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          | 2003 
            : cadhp.fr > Association de Préfiguration 
            du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris 
            (AP CADHP) http://www.cadhp.fr/Ledossier/syntheslight.html
 |   
          | .Le projet de CADHP
 Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de 
              Paris
 .
  
              Le 
                dossier de synthèse La présente 
              note résume le dossier relatif au Centre d'Archives 
              et de Documentation Homosexuelles de Paris [AP CADHP] 
               et sollicite une décision politique 
              de principe sur le lancement de ce projet par ses premiers animateurs 
              et sur le financement de la phase de préfiguration..
  
              1. 
                Nécessité et utilité de ce projet  Les traces 
              de lhistoire de lhomosexualité existent. Mais 
              elles sont aujourdhui dispersées, fragiles, inaccessibles. 
              Elles doivent être regroupées, inventoriées, 
              conservées.  Mieux reconnus 
              socialement aujourdhui, les homosexuels et les lesbiennes 
              aspirent à (re) constituer une mémoire de leur passé, 
              de la clandestinité à lintégration sociale, 
              en passant par les luttes de libération. - Ils deviennent aussi sujet détude dans toutes les 
              disciplines des sciences humaines, sans que les chercheurs disposent 
              dun outil de travail adéquat.
 - Enfin, toute personne désireuse de disposer dinformations 
              sur les minorités sexuelles, à quelque titre que ce 
              soit (journaliste, juriste, enseignant, parent
) devrait disposer 
              dun centre de ressources documentaires.
  
              Pour réussir, ce projet ambitieux doit bénéficier 
              dun appui politique, - clairement affirmé notamment par Bertrand Delanoë 
              pendant sa campagne électorale.
 - Si lappui de la Ville de Paris est essentiel, lÉtat, 
              la Région Ile de France doivent aussi être sollicités.
  
              Il doit reposer sur un souci de grande neutralité politique, 
              - mais aussi scientifique
 - et vis à vis des différentes tendances et composantes 
              de la communauté homosexuelle.
 A cette 
              seule condition ; il assoira une réelle crédibilité 
              qui lui permettra de collecter les archives les plus exhaustives 
              possibles.
  Une 
              marge dindépendance financière doit être 
              sauvegardée, grâce à lappel à des 
              fonds privés, - pour garantir la bonne conservation du fonds et sa valorisation 
              sur Internet en cas de baisse ou de suppression des 
              financements publics.
 - A terme, la mise en place dune fondation 
              dépositaire du fonds devrait être envisagée
 .
  
              2. 
                Les grands axes du projet Le Centre 
              devrait réunir trois entités :- Un centre darchives, écrites, audiovisuelles, photographiques, 
              comportant un fonds spécifique dédié à 
              lhistoire homosexuelle de Paris
 - Un centre de documentation , comportant une bibliothèque, 
              un espace de consultation de la presse, un espace multimédia
 - Un site Internet et même un portail Internet doté 
              dun moteur de recherche adapté, premier point daccès 
              au centre, véritable centre darchives et de documentation 
              virtuel ouvert sur le monde entier.
 Une politique 
              de valorisation des collections par expositions, conférences 
              et colloques, publications pourrait être développée. Ses 
              collections seraient enrichies grâce aux conseils et au travail 
              bénévole dun comité dacquisitions, 
              constitué de commissions : - scientifique, journalistique, associative et culturelle.
 Le 
              fonctionnement du centre serait appuyé sur 
              une association de gestion type  Loi de 1901, - épaulé par une association damis du 
              centre pour les financements privés.
 Un 
              fonctionnement efficace, ouvert nécessiterait lemploi 
              dune dizaine de personnes : - archivistes, bibliothécaire, directeur, responsable de 
              ladministration et du fonctionnement, informaticien et webmaster.
 Des locaux adaptés 
              doivent permettre de stocker les archives et la documentation, doffrir 
              un espace de consultation avec libre accès à certains 
              documents, de gérer le centre et dorganiser des réunions. 
              - On pourrait également y adjoindre un espace permettant 
              dorganiser des petites expositions et des rencontres scientifiques.
 Son budget doit 
              réunir essentiellement des fonds publics, - mais aussi des partenariats privés permettant de sauvegarder 
              son indépendance, comme évoqué plus haut.
 .
  3. 
              La phase de préfiguration Elle doit permettre 
              de constituer le dossier du centre, - den étudier la faisabilité par des études 
              appropriées
 - et de collecter les fonds darchives et de documents qui 
              permettront son ouverture.
 Le 
              dossier sera soumis aux apporteurs de fonds publics pour lancer 
              le projet.  Un 
              local approprié doit être trouvé et aménagé. 
               Un 
              site Internet sera lancé dès laccord 
              de principe et évoluerait progressivement vers un portail. 
               Dans 
              un calendrier assez serré, il serait possible douvrir 
              le centre dans le courant de lannée 2003. 
               . |   
          | 
   
    | octobre 
      2004 : magazine 
      Têtu N° 93, page 58 > article de Luc Biecq http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2004
 |   
    | .Infos : France
 Centre 
        d'Archives Homos : l'erreur de casting.
 ÉVOQUÉ 
        DÈS 2001, LE PROJET DECENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DES HOMOSEXUALITÉS,
 QUI AURAIT DÛ VOIR LE JOUR IL Y A PLUS DE DEUX ANS,
 CONNAÎT DE NOUVEAUX AVATARS,
 APRÈS LE LICENCIEMENT DE JEAN LE BITOUX, 
        SON DIRECTEUR.
 .
 Le  
        Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien 
        (CADHP), dont la création a été annoncée 
        par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui. Son 
        unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté 
        homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore 
        encore l'état réel d'avancement du projet. .
 Pourtant, 
        l'Association [de 
        Préfiguration] 
        du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane 
        Martinet, avait été adoubée par la Mairie 
        de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention 
        de 100 000 €.  Mais, 
        aujourd'hui, Stéphane Martinet ne se risque pas à 
        annoncer une date d'ouverture : "Nous sommes en phase de préfiguration. 
        Nous publierons nos conclusions fin 2004. Je ne ferai aucune folle promesse.".
  
        Face 
          à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président 
          de l'Académie Gaie et Lesbienne 
          [Académie Gay & Lesbienne] depuis 
          2001, dispose de 30 000 documents, qu'il stocke chez lui. - "Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux 
          ouvrir les portes d'un centre en moins d'un mois.
 - Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères 
          et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu" assure-t-il.
 Le président 
        Martinet ne l'entend pas de cette oreille. Il se réjouit, 
        au contraire, de partir de rien. "Même si je ne dis pas 
        que rien n'a été fait", ajoute-t-il..
 Son 
        licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, 
        l'a demandé "contraint et forcé, parce qu'il était 
        urgent de modifier la façon de travailler". De son propre 
        aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié 
        pour le poste qu'il occupait.  Pourquoi 
        l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? 
        Mystère... Interrogé par Têtu, il dit 
        "avoir beaucoup donné". Mais, comme il attaque 
        son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce 
        licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan. Un jeune 
        archiviste professionnel a été engagé récemment, 
        mais Stéphane Martinet ne souhaite pas dévoiler son 
        identité. "Il n'a pas de fonctions de direction, mais je 
        vous assure qu'il a toutes les compétences requises", 
        précise-t-il tout de même..
 L'association 
        dispose d'un local dans le Marais et de trois lignes téléphoniques. 
        Stéphane Martinet rêve d'archives de haute tenue, 
        comme celles de San Francisco ou de Los Angeles.  Mais 
        "aucun lieu en Europe ne [lui] paraît extraordinaire". 
        Visiblement renseigné, il évoque la mauvaise conception 
        des thésaurus dont se servent les chercheurs LGBT.  Il insiste 
        aussi sur les conditions de conservation des documents. Aucun appel à 
        dons n'a encore été lancé, les conditions optimales 
        de réception et de conservation des documents n'étant pas 
        réunies : "Il faut penser à cela dès la recherche 
        d'un local adapté, et nous n'avons entamé aucune démarche 
        en ce sens.".
  
