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             5 7 2004 : Conseil 
              de Paris > Délibération du Conseil Général 
              http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20040705/cgdelib200407052004_ases_185_g.htm 
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             . 
              2004 ASES 185 G -  
            Autorisation 
              à M. le Président du Conseil de Paris, 
              siégeant en formation de Conseil Général, 
              de signer un avenant conventionnel avec le 
              Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans 
              de Paris et d'Ile-de-France 
              (C.G.L. de Paris) lequel prévoit notamment l'attribution 
              d'une subvention de 100.000 euros, pour lui permettre 
              de poursuivre le développement des actions qu'il mène 
              en direction des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens 
              au titre de l'année 2004 
              .  
            
              Mme Gisèle 
                STIEVENARD, rapporteure 
                .   
             
            
            
            Délibération 
              affichée à l'Hôtel-de-Ville 
              et transmise au représentant de l'Etat le 16 juillet 
              2004 
              Reçue par le représentant de l'Etat le 16 juillet 
              2004 
              . 
            Le 
              Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil 
              Général, 
             
              - Vu le Code 
                général des collectivités territoriales, 
                et notamment les articles L. 3411-1 et suivants ; 
              - Vu le Code 
                de l'Action sociale et des Familles et notamment ses articles 
                L. 263-1 et suivants ; 
              - Vu 
                le projet de délibération, en date du 22 juin 2004, 
                par lequel M. le Président du Conseil de Paris, 
                siégeant en formation de Conseil Général, 
                propose de signer un avenant conventionnel liant le Département 
                de Paris et l'association "Centre Lesbien, Gai, Bi 
                et Trans de Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. 
                de Paris)" ; 
              - Sur le rapport 
                présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, 
                au nom de la 6e Commission, 
             
            . 
              Délibère : 
             
              Article 
                premier  
                - M. le Président du Conseil 
                de Paris, siégeant en formation de Conseil général, 
                est autorisé à signer un avenant conventionnel avec 
                l'association "Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans 
                de Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" 
                (D09093) sise 3, rue Keller (11e),  
                dont le texte est joint à la présente délibération, 
                 
                prévoit l'attribution d'une subvention 
                de 100.000 euros pour le développement des actions qu'il 
                mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et 
                bisexuels parisiens. 
              Art. 2 
                - La dépense correspondante sera imputée  
                à la rubrique 58, chapitre 65, nature 6574, ligne DP 001, 
                 
                du budget de fonctionnement du Département de Paris 
                 
                de l'exercice 2004. 
             
            . 
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       1er 6 2005 : 
        e-llico.com > par Jean-François Laforgerie 
        http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4295 
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    |  
       . 
        Paris : le CGL bientôt 
        dans le quartier Beaubourg ? 
        . 
       La menace de fermeture 
        du CGL de Paris sécarte. 
       Un 
        échéancier pour le versement des 47 000 euros dus (suite 
        à une décision Prudhomale) 
        à lancien Directeur du Centre [ 
        LGBT de Paris île de France ] devrait, 
        en effet, être signé bientôt. 
        - Pour le moment, le CGL a procédé à 
        un premier versement de 7000 euros, fruit des premiers dons des particuliers. 
        .  
      Le 
        CGL, dont la nouvelle subvention (100 000 euros) devrait 
        être votée au Conseil de Paris en juin, pourrait aussi 
        bientôt pouvoir compter sur de nouveaux locaux dici quelques 
        mois. 
      Il 
        sagirait de 240 m2 dans le quartier Beaubourg gérés 
        par une société déconomie mixte. 
      Des 
        travaux de remise aux normes devraient démarrer à lautomne. 
        Ils devraient être payés par le Conseil Régional 
        dIle-de-France à hauteur de 20 000 euros 
        - comme le Président de Région (PS), 
        Jean-Paul Huchon, sy était engagé lors de sa 
        dernière campagne en 2004. 
        .  
       
        Le 
          CGL, qui serait lunique locataire, pourrait y accueillir, 
          dans un premier temps, le futur Centre dArchives 
          [ et de Documentation Homosexuelles de Paris ] (CADHP). 
            
       
       
         
     | 
   
 
   
    |  
       25 5 2005 : 
        tetu.com > par Paul Parant 
        http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=1396#Séquence_1 
     | 
   
   
    
    |  
       . 
        France (Association) 
      Paris 
        : le CGL règle sa dette « dans l'urgence, de 
        mois en mois » 
        . 
      
      « 
        Le Centre Gai et Lesbien n'est pas sauvé, mais il 
        reste ouvert », 
        a résumé Damien Veies, son co-président, 
        lors d'une réunion publique hier, mardi 24 mai. 
        .  
      Deux 
        mois après sa condamnation à verser 47.100 euros de dommages 
        et intérêts à son ancien directeur (lire 
         Quotidien du 1er avril), 
        - le principal lieu d'accueil et d'information parisien est loin d'être 
        tiré d'affaire.  
        - Un seul règlement de 7.000 euros a pu être versé 
        pour l'instant : il lui reste donc encore à dénicher près 
        de six fois cette somme, sous peine de déposer le bilan. 
       « 
        Nous n'envisageons plus de nous pourvoir en cassation, explique 
        Dominique Boren, administrateur du Centre [ LGBT de 
        Paris île de France ]. 
        - On cherche juste un moyen de payer. Grâce 
        à l'échelonnement de la dette, on apprend à gérer 
        l'urgence de mois en mois. 
        - Pour cela, nous nous tournons vers les mécènes, les entreprises, 
        ainsi que le public, au moyen de soirées festives. » 
        .  
       
        Un 
          premier tea dance Boys & Girls de soutien au CGL 
          est organisé dimanche prochain : 
          - Rendez-vous à 18h au Bar Américain : 11 
          bis rue Volney, 75002 Paris 
          - Entrée : 15€ en prévente au CGL, 
          20€ sur place. 
       
      . 
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    |  
       19 au 25 mai 2005 
        : Le Nouvel Observateur supplément Paris île 
        de France n° 2115 (page 25) > par Anne Delabre 
        http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p223_2115/a268733.htm 
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    |  
       . 
        Lhistoire 
      Gays 
        : Archives enterrées 
        . 
       Annoncé 
        pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre 
        dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) 
        nest toujours pas arrivé sur le bureau dOdette 
        Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée 
        de la mémoire. 
        .  
      En 
        2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € 
        pour préfigurer un Centre dArchives Homosexuel. 
      Polémique dès 
        le début. 
        - Sur la parité du Conseil dAdministration 
        (aujourdhui respectée), 
        - sur le président (aujourdhui remplacé 
        par Stéphane Martinet [adjoint PS au Maire 
        du 11ème arrondissement de Paris]), 
        - sur linitiateur du projet et seul salarié 
        de lAssociation [de Préfiguration 
        (APCADHP)], Jean Le Bitoux 
        (licencié en avril 2004)
 
      Autant de facteurs 
        qui ralentissent les travaux. 
        . 
      - 
        Aujourdhui, les 100 000 € sont épuisés, 
        - le local qui a servi de siège à lAssociation 
        a fermé le 15 janvier dernier. 
      Quand 
        au Rapport de faisabilité, on ne finit plus dattendre 
        ce quil va préconiser. 
        - Stéphane 
        Martinet assure quil sera remis « très prochainement 
        » à lHôtel de Ville. 
      La Mairie [de 
        Paris], qui na aucune envie de faire de vagues, estime quelle 
        nen est plus à quelques semaines près. 
        .  
      
