| 
         
          | 26 
            6 2003   
            : L'Express pages 46 et 47 > par Marion Festraëts http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/homos/dossier.asp?ida=397366
 |   
          | .Minorités
 Les 
              homos en panne de cause.
 Autrefois fédérés 
              par la lutte contre le sida et par le combat pour 
              le Pacs, les gays et lesbiennes font aujourd'hui face 
              à une société plus compréhensive. Ce 
              qui ne les empêchera pas de marcher contre l'homophobie samedi 
              28 juin Combattre 
              l'homophobie et les discriminations : depuis quelques années, 
              les slogans de la Marche des fiertés lesbienne, gaie, 
              bi et trans - 
              ex Gay Pride - qui aura lieu 
              le 28 juin à Paris, semblent bégayer.- Au point que, au-delà de l'indéniable aspect festif 
              de cette manifestation, on en vient à se demander si ce défilé 
              a encore un sens politique.
 - En panne de proposition nouvelle, de projet social fédérateur 
              depuis le vote du Pacs, en 1999, la cause homo semble 
              aujourd'hui chercher le souffle qui l'avait portée durant 
              les «années sida».
 Le 
              consensus mou autour de la lutte contre l'homophobie masque mal 
              un déficit patent de revendication forte. Au sein d'une 
              société désormais plutôt compréhensive 
              et tolérante, - les élucubrations d'une Brigitte 
              Bardot
 - ou les dérapages d'une Françoise de Panafieu 
              - «Lorsqu'on est Maire de Paris, on n'a pas vraiment 
              sa place en tête de la Gay Pride», selon 
              la Maire du XVIIe arrondissement -
 jettent le discrédit sur leurs auteurs plus que sur leurs 
              cibles : le député UMP Claude Goasguen 
              s'est empressé de préciser que les propos de Françoise 
              de Panafieu n'engageaient qu'elle.
 Les homos doivent-ils 
              faire le constat qu'ils ont peut-être, en fait, obtenu l'essentiel 
              ?.
 L'affaire 
              a mis en émoi tout le petit monde associatif gay : le 11 
              avril, une poignée de militants d'Act Up [Paris] 
              ont saccagé le siège des éditions 
              Blanche parce que cet éditeur de littérature 
              érotique avait publié - Serial Fucker. Journal d'un barebacker, d'Erik 
              Rémès.
 - L'ouvrage, contestable (et contesté), décrit les 
              tribulations d'un homo séropositif contaminant délibérément 
              ses partenaires.
 «Le règne 
              de l'hétérosexualité» Ce énième 
              coup d'éclat - dit «zap» en langage «actupien» 
              - de l'association emblématique des années 1990 a 
              laissé plus que perplexes les militants homos.  
              «En 
                faisant une telle publicité à ce livre, Act 
                up est tombé dans le panneau,- estime Jean Le Bitoux, 
                auteur de Citoyen de seconde zone Trente ans de lutte 
                pour la reconnaissance de l'homosexualité en France 
                (avec Hervé Chevaux et Bruno Proth, Hachette 
                Littératures).
 Rémès écrit des choses condamnables, 
                mais ce genre de procédé traduit l'essoufflement 
                idéologique de cette association. On n'est plus dans l'explication 
                sociale, on est dans la vengeance gratuite.»
 Les outrances 
              d'Act up traduisent la fin d'une époque, ces 
              années 1980 et 1990 durant lesquelles l'union sacrée 
              des militants homosexuels s'était accomplie au nom de la 
              lutte contre le sida. - «L'époque était au «nous», elle 
              est désormais au «je», témoigne William 
              Pettex-Sorgue, créateur et président de 
              www.citegay.com, le plus important site homo européen 
              - 967 000 visiteurs par mois.
 .
  - 
              «Le Pacs nous a donné une respectabilité, 
              nous a sortis du cliché des gays festifs en officialisant 
              la légitimité des couples homos», estiment 
              Ronan Rosec et Laure Lagardère, à la 
              tête de SOS-Homophobie, association qui publie 
              chaque année un rapport sur les discriminations ou les insultes 
              dont sont victimes les homosexuels. Moins politisée qu'à ses débuts, SOS-Homophobie 
              réclame que les actes et propos discriminants soient punis 
              par la loi, à l'instar du racisme, et qu'une information 
              sur l'homosexualité soit dispensée à partir 
              du collège :
 - «Il s'agit simplement de rompre l'isolement 
              des jeunes qui se posent des questions sur leur orientation sexuelle 
              et qui ne trouvent aucune référence positive à 
              l'homosexualité dans leur environnement.»
 Pourtant, 
              les mentalités ont progressé, au point qu'aujourd'hui 
              un personnage politique peut révéler son homosexualité 
              sans choquer personne, alors qu'une telle démarche semblait 
              inconcevable il y a dix ans. - Selon Louis-Georges Tin, qui a dirigé le tout récent 
              Dictionnaire de l'homophobie (PUF), la discrimination 
              des homos va bien au-delà de la simple insulte lancée 
              dans la rue :
 - pour ce spécialiste des études 
              gaies et lesbiennes, qui parle également de «gaiphobie», 
              de «lesbophobie», de «biphobie» et de «transphobie», 
              «l'origine profonde de l'homophobie est sans doute à 
              rechercher dans l'hétérosexisme, qui est ce règne 
              de l'hétérosexualité obligatoire [...]. En 
              effet, ce régime tend à constituer l'hétérosexualité 
              comme la seule expérience sexuelle légitime, possible 
              et même pensable...»
 .
  
              «Depuis 
                le Pacs, on assiste à un immense bavardage 
                sur tout et rien»  Débattue 
              en long et en large par les idéologues de la communauté, 
              la question des genres et des identités sexuelles est aujourd'hui 
              au cur de tous leurs différends.   
              «Depuis 
                le Pacs, on assiste à un immense bavardage sur tout et 
                rien. On devrait peut-être commencer par se pencher sur 
                notre histoire», 
                commente Jean Le Bitoux, chargé de piloter le futur 
                Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris. 
                 Un 
              projet qui cristallise à nouveau les vieux antagonismes entre 
              lesbiennes radicales et gays un brin misogynes, entre tenants du 
              différencialisme et partisans du droit à l'indifférence. 
               
              - 
                L'historienne féministe Marie-Jo Bonnet - et Marie-Hélène Bourcier, théoricienne 
                du mouvement queer 
                - qui étudie et remet en question les genres et les identités 
                sexuelles -
 ont d'ailleurs lancé une pétition 
                dénonçant l'exclusion des lesbiennes du projet et 
                la «superficialité» de la réflexion 
                en cours.
 Et 
              les homos de s'accuser mutuellement de discrimination ....
 Ces querelles 
              de chapelle semblent très éloignées des préoccupations 
              quotidiennes des homos «de base». - La sociologue Françoise Gaspard souligne d'ailleurs 
              «la dissémination du militantisme au contact du terrain» 
              : «Les moins de 40 ans préfèrent se retrouver 
              dans des associations de convivialité, pour randonner, skier 
              ou parler portugais. On voit émerger de nouvelles formes 
              de revendication et de militantisme à travers une nuée 
              d'associations au sein des entreprises, des institutions ou des 
              administrations»: à La Poste, à 
              la SNCF, dans l'armée, dans la police, 
              au sein d'HEC ou de Sciences po, etc.
 - «Nos jeunes internautes n'ont pas l'air de mal vivre leur 
              homosexualité, remarque William Pettex-Sorgue. Eux 
              qui n'ont pas vu mourir des dizaines d'amis, comme notre génération, 
              s'impliquent dans des activités de loisir plutôt que 
              dans les grands mouvements historiques.»
 .
 Plus 
              que le droit à la différence, la majorité des 
              homos réclament aujourd'hui le droit à l'indifférence. 
               Et 
              à l'égalité avec les couples hétéros 
              : l'homoparentalité les motive plus que les débats 
              autour du queer. Ils veulent 
              pouvoir adopter en couple et avoir accès à la procréation 
              médicalement assistée. Et lorgnent vers l'étranger 
              :
 - en 2002, la Suède autorisait les couples du même 
              sexe à adopter des enfants, comme aux Pays-Bas et 
              dans certains Etats d'Amérique du Nord.
 - En Grande-Bretagne, en Belgique et en Espagne, 
              les lesbiennes ont accès à l'insémination artificielle
 tandis 
              qu'après la Belgique et les Pays-Bas, le Canada 
              s'apprête à légaliser le mariage entre homosexuels 
              (voir 
              l'encadré).
  
              «Ces 
                revendications obéissent à une sorte d'agenda international, 
                souligne Marie-Hélène Bourcier. Ce 
                qui est réclamé et obtenu aux Etats-Unis 
                ou en Australie sera réclamé et - vraisemblablement 
                - obtenu en France.»  Si les homos 
              y tiennent assez pour se mobiliser.. |   
          
          | 
   
    | 14 6 2005 :  le 
        Perroquet Libéré n° 27 (page 2) > par la 
        rédactionhttp://www.leperroquetlibere.com/download/Perroquet_27.pdf
 |   
    
    | .Lyon : 1, Paris : 0
 .
 La 
        Mairie de Lyon a surpris son monde en annonçant la création 
        dans la capitale des Gaules dun « Centre de Ressources 
        Documentaires Gay et Lesbien ». Selon [ Michel 
        Chomarat ] le chargé de mission « Mémoire 
        » de la Ville de Lyon, « il était primordial 
        quune institution publique accueille ce Centre afin 
        den assurer sa pérennité »..
 Une 
        initiative qui offre peut-être une porte de sortie honorable à 
        la Mairie de Paris, embourbée depuis trois ans avec son 
        improbable « Centre dArchives 
        [ et de Documentation ] Homosexuelles 
        [ de Paris (projet de l'association APCADHP 
        qui est subventionnée de 100 000 euros en septembre 2002 par le 
        Conseil de Paris) ] ». En 
        laissant à Lyon le soin de mettre en place ce projet 
        « primordial », Paris se sortirait dune impasse 
        et ferait faire des économies à ses contribuables.  
        A méditer. .  |  
   
