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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

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la sauvegarde des mémoires LGBTQ permet de préserver la vérité sur notre histoire

mars 2005 : H&O éditions > Entretiens sur la question gay par Jean Le Bitoux
http://www.ho-editions.com/caddie/description.php?II=115&UID=2005030609321583.156.244.60

15.00 euros
168 pages au format 13 x 20 cm
ISBN : 2-84547-098-3

Entretiens sur la question gay
.

- De l’unique entretien accordé par Jean-Paul Sartre sur la question homosexuelle aux deux entretiens avec Michel Foucault sur le même sujet,
- de l’Europe des années trente à celle des années quatre-vingt avec Daniel Guérin,
- et du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire avec Pierre Hahn, Guy Chevalier et Pierre de Ségovia à la méfiance de Jean-Paul Aron pour notre société,
ce sont des paroles essentielles que Jean Le Bitoux a recueillies pendant vingt-cinq ans.

Le paysage n’aurait pas été complet sans la problématique du sida, abordée ici avec Michael Pollak et Daniel Defert.

Mais au-delà de ces précieuses réflexions, cet ouvrage nous fait découvrir des itinéraires personnels, des analyses sociales et politiques ;
- il évoque également l’amitié, la construction du désir, l’amour et l’importance du plaisir.
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L'auteur : Jean Le Bitoux

Jean Le Bitoux, né à Bordeaux en 1948, a été enseignant
- puis journaliste à Libération,
- militant au FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire)
- puis aux GLH (Groupes de Libération Homosexuels)
- avant de fonder le journal Gai Pied, qu’il dirigea de 1979 à 1983.

Il est l’auteur des Oubliés de la mémoire et de Citoyen de seconde zone (Hachette)
- et co-auteur de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel (Calmann-Levy).

Il est également co-fondateur
- de la Gay Pride,
- du Centre Gai et Lesbien [CGL] de Paris
- et du CADHP (Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris).

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19 au 25 mai 2005 : Le Nouvel Observateur (supplément Paris île de France) n° 2115 (page 25) > par Anne Delabre
http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p223_2115/a268733.htm

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L’histoire

Gays : Archives enterrées
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Annoncé pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
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En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer un Centre d’Archives Homosexuel.

Polémique dès le début.
- Sur la parité du Conseil d’Administration (aujourd’hui respectée),
- sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane Martinet
[adjoint PS au Maire du 11ème arrondissement de Paris]),
- sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’Association [de Préfiguration (APCADHP)], Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)…

Autant de facteurs qui ralentissent les travaux.
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- Aujourd’hui, les 100 000 € sont épuisés,
- le local qui a servi de siège à l’Association a fermé le 15 janvier dernier.

Quand au Rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce qu’il va préconiser.
- Stéphane Martinet assure qu’il sera remis « très prochainement » à l’Hôtel de Ville.

La Mairie [de Paris], qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle n’en est plus à quelques semaines près.
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Entre-temps, elle a trouvé un point de chute à ce Centre d’Archives encore fantôme :
- il occupera une partie des 250 m2 en plein cœur de Paris dans lesquels le Centre Gai et Lesbien [CGL de Paris île de France] (lieu d’informations et de conseils) va déménager d’ici fin 2005.

- Pour un espace de stockage réservé (le journal « Illico » et quelques associations lui ont déjà confié leurs archives), des documents numérisés
- et des consultations réservées à des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire.

Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement.
- Le dossier embarrasse la Municipalité face à l’embourbement de la situation au fil des mois.
- Avec le risque, à force de jouer à l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au « Titanic ».

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mars 2005 : H&O éditions > Entretiens sur la question gay par Jean Le Bitoux
http://www.ho-editions.com/caddie/description.php?II=115&UID=2005030609321583.156.244.60

15.00 euros
168 pages au format 13 x 20 cm
ISBN : 2-84547-098-3

Entretiens sur la question gay
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- De l’unique entretien accordé par Jean-Paul Sartre sur la question homosexuelle aux deux entretiens avec Michel Foucault sur le même sujet,
- de l’Europe des années trente à celle des années quatre-vingt avec Daniel Guérin,
- et du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire avec Pierre Hahn, Guy Chevalier et Pierre de Ségovia à la méfiance de Jean-Paul Aron pour notre société,
ce sont des paroles essentielles que Jean Le Bitoux a recueillies pendant vingt-cinq ans.