        Entre-temps, 
          elle a trouvé un point de chute à ce Centre dArchives 
          encore fantôme : 
          - il occupera une partie des 250 m2 en plein cur 
          de Paris dans lesquels le Centre Gai et Lesbien 
          [CGL de Paris île de France] 
          (lieu dinformations et de conseils) va déménager 
          dici fin 2005. 
       
      - 
        Pour un espace de stockage réservé (le 
        journal « Illico » et quelques associations 
        lui ont déjà confié leurs archives), des documents 
        numérisés 
        - et des consultations réservées à 
        des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire. 
      Mais il reste encore 
        beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement. 
        - Le dossier embarrasse la Municipalité face à lembourbement 
        de la situation au fil des mois. 
        - Avec le risque, à force de jouer à lArlésienne, 
        que le futur CADHP ne tourne au « Titanic 
        ». 
      . 
     | 
   
 
   
    |  
       1er 4 2005 : 
        e-llico.com > par Julien Picquart 
        http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4075 
     | 
   
   
    
    |  
       . 
        Justice : menace sur la survie du CGL 
        . 
      La 
        Justice vient de condamner le Centre Gai et Lesbien de Paris 
        à verser 47 000 euros à un de ses anciens salariés 
        pour licenciement abusif et harcèlement moral. 
        - Dici la fin du mois, le CGL doit trouver les fonds. 
        - Sinon, ce sera la fermeture. 
      Le CGL 
        nest pas habitué à être en bonne santé 
        financière, mais là, la banqueroute semble proche.  
      Déjà 
        mal en point sur lexercice 2004 et rappelé à lordre 
        par sa banque, le Centre Gai et Lesbien [Centre 
        LGBT de Paris - Ile de France] a été 
        condamné le 11 mars par le Conseil des Prudhommes de Paris 
        à verser 47 000 euros à un de ses anciens directeurs, 
        A. M. 
       
        Les faits remontent 
          à 2002. 
       
      Daprès 
        son avocate, Me Nathalie Langlois, 
        - " A. M. avait demandé la résiliation de son 
        contrat de Directeur à quoi le CGL avait répondu 
        par une procédure de licenciement. 
        - A. M. a alors saisi les Prudhommes pour contester 
        à la fois les motifs et la procédure de ce licenciement, 
        ainsi que pour harcèlement moral ". 
      Il perd en première 
        instance, mais fait appel et demande 110 000 euros de dommages et intérêts. 
        - En lui en accordant 47 000 le mois dernier, la Chambre sociale des 
        Prudhommes a frappé fort. 
      " 
        La Cour a été assez loin dans les montants, constate 
        Nathalie Langlois, je ne mattendais pas à cela. 
        - Sur tous les points quA. M. reprochait au CGL, 
        les Prudhommes lui ont donné raison ". 
        - Ils ont été convaincus que cest lorientation 
        sexuelle dA. M. qui lui a coûté son poste, que 
        cest parce quil était hétérosexuel quil 
        a été renvoyé ! 
        .  
      Lactuelle 
        direction du CGL ne " sestime pas coupable, daprès 
        son nouveau coprésident Damien Veies, mais doit faire face 
        à ses responsabilités ". 
        - Cest-à-dire trouver au plus vite 47 000 euros ! 
      " 
        Le scénario le plus probable est que le Commissaire aux comptes 
        déclenchera une procédure dalerte préventive 
        à la fin du mois, prévoit Damien Veies. 
        - On espère quil va nous accorder un plan de redressement, 
        mais pour cela il faut quon ait réuni 90 % de la somme. 
        - Sinon, cest la liquidation judiciaire ", autrement 
        dit la fermeture du CGL et un grand vide pour les soixante-cinq 
        associations qui y sont hébergées. 
        . 
      Pour 
        éviter cela, le CGL fait donc appel à elles 
        et plus généralement aux fonds privés, car les subventions 
        qui représentent le plus gros de son budget ne peuvent être 
        utilisées pour payer des dommages et intérêts. 
        - " Un Comité de soutien a été 
        créé fin mars, explique Damien Veies. Les associations 
        doivent prendre la mesure des choses : cest tout le tissu associatif 
        LGBT qui est menacé. 
        - Tous ceux qui souhaitent soutenir le CGL peuvent donc lui faire un don 
        : largent ira sur un compte à part, un compte-séquestre 
        " (1). 
      Car 
        même si le CGL envisage de se pourvoir en cassation, la somme doit 
        être consignée dans les semaines qui viennent. 
        - La situation 
        est dautant plus critique que, daprès son coprésident, 
        Damien Veies, le budget prévisionnel du CGL 
        en 2005 devait être supérieur à 200 000 euros. 
      Les dommages et intérêts 
        que le Centre doit verser à A. M. représenteraient 
        donc un quart du budget du CGL. 
        - Celui-ci est alimenté à hauteur 
        de 100 000 euros par la Mairie de Paris, 
        - à quoi sajoutent une aide dEnsemble contre 
        le Sida 
        - et les cotisations des adhérents (1 % du budget daprès 
        Damien Veies). 
      Dores et déjà, 
        Randos et Beit Haverim ont donné 
        de largent. 
        - " 47 000 euros, cest un euro par abonné à Pink 
        ! lance Damien Veies. 
        - Cest pas du tout irréalisable et on fera tout pour réunir 
        cette somme ! ". 
        .  
       
        (1) Les dons pour 
          sauver le CGL doivent être libellés à 
          lordre : CGL Paris - COMITE DE SOUTIEN, 
           
          - et adressés à : CGL Paris - 3, rue Keller 
           BP 255 75524 Paris Cedex 11 
       
      . 
     | 
   
 
   
    
    |  
       5 7 2004 : Conseil 
        de Paris > Délibération du Conseil Général 
        http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20040705/cgdelib200407052004_ases_185_g.htm 
     | 
   
   
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       . 
        2004 ASES 185 G -  
      Autorisation 
        à M. le Président du Conseil de Paris, 
        siégeant en formation de Conseil Général, 
        de signer un avenant conventionnel avec le 
        Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris 
        et d'Ile-de-France 
        (C.G.L. de Paris) lequel prévoit notamment l'attribution 
        d'une subvention de 100.000 euros, pour lui permettre 
        de poursuivre le développement des actions qu'il mène 
        en direction des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens 
        au titre de l'année 2004 
        .  
       