        Pour 
          Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : "Comment 
          faire un centre d'archives sans archives ?" .
 ArchiQ, 
        qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans 
        et Loppataq, a dénoncé la situation dans un 
        rapport intitulé "La fièvre des archives". 
        Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants 
        rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité 
        des centres d'archives américains. "La conception 
        administrative de l'archivage qui ne stocke que des documents écrits 
        ne suffit pas. Il faut penser à une archive vive qui illustre les 
        modes de vie. Pourquoi ne pas stocker des godes ?".
  Mais 
        Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant 
        plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, 
        il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, 
        "pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les 
        premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle 
        est de prévoir"..
 Odette 
        Christienne, adjointe au Maire 
        de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant 
        et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a 
        pas souhaité répondre aux questions de Têtu. 
        .
 Alors, 
        quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans 
        le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à 
        le croire... A 
        la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on 
        retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne 
        et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va 
        aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne..
 
        Car 
          Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer 
          son incomparable collection en uvre utile. .  |  
   
    | 24 
      8 2004 : communiqué commun N° 10 > collectif ArchiQ, 
      groupe Archilesb!, association Académie Gay & Lesbienne, 
      Groupe Activiste Trans (GAT) |   
    | .ArchiQ http://www.archiq.fr.vu
 Archilesb !
 Académie Gay & Lesbienne http://www.archiveshomo.info
 GAT (Groupe Activiste Trans) http://transencolere.free.fr
 Paris, 
        le 24 août 2004 Projet 
        de Centre dArchives et de Documentation 
        Homosexuelles de Paris (CADHP) 
        : où en est-on ?
 A 
        la veille de la rentrée, et qui sait, de la saison des subventions, 
        on apprend le départ de Mr Jean Le Bitoux, 
        unique salarié et intiateur depuis 2001 du projet de Centre 
        dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP). Un 
        homme sen va, les mêmes interrogations demeurent
 Les 
        problèmes soulevés en 2002 par différentes associations 
        et les pétitions internationales dArchilesb ! 
        et Vigitrans ont-ils été résolus ?- Quelle est 
        la politique archivistique du centre ?
 - Est-elle toujours aussi homocentrée ?
 - La diversité des cultures sexuelles et de genre est-elle enfin 
        respectée ?
 - Les thématiques exclues du projet en 2002 (sida, pornographie
) 
        sont-elles enfin prises en compte ?
 - La parité culturelle des équipes est-elle réalisée 
        ?
 Quel 
        usage a été fait de la subvention de 100.000 euros, votée 
        par le Conseil de Paris en septembre 2002 ? - Qua fait l'Association de Préfiguration du projet 
        de Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris 
        (AP CADHP) depuis, qui puisse justifier dune nouvelle 
        demande de subvention en 2004 auprès de la Mairie de Paris, 
        du Conseil régional dÎle-de-France et 
        du Ministère de la Culture ?
 - 3 ans dexistence sans résultats concrets ?
 Comment 
        savoir ? Le manque de transparence et de communication de l'AP CADHP 
        persiste. - Le site internet est fermé depuis février 2004.
 - Les portes du local au 37 de la rue Notre Dame de Nazareth, attribué 
        par la Ville de Paris en 2003, restent désespérement 
        closes.
  Toujours 
        pas de concertation avec les acteurs concernés. - Aucun débat public malgré les demandes répétées 
        dArchilesb ! et de VigiTrans.
 - Aucune mise à disposition dinformations qui permettent 
        de juger de létat davancement du projet qui est entré 
        dans une énième phase de
 préfiguration.
 .
 
        Pendant 
          ce temps, lAcadémie Gay & Lesbienne, 
          sans subvention ni local fourni par les pouvoirs publics, a collecté 
          8.560 documents 
          qui sont venus rejoindre son fonds de 15.000 références. 
           ArchiQ 
        (le groupe de réflexion dArchilesb 
        ! et de VigiTrans) sest réuni régulièrement 
        et a réuni ses propositions dans deux rapports sur les archives 
        LGBTQ (la Fièvre des Archives et Maux darchives) 
        ..
 Nous 
        renouvelons auprès de l'Association de Préfiguration 
        du projet CADHP notre demande douverture dun débat 
        public au plus vite et réaffirmons notre souhait de contribuer, 
        par nos compétences, expériences, et expertise, à 
        un projet de Centre dArchives ouvert, populaire, véritable 
        carrefour des mémoires et des cultures au pluriel..
 Pour toute information 
        complémentaireAcadémie Gay & Lesbienne : http://www.archiveshomo.info
 ArchiQ : http://www.archiq.fr.vu
 Contact Marie-Hélène Bourcier : 06 19 75 60 25
 . |  
   
    | été 
      2003 : Regards n° 91-92, page 77 > par K.G. http://www.regards.fr/
 |   
    
    |  .Polémique : Archives pas gays
 .
 Voilà un an, 
        Bertrand Delanoë soutenait le projet d'un Centre d'Archives 
        Homosexuelles dans la capitale. - Le Iancement de celui-ci était confié, 
        subvention de 100 000 euros à l'appui, à plusieurs de ses 
        proches.
 [...]
 Au coeur de la vive 
        polémique : - l'orientation essentiellement gay du projet de Centre d'Archives 
        [et de Documentation] Homosexuelles de 
        Paris (CADHP) omettant ouvertement 
        les lesbiennes, les transsexuels et bisexuels,
 [...]
 Distinguer le seul 
        fait gay dans l'histoire relève de l'anecdote malvenue ou bien 
        d'un coup de force étroitement politique et masculin, fût-il 
        homo..
 Plus 
        encore, le projet d'Archives Historiques est élaboré 
        sans que soient posées au préalable quelques questions fondamentales 
        : - comment constituer la mémoire des minorités et exclus 
        sans impliquer ceux -ci dans l'élaboration même du  projet 
        au risque de reproduire de nouveau un discours discriminateur ?
 - Quels moyens se donne-t-on pour produire des archives pour, par -delà 
        les ouvrages savants écrits sur eux, faire directement entendre 
        la voix de tous ceux qui ne produisent pas d'écrits ?
 - Comment questionner enfin le lien entre histoire d'un fait de société 
        et militance sur ce thème ?
 L'actuel projet 
        CADHP ne s'est posé aucune de ses questions. [...] |  
   
    
    | juillet 
      2003 : Genres > la lettre mensuelle du Centre Gai 
      et Lesbien de Paris http://www.cglparis.org/genres0307.htm
 |   
    | . Edito> par Pascal (Trésorier)
 Le CGL Paris 
        ? .... des Touristes ? Non, le CGL de Paris n'est pas composé 
        de touristes ! Comme 
        vous avez pu le constater, le CGL Paris confirme sa crédibilité 
        et sa notoriété. - Pour sa crédibilité, il se structure de la manière 
        la plus durable et la plus professionnelle possible pour répondre 
        au mieux aux attentes et besoins exprimés.
 - Ainsi, les mandats des administrateurs sont de 3 ans.
 - Sont recherchées des conventions pluri-annuelles de financement 
        avec nos bailleurs de fonds à l'exemple de celle avec la Mairie 
        de Paris.
 L'équipe 
        existante des collaborateurs du CGL de Paris s'est vue renforcée 
        par des professionnels notamment avec - Marie-Lys, chargée de la communication,
 - Jarmila, secrétaire administrative,
 - Luc, psychologue,
 - ou Magali, assistante sociale dorénavant à plein 
        temps...
 On 
        peut penser que cette politique commence à donner ses fruits lorsque 
        le Conseil d'Administration voit ses projets aboutir 
        - avec la refonte des statuts
 - ou encore lapprobation à l'unanimité des comptes 
        2002 et du budget prévisionnel 2003.
 [...]
 Brèves Marche des Fiertés 
        LGBT à Paris[...]
 Washington DC et Texas > source : Libération
 [...]
 Californie > source : uk.gay.com
 [...]
 Le 
        conseil du juriste> par Pascal Saba
 La transmission des 
        biens dans le cadre dun Pacs [...]
 Focus 
        associations> par Magali Albou
  
