjour.
Tous ces actes sont écrits et clairement reconnus dans notre délibération. Nous sommes fiers que la Municipalité parisienne s'engage clairement sans tabou dans la reconnaissance de cette utilité sociale. Nous nous réjouissons que la subvention votée soit bien affichée comme le début d'une collaboration qui, n'en doutons pas, va se développer.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et radical de gauche, "Les Verts" et du Mouvement des citoyens).

Mme Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Merci.
La parole est à Mme CALANDRA.

Mme Frédérique CALANDRA.
- Madame la Présidente, mes chers collègues, je souhaitais aujourd'hui au nom du groupe socialiste attirer l'attention de notre Assemblée, mais cela a été fait par mes collègues qui sont intervenues précédemment, sur la signification d'un vote qui, si j'hésite à le qualifier d'historique, le mot étant de nos jours par trop galvaudé, peut néanmoins être considéré comme fondateur d'une nouvelle politique.
- Voter le projet de délibération qui porte le doux nom d'ASES 2001-220 G, c'est mettre fin à 12 ans d'indifférence, si ce n'est d'hostilité de la Ville de Paris vis-à-vis de l'association dénommée "Centre Gai et Lesbien" 6, rue Keller dans le 11e.
En effet, depuis 1989, date à laquelle a été fondée la Maison des homosexualités qui préfigure le C.G.L. né en 1993, jamais la Ville de Paris n'a soutenu sous quelque forme que ce soit le travail pourtant remarquable effectué par cette fédération d'associations.

- Or, concernant la zone géographique d'intervention du C.G.L., il apparaît évident que si cette association joue un rôle notable au plan national, son intervention à Paris est également déterminante. Notre Ville capitale est connue pour être le lieu de refuge de jeunes homosexuels qui se sentent discriminés et stigmatisés en province. Ces derniers arrivent souvent à Paris dans des conditions de grande précarité sociale, ne pouvant faire appel au soutien de leur famille avec laquelle ils sont encore trop fréquemment en rupture. A cela s'ajoute la plupart du temps une fragilité psychologique surtout chez les jeunes sujets confrontés au doute sur leur place dans une société qu'ils vivent comme hostile.
Cette situation aboutit très souvent à des tentatives de suicide, des conduites à risque, une marginalisation sociale ou la tentation de conduites addictives. Enfin, la descente aux enfers peut mener certains à la prostitution (hommes et femmes).
C'est afin de prévenir ou d'aider à résoudre ces difficultés que le C.G.L. mène des actions ciblées visant un public spécifique, en complémentarité avec l'action plus généraliste de la D.A.S.E.S.
Ces programmes comportent dans un premier temps un volet d'action sociale et de réinsertion, axée autour de l'écoute, de l'information, de l'orientation des personnes ainsi que du soutien psychologique. Et notamment - j'en ai parlé - la prévention de la prostitution.
N'oublions pas à cet égard que le C.G.L. traite aussi bien les parents inquiets, désorientés, ou tout simplement en quête d'information, que les jeunes eux-mêmes.
Dans un second temps, une action de prévention du V.I.H. et des M.S.T. et, comme j'ai eu l'occasion de le dire récemment ici même, nous sommes dans un contexte de recrudescence de ces maladies du fait d'une banalisation dangereuse de celles-ci dans l'esprit des jeunes gens et jeunes filles.
Troisième point : une action de prévention de la vie associative et culturelle en rapport avec l'orientation sexuelle.
J'insiste sur ce dernier aspect du travail fourni par cette association car le C.G.L. joue un véritable rôle de maison des associations dans le domaine de l'homosexualité. En hébergeant administrativement des associations aux moyens limités, en leur permettant de tenir des permanences, mais également en organisant un travail collectif de réflexion qui implique la collecte de données statistiques fiables, ainsi qu'un véritable travail de documentation et d'archivage, le C.G.L. est l'un des rares lieux en France où l'on puisse trouver des données fiables sur la question de l'homosexualité. Je rappelle qu'il accueille plus de 29.000 personnes par an.
On voit donc bien que cette association rend un véritable service à la collectivité.
Cette subvention me paraît donc largement justifiée car cette action s'inscrit dans le cadre général des aides sociales de réinsertion, de prévention sanitaire et de promotion de la vie associative et culturelle distribuées par le Département et la Ville de Paris.
A ceux qui mettraient en doute l'utilité d'une telle subvention, je souhaite dire ceci : dans une période difficile de notre histoire où l'on sent bien que des forces obscurantistes sont à l'œuvre, il me paraît essentiel que tous les républicains et les démocrates se posent la question des moyens de l'intégration à la vie citoyenne de toutes les femmes et hommes qui composent notre société. Certes, on n'est pas déterminé en tant que citoyen au sein de la société par sa seule identité sexuelle ; pour autant, les trop fréquentes souffrances psychologiques et trop fréquentes difficultés matérielles rencontrées par ces publics peuvent conduire à leur marginalisation sociale et politique.
Juger de ces questions en des termes qui s'apparenteraient à une morale religieuse serait antirépublicain. L'intégrisme attaque toujours en premier lieu les homosexuels et les femmes.