        Mme Gisèle 
          STIEVENARD, rapporteure 
          .   
       
      
      
      Délibération 
        affichée à l'Hôtel-de-Ville 
        et transmise au représentant de l'Etat le 16 juillet 2004 
        Reçue par le représentant de l'Etat le 16 juillet 
        2004 
        . 
      Le 
        Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil 
        Général, 
       
        - Vu le Code 
          général des collectivités territoriales, 
          et notamment les articles L. 3411-1 et suivants ; 
        - Vu le Code 
          de l'Action sociale et des Familles et notamment ses articles 
          L. 263-1 et suivants ; 
        - Vu 
          le projet de délibération, en date du 22 juin 2004, par 
          lequel M. le Président du Conseil de Paris, siégeant 
          en formation de Conseil Général, propose de signer 
          un avenant conventionnel liant le Département de Paris et l'association 
          "Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et 
          d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" ; 
        - Sur le rapport 
          présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom 
          de la 6e Commission, 
       
      . 
        Délibère : 
       
        Article premier 
           
          - M. le Président du Conseil de Paris, 
          siégeant en formation de Conseil général, 
          est autorisé à signer un avenant conventionnel avec l'association 
          "Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et 
          d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" (D09093) sise 
          3, rue Keller (11e),  
          dont le texte est joint à la présente délibération, 
           
          prévoit l'attribution d'une subvention 
          de 100.000 euros pour le développement des actions qu'il mène 
          en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens. 
        Art. 2 
          - La dépense correspondante sera imputée à la rubrique 
          58, chapitre 65, nature 6574, ligne DP 001, du budget de fonctionnement 
          du Département de Paris de l'exercice 2004. 
       
      . 
     | 
   
 
   
    
    |  
       24 et 25 novembre 
        2003 : Conseil de Paris > Délibération du Conseil 
        Général 
        http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20031124/cgdelib200311242003_ases_308_g.htm 
     | 
   
   
    |  
       . 
        2003 ASES 308 G - 
      Autorisation 
        donnée à M. le Président du Conseil de Paris 
        siégeant en formation de Conseil Général, 
        de signer un avenant conventionnel avec  
        le Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de 
        Paris et d'Ile-de-France 
        (C.G.L. de Paris) 
        pour lui permettre de poursuivre le développement des actions 
        qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, trans et bisexuels 
        parisiens 
        au titre de l'année 2003 
        .  
       
        Mme Gisèle 
          STIEVENARD, rapporteure 
          .   
       
      
      Délibération 
        affichée à l'Hôtel-de-Ville 
        et transmise au représentant de l'Etat le 1er décembre 
        2003 
        Reçue par le représentant de l'Etat le 1er décembre 
        2003 
        . 
      Le 
        Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil 
        Général, 
       
        - Vu le Code 
          Général des Collectivités Territoriales, 
          et notamment les articles L. 3411-1 et suivants ; 
        - Vu le Code 
          de l'Action Sociale et des Familles et notamment ses articles 
          L-263-1 et suivants ; 
        - Vu 
          le projet de délibération, en date du 10 novembre 2003, 
          par lequel M. le Président du Conseil de Paris, 
          siégeant en formation de Conseil Général, 
          propose de signer un avenant conventionnel liant le Département 
          de Paris et l'association Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de 
          Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris) ; 
        - Sur le rapport 
          présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom 
          de la 6e Commission, 
       
      . 
        Délibère : 
       
        Article premier 
          - M. le Président du Conseil de Paris, 
          siégeant en formation de Conseil Général, 
          est autorisé à signer un avenant conventionnel avec l'association 
          "Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France 
          (C.G.L. de Paris)" (D.09093) sise 3, rue Keller (11e) dont 
          le texte, joint au présent délibéré, prévoit 
          l'attribution d'une participation de 100.000 euros pour le développement 
          des actions qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels 
          et bisexuels parisiens. 
        Art. 2 
          - La dépense 
          correspondante sera imputée au chapitre 957, sous-chapitre 957-90, 
          article 642 du budget de fonctionnement du Département de 
          Paris de l'exercice 2003 
       
      . 
     | 
   
 
   
    15 
      6 2003 : Inter Centres LGBT > communiqué n° 
      IC/CP/03/01 
      http://inter-centres-lgbt.org 
       | 
   
   
    
    |  
       . 
        12 et 13 juillet au CGL de Paris Île 
        de France : 
      8e 
        rencontres nationales Inter Centres LGBT 
        des Centres lesbiens, gais, bi & trans de France 
        et de leurs Membres associés  
        . 
          
      L'INTER CENTRES 
        LGBT, Alliance des Centres lesbiens, gais, bi & trans de 
        France, a pour vocation de rassembler les acteurs sociaux généralistes 
        et de  
        terrain du tissu associatif LGBT national. Ses 26 Membres titulaires et 
        associés gèrent ainsi, notamment, à Paris 
        comme dans les régions, des locaux ouverts à tout public 
        intéressé par les questions relatives à l'orientation 
        ou à l'identité sexuelles et affectives. Leur principale 
        compétence est, au quotidien, d'accueillir et d'écouter 
        des personnes en situation qui d'interrogation, qui de difficulté, 
        qui de détresse.  
      Les Rencontres nationales 
        de l'Alliance se tiennent régulièrement depuis 1998. Après 
        avoir tenu leurs VIIèmes Rencontres à Lille en décembre 
        dernier, les huit signataires de la Charte des 
        Centres LGBT de France et leurs 18 Membres associés 
        tiendront leurs VIIIèmes à Paris les samedi 12 et 
        dimanche 13 juillet prochains. Ils y seront accueillis par Dominique 
        Boren et Claude Chantereaux, Co-Présidents du CGL 
        Paris (Centre lesbien, gai, bi & trans de Paris et Île-de-France). 
         