        Le 
           CADHP avance-t-il ? Un 
        nouveau Conseil dAdministration, un vrai local, et 
        une forte opposition : le 
        Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles 
        sinstalle 
 LAssociation 
        de Préfiguration du Centre dArchives et de Documentation 
        Homosexuelles de Paris (AP CADHP) vient de modifier son 
        Conseil dAdministration en parité hommes/femmes. - Sitôt formé, il est critiqué 
        : certaines catégories LGBT seraient sous - représentées.
 Voici 
        les membres du CA :- Yves Clerget (Architecte, cofondateur de la librairie Les Mots à 
        la Bouche) ;
 - Catherine Daniel (Psychothérapeute, formatrice à FAG) 
        ;
 - René Lalement (Enseignant, chercheur ; ancien Président 
        de l'Inter LGBT) ;
 - Philippe Lasterle (Historien, documentaliste) ;
 - Catherine Marjollet (Psychanalyste, cofondatrice du magazine Lesbia) 
        ;
 - Stéphane Martinet (Conseiller 
        culturel auprès du maire du 11eme arrondissement ; ancien Président 
        de HES) [Président de lAssociation 
        de Préfiguration du 
        CADHP]
 - Charles Myara (Editeur, spécialisé 
        en multimédia et bibliographie ; ancien Vice-président du 
        Beit Haverim) [Secrétaire de lAssociation de Préfiguration 
        du CADHP]
 - Geneviève Pastre (Ecrivain, éditeur, ancienne Présidente 
        de la radio Fréquence Gaie) ;
 - Isabelle Serve (Professeur de droit, Présidente de l'association 
        lesbienne La Lune, à Strasbourg) ;
 - Florence Tamagne (Docteur de l'Institut 
        d'Etudes Politiques de Paris, auteur, professeur à l'Université 
        de Lille 3) [Vice Présidente de lAssociation 
        de Préfiguration du 
        CADHP]
  
        Le 
          Conseil d'Administration a en outre procédé 
          à la nomination - du responsable du Comité d'acquisition 
          : 
          M. Jean Le Bitoux.
 L'AP 
        CADHP est aujourd'hui dotée d'un local - situé au 37, rue Notre Dame de Nazareth, dans le 3ème 
        arrondissement.
 - Les réunions ny sont pas encore possibles.
 .
  
        Une 
          liste « complémentaire » Face 
        au Conseil du CADHP, une liste sélève 
        pour dénoncer un manque de représentation des lesbiennes, 
        des bi ou des trans :- Marie-Hélène Bourcier (Sociologue - à lorigine 
        du collectif et de la pétition Archilesb !, visant 
        à alerter sur labsence de représentation lesbienne 
        dans le projet) ;
 - Marie-Jo Bonnet (Historienne) ;
 - Tom Reucher (à lorigine du collectif et de la pétition 
        Vigitrans visant à alerter sur labsence de 
        représentation des transsexuels, transgenres dans le projet) ;
 - Le collectif LopattaQ (Jean-Christian Régnier), 
        composé de pédés queer (« folles ») ;
 - [B. Phan] Hoàng 
        (Co fondateur de lAcadémie Gay et Lesbienne, 
        qui fait le travail de fourmi, depuis 26 ans, de collecter flyers, gratuits, 
        magazines relatifs à notre population) ;
 - Armand Hotimsky (Président du Caritig : Centre 
        dAide, de Recherche et dInformation sur la Transsexualité 
        et lIdentité de Genre) ;
 - Patrick Cardon (à la tête de Gay Kitsch Camp 
        à Lille  Editions littéraires et lieu) ;
 - Patrick Elziere (de Gayvox.com [acquéreur 
        des] Archives de Gai-Pied) ...
  
        La liste nest 
          pas exhaustive.  Membres du Comité 
        de pilotage initial, - certains de ces inscrits avaient commencé 
        à travailler sur le projet.
 - Dautres les ont rejoints pour apporter la richesse de leur vécu, 
        leurs archives ou les témoignages dun temps passé.
  
        Ces 
          deux équipes parviendront-elle à travailler ensemble ? 
           [...] |  
   
    
    | 23 
      6 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud et 
      Jérôme Gac et Sébastien Barangé http://www.tetu.com/mobile/info?num=4595
 |   
    | .Les associations reçues à la Mairie 
        de Paris
 (Association) France Les 
        associations gay, lesbiennes et trans ont été reçues 
        par la mairie de Paris jeudi 19 juin, par Marie-Pierre 
        de la Gontrie, adjointe au maire chargée des associations 
        et de la démocratie locale, et plusieurs autres adjoint(e)s. 
         La plupart des associations 
        ont souligné la qualité des rapports avec la municipalité, 
        qualité nettement améliorée par rapport aux mandatures 
        précédentes.  Certaines, comme l'APGL 
        ont déploré la diminution ou la suppression des subventions 
        du gouvernement et ont sollicité la mairie pour les aider à 
        palier ce manque.  Tom 
        Reucher, président de l'association 
        des transsexuel(le)s ASB, a exigé une nouvelle réunion 
        de mise à plat du futur centre d'archives dirigé 
        par Jean Le Bitoux. [...] |  
   
    
    | 2 
      6 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud et 
      Sébastien Barangé et Stéphane Corbin http://tetu.com/infos/lire/4376
 |   
    | .Les 
        nouvelles associatives
  le 02/06/03 [...] Dans 
        un communiqué, Archilesb et Vigitrans 
        contestent la réorganisation de l'équipe de Centre 
        d'archives homosexuelles de Paris, piloté 
        par Jean Le Bitoux. "Le renouvellement 
        du conseil d'administration et du bureau de manière 
        à ce qu'il soit paritaire (biologiquement) c'est-à-dire 
        composé d'hommes et de femmes. Archilesb 
        et  Vigitrans ne peuvent que constater que cette parité 
        du CADHP n'est pas respectée dans le choix des salariés 
        (seul Jean Le Bitoux se voit salarié); 
         que 
        la parité homme/femme n'est pas un critère qui permet de 
        prendre en compte la diversité des identités et des cultures 
        sexuelles et de genre (parité culturelle)", 
        estiment les deux groupes. http://www.archilesb.org 
        http://www.vigitrans.org
 [...] |  
   
    | 27 5 2003 : communiqué 
        commun des groupes- Archilesb ! http://www.archiq.fr.vu/
 Marie-Hélène Bourcier :  mhbourcier[AT]free.fr
 - et VigiTrans
 Tom Reucher : tom.reucher[AT]free.fr
 |   
    | .Paris, le 27 mai 2003
 Communiqué 
        de Presse n° 7 Discriminations 
        Discordantes.
 L'Inter LGBT 
        et le [l'Association de Préfiguration du] CADHP 
        toujours aussi discriminants à la veille de la marche des fiertés 
        ! Archilesb ! 
        et VigiTrans interpellent l'Inter LGBT 
        (Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans) - sur son renouvellement inconditionnel au projet 
        de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris 
        (CADHP),
 - un projet que le Conseil de la Lesbian & Gaie [Gay] 
        Pride île-de-France avait déjà adoubé 
        en 2002 alors qu'il était et reste discriminant.
 Quelle valeur attribuer 
        au mot d'ordre de l'Inter LGBT pour la Marche des 
        Fiertés [LGBT] en juin prochain : ensemble 
        contre toutes les discriminations ?.
 Samedi 24 mai à 
        l'AGECA s'est tenue la réunion du Conseil de l'Inter 
        LGBT.   
        Le 
          [l'Association 
          de Préfiguration du] CADHP 
          y a présenté l'état d'"avancement" de 
          son projet. - Seule nouveauté : le renouvellement du Conseil d'Administration 
          et du Bureau de manière à ce qu'il soit paritaire 
          (biologiquement) c'est-à-dire composé d'hommes et de femmes.
 Archilesb 
        ! et VigiTrans ne peuvent 
        - que constater que cette parité [de l'Association 
        de Préfiguration] du CADHP 
        n'est pas respectée dans le choix des salariés (seul 
        Jean Le Bitoux se voit salarié);
 - que la parité homme/femme n'est pas un 
        critère qui permet de prendre en compte la diversité des 
        identités et des cultures sexuelles et de genre (parité 
        culturelle).
 .
 - Le PASTT 
        (Prévention Action Santé Travestis Transsexuelles), 
        - le CARITIG (Centre d'Aide, de Recherche et d'Information 
        sur la Transsexualité et l'Identité de Genre)
 - et l'ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
 ont d'ailleurs interpellé Stéphane 
        Martinet (élu PS), le nouveau président 
        de [l'Association de Préfiguration] du 
        CADHP sur l'absence persistante de transsexuel(le)s et de 
        trangenres dans la "nouvelle" équipe.
 .
 Archilesb 
        ! et VigiTrans regrettent 
        que l'Inter LGBT - ait refusé l'autorisation de filmer ce débat historique 
        sur la question des archives
 - et n'ait pas soumis au vote le renouvellement de son soutien à 
        une équipe contestée
 - et qui bloque la tenue d'une réunion de mise à plat avec 
        les élus de la Mairie de Paris comme l'avait intelligemment 
        proposé en mars Christophe Girard adjoint du Maire 
        à la culture.
 De 
        nombreuses associations présentes ont également fait part 
        de leurs inquiétudes vis à vis du projet : 
        - manque de transparence,
 - un parti pris du scientifique discutable et le fait que la phase dite 
        de "préfiguration" pour laquelle a été 
        votée une subvention de 100.000 euros par le Conseil de Paris 
        en octobre dernier se soit limité à un lifting inadéquat 
        des instances de l'association.
  