    | 13 6 2005 : 
        tetu.com > par Paul Paranthttp://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=1500
 http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=1500&date_info=2005-06-13
 |   
    
    | .France (Mémoire)
 Archives 
        Homosexuelles à Paris :le rapport de Préfiguration a été 
        remis à la Ville
 .
  Le 
        « rapport de Préfiguration » du Conservatoire des 
        Archives et des Mémoires Homosexuelles de Paris [ du 
        Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris 
        ? ] (CADHP) a 
        enfin été rendu, vendredi 10 juin, à la Mairie de Paris.- D'une longueur de 62 pages, le document explicite l'identité, les métiers, 
        le fonctionnement et les activités d'un Centre d'Archives 
        à venir.
 Stéphane 
        Martinet, président de l'Association 
        de Préfiguration du CADHP, attend « par pure politesse » que la 
        Mairie [ de Paris ] ait terminé 
        la lecture du document- avant de le présenter à la Région [ 
        d'île de France ], au Ministère de la Culture 
        (appelés à financer également le Centre) et à la 
        presse.
 .
 La 
        conclusion de la phase de Préfiguration était attendue avec 
        impatience depuis fin 2002, lorsqu'une subvention de 100.000 euros avait 
        été accordée par la Mairie de Paris, afin 
        d'imaginer un lieu pour conserver et mettre à disposition les documents 
        retraçant l'histoire des gays et des lesbiennes.  
        Un premier  Centre 
          d'Archives LGBT vient d'ailleurs d'être installé à Lyon 
          (lire Quotidien du 18 mai). .À Paris, « la balle est désormais dans le 
        camp des collectivités qui devraient nous accorder un budget de fonctionnement 
        en novembre prochain », explique Stéphane Martinet.
 - Dans ce but il rencontrera Odette Christienne, 
        adjointe au Maire de Paris chargée de la Mémoire, à la fin 
        du mois de juin.
 . |  
   
    | 19 au 25 mai 2005 
        : Le Nouvel Observateur (supplément Paris île 
        de France) n° 2115 (page 25) > par Anne Delabrehttp://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p223_2115/a268733.htm
 |   
    
    | .Lhistoire
 Gays 
        : Archives enterrées.
  Annoncé 
        pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre 
        dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) 
        nest toujours pas arrivé sur le bureau dOdette 
        Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée 
        de la mémoire..
 En 
        2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € 
        pour préfigurer un Centre dArchives Homosexuel. Polémique dès 
        le début.- Sur la parité du Conseil dAdministration 
        (aujourdhui respectée),
 - sur le président (aujourdhui remplacé 
        par Stéphane Martinet [adjoint PS au Maire 
        du 11ème arrondissement de Paris]),
 - sur linitiateur du projet et seul salarié 
        de lAssociation [de Préfiguration 
        (APCADHP)], Jean Le Bitoux 
        (licencié en avril 2004)
 Autant de facteurs 
        qui ralentissent les travaux..
 - 
        Aujourdhui, les 100 000 € sont épuisés,- le local qui a servi de siège à lAssociation 
        a fermé le 15 janvier dernier.
 Quand 
        au Rapport de faisabilité, on ne finit plus dattendre 
        ce quil va préconiser.- Stéphane 
        Martinet assure quil sera remis « très prochainement 
        » à lHôtel de Ville.
 La Mairie [de 
        Paris], qui na aucune envie de faire de vagues, estime quelle 
        nen est plus à quelques semaines près..
 Entre-temps, 
        elle a trouvé un point de chute à ce Centre dArchives 
        encore fantôme :- il occupera une partie des 250 m2 en plein cur 
        de Paris dans lesquels le Centre Gai et Lesbien 
        [CGL de Paris île de France] 
        (lieu dinformations et de conseils) va déménager dici 
        fin 2005.
 - 
        Pour un espace de stockage réservé (le 
        journal « Illico » et quelques associations 
        lui ont déjà confié leurs archives), des documents 
        numérisés- et des consultations réservées à 
        des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire.
 Mais il reste encore 
        beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement.- Le dossier embarrasse la Municipalité face à lembourbement 
        de la situation au fil des mois.
 - Avec le risque, à force de jouer à lArlésienne, 
        que le futur CADHP ne tourne au « Titanic 
        ».
 . |  
   
    | 19 5 2005 : 
        Le Progrès > par Jacques Boucaudhttp://www.leprogres.fr/Jeudi/infosdujour/rhone/495973.html
 |   
    
    | .Lyon 
        ouvre sa Bibliothèque à la mémoire 
        homosexuelle
 .
 Le premier Centre 
        français de Ressources Documentaires gays et lesbiennes, 
        créé à Lyon..
  Des 
        associations parisiennes le voulaient. Leur projet [ 
        de Centre dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) 
        ? ] a 
        avorté. C'est à 
        Lyon que sera créé le seul Centre français 
        de Ressources Documentaires gays et lesbiennes ouvert au public.- Amsterdam, Barcelone, Berlin, Gand, Moscou et Rome, étant 
        les autres villes européennes où fut engagée la même 
        démarche, peut-être de manière plus militante et moins 
        politique qu'à Lyon.
 .
 La 
        création d'un Centre de Ressources Documentaires 
        dans la capitale des Gaules était dévoilée 
        mardi par Gérard Collomb, à l'occasion de la Journée 
        internationale de lutte contre l'homophobie.- Le Maire de Lyon qui milite pour que « les gens vivent 
        comme ils l'entendent », accueille cette création comme un 
        outil supplémentaire de lutte « contre toutes les discriminations 
        ».
 Installé 
        au sein de la Bibliothèque Municipale 
        [BM Part Dieu] de Lyon, ce Centre 
        de Ressources va recenser toutes sortes de supports- (journaux, livres, films, photos, manuscrits, flyers, affiches du monde 
        entier) ayant un rapport direct avec la mémoire homosexuelle, la 
        plupart issus du « fonds Chomarat ».
 - Des dossiers de nature pédagogique pour les écoles.
 .
 Michel 
        Chomarat, éditeur et directeur 
        de Mémoire Gaie, rassemble en effet depuis plus de trente 
        ans une foule de documents,- qu'il s'agisse d'ensembles sur Gilles de Rais, Jean-Baptiste Lully, 
        Marc Barbezet [l'éditeur à Lyon de Jean Genet 
        et Marguerite Yourcenar],
 - de couvertures de magazines comme Gai Pied, ou Têtu,
 - et des tracts qui composent une véritable mémoire de la 
        cause homosexuelle.
 Autant 
        de richesses qui, a souligné Michel Chomarat, deviendront 
        propriété de la Ville à sa mort. Pour autant le Centre 
        de Ressources ne sera pas autonome au sein de la Bibliothèque 
        de Lyon. - « Pas question de créer un ghetto 
        » assure l'adjoint au Maire de Lyon en charge de 
        la Culture, Patrice Beghain. Les documents vont rester dans 
        les départements de la Bibliothèque.
 C'est l'outil informatique 
        qui donnera vie à ce fonds, au même titre que le fonds 
        Chinois ou la Bibliothèque des Jésuites, 
        déjà disponibles. - Il servira aussi à des publications régulières, 
        sous forme de cahiers, à des expositions et à la constitution 
        de dossiers de nature pédagogique pour les écoles.
 - « C'est une mise en lumière des choses » précise 
        Michel Chomarat.
 . Collomb 
        mouille le maillot.
 « Nous voulons 
        que ce Centre soit géré au coeur de l'institution 
        qui effectue un travail sur la mémoire ».- L'adjoint au Maire [de Lyon] Patrice Beghain 
        justifie ainsi le choix de la Bibliothèque Municipale pour 
        accueillir le Centre de Ressources Documentaires gays et lesbiennes.
 Mais 
        ce choix va bien au delà du simple problème de son emplacement 
        :- Il s'agit d'un réel engagement politique de la Ville [de 
        Lyon] qui souhaite en faire « un espace public ».
 « Seule garantie 
        de sa pérennité » affirme Michel Chomarat. Pour le chargé 
        de mission « mémoire » au cabinet du Maire 
        [Gérard Collomb],- « le projet parisien [ 
        de Centre dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) 
        ? ] a 
        avorté parce que l'initiative est venue des associations gays et 
        lesbiennes de la capitale [ 
         projet (subventionné de 100 000 euros par la Mairie 
        de Paris) de l'APCADHP soutenue par l'Inter LGBT 
        ? ] ».
 - Plus militante et moins politique que le projet lyonnais.
 .
  En 
        outre Gérard Collomb, confronté il y a quelques semaines 
        à la vindicte des patrons des établissements homosexuels 
        des pentes de la Croix-Rousse, qui accusaient 
        d'homophobie la Police municipale, et donc la Ville de Lyon, 
        montre ainsi qu'il reprend la main sur un dossier sensible.- Il a d'ailleurs dit hier à l'Hôtel de Ville que 
        s'il y a eu « dérapages » (ndlr : des forces de l'ordre 
        à l'encontre de la communauté gay) il fera en sorte que 
        cela cesse.
 . |  
   
    | 17 5 2005 : 
        tetu.com > par Paul Paranthttp://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=1356
 |   
    
    | .France (Mémoire)
 Archives 
        Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son CentreParis 
        est à la traîne
 .
 Pendant 
        qu'à Paris, on attend avec impatience la création 
        du Centre d'Archives Homosexuelles,- celui de Lyon vient d'ouvrir ses portes.
 C'est 
        en définitive à Lyon que le premier Centre 
        de Ressources Documentaires gay et lesbiennes français 
        voit le jour.- D'initiative institutionnelle, il a été installé 
        officiellement le 16 mai dans les locaux de la Bibliothèque 
        Municipale [ BM Part-Dieu ] de Lyon
 - et profitera ainsi d'une visibilité publique et de l'énorme 
        logistique existante.
 C'est 
        le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000 
        documents, affiches, flyers, vidéos, magazines, articles de presse, 
        qui constitue pour l'instant l'essentiel de la documentation du  Centre 
        d'Archivage,- ainsi que les actes des Assises de la Mémoire [ Gay 
        et Lesbienne ] qui se tiennent chaque année à 
        Lyon depuis 2002.
 Parmi 
        les inédits, la Bibliothèque  [ 
        BM Part-Dieu ]  de Lyon annonce- une couverture du magazine Gai Pied de mai 81, présentant 
        une des premières grandes manifestations d'homosexuels en France,
 - le seul flyer gay de Budapest
 - ou l'affiche du premier film chinois traitant de l'homosexualité 
        en sélection officielle à Cannes.
 Reste à tout 
        répertorier, inventorier et bien sûr à compléter 
        cette documentation..
  