      Leurs objectifs seront 
        notamment les suivants :  
        - Exposer leurs craintes après la disparition mal expliquée 
        de la Maison de l'homosocialité de Bordeaux, ancien 
        Membre titulaire, le 28 février dernier ;  
        - Suivre le programme de parrainage qui doit permettre aux Centres LGBT 
        de soutenir le développement et l'implantation de futurs Centres 
        LGBT et  
        d'étendre le nombre de signataires de la Charte des Centres 
        LGBT de France ;  
        - Suivre l'extension à de nouvelles villes de la "Charte d'accueil 
        et de bienvenue lesbian and gay friendly" conclue entre la Mairie 
        du Mans, les commerces du Mans et  HOMogênE, 
        Membre associé ;  
        - Suivre l'extension à de nouvelles académies de la mallette 
        pédagogique de lutte contre l'homophobie actuellement testée 
        dans l'académie de Nancy-Metz  
        par Couleurs Gaies (Centre LGBT de Moselle - Metz) 
        ;  
        - Evoquer avec le FGL Lyon, Membre titulaire, et avec  
        ARIS (Lyon), Membre associé, une anomalie rarissime 
        voire unique dans le paysage associatif  
        LGBT, plus habitué aux scissions et rescissions : la fusion de 
        deux associations ;  
        - Evoquer les impasses auxquelles mène parfois la vie de militant-e-s 
        tiraillés entre contraintes associatives et personnelles et envisager 
        des solutions alors que de nombreuses associations LGBT connaissent une 
        chute du nombre de bénévoles réellement investi-e-s 
        ;  
        - Evoquer l'évolution de l'infection au VIH et notamment l'évolution 
        du phénomène du "barebacking" sur lequel Reims 
        Liberté Gaie, Membre associé,  
        exposera son argumentation ;  
        - Evoquer le sursuicide des jeunes LGBT et la nomination litigieuse de 
        Christine Boutin que Ex Æquo (Reims), 
        Membre associé, a récemment rencontrée ;  
        - Evoquer avec C.I.GA.LE. (Grenoble), Membre associé, 
        et avec le CGL Lille le rôle des associations au sein 
        d'un "CGL" et déterminer les différents 
        types  
        de rapports possibles à instaurer, au moment où le  CGL 
        Paris peaufine son projet de Grand Centre qui lui 
        doit permettre d'apporter de nouvelles potentialités aux associations 
        LGBT franciliennes ;  
        - Mettre en place les projets futurs de l'Alliance. 
      [...] 
      - Les associations-membres 
        du CGL Paris sont invitées aux débats sur 
        réservation.  
        - La presse est conviée à assister à la séance 
        d'installation des Rencontres.  
        - L'INTER CENTRES LGBT est soutenue par le Syndicat 
        national des entreprises gaies  
      
        INTER CENTRES LGBT 
          - contact@inter-centres-lgbt.org - http://inter-centres-lgbt.org 
          Alliance des Centres lesbiens, gais, bi & trans de France 
          fondée le 12 décembre 1998 par Pascal Janvier 
       
      . 
     | 
   
 
   
    
    |  
       22 11 2002 : gay.com 
        > par la rédaction 
        http://www.intl-fr.gay.com/index.html 
     | 
   
   
    |  
       . 
        Le Conseil de Paris vote la subvention  
        de 100 000 euros au CGL 
        . 
      Le Conseil de Paris 
        a adopté la convention de trois ans qui liera le Centre Gai 
        et Lesbien à la Mairie, ainsi que la subvention 
        de 100 000 euros pour 2002 
      Ce 
        vote permet de concrétiser l'annonce faite il y a déjà 
        plusieurs mois. 
      C'est seulement la 
        seconde fois, en 12 années d'existence, que le Centre Gai 
        et Lesbien de Paris reçoit une subvention de l'Hôtel 
        de ville.  
      L'an dernier, la Mairie 
        avait accordé une première subvention d'environ 30 000 euros 
        (200 000 francs à l'époque). 
      Pour 
        la deuxième année,  
        - la subvention est donc multipliée par trois,  
        - et la convention triennale assure le CGL d'un soutien 
        dans la durée.  
      La Mairie de Paris 
        aide également le Centre à trouver de nouveaux 
        locaux. 
      . 
     | 
   
 
   
    
    |  
       18 11 2002 : Conseil 
        de Paris > Délibération du Conseil Général 
        http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20021118/cgdelib200211182002_ases_148_g.htm 
     | 
   
   
    |  
       . 
        2002 ASES 148 G -  
      Autorisation 
        à M. le Président du Conseil de Paris, 
        siégeant en formation de Conseil Général, 
        de signer 
        une convention avec l'association Centre Gai 
        et Lesbien 
        pour développer les actions qu'il mène en direction 
        des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens 
        .  
       
        Mme Gisèle 
          STIEVENARD, rapporteur 
          .  
       
      Délibération 
        affichée à l'Hôtel-de-Ville 
        et transmise au représentant de l'Etat le 28 novembre 2002 
        Reçue par le représentant de l'Etat le 28 novembre 
        2002 
        . 
      Le 
        Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, 
       
        - Vu le Code 
          général des collectivités territoriales 
          ; 
        - Vu 
          le projet de délibération, en date du 5 novembre 2002, 
          par lequel M. le Président du Conseil de Paris, 
          siégeant en formation de Conseil Général, 
          propose de signer une convention liant le Département de Paris 
          et l'association Centre Gai et Lesbien ; 
        - Sur le rapport 
          présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom 
          de la 6e Commission, 
          .  
       
      Délibère 
        : 
       
        Article premier 
           
          - M. le Président du Conseil 
          de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, 
          est autorisé à signer une convention avec l'association 
          "Centre Gai et Lesbien" (D.09093) dont le siège 
          social est situé 3, rue Keller (11e), relative au développement 
          des actions qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels 
          et bisexuels parisiens.  
          Le texte de la convention est joint au présent délibéré. 
        Art. 2 
          - Les dépenses correspondantes seront imputées au chapitre 
          957, sous-chapitre 957-90, article 642 du budget de fonctionnement du 
          Département de Paris. 
       
      . 
     | 
   
 
   
    
    |  
       . 
        PARIS signe pour 3 ans avec le CGL 
        . 
      Après une première 
        subvention "historique" de 200.000 francs votée par la 
        gauche après son accession à la Marie de Paris, 
        - une convention entre le Centre Gai et Lesbien 
        (CGL [de Paris]) et l'équipe municipale 
        dune durée de trois ans devrait être votée lors 
        du prochain Conseil de Paris. 
      - Elle sera soumise 
        au vote des élu-e-s parisien-ne-s lors de la séance des 
        28 et 29 octobre prochains. 
        - Elle est assortie d'une subvention de la Ville, pour 2002, de 
        100.000 euros soit un montant du même niveau que l'ancien financement 
        par l'Etat du  CGL. 
        .  
      Après 
        le financement du projet de Centre dArchives Homosexuelles, 
        - cette nouvelle subvention marque de façon 
        concrète la mise en uvre des promesses de Bertrand Delanoë 
        pendant sa campagne municipale. 
      . 
     | 
   
 
   
    23 
      10 2001 : e-llico.com > par la rédaction 
      http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=0271 
       | 
   