Le paysage n’aurait pas été complet sans la problématique du sida, abordée ici avec Michael Pollak et Daniel Defert.

Mais au-delà de ces précieuses réflexions, cet ouvrage nous fait découvrir des itinéraires personnels, des analyses sociales et politiques ;
- il évoque également l’amitié, la construction du désir, l’amour et l’importance du plaisir.
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L'auteur : Jean Le Bitoux

Jean Le Bitoux, né à Bordeaux en 1948, a été enseignant
- puis journaliste à Libération,
- militant au FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire)
- puis aux GLH (Groupes de Libération Homosexuels)
- avant de fonder le journal Gai Pied, qu’il dirigea de 1979 à 1983.

Il est l’auteur des Oubliés de la mémoire et de Citoyen de seconde zone (Hachette)
- et co-auteur de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel (Calmann-Levy).

Il est également co-fondateur
- de la Gay Pride,
- du Centre Gai et Lesbien [CGL] de Paris
- et du CADHP (Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris).

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mars 2005 : H&O éditions > Entretiens sur la question gay par Jean Le Bitoux
http://www.ho-editions.com/caddie/description.php?II=115&UID=2005030609321583.156.244.60

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[page 9 ...] Préface

La mémoire des grands témoins

par Michael Sibalis
[professeur d'histoire à Waterlo (Canada)]

Le mouvement gay français des dernières décennies est constitué de milliers d'itinéraires individuels.
- Des intellectuels, des journalistes, des militants et, bien sûr, des citoyens ordinaires en ont été partie prenante.
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Jean Le Bitoux se trouve au centre de ce mouvement depuis 1971 en tant que
- fondateur du FHAR [Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire] de Nice (1971),
- figure marquante du GLH-PQ (Groupe de Libération Homosexuelle - Politique et Quotidien) (1975-1978),
- candidat homosexuel lors des élections législatives de 1978,
- directeur du Gai Pied (1979-1983),
- président de la Gay Pride (1989-1990)...
et ainsi de suite, jusqu'à sa présidence récente du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles à Paris 1.
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Au cours de plus de trente ans de militantisme, Le Bitoux a eu l'occasion de rencontrer, de travailler avec et, en tant que journaliste, d'interviewer de nombreux acteurs du mouvement gay.

Ces interviews, ont été publiées dans les revues aujourd'hui disparues et souvent assez difficile d'accès. Elles sont évidemment d'un grand intérêt historique.

Soyons reconnaissants à Jean Le Bitoux et aux éditions H & O de les sortir de l'oubli et de les remettre ici à notre disposition.

[...]

17 1 2005 : communautarisme.net > Observatoire du communautarisme
http://www.communautarisme.net/index.php3?action=page&id_art=84285

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Manipulations autour de la déportation homosexuelle
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Un téléfilm diffusé sur France 2 entretient la confusion en tranposant dans la France de Vichy la déportation homosexuelle orchestrée en Allemagne par les nazis en se fondant sur des thèses fantaisistes qui sont contredites par les travaux des historiens.

Paris, 1942.
Sarah
, une jeune réfugiée juive dont la famille a été décimée par les Allemands, est amoureuse de Jean.
Mais Jean, lui, aime Philippe ...
Malgré leurs différences, tous trois seront unis dans la souffrance. Ils seront déportés :
- Sarah parce que juive, Jean et Philippe parce qu'ils sont homosexuels.
- Pour elle, l'étoile jaune, pour eux, le triangle rose.