        Malgré 
          les critiques formulés depuis plus de six mois, le 
          [l'Association de Préfiguration du] CADHP 
          persiste à privilégier une conception dix-neuviémisante, 
          élitiste et universitaire de l'archive. - Devant un parterre d'associations médusées, Stéphane 
          Martinet, le président [de l'Association de Préfiguration 
          du] du Centre a déclaré "que l'archive 
          n'etait pas de la militance",
 - creusant l'écart entre les concepteurs du Centre 
          et ses interlocuteurs toujours conçus comme de simples donneurs 
          d'archives et en aucun cas comme les acteurs de leur propre mémoire 
          et histoires.
 .
 Archilesb 
        ! et VigiTrans sont 
        solidaires des critiques qui ont été émises lors 
        de cette réunion, notamment celles émanant - de la Coordination Lesbienne en France,
 - du collectif de pédés queers LopAttaQ,
 - des associations transsexuelles et de transgenres (CARITIG, PASTT, 
        ASB)
 - mais aussi de l'Académie Gay & 
        Lesbienne,
 - de CONTACT
 - et du Centre Gai et Lesbien [de Paris]
 qui devant le manque de crédibilité 
        et de légitimité du projet a réaffirmé 
        comme d'autres sa volonté de ne pas confier ses archives au Centre 
        en l'état.
 .
  
        - 
          Pour toute information complémentaire : 
          [ http://www.archiq.fr.vu/ 
          ]www.archilesb.org
 www.vigitrans.org
 - 
          Pour consulter la revue de presse nationale et internationale sur le 
          CADHP : 
          http://www.archiveshomo.info/ . |  
   
    | 26 
      3 2003 : communiqué du Collectif ExisTrans : - PASTT (Prévention Action Santé 
      Travail pour Transgenres)
 Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
 - ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
 http://www.asbfrance.org/
 |   
    
    | . Le 
      Collectif ExisTrans, actuellement composé des associations 
      trans :
 - ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
 - et PASTT (Prévention Action Santé Travail 
      pour Transgenres),
 est 
      heureux d'apprendre que la Mairie de Paris a finalement accepté 
      d'organiser une réunion de mise à plat du projet du 
      CADHP 
      (Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris).
 .
 Il nous paraît 
        évident que les pétitions et les démarches d'Archilesb! 
        et de VigiTrans pour dénoncer les lacunes du projet 
        et pour demander la tenue de cette réunion restent légitimes 
        :actuellement, il n'y a toujours aucun transsexuel 
        et aucun transgenre, ni dans le comité scientifique, ni dans le 
        Conseil d'Administration de l'association de préfiguration 
        !
 .
 Dans le premier paragraphe 
        de la page 6 de la revue du Centre, parue en novembre 2002, 
        on pouvait lire :«Enfin, le fonctionnement du centre, et particulièrement 
        celui du comité scientifique, doit tendre vers la parité 
        et associer toutes les composantes de la communauté lesbienne, 
        gaie, bi et transsexuelle».
 Jolis 
        voeux pieux ! Par 
        parité, il faudrait entendre parité culturelle pour que 
        soient incluses les minorités sexuelles et de genres..
 A la fin du mandat 
        de Natacha TAURISSON, l'ASB a totalement renouvelé 
        son Conseil d'Administration lors de son assemblée 
        générale de mars 2003. Dès décembre, 
        les futurs nouveaux élus avaient déjà signé 
        à titre individuel la pétition VigiTrans. 
          Tom REUCHER, 
        nouveau président de l'ASB, étant par ailleurs 
        un des initiateurs de VigiTrans..
 Nous dénonçons 
        ici la tentative de l'ex-présidente de l'ASB de rendre 
        minoritaire les voix des associations trans comme le CARITIG 
        ou le PASTT au sein du collectif ExisTrans. 
         Tentative qui a eu 
        pour conséquence le départ du CARITIG qui 
        regrettait l'impossibilité de dialogue et dénonçait 
        la manipulation (voir communiqué de presse du CARITIG 
        du 14 février 2003 "Le CARITIG se retire du collectif 
        ExisTrans"). La nouvelle direction 
        de l'ASB tient à affirmer son total désaccord 
        avec de tels procédés et se désolidarise des actions 
        de son ancienne direction..
 Le 
        Collectif ExisTrans sera heureux de participer à cette réunion 
        et espère que le projet en sortira renforcé et enfin véritablement 
        Lesbien, Gai, Bi et Trans !.
 Pour le Collectif 
        ExisTrans : - PASTT (Prévention 
        Action Santé Travail pour Transgenres)Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
 - ASB 
        (Association du Syndrome de Benjamin)Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org
 . |  
   
    | 4 
      3 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud http://www.tetu.com/infos/lire/3664
 |   
    | ."Archilesb" 
        et "Vigitrans" 
        à la Mairie de Paris
  le 04/03/03 (Paris) 
        France Dans 
        un communiqué Archilesb et Vigitrans annoncent 
        avoir rencontré Christophe Girard, adjoint à la 
        mairie de Paris, à propos du futur  Centre d'archives 
        piloté par Jean Le Bitoux (lire Têtu 
        n° 75). Les 
        deux groupes, qui avaient contesté la gestion de ce projet par 
        le co-fondateur de Gai Pied (subventionné à 
        hauteur de 100 000 euros par la mairie de Paris), se félicitent 
        d'avoir "obtenu" une "réunion de mise à plat" 
        et espèrent 
        qu'"un nouveau départ puisse être pris dans la réalisation 
        du projet du Centre de manière 
        à ce que celui-ci devienne la maison de toutes les minorités 
        sexuelles et de genre." . |  
   
    | 1er 
      3 2003 : communiqué commun N° 7 des groupes Archilesb! 
      et VigiTrans |   
    