   
    
    |  
       . 
        200 000 F. POUR LE CGL 
        . 
      Le Conseil de Paris 
        a voté la première convention liant la Ville au Centre 
        Gai et Lesbien. 
      Après plus 
        de dix ans dexistence, le Centre Gai et Lesbien de Paris 
        (CGL) se voit enfin reconnu par la Ville. Le Conseil 
        de Paris a, en effet, adopté, lundi 22 octobre, la première 
        subvention jamais accordée à une structure communautaire 
        homosexuelle.  
      Le principe de ce 
        soutien avait été défini lors du vote du budget 
        modificatif 2001 en juillet dernier, mais le vote dune convention 
        encadrant cette subvention était nécessaire. Différents 
        orateurs des groupes de la majorité municipale ont pris la parole 
        pour approuver ce vote.  
        .  
      La 
        représentante des Verts a souligné la nécessité 
        daugmenter le montant de cette subvention dans les prochains budgets 
        et apporté son soutien au futur Centre de Documentation et 
        dArchives Homosexuel.  
      Le PCF 
        quant à lui, a pointé limportance symbolique de ce 
        premier soutien et y voit la reconnaissance de " lutilité 
        publique " et du " rôle irremplaçable " du 
        CGL. 
      Pour le PS, 
        enfin, il sagit " dun vote fondateur, presque historique 
        ".  
      La droite, 
        sans doute échaudée par les réactions sur son opposition 
        aux subventions sida et contre les nouveaux droits des agents pacsés, 
        a joué profil bas lors de ce vote. Ses représentants les 
        plus durs étaient absents.  
      . 
     | 
   
 
   
    
    |  
       22 10 2001 : gay.com 
        > par la rédaction 
        http://www.intl-fr.gay.com/index.html 
     | 
   
   
     
       
        . 
          Les élus de Paris votent la subvention 
          de 200 000 francs au CGL 
          . 
        Le 
          Conseil de Paris a confirmé, lundi 22 octobre, la subvention 
          de 200 000 francs accordée en juillet dernier au Centre 
          Gai et Lesbien de Paris.  
          - Une convention lie désormais la Mairie de Paris et le 
          CGL. 
          - C'est la 
          première subvention accordée par la Mairie de Paris 
          à une telle structure. 
       
      Des 
        élues de gauche se sont félicité de cette subvention. 
         
        - Nicole Azzaro (Verts) s'est réjouie que 
        le CGL soit enfin soutenu. Elle a souligné l'engagement 
        et la nécessité d'augmenter, dans les prochains budgets, 
        cette subvention. 
        - Catherine Gégout (PCF) a fait remarquer 
        l'importance symbolique du soutien fort de la Ville de Paris au 
        CGL, qui est, a-t-elle expliqué, une reconnaissance 
        claire et réaffirmé de l'utilité publique de Centre, 
        et de son rôle pour les homosexuels. "Nous sommes fiers de 
        cet engagement de la municipalité qui marque un début d'engagement 
        qui sera renforcé" a-t-elle conclu. 
        - Frédérique 
        Calandra (PS) a estimé qu'il s'agissait "d'un 
        vote fondateur, presque historique" pour le CGL et 
        les gays et lesbiennes. Elle a rappelé le "travail remarquable" 
        du Centre, en rappelant qu'il n'avait auparavant jamais 
        été soutenu par la Ville de Paris et par la droite. 
        Elle a souhaité 
        que la subvention soit augmenté dès l'an prochain. "Cette 
        subvention est largement justifiée" a-t-elle affirmé, 
        prévenant "ceux qui ne la jugeraient pas utile" qu'ils 
        ne feraient que céder "aux forces obscurantistes" et 
        à une "morale religieuse anti-républicaine". 
      Les 
        élus de droite ont, semble-t-il, joué la prudence. 
         
        - Il avaient débattu la semaine dernière de leurs positions 
        sur plusieurs dossiers sensibles, peut-être échaudés 
        par les réactions à leur opposition récente à 
        certaines subventions et aux droits accordés aux agents municipaux 
        pacsés. 
        - Cécile 
        Renson (élue RPR du 15e arrondissement, qui avait 
        voté contre ces droits), a pris la parole lundi pour s'opposer 
        à la subvention accordée au Centre Gai et Lesbien, 
        en se focalisant sur un alinéa d'un des articles de la convention. 
         
      La 
        subvention a ensuite été adoptée, l'ensemble des 
        élus de gauche présents, et plusieurs élus de droite 
        votant pour 
        (notamment Philippe Séguin, les élus tibéristes 
        Jean-François Legaret et Jean-Louis Arajol, et Alain 
        Destrem).  
      Les élus de 
        gauche ont ensuite applaudi fortement le vote, un fait à noter 
        car relativement rare.  
        .  
      Au 
        cours de ce débat, une élue a rappelé les difficultés 
        financières rencontrées par l'association Prochoix, 
        que la ville s'est engagée à soutenir, notamment 
        via la première adjointe au Maire, Anne Hidalgo (PS). 
      . 
     | 
   
 
   
    |  
       . 
        2001 ASES 220 G - 
      Autorisation 
        à M. le Président du Conseil de Paris, 
        siégeant en formation de Conseil Général, 
        de signer 
        une convention avec l'association  Centre Gai et Lesbien 
        pour ses actions sociales en direction 
        des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens 
        .  
       
        Mme Gisèle 
          STIEVENARD, rapporteur.  
          .  
       
      Délibération 
        affichée à l'Hôtel-de-Ville 
        et transmise au représentant de l'Etat le 13 novembre 2001 
        Reçue par le représentant de l'Etat le 13 novembre 
        2001 
        .  
      Le 
        Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil 
        Général, 
       
        - Vu le Code 
          Général des Collectivités Territoriales, 
          et notamment les articles L 3411-1 et suivants ; 
        - Vu 
          le projet de délibération, en date du 9 octobre 2001, 
          par lequel M. le Président du Conseil de Paris, 
          siégeant en formation de Conseil Général, 
          lui demande l'autorisation de signer une convention avec l'association 
          "Centre Gai et Lesbien" pour ses actions sociales 
          en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens 
          ; 
        - Sur le rapport 
          présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom 
          de la 6e Commission, 
          .  
       
      Délibère 
        : 
       
        Article premier 
          - M. le Président du Conseil 
          de Paris, siégeant en formation de Conseil Général, 
          est autorisé à signer la convention, dont le texte est 
          joint à la présente délibération, avec l'association 
           Centre Gai et Lesbien 3, rue Keller (11e) pour ses actions 
          sociales en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels 
          parisiens. 
        Art. 2 
          - La dépense correspondante sera imputée au chapitre 957, 
          sous chapitre 957-90, article 657-4 du budget de fonctionnement du Département 
          de Paris. 
       