        Pendant 
          ce temps à Paris, et plus de deux ans après le 
          versement de la subvention par la Mairie de Paris,- la première étape, dite de « préfiguration 
          », de la création du Centre d'Archives [ et 
          de Documentation ] Homosexuelles (CADHP) s'achève 
          enfin.
 Son 
        président, Stéphane Martinet, a annoncé comme 
        « imminent » (comprendre 
        avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport- à la Mairie de Paris,
 - à la Région Ile-de-France
 - et au Ministère de la Culture.
 .
 Votée 
        fin 2002 [ le 
        24 9 2002 ], versée au mois de janvier suivant, 
        la subvention de 100.000 euros accordée par la Mairie de Paris 
        a été totalement consommée.- « Chaque centime a été dépensé de 
        façon juste », affirme le trésorier [ de l'Association 
        de Préfiguration ] du CADHP, Charles Myara, 
        qui rappelle que les comptes ont été certifiés.
 - 
        Un local dans le Marais (que l'[AP] 
        CADHP a 
        rendu en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer)- et deux employés successifs pour mener les Groupes de réflexion
 auront suffi à consommer le crédit.
 - 
        Alors que certains, tels le groupe des Verts à la 
        Mairie de Paris, s'impatientent,- et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT 
        et le CGL,
 Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois) 
        a été nécessaire pour définir un projet à 
        long terme.
 « Dès 
        le départ, cette subvention [ des 100 000 euros versés 
        par la Mairie de Paris ] devait uniquement 
        servir aux premières analyses et à la définition 
        des objectifs », assure-t-il..
  
        Centre de 
          Ressources Documentaires gay et lesbiennesBibliothèque Municipale [ BM Part-Dieu ] de 
          Lyon
 30 bd Vivier Merle, 69003 Lyon
 04 78 62 18 00  http://www.bm-lyon.fr/
 . |  
   
    | 28 4 2005 : 
        illico n° 124 (page 18) > par Jean-François Laforgeriehttp://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4101#
 |   
    
    |  
        .Le Centre d'Archives Gay toujours en rade
 CADHP 
        : les Archives au placard ?.
 Le 
        Centre dArchives Gay de Paris verra-t-il le jour ?- Trois ans après le vote dune subvention de 100 000 euros, 
        labsence dinformation sur lavancement de ce projet 
        emblématique inquiète à la fois les élus 
        et les homosexuels
 Toujours 
        rien ou si peu : limportant retard pris par le projet de Centre 
        dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) 
        agace et inquiète désormais ouvertement.- Ce délai peu justifié,
 - la communication défaillante,
 - les évidents problèmes de structures (locaux fermés, 
        salariés licenciés...) peuvent faire douter de lavenir 
        du projet.
 Il 
        en va ainsi des Verts qui ont décidé de demander 
        officiellement des nouvelles du projet lors du prochain Conseil 
        de Paris 
        - mi avril..
  Cette 
        pression politique semble avoir été utile puisque Odette 
        Christienne, Adjointe au Maire en charge de la Mémoire, 
        a enfin reçu, début avril, 
        après lannonce de linitiative des Verts, 
        de nouvelles informations sur ce dossier 
        délicat.  - " Nous avons 
        obtenu un rapport dactivités ainsi quun bilan financier 
        de lutilisation de leur subvention de 100 000 euros,explique Patrice Porcheron, directeur 
        de cabinet dOdette Christienne.
 - Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport 
        [ le résultat de la phase de préfiguration 
        ] était, pour le moment, soumis à lavis dexperts, 
        darchivistes, de bibliothécaires pour validation.
 - Une fois entériné par le Conseil dAdministration 
        de lAssociation de Préfiguration [ du CADHP 
        ], nous recevrons le projet définitif.
 Nous savons déjà- quil comportera un plan de développement 
        à cinq ans
 - et que lactivité de Bibliothèque pour 
        le grand public initialement prévue serait abandonnée.
 - En fait, le projet sorienterait davantage vers un public 
        de chercheurs. "
 .
 - " Il est exact 
        que nous soumettons notre projet à lavis de professionnels,explique lAssociation de Préfiguration 
        du CADHP.
 - Une fois, cette phase achevée, nous remettrons, 
        avant la fin avril, notre rapport définitif à la Mairie 
        de Paris.
 Il est légitime 
        quon demande des nouvelles du projet.- Ce que nous pouvons dire, cest que nous 
        avons transmis nos bilans moraux et financiers  vérifiés 
        par un Commissaire aux comptes  à 
        la Mairie de Paris.
 - Nous envisageons dailleurs de faire une 
        nouvelle demande de subvention pour 2005 ".
 .
 Depuis 2002 et le 
        versement dune subvention de 100 000 euros, lAssociation 
         [ APCADHP ] na en effet sollicité aucune autre 
        subvention, mais la Mairie [ de 
        Paris ] annonce déjà la couleur. - " Nous navons 
        pas eu de demandes en 2004 ni cette année,explique Patrice Porcheron.
 - De toutes façons, notre enveloppe budgétaire 
        pour 2005 ne nous permet pas de subventionner de nouveau cette structure.
 - Par ailleurs, il est inenvisageable que le projet dépende 
        des seules subventions municipales, ce serait 
        une gestion de fait dune structure dont je rappelle quelle 
        nest pas un projet municipal. "
 .
 Cette situation inquiète-t-elle 
        léquipe du futur CADHP ?- Pas vraiment même si on concède avoir quelques difficultés 
        à mobiliser des partenaires financiers.
 - " Nous 
        avons présenté notre projet au Ministère 
        de la Culture qui semble intéressé mais cest toujours 
        le cas lorsquon ne parle pas encore dargent.- Cest, en revanche, plus difficile avec des 
        financeurs privés qui, eux, comprennent mal lintérêt 
        dun tel Centre. "
 . |  
   
    | 22 4 2005 : 
        gayvox.com > édito de Lionel Duroihttp://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=1520
 |   
    
    | .Ivresse
 .
 Nous 
        sommes heureux de lattention quon nous porte quand ici ou 
        là on rappelle lindépendance du ton de Gayvox. 
        Nous nen faisons pas une gloire. Juste un plaisir. Chèrement 
        payé au besoin. Cest ainsi. Au 
        diable les frissons, pourvu quon ait livresse de cette liberté 
        si rare aujourdhui. 
        Pourquoi donc ?- Cest lépoque il me semble. Le plus navrant, cest 
        la bêtise. Parfois elle se niche dans lexpression dune 
        émotion qui rejette lacte de penser et de réfléchir.
 - Je men vais vous compter quelques exemples.
 Ça devient 
        notre credo. On espère cependant ne pas vous lasser de nos histoires.- Surtout quand on ne peut toujours nommer les dérangés 
        dérangeants.
 - Installez-vous. Cest parti pour un Best Off !
 .
  
        Nous 
          avons suivi laffaire du CADHP avec attention. Nous 
          continuerons. Vous savez, le Centre dArchives et de Documentation 
          Homo de Paris. 
          Comment vous ne savez pas ? Cest 
        lhistoire dune subvention dun projet monté 
        vite fait par deux ou trois péquins.- Nous en avions parlé pour expliquer en quoi ce projet mal ficelé 
        navait aucune chance de réussir.
 - Nous avions fait le pari dun gâchis avant quil nadvienne.
 Du 
        cabinet du Maire, nous avions des personnes au téléphone 
        qui refusaient dentendre les évidences au 
        prétexte que, quand on est critique, cest évidemment 
        quon est de méchants et stupides trublions.- Si on avait pu nous faire passer pour vilains gamins irresponsables, 
        on laurait fait.
 - Heureusement, lavenir nous a donné raison.
 On 
        attend la suite. Et surtout, on attend que ce Centre existe 
        intelligemment ...- Quand il sagit 
        dargent publique, on peut bien dire une messe ?
 .
 
         Nous 
          avons suivi aussi des projets dinitiative privée 
          parce quils se réclamaient dintérêts 
          collectifs.- On nous a alors reproché dêtre haineux, partiaux, 
          un brin démago...
 - On souri.
 [...] |  
   
    | 15 4 2005 : 
        illico n° 123 (page 21) > par Jean-François Laforgeriehttp://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4082
 |   
    
    |  
        .Archives toujours rien
 Centre 
        dArchives : il faut encore attendre.
 Le futur Centre 
        dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris nen 
        finit pas de se faire attendre.- Et la récente fermeture de son local nest pas fait pour 
        rassurer
 Téléphone 
        coupé, local fermé, salariés licenciés, calendrier 
        rallongé, le Centre dArchives et de Documentation Homosexuel 
        de Paris (CADHP) nen finit plus de susciter linquiétude 
        et désormais les moqueries..
 Pas pour Stéphane 
        Martinet, son président, qui explique que- " la fermeture du local et le licenciement 
        de lunique salarié sont le résultat de lachèvement 
        de la première phase délaboration du projet 
        ".
 En gros, cétait 
        prévu. Désormais, il y a donc un projet rédigé, 
        budgété mais dont on ne sait encore rien.- " Nous réservons la primeur de cette 
        information à la Mairie de Paris, explique Stéphane 
        Martinet.
 - Nous le présenterons à Odette 
        Christienne [adjointe de Bertrand Delanoë 
        chargée de la Mémoire] et au 
        Cabinet du Maire courant avril ".
 .
 Limportant 
        retard pris na évidemment pas permis de prendre contact avec 
        dautres financeurs publics ou privés pourtant indispensables 
        à la pérennité du projet.- Du coup, cest un projet virtuel (son ampleur dépendant 
        des financements trouvés) qui devrait être présenté.
 Une 
        seule chose est certaine : la subvention initiale de 100 000 euros pour 
        la préfiguration du projet a été dépensée. . |  
   