    | .Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu
 Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
 VigiTrans 
        : http://syndromedebenjamin.free.frTom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
 Paris, 
        le 1er mars 2003 
       Communiqué 
        de Presse n° 7 
       ARCHILESB! 
        et VIGITRANSà la Mairie de Paris
 .
  BEAU 
        TRAVAIL !ARCHILESB! ET VIGITRANS 
        OBTIENNENT LA REUNION DE MISE A PLAT
 QU'ILS APPELLAIENT DE LEUR VUX
 POUR LE PROJET DE CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DES 
        HOMOSEXUALITES DE PARIS
 .
 Archilesb!, 
         Vigitrans et le collectif Lopattaq ont été 
        reçus à la Mairie de Paris mercredi 26 février par Mr Christophe 
        Girard, adjoint à la culture au Maire de Paris.  
       A l'issue 
        de cette rencontre productive, l'engagement fut pris par Mr Christophe 
        Girard d'organiser aussi rapidement que possible une réunion de travail 
        avec toutes les parties concernées..
 Animés 
        par la volonté de voir se mettre en place un Centre d'archives 
        qui compte avec toutes les minorités sexuelles, Archilesb! 
        et Vigitrans avaient adressé en février dernier un courrier 
        à Mr Delanoë 
        pour lui faire part des manquements dans l'actuel projet proposé par Mr 
        Miles et Mr Le Bitoux et demander la tenue d'une réunion 
        de mise à plat..
 En 
        octobre dernier, Archilesb! rejoint en novembre par  
        VigiTrans, ont lancé avec les soutiens du PASTT, 
        du Caritig, de l'Académie Gay & Lesbienne 
        et de nombreux acteurs de la communauté LGBT, deux pétitions 
        pour protester contre l'exclusion des lesbiennes, des transsexuel/les 
        et des transgenres mais aussi de la question du sida de l'actuel projet 
        du Centre de documentation et d'archives homosexuelles de la ville de 
        Paris (CADHP).  
       Celles-ci 
        ont recueillies plus de 900 signatures à ce jour. 
        La liste des signataires qui comporte - des associations gaies, lesbiennes, transgenres et féministes (Act-Up 
        Paris, Cineffable, la Coordination lesbienne de France, le collectif Droits 
        des Femmes de Paris... )
 - mais aussi de nombreuses personnalités (Pierre Bergé, Alain Touraine, 
        Virginie Despentes... )
 - ainsi que de nombreuses signatures à l'international (Lesbian Archives 
        de New York et de Los Angeles, Feminist net of Greece, Teresa de 
        Lauretis de l'université de Santa Cruz, Martha Gever de l'université 
        de Floride... ) avait été jointe aux courriers adressés à Mr Delanoë ainsi 
        qu'au CADHP.
 .
  Archilesb!, 
        Vigitrans et le collectif Lopattaq 
        se réjouissent de constater que leurs revendications soient enfin 
        entendues et qu'un nouveau départ puisse être pris dans la réalisation 
        du projet du Centre de manière à ce que celui-ci devienne la maison de 
        toutes les minorités sexuelles et de genre..
 Pour toute information 
        complémentaire,contacts Presse : 
       Archilesb! : 
        http://www.archiq.fr.vu/Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
 VigiTrans 
        : http://syndromedebenjamin.free.fr/Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
  . 
     |   
    | 9 
      2 2003 : communiqué commun N° 5 des groupes Archilesb! 
      et VigiTrans |   
    
    | .Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu/
 Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
 VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.fr/Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
 Paris, 
        le 9 février 2003 
       Communiqué 
        de Presse n° 5 
       Rectificatif 
        suite à la parutiond'une "Réponse de la mairie de Paris"
 à Archilesb! et à VigiTrans
 .
 Suite 
        à la diffusion, aux allures de révélation, d'une 
        vraie fausse lettre émanant d'Odette Christienne, 
        adjointe au Maire, chargée du Monde combattant de la Mémoire 
        et des Archives de la Mairie de Paris, et qui vaudrait pour réponse 
        de la Mairie de Paris au courrier conjointement adressé 
        par Archilesb! et Vigitrans au Maire de 
        Paris le 30 janvier dernier :Archilesb! 
        et Vigitrans tiennent à apporter les précisions 
        suivantes. Merci donc de rectifier.
 .
 Aucune 
        lettre émanant de Mme Christienne n'est parvenue aux intéressés. 
        Joint au téléphone, le cabinet de Mme Christienne 
        nous a simplement précisé que l'adjointe au Maire, chargée 
        du Monde combattant de la Mémoire et des Archives de la Mairie 
        de Paris ne pourrait pas assister à la réunion de mise 
        à plat qu'Archilesb! et Vigitrans appellent de leur 
        voeux en raison d'un emploi du temps trop chargé. Rappelons 
        que l'objet du courrier au Maire de Paris était de demander 
        que soit organisée une réunion de travail avec toutes les 
        parties concernées 
        en présence de référents de la Mairie de Paris 
        de manière à aider à la mise en place d'un Centre 
        d'archives qui compte avec toutes les minorités sexuelles 
        et de genre. Ce qui est loin d'être le cas actuellement..
 Les 
        arguments distillés en forme de fuite dans Tetu.com 
        avec l'aimable 
        complicité de Judith Silberfeld qui n'a jamais caché 
        son désir d'être la courroie de transmission de Mr Lasnier 
        et qui a fait preuve d'une constante partialité à l'égard 
        d'Archilesb! et de Vigitrans, 
        ne sont donc que la reprise de propos tenus aux représentants d'Archilesb! 
        et de  Vigitrans lors de leur rendez-vous avec Mr 
        Lasnier..
 Il 
        serait souhaitable que les modalités de validation du projet dont 
        il est fait état pour bloquer le débat soient enfin communiquées, 
        d'autant que lors des rendez-vous en juin 2001 avec Messieurs Le Bitoux, 
        Piriou, Lalement et Miles, il 
        semblerait que Mme Christienne ait été loin d'approuver 
        avec enthousiasme le projet qui fut par la suite et pour cette raison 
        présenté à Mr Girard.  La 
        mise en avant d'une définition juridique de l'archive augure mal 
        de la méthode et correspond sans doute plus à une humeur 
        procédurière 
        qu'à une réelle connaissance de la spécificité 
        des archives des minorités sexuelles. Elle ne change rien au fait que le projet en l'état reste discriminatoire, 
        lesbophobe et transphobe, ce qui est loin de faire l'unanimité 
        à l'exécutif de la Mairie.
 .
 Pour 
        mémoire : - Toujours aucun trans dans le Conseil d'administration ou le comité 
        de pilotage du futur centre sans parler des lesbiennes qui devraient y 
        figurer.
 - Des sous-comités qui dans leur structure rappellent la production 
        de l'homosexualité au XIXème siècle ?
 - Des sous-comités composés d'experts fantômes : listés 
        à leur insu ou ayant signé les pétitions d'Archilesb 
        ! et de Vigitrans !
 - Beaucoup de centres existants, d'organismes ou de particuliers qui refusent 
        de donner leurs fonds au Centre dans l'état actuel du projet.
 C'est 
        pourquoi d'Archilesb ! et Vigitrans continuent de demander 
        à ce qu'une réelle parité culturelle se mette en 
        place dès à présent et à tous les niveaux..
 Pour toute information 
        complémentaire,contacts Presse : 
       Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu/Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
 VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.fr/Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
  . 
     |  
   
    | février 
      2003   :  Têtu 
      (n° 75) Agenda n° 26, page 6 > par Xavier Héraud 
      et Jérome Gac http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2003
 |   
    | .INFOS
  
        Paris : Polémique autour du Centre d'Archives.
 Les lesbiennes sont-elles 
        mises à l'écart du futur Centre d'Archives et de Documentation 
        des Homosexualités de Paris ? - C'est en tout cas ce qu'estime le groupe Archilesb 
        !, qui a lancé une pétition sur ce thème 
        à la fin du mois d'octobre dernier.
 - Depuis, la polémique fait rage. Retour sur le psychodrame de 
        cet hiver, avec les protagonistes du débat.
 .
 Tout est parti d'une 
        pétition lancée par Archilesb !, un groupe 
        informel à la tête duquel se trouvent la sociologue Marie-Hélène 
        Bourcier et l'historienne Marie-Jo Bonnet, lors du dernier 
        festival Cinéffable, en octobre dernier.  Au Coeur du débat, 
        - la petite place accordée aux lesbiennes 
        dans le projet du futur Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles 
        de Paris (CADHP), piloté par Jean Le Bitoux 
        et Christopher Miles,
 - et cette phrase, extraite de son dossier de présentation 
        : «Dans un premier temps, le fonds d'archives 
        concernera majoritairement l'homosexualité masculine, pour des 
        raisons historiques».
 Archilesb !, 
        dans sa pétition, qui a recueilli à ce jour environ 1 000 
        signatures, répond : «C'est bien méconnaître 
        l'histoire des mouvements sociaux liés aux politiques sexuelles, 
        qui trouvent leur enracinement dans les cultures féministe et lesbienne, 
        et ce dès les années 70 en France.» 
         - Marie-Hélène 
        Bourcier faisait pourtant partie du projet à ses débuts, 
        mais elle avait rapidement claqué la porte. - La Mairie de Paris, qui a attribué une subvention de 100 
        000 euros au Centre, a elle aussi été contactée.
 - Dans une lettre à Anne Hidalgo, première adjointe 
        au Maire de Paris, Marie-Jo Bonnet fait part 
        de son indignation.
 .
  