C'est la présentation de la trame - le peech, comme on dit chez Ardisson - du téléfilm Un amour à taire, réalisé par Christian Faure (1) et programmé sur France 2 en février. Pour traiter auprès du grand public français du théme méconnu de la déportation homosexuelle,

Un amour à taire n'a pas lésiné sur les moyens.
- Porté par une distribution clinquante (Charlotte de Turckheim, Michel Jonasz, Bruno Todeschini, l'acteur fétiche de Patrice Chéreau),
- le téléfilm a été tourné à Paris et en Bulgarie où un camp de concentration a été reconstitué.

Un téléfilm poignant, opportunément programmé pendant les commémorations organisées pour la libération des camps d'extermination.
- Une histoire bouleversante.
- Mais une histoire qui n'est pas conforme à l'Histoire.
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Si nul ne conteste que le régime nazi a persécuté et déporté les homosexuels en Allemagne, en application des dispositions discriminatoires du fameux paragraphe 175 (2), il n'en fut pas de même en France.

En effet, même si le régime de Vichy a rétabli des mesures faisant de l'homosexualité une infraction pénale (3) qui avaient disparu du droit français depuis l'adoption du Code Napoléon, le gouvernement de Pétain n'a pas mis en oeuvre la déportation des homosexuels.
- Les seuls français qui ont été déportés pour leur homosexualité - on estime leur nombre à environ 200 - étaient originaires d'Alsace et de Lorraine, deux régions soumises au joug nazi après avoir été annexées par le IIIème Reich en 1940.
- Considérés comme allemands, les homosexuels alsaciens ou mosellans se virent appliquer la législation allemande réprimant l'homosexualité.

Les historiens sont catégoriques sur ce point : Vichy n'a pas déporté les homosexuels.

Ainsi, dans leur ouvrage Négation, dénégation : La question des triangles roses (4), Michel Celse et Pierre Zaoui affirment :
- "la politique anti-homosexuelle nazie ne visa jamais à traquer tous les homosexuels d'Europe.
- Elle concerna par principe les homosexuels allemands ou considérés comme allemands dans les territoires annexés ou rattachés au Reich – tels entre autres les autrichiens, les alsaciens et certains lorrains.
- L'homosexualité, pour les mêmes raisons qui justifiait aux yeux des nazis qu'elle fut combattue dans les populations allemandes, n'avait pas à l'être au sein de populations non - allemandes, dont elle ne pouvait que contribuer à précipiter le déclin.
- Les homosexuels non-allemands ne furent expressément visés par la répression nazie qu'en cas de relations impliquant un ou des partenaires allemands".

De même, les chercheurs en histoire de l'institut Adiamos ont abouti à des conclusions similaires dans leurs travaux sur la déportation :
- "Qu'en est-il de la déportation des homosexuels dans le reste de la France ?
- Il faut être clair, les travaux historiques ne révèlent rien. S'agit-il d'un oubli, d'une censure des historiens ?
- Non, car cela correspond au cadre juridique répressif de l'époque. Cela ne veut pas dire que des homosexuels n'ont pas pu être déportés, mais non pour leur homosexualité...".
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Il faut donc que les producteurs d'Un amour à taire aient eu accès à des éléments inédits pour soutenir la thèse d'une déportation homosexuelle orchestrée par la France de Vichy.

Pour affirmer que les homosexuels ont subi le même traitement que les juifs à Paris, en 1942, il faut que le projet de ce téléfilm soit assis sur des sources historiques sérieuses et incontestables.

On peut cependant en douter.
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En effet, le "conseiller historique" recruté par la production sur ce téléfilm était Jean Le Bitoux, un personnage pour le moins controversé.

Fondateur à la fin des années 1970 du magazine homosexuel Gai Pied, et président du Mémorial de la Déportation Homosexuelle,
- Jean Le Bitoux a été récemment écarté pour incompétence du projet d'Archives Homosexuelles de la Ville de Paris.

Auparavant, il avait notamment fait paraître le livre de souvenirs de Pierre Seel, un homosexuel alsacien rescapé des camps.
- Bien que Pierre Seel n'ait pas porté le fameux triangle rose
- (il était marqué du triangle bleu des catholiques au camp de Schirmeck)
- et qu'il ait par la suite été enrôlé par la Wehrmacht pour combattre sur le front de l'Est,
Le Bitoux
a donné à son livre d'entretiens le titre ambigu de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel (6).