      . 
     | 
   
 
   
    |  
       . 
        12 - 2001, ASES 220 G -  
      Autorisation 
        à M. le Président du Conseil de Paris, 
        siégeant en formation de Conseil Général, 
        de signer avec l'association Centre Gai et 
        Lesbien 
        une convention pour la réalisation d'actions sociales en direction 
        des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens 
        . 
       
        Débat 
          .  
       
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente. 
         
        - Nous passons maintenant au dossier ASES 220 G. Il s'agit de signer une 
        convention avec l'association "Centre Gai et Lesbien" 
        pour la réalisation d'actions sociales en direction des gais, lesbiennes, 
        transexuels et bisexuels parisiens. 
        - Je donne la parole à Mme AZZARO. 
      Mme 
        Nicole AZZARO. 
         
        - Merci, Madame la Présidente. 
        Mesdames, Messieurs, les élus du groupe "Les Verts" 
        sont particulièrement heureux de constater que les besoins de la 
        communauté homosexuelle font enfin partie des préoccupations 
        de Paris. 
        - Lors du Conseil de septembre j'ai déjà eu l'occasion de 
        saluer le projet de délibération accordant une égalité 
        de droits au personnel de la Ville, qu'il soit marié ou 
        "pacsé". 
        - Il nous est proposé de voter un projet de délibération 
        accordant à l'association "Centre Gai et Lesbien" 
        une subvention de 200.000 F. 
        Le C.G.L. accomplit un travail indispensable ; il est un 
        lieu de service en direction des personnes, un lieu d'écoute, de 
        soutien psychologique face aux intolérances sociales, professionnelles, 
        familiales, un lieu où sont disponibles toutes les informations 
        médicales, juridiques, un lieu d'information sur le V.I.H. 
        Le C.G.L. est aussi un centre de ressource et de soutien 
        logistique pour bien d'autres associations qu'il héberge. 
        Aujourd'hui, il est débordé et a nécessité 
        de locaux et moyens adaptés aux demandes auxquelles il répond. 
        Il est également un lieu de réflexion et d'action sur les 
        droits des homosexuels, bisexuels, transsexuels trans-genre, sur la place 
        et leur rôle dans la société. 
        Je me réjouis que cette subvention que "Les Verts" 
        voteront, soit proposée à l'Assemblée bien 
        que la somme attribuée soit nettement en dessous de la somme demandée 
        de 1 million de francs. 
        Je rejoins la proposition de Marie-Pierre MARTINET demandant que 
        les sommes allouées soient motivées. 
        - D'autres associations luttent aussi dans un combat pour la défense 
        des droits, de tous les droits des personnes quelle que soit leur orientation 
        sexuelle. 
        Je vais vous parler plus particulièrement de l'association "Prochoix" 
        qui est aujourd'hui menacée dans son existence même. 
        Déjà "Prochoix" n'a pu, faute de 
        subsides, faire paraître la revue qu'elle édite. Pourtant, 
        "Prochoix" offre la seule source d'information 
        sur Internet concernant notamment la contraception et l'I.V.G., un site 
        consulté par 7.500 personnes par jour et cela monte jusqu'à 
        16.000 quand l'actualité s'y prête. 
        Ce service devra-t-il cesser ? 
        Cette association accomplit un travail de véritable utilité 
        publique et possède un Centre de Documentation utilisé 
        par le Planning familial et les services de la Mairie. 
        Je sais Mme la Première adjointe attentive à ce dossier 
        et je lui en ai parlé ce matin. Il y a les lenteurs de l'instruction 
        des demandes de subventions et l'urgence est là. Ne laissons pas 
        par manque de réactivité mourir une association dont toutes 
        et tous avons besoin. 
        - Madame la Présidente, vous le savez, le 
        Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle devait 
        voir le jour à Paris ; il s'agit d'un projet d'envergure. 
         