        C'est 
          un article de «Libération» qui met 
          le feu aux poudres. Démentis, mails «forwardés», rumeurs fusent 
          alors de partout.
 Mais c'est un article 
        paru dans Libération du 7 décembre dernier, 
        intitulé «Des lesbiennes en guerre 
        contre le machisme gay», reprenant cette info, qui met le 
        feu aux poudres.  Démentis, mails 
        «forwardés», rumeurs, attaques personnelles fusent 
        alors dans la communauté homo. Chacun choisit son camp. .
  La polémique 
        atteint son climax avec l'apparition d'un groupuscule «énervé», 
        le Commando des Lesbiennes Insoumises et Transgressives (CLIT). 
        - Ce petit groupe fait parvenir quotidiennement 
        à Marie-Hélène Bourcier et à Marie-Jo 
        Bonnet [et aussi à la journaliste Blandine Grosjean, 
        auteure de l'article dans Libération], 
        cinq jours de suite, des lettres anonymes contenant un tampon usagé.
 - Au cinquième jour, Marie-Jo Bonnet reçoit une lettre 
        dénonçant la stratégie de victimisation d'Archilesb 
        !.
 - L'historienne porte plainte, et Marie-Hélène Bourcier 
        précise qu'elle compte faire de même.
 .
  
         
          Le 12 décembre, Jean Le Bitoux et Christopher Miles 
          sortent de leur silence et envoient un communiqué à la 
          presse.  Se défendant 
        de tout «machisme», le CADHP 
        conteste les chiffres avancés par Archilesb ! : 5 
        femmes seulement sur les 59 participants investis dans le projet 
        :- «Ces chiffres sont erronés: le comité de soutien 
        compte 35 noms, dont une dizaine de femmes.»
 - Et de souligner que le projet est toujours en phase de 
        préfiguration, et qu'il le restera encore de dix-huit à 
        vingt-quatre mois.
 Christopher Miles, 
        président du projet, confie avoir vécu «amèrement» 
        les attaques dont le  Centre a fait l'objet. Pour 
        ce qui concerne les «raisons historiques» invoquées 
        dans le dossier de présentation du projet, il persiste 
        et signe : - « La majorité des documents concernant l'homosexualité 
        à la fin du XIXe siècle sont des documents pénaux 
        ou médicaux.
 - L'homosexualité féminine n'étant pas pénalisée, 
        ces documents parlent uniquement d'homosexualité masculine.»
 .
 «Par 
        ailleurs, ajoute Jean Le Bitoux, nous avons contacté les 
        Archives Lesbiennes 
        [Archives Recherches Cultures Lesbiennes (ARCL)] 
        pour obtenir les doubles des documents qu'elles possèdent.».
  
         «Beaucoup 
          de bruit pour rien, finalement», conclut Philippe Lasnier, 
          conseiller de Bertrand Delanoë, notamment sur les 
          questions homosexuelles, qui rejette toute mise en cause de la Mairie 
           [de Paris] : - «Comme promis début 2001 par Bertrand Delanoë, 
          ce projet mixte a été soutenu grâce 
          à un vote consensuel en septembre 2002.
 - Mais la vie interne d'une association n'est pas de notre ressort.»
 .
  Archilesb !, 
        en tout cas, ne compte pas en rester là, comme l'explique Marie-Hélène 
        Bourcier : - «Archilesb! comme Vigitrans 
        [groupe trans qui soutient la pétition d'Archilesb 
        !] demandent à ce que soit organisée 
        une réunion de mise à plat des objectifs scientifiques et 
        de l'organisation de la préfiguration du Centre en 
        présence d'un référent de la Mairie 
        [de Paris].
 - Autant de trans que de lesbiennes et de gays dans les instances, qu'il 
        s'agisse du Comité de pilotage ou du Comité d'administration 
        de l'association.
 - Archilesb ! et Vigitrans feront des propositions 
        en ce sens, ainsi qu'en matière d'animation de la réflexion 
        sur la notion d'archives».
 Et la sociologue de 
        prévenir : - «Le CADHP doit apprendre à 
        travailler avec toutes celles et ceux qui le veulent et ont des compétences, 
        et cesser de se comporter en petit chef.
 - Le Centre ne se fera pas sans nous !»
 .
  
        «Pour 
          l'instant, rappelle Christopher Miles, nous n'avons pratiquement 
          pas commencé la collecte d'archives.»  Jean 
        Le Bitoux précise que le Centre, 
        loin d'être opérationnel, est toujours à la recherche 
        d'un local. - Et le cofondateur de Gai Pied d'appeler de ses voeux la 
        fin de la polémique :
 - «Travailler sur les archives demande un minimum de sérénité.»
 .  |  
   
    | 30 
      1 2003 : Têtu > Par Judith Silberfeld http://www.tetu.com/infos/lire/3471
 |   
    | .(Paris) France
 "CADHP" 
        : Réponse de la Mairie de Paris.
  Après la demande 
        d'Archilesb! et de Vigitranz de rencontrer 
        le Maire de Paris afin de discuter avec lui du projet de Centre 
        d'Archives (CADHP), Odette 
        Christienne, adjointe au maire chargée du Monde combattant, 
        de la Mémoire et des Archives, a tenu à faire une mise 
        au point dans une réponse dont Tetu.com s'est procuré 
        une copie..
 Premier point, la 
        "qualité scientifique du projet", mise en cause 
        par Archilesb! et Vigitranz, a 
        été validée par la Direction des services d'Archives 
        de [la Mairie] Paris, 
        dont l'expertise est indiscutable.  La pétition 
        des deux groupes critiquant la "conception hyperclassique de l'archive", 
        Odette Christienne se réfère à l'article 
        premier de la loi du 3 janvier 1979, rappelant que - "les archives sont définies en droit comme "l'ensemble 
        des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support 
        matériel, produits ou reçus par toute personne physique 
        ou morale et par tout service ou organisme public ou privé, dans 
        l'exercice de leur activité".
 - Cette 
        définition, très large, permet d'accueillir les archives 
        de toutes les minorités, 
        telles par exemple que les papiers personnels de militantes et de militants 
        ou des documents associatifs."
 Elle 
        souligne également que le projet du CADHP "n'est 
        apparu en aucune façon limité, dans ses perspectives de 
        développement, aux seules archives de la mouvance homosexuelle 
        masculine : - il prévoit simplement de s'appuyer au démarrage sur les 
        fonds les plus en vue, qui sont souvent aussi ceux dont le sauvetage, 
        en raison notamment de leur volume et de leur ancienneté, apparaît 
        le plus urgent.
 -Le 
        travail de prospection qu'il est prévu de mener durant la phase 
        de préfiguration se déploiera dans toutes les directions 
        et ne manquera pas de révéler des archives, lesbiennes, 
        gays, bi et trans, aujourd'hui méconnues sinon complètement 
        oubliées."
 .
  A la Mairie de 
        Paris, on précise que les deux mouvements ont été 
        reçus au cabinet du Maire,- Archilesb!, représenté par Marie-Hélène 
        Boursier, à la mi-novembre 2002,
 - Vigitranz à la mi-janvier 2003,
 et que l'exécutif de la mairie est unanime sur le projet.
 . |  
   
    | 28 
      1 2003 : 20 minutes page 5 > par la rédaction http://www.20minutes.fr/
 |   
    
    | .Archilebs! et 
        Vigitrans en colère contre la Mairie 
        [de Paris]
 .
  Une 
        partie de la communauté lesbienne de Paris monte au créneau 
        contre la municipalité [de Paris].   
        Objet de leur colère 
          : le projet de Centre de Documentation et 
          dArchives sur les Homosexualités (CDAH), 
          soutenu par la municipalité.  « 
        Projet qui nous paraît inacceptable en létat, 
        dénoncent les collectifs Archilebs! et Vigitrans. 
        Il est pour linstant centré sur les 
        gays et fait léconomie de la représentativité 
        lesbienne, transsexuelle et transgenre. ».
  Le CDAH, 
        qui pourrait ouvrir dici à lannée prochaine 
        à Paris, - se veut un lieu découte et de connaissance du milieu homosexuel.
 - Il se propose notamment de rassembler les publications de la presse 
        homo.
 .
 Mais 
        les deux collectifs Archilebs! et Vigitrans 
        stigmatisent lattitude de certains élus, dont Christophe 
        Girard, adjoint à la Culture. - « Il na toujours rien proposé pour pallier les manquements 
        du projet qui a été voté par le Conseil 
        de Paris. »
  