Il est donc surprenant que Jean Le Bitoux ait validé sur le plan historique un téléfilm sur l'histoire de déportés au triangle rose dont l'action se situe à Paris
- alors qu'il admet lui-même que la déportation homosexuelle en France est un mythe.
- Dans une interview au magazine gay E-Male [@male], Jean Le Bitoux qualifie les rafles d'homosexuels de "rumeurs qui ne sont pas fondées" et admet que la vie sociale et nocturne homosexuelle "ne posait pas de réel problème à l'occupant allemand" (7).
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Faisant fi de ces faits incontournables, le téléfilm de France 2 s'achève sur une scène filmée de nos jours à Paris, au Mémorial de la Déportation situé sur l'Ile de la Cité.
- On y voit la chorale homosexuelle Melo'Men (8) chanter pour rendre hommage aux "oubliés de la mémoire" (9) que seraient les triangles roses français.
- Une façon appuyée pour les auteurs d'Un amour à taire d'accréditer auprès du grand public l'idée d'une persécution des homosexuels équivalente à celle que mena le régime de Vichy à l'encontre des juifs.

Cette idée n'est d'ailleurs pas nouvelle. Elle avait été lancée dès la fin des années 1980 avec la création du Mémorial de la Déportation Homosexuelle.

Alors inconnu, le premier président du Mémorial de la Déportation Homosexuelle est devenu célèbre par la suite
- puisqu'il s'agit de Thierry Meyssan, l'auteur du livre Une effroyable imposture qui prétendait qu'aucun avion ne s'était abattu sur le Pentagone le 11 septembre 2001.
- Une référence, assurément ...

Porté par des hurluberlus (Jean Le Bitoux et Thierry Meyssan) et décrié par les associations de déportés (10), le Mémorial de la Déportation Homosexuelle a pourtant obtenu une reconnaissance politique de la part de Lionel Jospin et de Bertrand Delanoë.

Le Maire de Paris est donc mal placé pour dénoncer "les falsificateurs de l'histoire" comme il l'a fait à l'occasion des cérémonies organisées pour le soixantième anniversaire de la libération des camps de concentration.
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Un amour à taire est le fruit d'un projet militant (11), comme l'explique Pascal Fontanille, co-scénariste et producteur du téléfilm :
- "Il y a une certaine volonté militante, partagée par tous les gens qui sont intervenus sur le film, du réalisateur aux acteurs en passant par le diffuseur". (12)

Une volonté militante qui n'a pas empêché ce projet d'obtenir un financement du CNC
- et le soutien de France 2 qui a donné son accord pour la diffusion de ce téléfilm avant même l'écriture du scénario !
- Quant au DVD, il est déjà disponible à la vente ...
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La manipulation des faits historiques dans le but de donner corps à la thèse fantaisiste d'une déportation homosexuelle en France doit sans doute être replacée dans la perspective de la concurrence des victimes qui agite aujourd'hui les mouvements communautaristes.
- Parce que la persécution est le préalable nécessaire à la réparation, il convient de revendiquer sa part de souffrance dans le crime des crimes que fut le génocide organisé par les nazis (13).
- Une bousculade malsaine où l'on voit des militants gays jouer des coudes pour se faire une place après-coup sur le quai de la gare de Drancy.

Détourné par des militants communautaires qui comptent sur l'ignorance de leurs relais médiatiques pour toucher le grand public, le devoir de mémoire peut servir de prétexte à toutes les dérives s'il ne repose pas sur une connaissance solide des faits historiques.

Avec la diffusion d'Un amour à taire, le service public audiovisuel ne contribue pas à cet impératif de connaissance.

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(1) Christian Faure n'en est pas à son premier téléfilm sur l'homosexualité. Il a aussi réalisé Juste une question d'amour, un téléfilm relatant une histoire d'amour entre deux jeunes hommes et diffusé sur France 2 en 2000 .