    | 11 4 2005 : 
        e-llico.com > par Jean-François Laforgeriehttp://www.e-llico.com/popup.php?section=actu&id=4102
 |   
    
    | .Pression des Verts
 .
 Impatients, 
        les élus Verts de Paris vont poser, lors du 
        prochain Conseil de Paris, mi avril, une question orale concernant 
        le futur projet de Centre dArchives 
        [et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP)]. - " Nous 
        navons aucune nouvelle de ce projet, aucune information officielle.- Quest-ce qui se passe avec ce dossier ?
 - Il est logique que nous le demandions au Maire 
        de Paris,
 explique Nicole Azzaro, Conseillère 
        Verts.
 - La création 
        de ce Centre est très importante et très symbolique.- La subvention initiale de 100 000 euros a dailleurs 
        été votée à la quasi unanimité en 2002. 
        "
 . |  
   
    | 16 
      11 2004 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=1319
 |   
    |  
        .Dominos
 .
 Vous 
          avez suivi le Domino Day à la télé 
          ? Vous suivrez le CADHP Day sur Gayvox. 
           Les 
          euros publiques du projet tombent les uns après les autres 
          dans lescarcelle du néant, de lincompétence, 
          du gâchis, des regrets et des révoltes. 
          Quand on pense que les responsables traînent leur morgue dans 
          les salons dorés et que certains sapprêtent à 
          publier leurs pensées profondes en sadossant à quelques 
          intellectuels plutôt morts que vivants
 ça me laisse 
          rêveur !.
 
        La 
          Mairie de Paris a subventionné le CADHP 
          à hauteur de 100 000 euros en 2002. Présidée depuis 
          un an par Stéphane Martinet, lassociation dispose- d'un local à Paris
 - de lignes téléphoniques
 - et d'un éminent salarié : Jean 
          Le Bitoux.
 Résultat : 
        pas de bilan officiel, plus dargent ou presque et une disqualification 
        claironnée sans rougir de honte. La preuve, ils ont embauché 
        un jeune archiviste professionnel, mais ils refusent d'en dévoiler 
        l'identité. Qui vous parle de transparence ? .
 Des conclusions 
        seront publiées fin 2004 et de nouvelles subventions réclamées. 
        Fallait oser. "A ce jour, aucun appel à dons n'a été 
        lancé." nous annonce le magasine Exist 
        n°21 de novembre 2004. Si 
        on chipote sur les termes, peut-être. Mais 
        je peux dire que nous avons été démarchés 
        pendant la mise en place du projet par Jean Le Bitoux pour quon 
        lui file nos archives de Gai Pied. Heureusement quon 
        a attendu de voir. Sinon, elles seraient où les archives de Gai 
        Pied aujourdhui ? - Je préfère les savoir en lieux sûr, conservées 
        par nos soins dans un local adapté, chauffé et gardé 
        24h/24h. Certes, ça nous coûte la peau des fesses. Mais la 
        mémoire de ses années-là vaut bien quelques sacrifices.
 - Dautant que nous attendons quun vrai centre darchives 
        dignes de ce nom soit enfin mis sur pied par des gens compétents 
        et motivés avec la reconnaissance des instances capables den 
        assurer la pérennité. Cest loin dêtre 
        le cas.
 Comme 
        lécrit  Exist "Les conditions de 
        réception et de conservation des documents ne sont toujours pas 
        réunies et le président Martinet se réfugie 
        derrière des phrases laconiques du style : « Je ne ferai 
        pas de folles promesses » ou encore : « nous sommes fiers 
        de partir de rien » 
 partir 
        avec une subvention de 100 000 euros en poche, ce n'est pas ce que l'on 
        appelle partir de rien. " Bien dit !  Lisez 
        ce morceau de bravoure : « on a besoin de temps et on a besoin de 
        plus d'argent ». On suppose que cest de lhumour. Comme le souligne 
        l'Académie Gay et Lesbienne, dans son communiqué 
        du 24 septembre dernier (en reprenant mes propos sur Gayvox, 
        Exist ne le précise pas
) : « le 
        CADHP va devenir la plus grande frustration d'une partie 
        de la communauté LGBT, menée en bateau comme du vulgaire 
        bétail (...) ».".
 Bref, 
        ça continue. On attend que les élus parisiens se réveillent. 
        Cest long. Les seules retombées suite au remue ménage 
        dans la presse ? Des pressions subies ça et là. Si, si, 
        croyez-moi, il y en a eu !  A lire aussi, larticle 
        paru dans le magazine suisse 360° : [ Fiasco parisien http://www.360.ch/presse/2004/11/la_discrete_richesse_des_archives_suisses.php 
        ]
 .
 
 Aller, 
        faut pas que ça vous empêche de dormir. 100 000 euros par-ci, 
        100 000 euros par-là
- Quest-ce que cest à côté 
        dune mémoire qui se perd ?
 Messieurs 
        et Mesdames les politiques, merci ! Au fait, la clairvoyance, cest 
        un métier ?.
  
        Lionel 
          DUROI, pour Gayvox.com . |  
   
    | novembre 
      2004 : mensuel Ex'ist n° 21 (page 13) > par la rédaction |  
   
    | .Infos :
 Centre 
        d'Archives Homos : déjà 100 000 euros gaspillés !
 .
  Initié en 
        2001, le projet de Centre d'Archives et de Documentation de l'Homosexualité 
        devait voir le jour en 2002.  Grâce 
        à d'importantes subventions de la Mairie de Paris (pas moins 
        de 100 000 euros en 2002), l'Association [de 
        Préfiguration] 
        du 
        CADHP 
        [AP CADHP] , 
        présidée depuis un an par Stéphane Martinet 
        avait semble t-il les moyens de ses ambitions. Forte 
        d'un 
        local dans le Marais,- de plusieurs lignes téléphoniques
 - et d'un salarié : Jean Le Bitoux, ancien journaliste de 
        Gai Pied,
 l'Association 
        paraissait plutôt en bonne voie.
 .
  Et 
        pourtant, le projet est à ce jour au point mort !- En l'absence de bilan officiel, il est difficile d'y voir clair.
 - Mais une chose est sûre, rien ou presque n'a été 
        fait, et les 100 000 euros ont... fondu !
  
        Jean 
          Le Bitoux vient d'être licencié 
          indiquant : « qu'il avait demandé à l'être, 
          contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier 
          la façon de travailler ». Celui-ci a même précisé 
          qu'il n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait 
          ! - Quelle étrange constat pour un salarié 
          d'une part, d'indiquer qu'il a travaillé deux ans alors qu'il 
          n'avait pas les qualifications pour faire ce travail,
 - et pour un employeur d'autre part, de payer quelqu'un pendant deux 
          ans alors qu'il n'était pas qualifié pour ce qu'on lui 
          demandait de faire.
 Le 
        président Martinet a indiqué qu'il avait récemment 
        embauché un jeune archiviste professionnel, mais qu'il refusait 
        d'en dévoiler l'identité.- Il serait 
        peut être bon de lui rappeler cependant que dès lors qu'on 
        vit de subventions et d'argent publique, la moindre des choses, par respect 
        du public, est de faire preuve d'un minimum de transparence.
  
        De 
          son côté, Jean le Bitoux a assigné son ancien 
          employeur devant le Conseil des Prud'hommes. .
  Le 
        président Martinet- qui promet désormais que des conclusions seront publiées 
        fin 2004,
 - a indiqué que de nouvelles subventions avalent été 
        réclamées : « pour la recherche de locaux, l'appel 
        aux dons et aux lègues, ... ».
 Il semblerait donc 
        que les 100 000 euros n'aient pas été totalement consommés, 
        néanmoins on suppose que le coût d'un salarié à 
        plein temps pendant deux ans, la location de locaux pour l'association, 
        ... ont déjà dû en consommer une grande partie.  Si 
        en deux ans, l'Association du CADHP n'a pas été 
        capable de trouver le local propice pour héberger 
        le Centre, on peut émettre de très sérieux 
        doute quant à sa capacité à gérer la mise 
        en oeuvre d'un tel projet..
 A ce jour, aucun appel 
        à dons n'a été lancé.- Les conditions de réception et de conservation des documents 
        ne sont toujours pas réunies
 - et le président Martinet se réfugie derrière 
        des phrases laconiques du style : « je ne ferai pas de folles promesses 
        » ou encore: « nous sommes fiers de partir de rien ».
 Rappelons 
        lui cependant que :- partir avec une subvention de 100 000 euros en poche, ce n'est pas ce 
        que l'on appelle partir de rien.
 - Passer deux ans sans rendre de compte à personne, pour constater 
        que rien n'a été fait, si ce n'est dépenser une grande 
        partie des subventions, aurait déjà dû lui coûter 
        sa tête à la présidence de l'Association du 
        CADHP.
 La 
        seule chose qu'il sache mettre en avant est : « on a besoin de temps 
        et on a besoin de plus d'argent ». Soit, mais pour aller où ?
 - et avec qui ?
 - et sur la base que quelles compétences ?
 Il semble que les dirigeants de l'association du CADHP ont 
        pris conscience qu' : « il était urgent de modifier la façon 
        de travailler ».
 .
  