         Ils 
          demandent une entrevue avec le Maire 
          [de Paris], Bertrand Delanoë. 
         . |  
   
    | 28 
      1 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud et 
      Judith Silberfeld http://www.tetu.com/infos/lire/3456
 |   
    | .(Association) France
 Archilesb! 
        et Vigitranz 
        demandent un rendez-vous au Maire de Paris.
 Suite 
        à leur pétition (lire Agenda n° 26, 
        avec Têtu n° 75, actuellement en kiosque) protestant 
        contre "l'exclusion des lesbiennes des transsexuel(le)s et transgenres" 
        de l'actuel  projet de Centre d'archives parisien piloté 
        par Jean Le Bitoux, Archilesb ! et Vigitranz 
        demande - un rendez-vous au Maire de Paris, Bertrand Delanoë,
 - et l'organisation "d'une réunion de travail avec les parties 
        concernées le plus rapidement possible".
 .
 Lors d'une réunion 
        qui a eu lieu samedi 25 janvier, les associations membres du conseil de 
        l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) 
        ont voté l'adhésion de l'Inter-LGBT au Comité 
        des personnes sympathisantes de la Coordination Lesbienne en 
        France (CLF).  L'Inter-LGBT 
        "manifeste ainsi sa détermination à soutenir le mouvement 
        associatif lesbien, et à lutter contre la lesbophobie, les discriminations 
        dont sont victimes les lesbiennes ayant leurs propres spécificités. 
         L'Inter-LGBT 
        et les associations membres de son Conseil reconnaissent par la même 
        occasion la légitimité de la démarche non-mixte des 
        associations lesbiennes."  L'Inter-LGBT 
        a également choisi le thème de la marche des fiertés 
        2003 : "Lutter contre toutes les discriminations". 
         L'Inter-LGBT 
        sur la toile: http://www.inter-lgbt.org . |  
   
    | 25 
      1 2003 : communiqué du CARITIG (Centre d'Aide, 
      de Recherche et d'Information sur la Transsexualité et l'Identité 
      de Genre) http://www.caritig.org/
 |   
    
    | . Le 
        CARITIG 
        et le projet du CADHP.
 Depuis 
        sa création en 1995, le CARITIG a travaillé pour 
        constituer un centre de documentation et darchives sur les questions 
        transgenres.  Seule 
        association en France à sintéresser à cet aspect, 
        le CARITIG a rassemblé une multitude de documents variés 
        (livres, revues, bulletins, publications de tous ordres), soit plusieurs 
        milliers de références..
 Ces deux dernières 
        années, le CARITIG a entendu parler dun projet 
        de création dun Centre dArchives « 
        des homosexualités ».  Persuadé quune 
        rencontre avec les associations serait organisée par les instigateurs 
        de ce grand projet, le CARITIG, en attendant, est resté 
        discret bien quà lécoute des événements. 
        .
 Nous nous sommes réjouis 
        de lintérêt et du soutien que la Mairie de Paris 
        a montré en subventionnant le CADHP, ce qui lui apporte 
        une crédibilité supplémentaire. Cependant il nen 
        reste pas moins que certains points restent incompréhensibles..
 Les 
        pétitions Archilesb et Vigitrans, les 
        critiques réitérées de certaines personnes, les articles 
        dans la presse ont pointé des aspects de ce projet quelque peu 
        surprenants :  - la représentation 
        des lesbiennes est quasi-inexistante, - les transgenres 
        sont ignorés, - les noms de nombreuses 
        personnes citées dans les comités de soutien ou dacquisition 
        ont été utilisés à leur insu, - la non-transparence 
        du projet est patente,  - certaines analyses 
        historiques dans le premier numéro de la revue du CADHP sont erronées, - le choix des futurs 
        salariés ne répond pas à des critères de compétences 
        en gestion darchives..
 Après avoir 
        pris le temps de la réflexion, après nous être informés 
        suffisamment, il nous a paru nécessaire de communiquer afin de 
        demander que lumière soit faite pour que ce projet soit mené 
        à bien dans de bonnes conditions. Aussi 
        aujourdhui, nous demandons à la Mairie de Paris dintervenir 
        afin quune réunion de « mise à plat » 
        du projet soit organisée.  Que tous les intervenants 
        (concepteurs du projet, associations, institutionnels et individus) puissent 
        participer et quune personne de la Mairie soit nommée 
        en tant que référent pour ce projet. . |  
   
    | 24 
      1 2003 : communiqué commun N° 4 des groupes Archilesb! 
      et VigiTrans |   
    
    | .Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu
 Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
 VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.frTom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
 
 Paris, le 24 janvier 2003 Communiqué 
        de Presse n° 4 ARCHILESB! 
        et VIGITRANSchez Bertrand DELANOE
 .Les pétitions lancées par les mouvements 
        Archilesb ! et VigitranZ - qui protestent 
        contre l'exclusion des lesbiennes, des transexuel/les et des transgenres 
        de l'actuel projet du Centre de documentation et d'archives homosexuelles 
        de la ville de Paris (CADHP) et qui demandent une 
        refonte du contenu scientifique et politique du projet - ont 
        déjà recueilli plus de 800 signatures.
 .
 Animés 
        par la volonté de voir se mettre en place un centre d'archives 
        qui compte avec toutes les minorités sexuelles et parce que nous 
        avons trop l'habitude des pratiques méprisantes voir démagogues 
        des initiateurs actuels, Archilesb ! et VigitranZ 
        - avec les soutiens 
        du PASTT, du Caritig et du collectif LopattaQ- demandent un rendez-vous à Bertrand Delanoë
 - et que soit organisée une réunion de travail avec les 
        parties concernées et le plus rapidement possible.
 Parce 
        que tout comme la Mairie de Paris, le futur centre 
        doit être la maison de toutes les minorités sexuelles et 
        de genre..
 Pour toute information 
        complémentaire,contacts Presse : 
       Archilesb! : http://www.archiq.fr.vuMarie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
 VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.frTom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
  . 
     |  
   
    | 26 
      12 2002 : Nouvel Observateur Paris Ile-de-France, N° 1990 
      > par Daniel Garcia http://www.parisobs.com/articles/p100/a30592.htm
 27.12.02 : tassedethe.com
 http://tassedethe.com/cadres/souscadre/webzinfos/dossier%205.htm
 |   
    
    | . Lhistoire de la semaine
 Furax, 
        les lesbiennes à Paris.
  Le torchon brûle 
        entre les gays et les lesbiennes de la capitale. La pomme de discorde 
        ?  La 
        création dun futur Centre dArchives et de Documentation 
        Homosexuelles, pour lequel le Conseil de Paris a voté 
        une première subvention de 100 000 euros, fin septembre.  Nombre de capitales 
        occidentales possédant déjà de tels centres, les 
        édiles parisiens avaient conscience de combler un retard : à 
        preuve, le projet fut même voté par des représentants 
        de lopposition municipale. .
  Ce bel unanimisme 
        aura fait long feu : depuis un mois, une pétition 
        lancée par un groupe informel de lesbiennes, Archilesb !, 
        sélève contre lorientation trop masculine du 
        projet. - Les lesbiennes, et plus encore les transsexuels(elles), ny feraient 
        que de la figuration.
 - Leur pétition a déjà recueilli près dun 
        millier de signatures
  
        et Jean 
          Le Bitoux, principal initiateur 
          du Centre, «regrette cette polémique dans laquelle 
          se sont laissé entraîner naïvement des gens de bonne 
          foi.» .
 Pourtant, page 5 du 
        projet, on lit quil est «probable 
        que dans un premier temps le fonds darchives concernera majoritairement 
        lhomosexualité masculine, pour des raisons historiques ». 
         «Ce centre 
        devrait sintéresser à toutes les cultures sexuelles 
        et pas, une fois de plus, refléter lhégémonie 
        gay», rétorque la sociologue Marie-Hélène 
        Bourcier, une des animatrices, avec lhistorienne et écrivain 
        Marie-Jo Bonnet, de la pétition..
  