(2) Le paragraphe 175 du code pénal allemand de 1871 interdisait les relations sexuelles entre hommes. Cette disposition servit de fondement juridique aux persécutions exercées par les nazis à l'encontre des homosexuels.

(3) En août 1942, le régime de Vichy introduit dans le code pénal une disposition interdisant les relations homosexuelles pour les mineurs.

(4) Michel Celse et Pierre Zaoui, Négation et dénégation : la question des "triangles roses" ( http://www.triangles-roses.org/negation_denegation.htm )

(5) Association pour la Documentation, l'Information et les Archives des Mouvements Sociaux, Histoire et Mémoire. Déportation et Déportés
( http://cigales.free.fr/iso_album/histoire_et_memoire.pdf ).

(6) Pierre Seel et Jean Le Bitoux, Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel, Calmann-Lévy.

(7) E-Male [@mâle] n° 86, 6 janvier 2005.

(8) La chorale homosexuelle Melo'men a été notamment présidée par Laurent Bellini qui a activement milité pour une reconnaissance politique de la déportation homosexuelle en France lorsqu'il était au cabinet du secrétaire d'Etat aux anciens combattants sous le gouvernement Jospin.

(9) Jean Le Bitoux, Les oubliés de la mémoire, Hachette Littératures.

(10) Notamment la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP) et l'Union nationale des déportés et internés français (UNADIF).

(11) Lorsqu'il répond aux interviews de la presse gay, Christian Faure dit "nous" en parlant des homosexuels ...

(12) E-llico : "La télé reconnaît les triangles roses"
( http://www.e-llico.com/content.php?section=tele&id=107 )

(13) Les thèses récentes insistant sur l'existence de déportés noirs (métis issus d'unions entre des femmes allemandes et des soldats alliés des régiments coloniaux au lendemain de la première guerre mondiale) dans les camps nazis peuvent aussi être appréhendées dans ce contexte.

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4 9 2004 : pederama.net > par Frida Von Canoo
http://www.pederama.net/article.php3?id_article=93

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Pouf pouf - parlez-vous pédé ?

Fabulous troubadour
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Il avait inventé l' [...] , notre ami Jean Le Bitoux vient de découvrir le [...] ,
il n’est plus désormais directeur du CADHP l’Association de Préfiguration de pour un Centre de Documentation Homosexuel [ APCADHP ].

Le projet [ de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ] était très critiqué dans ses choix
- de favoriser la mémoire des homosexuels masculins au détriment des lesbiennes et des trangenres,
- de n’avoir pensé la mémoire que par l’écrit, se désintéressant de toute la mémoire orale pourtant déterminante dans les cultures minoritaires.

Les opposants à l’actuelle direction du CADHP, s’inquiètent toujours du manque total de transparence du l’association qui bien qu’ayant reçu une forte subvention publique [ 100 000 euros de la Mairie de Paris ] semble incapable de rendre des comptes.

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octobre 2004 : magazine Têtu n° 93 (page 58) > par Luc Biecq
http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2004

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Infos France

Centre d'Archives Homos : l'erreur de casting
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ÉVOQUÉ DÈS 2001, LE PROJET DE
CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DES HOMOSEXUALITÉS
,
QUI AURAIT DÛ VOIR LE JOUR IL Y A PLUS DE DEUX ANS,
CONNAÎT DE NOUVEAUX AVATARS,
APRÈS LE LICENCIEMENT DE JEAN LE BITOUX, SON DIRECTEUR.

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Le Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités parisien (CADHP), dont la création a été annoncée par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.

Son unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet.
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Pourtant, l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet, avait été adoubée par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention de 100 000 €.

Mais, aujourd'hui, Stéphane Martinet ne se risque pas à annoncer une date d'ouverture : "Nous sommes en phase de préfiguration. Nous publierons nos conclusions fin 2004. Je ne ferai aucune folle promesse."
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Face à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président de l'Académie Gaie et Lesbienne [ Académie Gay & Lesbienne ] depuis 2001, dispose de 30 000 documents, qu'il stocke chez lui.
- "Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois.
- Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu
" assure-t-il.