Mme Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Merci.
Mme RENSON a la parole.

Mme Cécile RENSON.
- Madame la Présidente, ce projet de délibération a retenu toute mon attention au niveau de la convention que le Département de Paris se propose de signer avec l'association "Centre Gai et Lesbien", notamment l'alinéa 2 de l'article 2 qui, je cite, offre une médiation auprès des administrations en particulier avec l'O.F.P.R.A. pour la régularisation de la situation des gais sans papiers, originaires des pays de l'Est ou du Maghreb.
La discrimination faite au profit des sans papiers originaires des pays de l'Est ou du Maghreb ne peut pas être admise par la Ville de Paris. A toutes les associations qui légitimement interviennent afin d'aider dans leurs démarches tous les exclus, et en particulier les étrangers sans papiers et conduisent leurs actions au profit de tous sans aucune distinction, à toutes ces associations, Paris peut apporter son aide.
- Mais dans le cas présent, il n'est pas possible qu'une subvention de la Ville favorise une discrimination fût-ce une discrimination positive qui constitue un réel danger de voir cette mesure se retourner contre la population concernée.
Je demande donc que cette activité de médiation auprès de l'O.F.P.R.A. s'effectue au profit de tous. Faute de quoi, je me prononcerai contre ce projet de délibération qui de manière générale me paraît hors des limites de l'action d'une collectivité locale comme la nôtre qui est attachée par principe à la laïcité et à l'égalité de tous les citoyens.
- Je pense que la précédente Municipalité avait eu parfaitement raison de refuser de s'associer à une entreprise identitaire et communautariste, de surcroît dépassée par l'évolution de la maladie. Le médecin que je suis peut vous le dire mieux que personne, merci.

Mme Gisèle STIEVENARD, présidente, au nom de la 6e Commission.
- Je remercie les intervenantes, notamment Mmes AZZARO, GÉGOUT et CALANDRA qui ont plaidé en faveur de cette subvention. Mme AZZARO a considéré que la subvention était insuffisante, mais il est rare que des subventions aussi importantes soient accordées dès la présentation du premier dossier. Cela sera à reconsidérer pour les années suivantes.
- Vous avez fait des observations à propos d'une autre association "Prochoix" et Mme la Première adjointe a, semble-t-il, déjà était saisie à ce sujet. Là-encore, il faut examiner le service rendu aux Parisiens et voir s'il existe des co-financements car dans des domaines comme ceux-là, l'Etat et la D.D.A.S.S. sont souvent appelés à contribuer également.
- A propos des remarques de Mme RENSON, j'ai le sentiment qu'elle a une hostilité de principe au contenu de ce projet de délibération. C'est ainsi que j'analyse ses préventions.
Elle critique la rédaction de l'article 2 de la convention : "offre de médiation auprès des administrations, en particulier avec l'O.F.P.R.A. concernant des personnes sans papiers originaires des pays de l'Est et du Maghreb" ; je suppose que cette mention fait référence aux publics qui se présentent de fait auprès de ce centre. Je suis d'accord avec vous, il aurait mieux valu ne pas préciser, cela peut éventuellement être corrigé. J'aurais souhaité que Mme RENSON nous apporte un amendement mais à mon avis cela ne doit pas poser de difficultés.