        A lHôtel 
          de Ville, 
          Philippe Lasnier, conseiller du Maire chargé 
          notamment des questions homosexuelles, juge que le projet «nest 
          pas définitivement bouclé, donc perfectible ».  Et Jean 
          Le Bitoux concède que «la 
          parité est sans doute à approfondir»..
 Archilesb! 
        prévoit de convoquer la presse début janvier pour réclamer 
        la «remise à plat» du projet.  . |  
   
    
    | décembre 
      2002 : collectif VigiTrans > Pétition pour l'intégration 
      des trans dans le comité de pilotage du projet CADHP http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2436
 |   
    
    | .Pétition 
        pour l'intégration des trans
 dans le Comité de pilotage
 du Centre de Documentation et d'Archives de la Ville 
        de Paris
 à 
        l'appel de VIGITRANS,groupe d'action et de réflexion transsexuel(le) et transgenre
 .
  
        Pourquoi 
          cet appel ? Le Conseil 
        de Paris vient de voter une subvention d'un montant de 100.000 euros 
        - pour que le projet de Centre de Documentation et d'Archives Homosexuelles 
        de Paris [CADHP] proposé par Jean Le Bitoux 
        et Christopher Miles
 - entre en phase dite de préfiguration en 2002-2003.
 Celle-ci 
        comporte notamment la réalisation d'études, audits, d'un 
        cahier des charges, la sollicitation de divers "experts" et 
        personnalités ainsi que la mise en uvre d'un comité 
        de pilotage. A cette occasion, 
        nous demandons que - les manquements et les erreurs volontaires commises dans la conception 
        du projet ne perdurent pas
 - et que les différents interlocuteurs 
        (concepteurs du projet et Mairie de Paris) qui 
        en ont été alertés à plusieurs reprises ne 
        fassent plus font la sourde oreille.
 .
  
        1) 
          Le contenu scientifique et politique du projet doit être revu 
          :  - 
        parce qu'il est excluant : 
        il est centré gay au détriment des lesbiennes, des bissexuels/les, 
        des transsexuels/les et des transgenres. > Il est centré homosexuel(le?) alors qu'il devrait être 
        LGBT (lesbian gay bi trans).
 > Aucune association trans n'a été 
        contactée ou associée au projet.
 - 
        parce qu'il est inexact : 
        il ne nous paraît ni admissible ni sérieux de voir la Mairie 
        de Paris et la [inter-]LGBT continuer 
        de défendre un projet où il est dit que "dans 
        un premier temps, le fonds d'archives concernera majoritairement l'homosexualité 
        masculine pour des raisons historiques ! "> C'est bien méconnaître l'histoire des mouvements sociaux 
        liés au politiques sexuelles qui trouvent leur enracinement dans 
        les cultures féministes et lesbienne et ce dès les années 
        70 en France.
 > C'est aussi ignorer le mouvement trans qui a pris son essor dans 
        les années 60 aux Etats-Unis.
 - 
        parce que la question de l'archive doit l'objet d'une réflexion 
        plus approfondie 
        (spécificité des archives trans, archives vive, archives 
        des minorités). > Or la conception ultraclassique de l'archive qui se dégage 
        du projet fait l'impasse sur les récents et fructueux débats 
        sur la notion d'archive.
 .
 
        2) 
          Ce projet doit devenir représentatif (parité et parité 
          culturelle) dans ses instances : - 
        les trans et leurs associations représentatives doivent être 
        intégrées dans le comité de pilotage. 
        Il est inadmissible que la liste des 59 participants au projet ne comprennent 
        que 5 participantes et aucun(e) trans. - 
        le fonctionnement de 
        l'association en charge de la mise en place de la phase de préfiguration 
        doit être transparent et intégrer les 
        trans dans la réflexion et des circuits de décision. . Pétition 
        pour l'intégration des trans dans le comité de pilotage
 du centre de documentation et d'archives LGBT
 de la Ville de Paris
 .Missions des archives trans selon Vigitrans 
        :
 - animer une réflexion sur la notion d'archive et plus particulièrement 
        sur les archives trans (séminaires, rencontres).
 - imaginer des actions et des dispositifs susceptibles d'évaluer 
        les besoins et possibilités en matière d'archives trans 
        mais aussi les manières d'en produire.
 - défendre la culture trans et ses protagonistes et lutter contre 
        leur invisibilisation.
 .
 DESTINATAIRES 
        DE LA PETITION :Mairie de Paris, Inter LGBT, Jean Le Bitoux 
        et Christopher Miles pour l'association en charge du projet 
        du centre de documentation et d'archives des homosexualité.
 Pour 
        signer : envoyer un mail indiquant votre nom, prénom, qualité 
        (professionnelle, institutionnelle, politique, associative)à Tom Reucher : tom.reucher[AT]free.fr
 http://syndromedebenjamin.free.fr
 PREMIERES 
        SIGNATURES :- TOM REUCHER (psychologue clinicien, fondateur de l'Association 
        du Syndrome de Benjamin),
 - MARIE-HELENE BOURCIER (sociologue, université de 
        Lille III),
 - EMMA COLIN, LAURENT PICARD (webdesigner),
 - BEATRIZ PRECIADO (philosophe, université de Princeton)
 - l'Académie Gay & Lesbienne ...
 . Le 
        collectif VigiTrans, groupe d'action et de réflexion
 transsexuel/le, transgenre et amis/es des trans
 Les échanges 
        se font par mail. Ponctuellement il peut y avoir des rencontres. Il n'y a pas d'adhésion, 
        ce n'est pas une association. Le collectif est ouvert, il est composé 
        des personnes qui en font la demande. . Ce 
        collectif a 2 objetifs en cours : .1 - Faire renoncer au dépôt du terme "transgenre" 
        comme marque à la personne qui l'a déposée 
        : C'est 
        comme si elle avait déposé "homosexuel" 
        ou "transsexuel"...
 Nous 
        devons réunir tous les documents français qui utilisent 
        le terme "transgenre". - Les articles, les docs militants ou associatifs, les statuts associatifs... 
        tout ce que nous trouverons qui est antérieur à 2001, tout 
        ce qui démontre l'existence d'une "communauté" 
        transgenre en France.
 - Je pense, entre autre, à l'article d'Hélène 
        HAZERA paru dans Libération aux environs de 1996-1998.
 - Pour ça, chacun d'entre-nous peut participer à son niveau. 
        Merci de nous faire connaître vos trouvailles.
 Quelqu'un veut-il se charger de réceptionner tous les documents, 
        les photocopies, que nous ne manquerons pas de lui adresser ?
 Du fait de l'absence 
        du terme du dictionnaire, - nous devons faire la preuve de l'existence du terme "transgenre" 
        comme courant au moins dans la communauté LGBT.
 - Juridiquement, dans le domaine des marques, le terme "transgender" 
        n'est pas équivalent de "transgenre".
 Si 
        nous pouvons prouver l'utilisation de "transgenre" depuis 
        plusieurs années dans des écrits, ou dans la communauté 
        LGBT, nous pourrons obtenir l'annulation de la marque "transgenre".Il y a un historique sous forme de fichier word qui peut 
        vous être adressé par mail sur votre demande.
 .
 2 
        - Le Conseil de Paris 
        vient de voter une subvention d'un montant de 100.000 euros pour que le 
        projet de Centre de Documentation et 
        d'Archives Homosexuelles de la ville de Paris 
        (CADHP) 
        qui entre en phase dite de préfiguration en 2002-2003 : - Celle-ci comporte 
        notamment la réalisation d'études, audits, d'un cahier des 
        charges, la sollicitation de divers "experts" et personnalités 
        ainsi que la mise en oeuvre d'un comité de pilotage.- A cette occasion, nous demandons à ce que 
        les trans (transsexuels/les et transgenres) soient intégrés 
        dans le Comité 
        de pilotage du CADHP.
 VigiTrans 
        porte une pétition en ce sens qui comporte déjà plus 
        de 180 signatures.- Nous travaillons avec le collectif Archilesb! qui porte 
        une pétition similaire pour les lesbiennes, car il n'y a que 5 
        lesbiennes sur 49 membre du Comité de pilotage.
 - Nous demandons que le centre s'appelle "LGBT" 
        et pas seulement "Homosexuel".
 La pétition 
        sous forme de fichier word peut vous être adressé 
        par mail sur votre demande. . |  |   
          
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