        Mais 
          ainsi que le souligne l'Académie Gay et Lesbienne, dans 
          son communiqué du 24 septembre dernier :- « le CADHP va devenir la plus grande frustration 
          d'une partie de la communauté LGBT, menée en bateau comme 
          du vulgaire bétail (...) »."
 . |  
   
    | novembre 
      2004 : magazine 
      360°  > par Arnaud Gallay http://www.360.ch/presse/2004/11/la_discrete_richesse_des_archives_suisses.php
 |   
    | .La discrète richesse des Archives Suisses
 .
  Larchivage 
        des documents relatifs aux homosexualités simpose comme un 
        enjeu primordial pour un mouvement pluriel, parvenu à un tournant 
        de son histoire. Peu connues du public, les démarches volontaristes 
        et patientes de la Schwulenarchiv suisse et de Michel 
        Chomarat à Lyon font figure dinitiatives exemplaires..
 Ces clichés 
        de folles soirées, ces éphémères statuts associatifs, 
        ces carnets de notes manuscrites, ces magazines, ces tracts
 tous 
        ces documents témoignent de grandes luttes pour la singularité, 
        pour la reconnaissance et pour légalité. De ces tonnes 
        de papier, kilomètres de bande magnétique et de négatifs, 
        rien nest futile pour les nouveaux historiens qui sintéressent 
        à lhistoire des communautés sociales. A ce titre, 
        les gais et les lesbiennes, comme les communautés émigrées, 
        ouvrières ou religieuses, sont depuis quelques années le 
        sujet dune nouvelle manière décrire lhistoire 
        et déclairer ainsi notre propre époque. .
 En Suisse, 
        une Schwulenarchiv ( «archive gaie» 
        http://www.schwulenarchiv.ch/ 
        ) est hébergée au sein des Archives sociales suisses, 
        une fondation publique installée à Zurich. Pour Franco 
        Battel, président de la Schwulenarchiv, ce choix 
        donne à la collection tout son sens [...]
  
        Encourager 
          la recherche Disposant dun 
        budget symbolique, la Schwulenarchiv ne collecte que les 
        documents transmis volontairement par des particuliers et des groupes, 
        doù son caractère plutôt masculin et alémanique 
        jusquà présent. «Il na 
        jamais été notre but de concentrer les fonds darchives 
        de tout le pays, précise Franco Battel. Nous navons 
        donc nulle intention de forcer les gens à nous céder leurs 
        documents! En revanche, nous sommes ouverts à toutes les propositions 
        et intervenons lorsque lon nous signale des difficultés à 
        préserver des documents». Désormais, 
        le principal défi du comité Schwulenarchiv 
        est la mise sur pied dune fondation destinée à encourager 
        et soutenir la recherche sur la mémoire gaie et lesbienne, dans 
        le but de «faire vivre» ces archives. .
 
        Dans 
          ce domaine, la Ville de Lyon a acquis une petite longueur davance 
          en soutenant la tenue annuelle dassises des publications et expositions 
          sur la mémoire gaie et lesbienne. Cette 
        initiative, on la doit principalement à Michel Chomarat, 
        un passionné qui, depuis des années, a accumulé «avec 
        sa bite et son couteau» dinnombrables livres, journaux, films 
        ou tracts. Pour 
        lui, un tel projet de mémoire ne peut être porté que 
        dans le cadre dune institution publique, «sinon il resterait 
        trop lié à des questions de personnes ou dassociations. 
        Surtout, je suis un républicain convaincu, ajoute-t-il. A ce titre, 
        je pense que cest à la République et ses institutions 
        de faire le travail.» Depuis 1992, une convention 
        signée avec la Ville de Lyon lui permet dintégrer 
        ces documents à la bibliothèque municipale 
        sous la forme dun fonds portant son nom. La coopération étroite 
        avec les pouvoirs publics ne veut pas dire que le fonds est arrosé 
        de subventions. Il ny a dailleurs pas dargent public 
        pour acquérir de nouvelles pièces ou cataloguer la collection. 
        .
  
        Fiasco 
          parisien La modestie des moyens 
        mis en uvre dans les projets alémanique et lyonnais contraste 
        avec le budget généreux octroyé 
        au Centre dArchives et de Documentation Homosexuelle de Paris 
        (CADHP). Or, deux ans après avoir reçu 100 
        000 euros de la Mairie [de Paris], les locaux du CADHP 
        restent désespérément vides; cest à 
        se demander si le centre ouvrira jamais ses portes.  
        Alors 
          que circulent des accusations d'amateurisme et de gestion opaque des 
          subventions municipales, l'écrivain Alain 
          [ Jean ] Le 
          Bitoux, aux commandes du projet depuis ses débuts, vient 
          d'être licencié..
 En 
        mars 2003,  360° sétait fait lécho 
        dâpres disputes entre le CADHP et un collectif 
        lesbien, transgenre et queer réuni pour loccasion autour 
        de la sociologue Marie-Hélène Bourcier (voir encadré). 
        - Pour elle, le projet de centre ne visait rien de moins quétablir 
        un monopole masculin sur lhistoire homosexuelle.
 - Elle dénonçait en outre une conception réductrice 
        du travail darchivage, proposant plutôt de «penser à 
        une archive vive qui illustre les modes de vie. Pourquoi ne pas stocker 
        les godes ?» (Têtu, octobre 2004).
 Michel 
        Chomarat ne partage pas cet avis: «Et 
        des cockrings aussi ? Ce nest pas sérieux, une archive nest 
        pas un musée.» - Pour lui, le fiasco du CADHP souligne le caractère 
        improbable dune institution indépendante consacrée 
        à la mémoire homo.
 - En attendant, Michel Chomarat sinquiète de voir 
        les jeunes gais et lesbiennes adopter une attitude de consommateurs et 
        se désintéresser de lhistoire du mouvement.
 Tout à linverse, le projet de ce vétéran de 
        la cause homosexuelle sinscrit dans la conviction que les gais et 
        lesbiennes «sont toujours une minorité en sursis, car lhistoire 
        nest pas linéaire.»
 [...] |  
   
    | . Timbrez :
 
 Le 
         Centre d'Archives Homos Parisien : vu de Lyon
 .
 Comment ne pas être 
        révolté à la lecture de l'article [Centre 
        d'Archives Homos : l'erreur de casting, 
        de Luc Biecq dans Têtu n° 93, octobre 2004] 
        sur le CADHP,- ce Centre d'Archives Homos de Paris qui défraie 
        régulièrement la chronique depuis plusieurs années 
        ?
 Vu 
        de Lyon, on croit rêver face à l'incurie récurrente 
        des initiateurs de ce projet et au manque de contrôle manifeste 
        des deniers publics. - Les gays parisiens seraient-ils au-dessus des 
        lois de la République ?
 - Comment en est-on arrivé à ce point d'amateurisme et de 
        copinage quand on connaît la situation en province ?
 .
 En ce qui me concerne, 
        - j'ai la chance et l'honneur d'avoir constitué un Fonds 
        gay et lesbien dans une institution publique, la Bibliothèque 
        municipale de Lyon, sans subvention !
 - Toujours avec cette Bibliothèque, j'ai organisé 
        en mars de cette année les troisièmes Assises nationales 
        de la Mémoire gay et lesbienne, consacrées à 
        la Chine.
 - J'ai également lancé en juin 2001 un bulletin, Mémoire 
        Gaie, sur l'histoire des gays et des lesbiennes à Lyon, 
        financé par mes propres moyens et distribué gratuitement, 
        dont le n°12 vient de paraître.
 .
  
         Je 
          connais bien la démarche généreuse et désintéressée 
          de Phan Hoàng [de l'Académie Gay et 
          Lesbienne],- et ce n'est peut-être pas un hasard si nous étions ensemble 
          à la dernière Gay Pride, à Paris 
          pour récolter le maximum de documents tout au long du parcours
 - pendant que d'autres discutaient sur la place 
          des godes dans un centre d'archives virtuel.
 .
 Michel 
          Chomarat,chargé de mission « Mémoire » 
          à l'Hôtel de Ville de Lyon
 .  |  
   
    | octobre 
      2004 : magazine 
      Têtu n° 93 (page 58) > par Luc Biecq http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2004
 |   
    | .Infos : France
 Centre 
        d'Archives Homos : l'erreur de casting.
 ÉVOQUÉ 
        DÈS 2001, LE PROJET DECENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DES HOMOSEXUALITÉS,
 QUI AURAIT DÛ VOIR LE JOUR IL Y A PLUS DE DEUX ANS,
 CONNAÎT DE NOUVEAUX AVATARS,
 APRÈS LE LICENCIEMENT DE JEAN LE BITOUX, 
        SON DIRECTEUR
 .
 Le  
        Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien 
        (CADHP), dont la création a été annoncée 
        par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.  
        Son 
          unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté 
          homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore 
          encore l'état réel d'avancement du projet..
 Pourtant, 
        l'association du CADHP, présidée depuis un 
        an par Stéphane Martinet, avait été adoubée 
        par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 
        une subvention de 100 000 €.  Mais, 
        aujourd'hui, Stéphane Martinet ne se risque pas à 
        annoncer une date d'ouverture : "Nous sommes en phase de préfiguration. 
        Nous publierons nos conclusions fin 2004. Je ne ferai aucune folle promesse.".
  
        Face 
          à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président 
          de l'Académie Gaie et Lesbienne 
          [ Académie Gay & Lesbienne ] 
          depuis 2001, dispose de 30 000 documents, qu'il stocke chez lui.- " Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je 
          peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois.
 - Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères 
          et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu " assure-t-il.
 Le président 
        Martinet ne l'entend pas de cette oreille. Il se réjouit, 
        au contraire, de partir de rien. "Même si je ne dis pas 
        que rien n'a été fait", ajoute-t-il..
  
        Son 
          licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, 
          l'a demandé "contraint et forcé, parce qu'il était 
          urgent de modifier la façon de travailler". De son propre 
          aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas 
          qualifié pour le poste qu'il occupait. Pourquoi 
        l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? 
        Mystère... Interrogé par Têtu, il dit 
        "avoir beaucoup donné". Mais, comme il attaque 
        son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce 
        licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan..
 
        Un 
          jeune archiviste professionnel a été engagé récemment, 
          mais Stéphane Martinet ne souhaite pas dévoiler 
          son identité.- "Il n'a pas de fonctions de direction, mais je vous assure 
          qu'il a toutes les compétences requises", précise-t-il 
          tout de même.
 .
 L'Association 
        [ APCADHP ] dispose d'un local dans le Marais et de 
        trois lignes téléphoniques. Stéphane Martinet 
        rêve d'archives de haute tenue, comme celles de San Francisco 
        ou de Los Angeles.  Mais 
        "aucun lieu en Europe ne [lui] paraît extraordinaire". 
        Visiblement renseigné, il évoque la mauvaise conception 
        des thésaurus dont se servent les chercheurs LGBT.  Il insiste 
        aussi sur les conditions de conservation des documents. Aucun appel à 
        dons n'a encore été lancé, les conditions optimales 
        de réception et de conservation des documents n'étant pas 
        réunies : "Il faut penser à cela dès la recherche 
        d'un local adapté, et nous n'avons entamé aucune démarche 
        en ce sens.".
  