        La Ville sera, je le souhaite, présente pour soutenir cette 
        initiative d'utilité historique et également d'utilité 
        scientifique, culturelle et citoyenne.  
        Défendre le droit, la mémoire et l'histoire de toutes et 
        tous, quelle que soit leur orientation sexuelle est l'une des missions 
        nobles ; c'est l'une de celles que Paris doit accomplir. 
        (Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts", 
         communiste, socialiste et radical de gauche 
        et du Mouvement des citoyens). 
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente. 
        - Merci. 
        La parole est à Mme GÉGOUT. 
      Mme 
        Catherine GÉGOUT.  
        - D'abord, je m'associe totalement à ce que vient de dire ma collègue 
        concernant l'association "Prochoix" où 
        il y a urgence. 
        - Concernant le "Centre Gai et Lesbien", le Département 
        de Paris pour la première fois va attribuer une subvention 
        à ce centre. L'importance symbolique n'en échappera à 
        personne même si la somme attribuée est nettement inférieure 
        à celle demandée. Il s'agit quand même bien de la 
        reconnaissance claire de son action et de son utilité, marquant 
        aussi, de fait, la reconnaissance par les pouvoirs publics de la communauté 
        homosexuelle et des problèmes auxquelles elle peut être confrontée. 
        Cette action a commencé depuis 1989 par des militants homosexuels. 
        Elle est à la fois sociale et culturelle, action de réinsertion, 
        de soutien psychologique et matériel et bien sûr de prévention 
        contre le Sida et les maladies sexuellement transmissibles. 
        Son rôle est irremplaçable parmi la communauté homosexuelle. 
        La solidarité, la lutte contre la discrimination sont des axes 
        forts de son action, en premier lieu les discriminations de toutes natures 
        qui peuvent frapper en raison de l'orientation sexuelle. Quand même 
        l'homophobie ordinaire n'est autre que du racisme ordinaire. C'est une 
        forme de discrimination, tout aussi malsaine et injuste qu'une autre. 
        Aujourd'hui, les manifestations ou actes homophobes ne peuvent toujours 
        pas être condamnés par la justice. Il y a plusieurs propositions 
        de loi visant à le permettre qui sont déposées au 
        Parlement, dont celle déposée par Bernard BIRSINGER 
        pour les Députés communistes, mais pour l'instant 
        rien n'a abouti. 
        La confrontation à l'homophobie est un élément aussi 
        fortement déstabilisant pour tout jeune qui découvre son 
        homosexualité. Il y a l'homophobie en milieu professionnel si destructrice 
        pour les personnes qui en souffrent. 
        De plus, le rôle du centre "Gai et lesbien" 
        pour lutter contre la prostitution des jeunes est ici reconnu, qu'ils 
        soient en rupture familiale ou sans papiers, pour lesquels l'association 
        apporte une aide à l'hébergement, à l'insertion, 
        une médiation pour l'obtention d'un titre de séjour. 
        Tous ces actes sont écrits et clairement reconnus dans notre délibération. 
        Nous sommes fiers que la Municipalité parisienne s'engage 
        clairement sans tabou dans la reconnaissance de cette utilité sociale. 
        Nous nous réjouissons que la subvention votée soit bien 
        affichée comme le début d'une collaboration qui, n'en doutons 
        pas, va se développer. 
        Merci. 
        (Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste 
        et radical de gauche, "Les Verts" et du  Mouvement 
        des citoyens). 
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente.  
        - Merci. 
        La parole est à Mme CALANDRA. 
      Mme 
        Frédérique CALANDRA.  
        - Madame la Présidente, mes chers collègues, je souhaitais 
        aujourd'hui au nom du groupe socialiste attirer l'attention de notre Assemblée, 
        mais cela a été fait par mes collègues qui sont intervenues 
        précédemment, sur la signification d'un vote qui, si j'hésite 
        à le qualifier d'historique, le mot étant de nos jours par 
        trop galvaudé, peut néanmoins être considéré 
        comme fondateur d'une nouvelle politique. 
        - Voter le projet de délibération 
        qui porte le doux nom d'ASES 2001-220 G, c'est mettre fin à 12 
        ans d'indifférence, si ce n'est d'hostilité de la Ville 
        de Paris vis-à-vis de l'association dénommée 
        "Centre Gai et Lesbien" 6, rue Keller dans le 
        11e. 
        En effet, depuis 1989, date à laquelle a été fondée 
        la Maison des homosexualités qui préfigure 
        le C.G.L. né en 1993, jamais la Ville de Paris 
        n'a soutenu sous quelque forme que ce soit le travail pourtant remarquable 
        effectué par cette fédération d'associations. 
        - Or, concernant la zone géographique d'intervention du C.G.L., 
        il apparaît évident que si cette association joue un rôle 
        notable au plan national, son intervention à Paris est également 
        déterminante. Notre Ville capitale est connue pour être 
        le lieu de refuge de jeunes homosexuels qui se sentent discriminés 
        et stigmatisés en province. Ces derniers arrivent souvent 
        à Paris dans des conditions de grande précarité 
        sociale, ne pouvant faire appel au soutien de leur famille avec laquelle 
        ils sont encore trop fréquemment en rupture. A cela s'ajoute la 
        plupart du temps une fragilité psychologique surtout chez les jeunes 
        sujets confrontés au doute sur leur place dans une société 
        qu'ils vivent comme hostile. 
        Cette situation aboutit très souvent à des tentatives de 
        suicide, des conduites à risque, une marginalisation sociale ou 
        la tentation de conduites addictives. Enfin, la descente aux enfers peut 
        mener certains à la prostitution (hommes et femmes). 
        C'est afin de prévenir ou d'aider à résoudre ces 
        difficultés que le C.G.L. mène des actions 
        ciblées visant un public spécifique, en complémentarité 
        avec l'action plus généraliste de la D.A.S.E.S. 
        Ces programmes comportent dans un premier temps un volet d'action sociale 
        et de réinsertion, axée autour de l'écoute, de l'information, 
        de l'orientation des personnes ainsi que du soutien psychologique. Et 
        notamment - j'en ai parlé - la prévention de la prostitution. 
        N'oublions pas à cet égard que le C.G.L. traite 
        aussi bien les parents inquiets, désorientés, ou tout simplement 
        en quête d'information, que les jeunes eux-mêmes. 
        Dans un second temps, une action de prévention du V.I.H. et des 
        M.S.T. et, comme j'ai eu l'occasion de le dire récemment ici même, 
        nous sommes dans un contexte de recrudescence de ces maladies du fait 
        d'une banalisation dangereuse de celles-ci dans l'esprit des jeunes gens 
        et jeunes filles. 
        Troisième point : une action de prévention de la vie associative 
        et culturelle en rapport avec l'orientation sexuelle. 
        J'insiste sur ce dernier aspect du travail fourni par cette association 
        car le C.G.L. joue un véritable rôle de maison des associations 
        dans le domaine de l'homosexualité. En hébergeant administrativement 
        des associations aux moyens limités, en leur permettant de tenir 
        des permanences, mais également en organisant un travail collectif 
        de réflexion qui implique la collecte de données statistiques 
        fiables, ainsi qu'un véritable travail de documentation et d'archivage, 
        le C.G.L. est l'un des rares lieux en France où l'on puisse trouver 
        des données fiables sur la question de l'homosexualité. 
        Je rappelle qu'il accueille plus de 29.000 personnes par an. 
        On voit donc bien que cette association rend un véritable service 
        à la collectivité. 
        Cette subvention me paraît donc largement justifiée car cette 
        action s'inscrit dans le cadre général des aides sociales 
        de réinsertion, de prévention sanitaire et de promotion 
        de la vie associative et culturelle distribuées par le Département 
        et la Ville de Paris. 
        A ceux qui mettraient en doute l'utilité d'une telle subvention, 
        je souhaite dire ceci : dans une période difficile de notre histoire 
        où l'on sent bien que des forces obscurantistes sont à l'uvre, 
        il me paraît essentiel que tous les républicains et les démocrates 
        se posent la question des moyens de l'intégration à la vie 
        citoyenne de toutes les femmes et hommes qui composent notre société. 
        Certes, on n'est pas déterminé en tant que citoyen au sein 
        de la société par sa seule identité sexuelle ; pour 
        autant, les trop fréquentes souffrances psychologiques et trop 
        fréquentes difficultés matérielles rencontrées 
        par ces publics peuvent conduire à leur marginalisation sociale 
        et politique. 
        Juger de ces questions en des termes qui s'apparenteraient à une 
        morale religieuse serait antirépublicain. L'intégrisme attaque 
        toujours en premier lieu les homosexuels et les femmes. 
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente.  
        - Merci. 
        Mme RENSON a la parole. 
      Mme 
        Cécile RENSON.  
        - Madame la Présidente, ce projet de délibération 
        a retenu toute mon attention au niveau de la convention que le Département 
        de Paris se propose de signer avec l'association "Centre 
        Gai et Lesbien", notamment l'alinéa 2 de l'article 
        2 qui, je cite, offre une médiation auprès des administrations 
        en particulier avec l'O.F.P.R.A. pour la régularisation 
        de la situation des gais sans papiers, originaires des pays 
        de l'Est ou du Maghreb. 
        La discrimination faite au profit des sans papiers originaires des 
        pays de l'Est ou du Maghreb ne peut pas être admise par 
        la Ville de Paris. A toutes les associations qui légitimement 
        interviennent afin d'aider dans leurs démarches tous les exclus, 
        et en particulier les étrangers sans papiers et conduisent leurs 
        actions au profit de tous sans aucune distinction, à toutes ces 
        associations, Paris peut apporter son aide. 
        - Mais dans le cas présent, il n'est pas possible qu'une subvention 
        de la Ville favorise une discrimination fût-ce une discrimination 
        positive qui constitue un réel danger de voir cette mesure se retourner 
        contre la population concernée. 
        Je demande donc que cette activité de médiation auprès 
        de l'O.F.P.R.A. s'effectue au profit de tous. Faute de quoi, je 
        me prononcerai contre ce projet de délibération qui de manière 
        générale me paraît hors des limites de l'action d'une 
        collectivité locale comme la nôtre qui est attachée 
        par principe à la laïcité et à l'égalité 
        de tous les citoyens. 
        - Je pense que la précédente Municipalité 
        avait eu parfaitement raison de refuser de s'associer à une entreprise 
        identitaire et communautariste, de surcroît dépassée 
        par l'évolution de la maladie. Le médecin que je suis peut 
        vous le dire mieux que personne, merci. 
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente, au nom de la 6e Commission. 
         