M. Jean-François LEGARET.
- Il n'y a que vous qui pouvez l'amender !

Mme Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.
- Dans ce cas-là, on enlève le membre de phrase "originaires des pays de l'Est et du Maghreb", si vous en êtes d'accord pour tenir compte de la remarque de Mme RENSON. Si cela permet de lever les objections formulées à l'égard du texte et que nous puissions voter ce texte unanimement, j'en serais très heureuse.

Mme Cécile RENSON.
- Je peux vous dire combien je trouve que toutes ces associations ont une activité sociale tout à fait importante. Cela dit, je suis pour l'égalité de tous les citoyens devant la loi et je trouve que cette mesure est discriminatoire.
Enlevez ce paragraphe et je voterai pour votre subvention !

Mme Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.
- J'ai donc indiqué le texte que je propose à l'amendement, qui enlève la partie incriminée.
- Donc je mets aux voix, à main levée, le projet d'amendement à l'article 2 de la convention.
Qui est pour ? Contre ? Abstentions ?
Le projet d'amendement est adopté.

Mme Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.
- Je vais maintenant mettre aux voix, à main levée, le projet de délibération ASES 220 G, assorti de ces précisions.
Qui est pour ? Contre ? Abstentions ?
Le projet de délibération est adopté. (2001, ASES 220 G).

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18 7 2001 : gay.com > par Olivier Monnot
http://www.intl-fr.gay.com/index.html
http://www.monnot.net/articles.htm

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La Mairie de Paris subventionne pour la première fois
le Centre Gai et Lesbien
[de Paris]
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C'est historique !
- Pour la première fois de son histoire, le Centre Gai et Lesbien de Paris va recevoir une subvention de la Ville de Paris.
- Et le montant n'est pas négligeable, puisqu'il s'agit de 200 000 francs.

Cette subvention, exceptionnelle puisque débloquée sur un budget déjà bouclé, a été décidée par le cabinet du maire, et votée la semaine dernière lors d'une séance portant sur le budget modificatif.
-
Le vote a eu lieu à main levée, et il n'y a pas de compte-rendu, mais la majorité des conseillers de Paris de droite auraient voté contre cette subvention.
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Dans l'entourage du Maire de Paris, on souligne que le montant est inférieur à ce qu'aurait souhaité l'association, mais qu'il est déjà bien d'avoir pu débloquer de l'argent alors que le budget était déjà voté.

Le Centre Gai et Lesbien de Paris peut donc espérer une subvention plus importante dans l'avenir, si l'association présente un dossier convaincant.
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Olivier Rouchon, président du CGL, est satisfait mais mesuré :
- "Je suis très content, et le CGL est reconnaissant à la mairie de Paris."
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"Pour une première année, c'est bien, on espère que l'année prochaine, ce sera encore mieux ! Mais ce n'est un premier pas, on attendait plus, parce qu'il y a encore énormément de travail à faire."

Si le Centre Gai et Lesbien se félicite du contact favorable qu'il a avec la mairie, il doit faire face à la baisse des subventions, ce qui explique sa réaction mitigée et la déception de ne pas recevoir davantage.
- Ainsi, la subvention de la DDASS, qui était de 900 000 francs l'an dernier, a quasiment baissé de moitié cette année puisqu'elle n'est que de 500 000 francs.
-
Or le CGL a besoin de cet argent pour financer ses actions sociales auprès des gays et lesbiennes, et ses actions de prévention.
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Et la première revendication de l'association est d'avoir un local plus grand que celui de la rue Keller.

Sur ce plan, elle devrait être satisfaite : comme elle s'y était engagée pendant la campagne, l'équipe de Bertrand Delanoë cherche un nouveau local pour l'association.

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