        Pour 
          Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : - " Comment faire un Centre d'Archives sans archives 
          ? "
 .
 ArchiQ, 
        qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans 
        et Loppataq, a dénoncé la situation dans un 
        rapport intitulé "La fièvre des archives". 
        Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants 
        rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité 
        des centres d'archives américains. "La conception 
        administrative de l'archivage qui ne stocke que des documents écrits 
        ne suffit pas. Il faut penser à une archive vive qui illustre les 
        modes de vie. Pourquoi ne pas stocker des godes ?".
  Mais 
        Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant 
        plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, 
        il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, 
        "pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les 
        premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle 
        est de prévoir"..
 Odette 
        Christienne, adjointe au Maire 
        de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant 
        et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a 
        pas souhaité répondre aux questions de Têtu. 
        .
 Alors, 
        quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans 
        le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à 
        le croire... A 
        la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on 
        retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne 
        et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va 
        aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne..
  
        Car 
          Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer 
          son incomparable collection en uvre utile. .  |  
   
    | .Débandade
 .
 Le Centre dArchives 
        Homo de Paris (CADHP), arlésienne et fille 
        facile à la fois, cornaqué par des papillons de nuit, sombre 
        avec douceur dans la soie.  Luc Biecq dans 
        Têtu 
        N° 93 doctobre 2004 à la page 58 nous rapporte 
        ce que nous savions déjà en très grande partie, mais 
        cest toujours bon den rajouter une couche tant que le problème 
        persiste. De médecins en spécialistes, on va finir chez 
        le vétérinaire..
  
        Cest 
          reparti comme en quarante. - "On a besoin 
        de temps" (ça fait combien dannées que ça 
        dure ?) - "On a besoin dargent public" (Ben voyons ! Lisez 
        ce que font dautres avec beaucoup moins...) : lire 
        (l'avant dernier §) et aussi le 30 janvier 2004, 4ème 
        lire 
        (le 4ème §)
 - Je ne vous dirai pas qui travaille en ce moment, mais je vous assure 
        que cest un pro. (Parole de scout ! Mais plus le temps passe 
        moins on y croit)
 - Je ne ferai pas de folles promesses bientôt. (Voilà 
        une tournure qui en dit long. Autant se taire)
 - Nous sommes fiers de partir de rien. (Y a pas de quoi. En effet, 
        100 000€ dargent public, cest une paille pour ces gens 
        dimportance)
 
 - Rien en Europe ne lui paraît extraordinaire. (Il 
        na pas passé le périph. Et encore moins parcouru 
        les nombreux articles de presse et autres documents qui citent les exemples 
        lire 
        les exemples
 - "Mais il ne dit pas que rien na été fait 
        ! " (Il sait très bien que dautres font beaucoup 
        mieux avec beaucoup moins)
 .
  
        Après 
          lhorreur économique qui se chiffre à 100 000 €, 
          voici lhorreur de casting au tableau de lincompétence 
          !  Au CADHP 
        on nest pas viré, tout est organiser pour la performance. 
        La preuve :"Il est urgent de modifier la façon de travailler". 
        A qui le dites-vous ! Il va falloir rappeler ce que veut dire performance 
        : Résultat chiffré obtenu par...
 Le synonyme selon le CADHP ? Un four ! Un bide ! Une débandade 
        !
 Alors on va sauver 
        la face en employant du verbeux, du fumeux et dire des énormités 
        à deux balles pour éviter dévoquer les euros 
        perdus. Euros publiques, rappelons-le.  Ce qui défrise, 
        cest quils vont (cest un pari) faire une demande de 
        subvention pour aller plus loin... et faire "plus pire" ?.
  
        Ce 
          qui consterne, cest que je fais (encore) le pari que Bertrand 
          Delanoë nest même pas au courant.  Du 
        moins disait-il cette semaine à Lille, à quelquun 
        qui lui parlait de cette affaire, quil nétait pas tout 
        à fait informé de la situation puisquun fameux conseiller 
        se chargeait du dossier.  Est-ce une raison 
        à présent que vous savez Mr Delanoë, pour laisser 
        filer un dossier qui prend leau ? On sait, quand on est archiviste, 
        que leau, ce nest pas compatible avec la conservation des 
        documents... et que la responsabilité finale en politique incombe 
        à celui qui se repose sur ses conseillers un peu aveuglément. Personnellement, mais 
        je ne suis pas le seul, ça me navrerait que le fin politique que 
        vous êtes se laisse porter par une vague qui deviendra un raz de 
        marée. Dautant que si un tel dossier vous échappe, 
        on pourrait supputer que ce nest pas le seul. Pas bon ça 
        pour un bilan.  En espérant 
        que vous ne serez pas victime dune addition qui se chiffre en centaines 
        de milliers dEuros par-ci par-là, qui peuvent devenir des 
        millions perdus au fil des mois et des subventions issus en partie des 
        impôts des parisiennes et des parisiens..
  
        Pourquoi 
          ce dossier pèse lourd dans les consciences ? Parce que les minorités 
        LGBT appellent de leurs vux un centre darchives 
        qui leur ressemble vraiment. Pas un prétexte pour dire : Jai 
        fait quelque chose pour vous, maintenant, votez pour moi !  Non, largent 
        dépensé à ce jour na servi à rien. Les 
        gens qui lont dépensé nont pas de bilan qui 
        tient à soumettre à lavis de la moindre entité 
        qui devrait être concernée. Pire, ils sadressent depuis 
        le début à leurs interlocuteurs avec prétention, 
        hauteur et dédain. lire... Pour les responsables 
        de ce machin, seules quelques noms plus ou moins ronflants servent de 
        caution. .
  
         
          Les autres ? Vous voulez la parole ? Taisez-vous ! Voilà ce quils 
          entendent.  Le CADHP 
        va devenir la plus énorme frustration dune partie de la communauté 
        LGBT, menée en bateau comme du vulgaire bétail sur larche 
        de Noë.  Après avoir 
        pris leau, on attend que ça coule ? . |  
   
    | 10 
      9 2004 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37
 |   
    
    | .+ 
        ou moins
 .
 Quand on rentre de 
        vacances, cest toujours très difficile de sy remettre. 
        [...]Enfin, 
        si vous désirez avoir des nouvelles du CADHP, demandez 
        aux autres. 
        Nous, on ne sait rien. [...]
 Pas 
        top non plus... Le CADHP, Centre dArchives et 
        de Documentation Homosexuelle de la Ville de Paris, qui a déjà 
        coûté 100 000 € de subventions pour... Oui, 
        au fait, pourquoi ? est (désormais ?) une coquille vide ?  
        Que des points dinterrogation. 
          Désolé.  On 
        sait à peine que le seul salarié a quitté le navire 
        daprès de vagues infos qui circulent. 
        Voir larticle.En effet, aucun 
        communiqué na été diffusé officiellement 
        cet été pour informer les parisiennes et les parisiens de 
        lévolution du projet ces dernières semaines. Du moins, 
        nous navons rien reçu.
 .
  
        Et 
          pendant ce temps, dautres font leur office sans aide ni subvention. 
          Juste beaucoup de motivation.  Ils 
        auraient dû commencer par-là au CADHP.  Ou 
        bien, les "subventionneurs" miser sur des structures 
        existantes et toutes prêtes à faire vraiment un centre darchives, 
        avec de vraies archives. 
        Pas du virtuel dont les parisiennes et les parisiens nont toujours 
        pas pu profiter du résultat. Normal, cétait virtuel.
  
        Et 
          la prochaine subvention, elle sera allouée pour quoi faire ?- Comment ?
 - Avec qui ?
 Le feuilleton continu. 
         . |  
   
    | 24 
      8 2004 : communiqué de presse commun n° 10 > collectif ArchiQ, 
      groupe Archilesb!, association Académie Gay & Lesbienne, 
      Groupe Activiste Trans (GAT) |   
    | .ArchiQ http://www.archiq.fr.vu
 Archilesb !
 Académie Gay & Lesbienne http://www.archiveshomo.info
 GAT (Groupe Activiste Trans) http://transencolere.free.fr
 Paris, 
        le 24 août 2004 Projet 
        de Centre dArchives et de 
        Documentation Homosexuelles de Paris( APCADHP ) 
        : où en est-on ?
 .
 A 
        la veille de la rentrée, et qui sait, de la saison des subventions, 
        on apprend le départ de Mr Jean Le Bitoux, 
        unique salarié et intiateur depuis 2001 du projet de Centre 
        dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP 
        CADHP).  
        Un 
          homme sen va, les mêmes interrogations demeurent
 Les 
        problèmes soulevés en 2002 par différentes associations 
        et les pétitions internationales dArchilesb ! 
        et Vigitrans ont-ils été résolus ?- Quelle est 
        la politique archivistique du centre ?
 - Est-elle toujours aussi homocentrée ?
 - La diversité des cultures sexuelles et de genre est-elle enfin 
        respectée ?
 - Les thématiques exclues du projet en 2002 (sida, pornographie
) 
        sont-elles enfin prises en compte ?
 - La parité culturelle des équipes est-elle réalisée 
        ?
 Quel 
        usage a été fait de la subvention de 100.000 euros, votée 
        par le Conseil de Paris en septembre 2002 ? - Qua fait l'Association de Préfiguration du projet 
        de Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris 
        (AP CADHP) depuis, qui puisse justifier dune nouvelle 
        demande de subvention en 2004 auprès de la Mairie de Paris, 
        du Conseil régional dÎle-de-France et 
        du Ministère de la Culture ?
 - 3 ans dexistence sans résultats concrets ?
 Comment 
        savoir ? Le manque de transparence et de communication de l'AP CADHP 
        persiste. - Le site internet est fermé depuis février 2004.
 - Les portes du local au 37 de la rue Notre Dame de Nazareth, attribué 
        par la Ville de Paris en 2003, restent désespérement 
        closes.
  Toujours 
        pas de concertation avec les acteurs concernés. - Aucun débat public malgré les demandes répétées 
        dArchilesb ! et de VigiTrans.
 - Aucune mise à disposition dinformations qui permettent 
        de juger de létat davancement du projet qui est entré 
        dans une énième phase de
 préfiguration.
 .
  