        - Je remercie les intervenantes, notamment Mmes AZZARO, GÉGOUT 
        et CALANDRA qui ont plaidé en faveur de cette subvention. 
        Mme AZZARO a considéré que la subvention était 
        insuffisante, mais il est rare que des subventions aussi importantes soient 
        accordées dès la présentation du premier dossier. 
        Cela sera à reconsidérer pour les années suivantes. 
        - Vous avez fait des observations à propos d'une autre association 
        "Prochoix" et Mme la Première adjointe 
        a, semble-t-il, déjà était saisie à ce sujet. 
        Là-encore, il faut examiner le service rendu aux Parisiens 
        et voir s'il existe des co-financements car dans des domaines comme ceux-là, 
        l'Etat et la D.D.A.S.S. sont souvent appelés à 
        contribuer également. 
        - A propos des remarques de Mme RENSON, j'ai le sentiment qu'elle 
        a une hostilité de principe au contenu de ce projet de délibération. 
        C'est ainsi que j'analyse ses préventions. 
        Elle critique la rédaction de l'article 2 de la convention : "offre 
        de médiation auprès des administrations, en particulier 
        avec l'O.F.P.R.A. concernant des personnes sans papiers 
        originaires des pays de l'Est et du Maghreb" ; je suppose 
        que cette mention fait référence aux publics qui se présentent 
        de fait auprès de ce centre. Je suis d'accord avec 
        vous, il aurait mieux valu ne pas préciser, cela peut éventuellement 
        être corrigé. J'aurais souhaité que Mme RENSON 
        nous apporte un amendement mais à mon avis cela ne doit pas poser 
        de difficultés. 
      M. 
        Jean-François LEGARET.  
        - Il n'y a que vous qui pouvez l'amender ! 
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.  
        - Dans ce cas-là, on enlève le membre de phrase "originaires 
        des pays de l'Est et du Maghreb", si vous en êtes 
        d'accord pour tenir compte de la remarque de Mme RENSON. Si cela 
        permet de lever les objections formulées à l'égard 
        du texte et que nous puissions voter ce texte unanimement, j'en serais 
        très heureuse. 
      Mme 
        Cécile RENSON.  
        - Je peux vous dire combien je trouve que toutes ces associations ont 
        une activité sociale tout à fait importante. Cela dit, je 
        suis pour l'égalité de tous les citoyens devant la loi et 
        je trouve que cette mesure est discriminatoire. 
        Enlevez ce paragraphe et je voterai pour votre subvention ! 
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.  
        - J'ai donc indiqué le texte que je propose à l'amendement, 
        qui enlève la partie incriminée. 
        - Donc je mets aux voix, à main levée, le projet d'amendement 
        à l'article 2 de la convention. 
        Qui est pour 
        ? Contre ? Abstentions ? 
        Le projet d'amendement est adopté. 
      Mme 
        Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.  
        - Je vais maintenant mettre aux voix, à main levée, le projet 
        de délibération ASES 220 G, assorti de ces précisions. 
        Qui est pour ? Contre ? Abstentions ? 
        Le projet de délibération est adopté. 
        (2001, ASES 220 G). 
      . 
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       . 
        La Mairie de Paris subventionne pour la première 
        fois 
        le Centre Gai et Lesbien [de Paris] 
        . 
      C'est historique ! 
        - Pour la première fois de son histoire, 
        le Centre Gai et Lesbien de Paris va recevoir une subvention 
        de la Ville de Paris. 
        - Et le montant n'est pas négligeable, puisqu'il s'agit de 200 
        000 francs.  
      Cette 
        subvention, exceptionnelle puisque débloquée sur un budget 
        déjà bouclé, a été décidée 
        par le cabinet du maire, et votée la semaine dernière 
        lors d'une séance portant sur le budget modificatif. 
        - Le vote a 
        eu lieu à main levée, et il n'y a pas de compte-rendu, mais 
        la majorité des conseillers de Paris de droite auraient 
        voté contre cette subvention. 
        - Dans l'entourage 
        du Maire de Paris, on souligne que le montant est inférieur 
        à ce qu'aurait souhaité l'association, mais qu'il est déjà 
        bien d'avoir pu débloquer de l'argent alors que le budget était 
        déjà voté. 
      Le Centre Gai 
        et Lesbien de Paris peut donc espérer une subvention plus 
        importante dans l'avenir, si l'association présente un dossier 
        convaincant. 
        .  
         
      Olivier 
      Rouchon, président du CGL, 
      est satisfait mais mesuré :  
      - "Je suis très content, et le CGL est reconnaissant 
      à la mairie de Paris." 
      - "Pour une 
      première année, c'est bien, on espère que l'année 
      prochaine, ce sera encore mieux ! Mais ce n'est un premier pas, on attendait 
      plus, parce qu'il y a encore énormément de travail à 
      faire." 
      Si 
        le Centre Gai et Lesbien se félicite du contact favorable 
        qu'il a avec la mairie, il doit faire face à la baisse des 
        subventions, ce qui explique sa réaction mitigée et la déception 
        de ne pas recevoir davantage. 
        - Ainsi, la subvention de la DDASS, qui était de 
        900 000 francs l'an dernier, a quasiment baissé de moitié 
        cette année puisqu'elle n'est que de 500 000 francs. 
        - Or le  
        CGL a besoin de cet argent pour financer ses actions sociales 
        auprès des gays et lesbiennes, et ses actions de prévention. 
        .  
      
        Et 
          la première revendication de l'association est d'avoir un local 
          plus grand que celui de la rue Keller.  
        Sur ce plan, elle 
          devrait être satisfaite : comme elle s'y était engagée 
          pendant la campagne, l'équipe de Bertrand Delanoë 
          cherche un nouveau local pour l'association. 
       
      . 
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