        Pendant 
          ce temps, lAcadémie Gay & Lesbienne, 
          sans subvention ni local fourni par les pouvoirs publics, a collecté 
          8.560 documents qui sont venus rejoindre son fonds de 15.000 références. 
           ArchiQ 
        (le groupe de réflexion dArchilesb 
        ! et de VigiTrans) sest réuni régulièrement 
        et a réuni ses propositions dans deux rapports sur les archives 
        LGBTQ (la Fièvre des Archives et Maux darchives) 
        ..
 Nous 
        renouvelons auprès de l'Association de Préfiguration 
        du projet CADHP notre demande douverture dun débat 
        public au plus vite et réaffirmons notre souhait de contribuer, 
        par nos compétences, expériences, et expertise, à 
        un projet de Centre dArchives ouvert, populaire, véritable 
        carrefour des mémoires et des cultures au pluriel. Marie-Hélène 
        Bourcier : 06 19 75 60 25Académie Gay & Lesbienne : http://www.archiveshomo.info
 ArchiQ : http://www.archiq.fr.vu
 GAT (Groupe Activiste Trans) http://transencolere.free.fr
 . |  
   
    | février 
      2004 : magazine 
      IB news n° 30 (page 14) > par Patrick Rogel, 
      rédacteur en chef |  
   
    | .Paris 
        : le CADH retardé
 .
 Face 
        aux polémiques, étalées notamment dans ces pages, 
        le Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris 
        (CADH) se veut désormais- « un carrefour de toutes les archives »,
 - « un centre de toutes les histoires », ces dernières 
        étant « celle des lesbiennes, des gays, des bis et des 
        trans ».
 On 
        ne sait si cette tardive prise en compte de la diversité communautaire 
        apaisera les groupes Archilesb!, Vigitrans 
        et Lopattaq qui appelaient à une « remise 
        à plat » du projet..
 A 
        l'heure actuelle, l'équipe, qui ne compte qu'un seul salarié 
        [Jean Le 
        Bitoux, ndIr] 
        « travaille à la rédaction d'un projet définitif 
        ». Cela 
        fait pourtant un an que 
        - de l'avis des initiateurs du CADH - la 
        « phase de préfiguration » aurait dû être 
        terminée.  
        L'ouverture, 
          promise par Jean Le Bitoux dans 
          IBnews pour 2004, a glissé 
          jusqu'à 2005..
 Une 
        nouvelle subvention sera demandée à la Mairie de Paris." . |  
   
    | depuis 
      le 7 2 2004 : fermeture des sites de l'Association de Préfiguration 
      du projet de Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de 
      Paris (AP CADHP) > http://www.cadhp.fr/
 http://www.lgbtdoc.org/
 |   
    | .[ après la disparition en 2003 de la liste d'information de son 
        news groupe Archives gay :
 http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-gay 
        ]
 depuis 
        le 7 février 2004 : toutes les deux adresses du site internet de 
        l'Association de Préfiguration du projet de Centre dArchives 
        et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) 
        ne sont plus accessibles !L'AP CADHP 
        a fermé ses sites web (depuis février 2004) et n'a payé 
        aucune prolongation de ses noms de domaine qui sont donc actuellement 
        tous en déchéances :
 
        - http://www.cadhp.fr/- http://www.lgbtdoc.org/
 . |  
   
    | 25 
      9 2002 : fr.gay.com > par la rédaction http://fr.gay.com/headlines/158
 http://www.intl-fr.gay.com/index.html
 25 9 2002 : 
      fr.yahoo.com > Actualités gay
 http://fr.yahoo.com/
 |   
    
    | .La Mairie de Paris subventionne
 deux associations gays et lesbiennes
 .
 La Mairie de Paris 
        vient d'accorder des subventions à l'association qui prépare 
        le futur Centre d'Archives Homos, et à l'association 
        organistrice du Festival de Films Gays et Lesbiens de Paris.- Le 
        Conseil de Paris a voté une subvention de 100 000 euros 
        à l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives 
        et de Documentation Homosexuelles de Paris,
 - et de 30 000 euros à la seconde.
 La 
        Ville souhaiterait également, "malgré une enveloppe 
        budgétaire limitée consacrée aux festivals", 
        subventionner, début 2003 le festival de films lesbiens "Cineffable"..
 - Clémentine 
        Autain, maire adjointe (PC) à la jeunesse, a déclaré 
        : "C'est extrémement important ! (...) 
        Il faut faire cesser la cécité sur l'homosexualité", 
        suggérant de remplacer "Archives Homosexuelles" 
        par "Archives Gays et Lesbiennes".- Christophe 
        Girard, adjoint (Vert) à la Culture, en a profité 
        pour rappeler les dérapages homophobes de l'élu UMP 
        Alexandre Galdin, cet été. Il 
        a évoqué l'isolement de certains jeunes découvrant 
        leur homosexualité, et a martelé : "Il faut de la modernité 
        et, plus que de la tolérance, du respect !"
 - Pour Odette 
        Christienne, adjointe (MDC) chargée de la Mémoire, 
        le projet de Centre d'Archives LGBT 
        est "un bienfait inestimable", répondant à "un 
        vrai besoin historique et scientifique", et sera "un Centre 
        de référence" permettant "un écriture 
        juste et sincère de l'Histoire". Elle a insisté 
        sur la qualité scientifique du projet, et évoqué 
        l'es liens avec les autres centres d'archives homos européens.
 Les élus de 
        la majorité municipale ont tous voté pour la subvention, 
        - ainsi que la plupart des élus de l'opposition présents 
        (dont Philippe Seguin).
 - Quelques élus de l'opposition se sont abstenus.
 .
 Le 
        projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de 
        Paris est piloté par Jean Le Bitoux et Christopher 
        Miles. .- De nombreux chercheurs, universitaires, sociologues, médecins, 
        juristes, acteurs associatifs, historiens, hommes et femmes, ont été 
        associés au projet.
 - Des relations 
        ont été initiés avec d'autres centres d'archives 
        déjà existant, de Londres à San Francisco 
        en passant par Berlin, Barcelone, Montréal ou Moscou, 
        ainsi qu'avec des associations, en régions, possédant des 
        fonds d'archives (Lyon, Rouen, Marseille ...)
 |  
   
    | 24 9 2002 :  paris.fr 
        > débat au Conseil de Parishttp://www.paris.fr/bmo/debat/cmdebat20020923/cmdebat20020923-90.htm
 |   
    
    | .90 - 2002, DAC 348
 Autorisation 
        à M. le Maire de Paris de signeravec l'Association de Préfiguration
 du Centre d'archives et de Documentations Homosexuel de Paris 
        (9e)
 une convention relative à l'attribution d'une subvention de fonctionnement
 Montant : 100.000 euros
 .
  
        Mme 
          Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :- Nous passons au projet de délibération DAC 348 concernant 
          une autorisation à M. le Maire de Paris 
          de signer avec l'Association de Préfiguration du Centre 
          d'Archives et de Documentations Homosexuel de Paris (9e), une 
          convention relative à l'attribution d'une subvention de fonctionnement 
          pour un montant de 100.000 euros.
 Je donne la parole à Mme Clémentine AUTAIN.
 Mme 
        Clémentine AUTAIN, adjointe :- Chers collègues, je voudrais vraiment apporter 
        mon soutien à ce projet de délibération qui me paraît 
        extrêmement important politiquement et symboliquement puisqu'il 
        s'agit du soutien à l'Association de Préfiguration 
        du Centre d'Archives et de Documentations Homosexuel de Paris.
 Je dirai d'abord et simplement : enfin !
 Enfin ! Parce que nous sommes très en retard par rapport à 
        de grandes métropoles. Je crois donc qu'il était important 
        que nous sortions, à Paris, de la cécité à 
        l'égard de l'homosexualité. Il est vrai que c'est quelque 
        chose de récent. On sait que la dépénalisation de 
        l'homosexualité ne date que de 1982. On est sur un sujet sensible 
        et l'évolution des mentalités sur ce sujet est récente. 
        Je suis ravie que la Ville de Paris prenne le bon chemin.
 Il est vrai que les mouvements gays et lesbiens et le succès de 
        la Lesbian and Gay Pride permettent de sensibiliser l'opinion 
        publique sur la liberté de choix dans l'orientation sexuelle.
 Je crois que nous avançons et c'est important. Encore une fois, 
        bravo à la Ville de Paris !
 Je voudrais cependant exprimer un souci. Je souhaite 
        que nous soyons très attentifs au juste équilibre entre 
        le mouvement gay et le mouvement lesbien.
 Cela me paraît important pour la réussite du projet, la nature 
        de notre soutien et le message que l'on adresse à la communauté.
 On sait très bien qu'au sein de la communauté est à 
        l'uvre la domination masculine comme partout dans la société. 
        On parle des gays et moins des lesbiennes...
 Je vois que cela fait ricaner mes collègues de l'opposition.
  
        Mme 
          Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :- Ils sont un peu dissipés. Je vous demande de bien vouloir porter 
          toute l'attention à ce dossier et de faire silence.
 Mme 
        Clémentine AUTAIN, adjointe :- Je voudrais qu'on fasse attention à la 
        bonne répartition pour permettre une juste visibilité de 
        la communauté lesbienne.
 Dans l'exposé des motifs, il est fait mention d'un site Internet 
        comportant une histoire du gay-Paris... Et le Paris 
        des lesbiennes ?
 Qu'est-ce qui a motivé le choix de dire que c'est un centre 
        d'archives et de documentation homosexuel au lieu de reprendre 
        la terminologie gay et lesbienne qui permet de donner une visibilité 
        aux deux ?
 Je voudrais par ailleurs que dans la composition de l'Association 
        et du Comité qui va suivre ce projet, il y ait une 
        place pour la coordination lesbienne.
 Ainsi, dans le Conseil d'administration, d'après 
        ce que j'ai compris, il n'y a que trois femmes sur neuf hommes. Peut-être 
        pourrait-on viser la parité ?
 Je pense qu'on doit pouvoir trouver des chercheurs et des scientifiques 
        femmes pour être dans ce Conseil d'administration 
        !
 J'exprime ce souci. J'y serai attentive. Je pense que ma collègue 
        Anne HIDALGO le sera tout autant.
 Place aux gays et aussi aux lesbiennes.
 Je vous remercie.
  
        Mme 
          Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :- Avant de passer la parole à M. GIRARD, 
          je voudrais dire combien je suis attentive à tout ce que vient 
          de dire Clémentine AUTAIN.
 Dans cette communauté aussi, la question de la discrimination, 
          vous l'avez évoquée, est présente.
 La visibilité doit être assurée pour les hommes, 
          comme pour les femmes.
 Je me réjouis aussi bien sûr que ce projet voit enfin le 
          jour.
 Je donne la parole à M. Christophe GIRARD.
 M. 
        Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission :- Je ne répondrai pas sur un plan technique. 
        Je laisserai ma collègue Odette CHRISTIENNE en charge de 
        la mémoire de répondre.
 Je pense qu'il est normal que les adjoints répondent dans le cadre 
        de leur délégation, mais j'aimerais faire un commentaire 
        qui vient du cur et de ma conscience.
 Je comprends mal qu'en 2002, l'homosexualité soit encore un sujet 
        parfois troublant, dérangeant, amusant. Néanmoins je me 
        souviens d'un léger incident que le Président SÉGUIN 
        avait su atténuer avec autorité et humanité lorsque 
        M. GALDIN a fait, je crois, un commentaire qu'il avait trouvé 
        amusant sur le Maire, "garçon de plage", sur la 
        Gay-pride, devenue marche des fiertés homosexuelles.
 Pour éviter qu'il y ait des malentendus, un peu d'attention, et 
        de respect, sont nécessaires. Pourquoi ?
 Tout simplement parce que quand on est un ado, que 
        l'on a 12, 13, 14, 15 ans, on se retrouve, comme ce fut mon cas, seul 
        face à sa famille, seul face à ses camarades de lycée, 
        seul face aux professeurs, parce que personne ne vous a expliqué 
        qu'il y a plusieurs formes de sexualité dans la nature.
 Pour éviter qu'il y ait des drames et des suicides en chaîne, 
        je crois que si notre Assemblée ici, qui a manifesté 
        à part quelques voix discordantes, plutôt beaucoup de tolérance, 
        beaucoup de progrès à l'endroit des murs, vote largement 
        cette subvention, je crois qu'on en sortira grandis, et qu'on donnera 
        de Paris un exemple à la fois de modernité et aussi 
        de tolérance, et plus que de la tolérance, de respect, car 
        c'est ce que nous demandons, les uns et les autres, quand on est concerné 
        dans notre chair, le respect.
 Croyez-moi, le respect parfois, cela passe par le silence et l'écoute. 
        Cela passe aussi par une attitude de soutien, d'ouverture et de compréhension.
 (Applaudissements).
  
        Mme 
          Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :- Commentaire fort et utile qui nous touche, tous et toutes.
 Madame CHRISTIENNE, vous avez la parole.
 Mme 
        Odette CHRISTIENNE, adjointe :- Je vous remercie, Madame la Maire.
 J'ai initié très tôt ce  
        projet avec l'ensemble des demandeurs. Cela s'est passé 
        au début de la mandature.
 Je tiens à rassurer quand même Clémentine AUTAIN 
        qui a fait des compliments mais qui a émis certaines réserves.
 Je me suis placée sur un autre plan, et je vous dirai pourquoi 
        nous portons l'appui à ce projet que nous souhaitons voir aboutir.
 Sur un plan général, toute ouverture d'un centre de documentation 
        d'archives comportant une bibliothèque mise à disposition 
        du public est un bien inestimable dans la mesure où un tel centre 
        propose des outils de travail indispensables à la recherche, à 
        l'écriture de l'histoire. C'est un lieu de rencontres et d'échanges 
        scientifiques.
 L'ouverture du centre dont il est 
        question aujourd'hui répond aussi à un besoin historique 
        et scientifique et aussi à un besoin de "travail de mémoire" 
        que vous avez souligné, avec une bibliothèque proposant 
        un très large éventail culturel : histoire, sociologie, 
        littérature, arts, etc.
 Il s'agit également de "regrouper toutes les tranches de vie 
        parisienne provisoires urbaines ou rurales" autrement dit de créer 
        un centre de référence pour aider à une écriture 
        "juste et sincère" de l'histoire.
 Les porteurs du projet affirment sa 
        neutralité et son indépendance vis-à-vis de telle 
        école de pensée ou de recherche, donc a fortiori de groupes, 
        nous dirons sexués.
 Nous insistons sur la qualité scientifique du projet. En effet, 
        le Comité scientifique de haut niveau comprend de 
        nombreux universitaires, des journalistes, des responsables associatifs, 
        de très nombreuses associations.
 Il ne s'agit pas de parler de gays, de lesbiennes 
        et il s'agit de l'ensemble des associations.
 Le travail réalisé en amont est très 
        important et sérieux et a été souligné par 
        le directeur des archives auquel j'avais demandé une analyse 
        du dossier. Cela a donc été fait de manière très 
        approfondie.
 De très nombreux fonds ont déjà été 
        recensés avec le soutien des Archives de Paris qui ont validé 
        le projet et pourront également éventuellement 
        assister le porteur de projets archivistiques comme pour 
        les autres associations.
 La faisabilité du projet ne 
        fait pas de doutes, pas plus que la capacité des animateurs 
        à le mener à bien.
 Nous signalons que des partenariats ont été noués 
        avec de nombreux centres de recherches en province : Lyon, 
        Reims, Rennes, Bordeaux, Marseille, Lille, Dijon, Orléans, Montpellier, 
        Strasbourg, Nantes, Rouen, Clermont-Ferrand, la liste n'est pas exhaustive, 
        avec des centres d'archives et de chercheurs étrangers, 
        et des chercheurs indépendants étrangers aussi, ce qui assurera 
        un véritable rayonnement international.
 En créant le centre, Paris 
        rejoindra Londres, Berlin, Amsterdam, Barcelone, Montréal, San 
        Francisco.
 Nous affirmons la légitimité scientifique, 
        culturelle et citoyenne de ce projet.
 Nous souhaitons que soit attribuée la subvention 
        de la Mairie de Paris pour aider à son démarrage.
 Merci.
 (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et radical 
        de gauche).
 
        Mme 
          Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :- Merci beaucoup, Madame la Maire, pour ces précisions.
 Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération 
          DAC 348.
 - Qui est pour ? Qui est contre ? Qui s'abstient ?
 - Le projet de délibération 
          est adopté. (2002, DAC 348).
 . |  
   
    | 20 
      12 2001 : citegay.com > par Laurence H. selon  
      AFP http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/174685/actualites_visu.htm
 |   
    | .Le Maire de Paris favorable à un Centre 
        d'Archives Homosexuelles
 .
 Le 
        Maire PS de Paris Bertrand Delanoë indique, dans une 
        interview au bi-mensuel gay Illico, soutenir un projet 
        de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles, qui pourrait 
        voir le jour d'ici 2003. Sur le 
        modèle exemplaire du premier Centre d'archives homosexuelles de 
        Lille "le Gay Kitch Camp" créé 
        par Patrick Cardon, M. Delanoë 
        "souhaite que ce projet voie le jour", 
        probablement "à l'horizon 2003".  
        La 
          Mairie de Paris envisage d'aider ceux qui s'occupent du dossier 
          à réaliser une étude de faisabilité 
          "dès cette année"..
 Le Maire 
        espère aboutir "avant l'été 2002" dans 
        la recherche d'un local plus vaste, plus fonctionnel et mieux adapté 
        pour le Centre Gai et Lesbien [de Paris (CGL)]. 
         Il rappelle 
        qu'une subvention au Centre a été votée 
        cette année, "ce qui n'avait jamais été le cas 
        jusqu'à présent". . |  
   
    | 2001 
      : magazine illco > par Jean-François Laforgerie http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=0123
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    | .Un Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
 à Paris
 Les traces de lhistoire 
        de lhomosexualité existent. Mais elles sont dispersées 
        et inaccessibles. Cest pour remédier à ce manque quun 
        projet de Centre historique voit le jour.- Il entend solliciter Bertrand Delanoë 
        pour la Ville mais aussi la Région et lEtat.
 - Il pourrait ouvrir dès 2003.
 " Mieux reconnus 
        socialement aujourdhui, les gays et les lesbiennes aspirent à 
        (re) constituer une mémoire de leur passé " observent 
        les initiateurs de ce projet. Cest pour répondre à 
        toute personne désireuse dinformations sur lhomosexualité 
        et les minorités sexuelles (journalistes, chercheurs, juristes, 
        enseignants, parents
) que le Centre dArchives et de 
        Documentation devrait être créé.  " 
        Il doit reposer sur un souci de grande neutralité politique, mais 
        aussi scientifique et vis à vis des différentes tendances 
        et composantes de la communauté homosexuelle.- A cette seule 
        condition il assoira une réelle crédibilité qui lui 
        permettra de collecter les archives les plus exhaustives possibles " 
        expliquent les animateurs du projet.
 .
  
         Bertrand 
          Delanoë, Maire de Paris 
          va être sollicité au nom de son engagement pendant la campagne 
          électorale sur ce point. - Mais 
          la région Ille-de-France et lEtat seront 
          également contactés.- Enfin 
          des fonds privés devraient aussi garantir lindépendance 
          du centre.
 .
 Celui-ci 
        devrait réunir trois entités. - Un centre darchives écrites, audiovisuelles, photographiques 
        avec un fonds spécifique dédié à lhistoire 
        gay de Paris.
 - Un centre de documentation avec bibliothèque, presse et espace 
        mutimédia.
 - Enfin, un site internet.
 Des expositions, conférences 
        et colloques ainsi que des publications pourraient aussi être développés..
 Cest une association 
        Loi 1901 qui devrait encadrer le projet- qui à terme pourrait employer une dizaine 
        de personnes
 - et voir le jour en 2003.
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