Le président Martinet ne l'entend pas de cette oreille. Il se réjouit, au contraire, de partir de rien. "Même si je ne dis pas que rien n'a été fait", ajoute-t-il.
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Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé "contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler".
- De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.

Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? Mystère...
- Interrogé par Têtu, il dit "avoir beaucoup donné".
- Mais, comme il attaque son ex-employeur au Tribunal des Prud'hommes suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan.

Un jeune archiviste professionnel a été engagé récemment, mais Stéphane Martinet ne souhaite pas dévoiler son identité. "Il n'a pas de fonctions de direction, mais je vous assure qu'il a toutes les compétences requises", précise-t-il tout de même.
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L'Association dispose d'un local dans le Marais et de trois lignes téléphoniques. Stéphane Martinet rêve d'archives de haute tenue, comme celles de San Francisco ou de Los Angeles.

Mais "aucun lieu en Europe ne [lui] paraît extraordinaire". Visiblement renseigné, il évoque la mauvaise conception des Thésaurus dont se servent les chercheurs LGBT.

Il insiste aussi sur les conditions de conservation des documents. Aucun appel à dons n'a encore été lancé, les conditions optimales de réception et de conservation des documents n'étant pas réunies : "Il faut penser à cela dès la recherche d'un local adapté, et nous n'avons entamé aucune démarche en ce sens."
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Pour Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers :
- " Comment faire un Centre d'Archives sans archives ? "

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ArchiQ, qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans et Loppataq, a dénoncé la situation dans un rapport intitulé "La fièvre des archives". Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité des centres d'archives américains. "La conception administrative de l'archivage qui ne stocke que des documents écrits ne suffit pas. Il faut penser à une archive vive qui illustre les modes de vie. Pourquoi ne pas stocker des godes ?"
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Mais Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, "pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle est de prévoir".
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Odette Christienne, adjointe au Maire de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
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Alors, quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à le croire...

A la tête d'un prestigieux Conseil d'Administration, où l'on retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
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Car Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer son incomparable collection en œuvre utile.

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24 8 2004 : communiqué de presse commun n° 10 > collectif ArchiQ, groupe Archilesb!, association Académie Gay & Lesbienne, Groupe Activiste Trans (GAT)

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ArchiQ http://www.archiq.fr.vu
Archilesb !
Académie Gay & Lesbienne
http://www.archiveshomo.info
GAT
(Groupe Activiste Trans)
http://transencolere.free.fr

Paris, le 24 août 2004

Projet de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) :
où en est-on ?
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A la veille de la rentrée, et qui sait, de la saison des subventions, on apprend le départ de Mr Jean Le Bitoux, unique salarié et intiateur depuis 2001 du projet de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP).

Un homme s’en va, les mêmes interrogations demeurent…

Les problèmes soulevés en 2002 par différentes associations et les pétitions internationales d’Archilesb ! et Vigitrans ont-ils été résolus ?
- Quelle est la politique archivistique du centre ?
- Est-elle toujours aussi homocentrée ?
- La diversité des cultures sexuelles et de genre est-elle enfin respectée ?
- Les thématiques exclues du projet en 2002 (sida, pornographie…) sont-elles enfin prises en compte ?
- La parité culturelle des équipes est-elle réalisée ?

Quel usage a été fait de la subvention de 100.000 euros, votée par le Conseil de Paris en septembre 2002 ?
- Qu’a fait l'Association de Préfiguration du projet de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) depuis, qui puisse justifier d’une nouvelle demande de subvention en 2004 auprès de la Mairie de Paris, du Conseil régional d’Île-de-France et du Ministère de la Culture ?
- 3 ans d’existence sans résultats concrets ?

Comment savoir ? Le manque de transparence et de communication de l'AP CADHP persiste.
- Le site internet est fermé depuis février 2004.
- Les portes du local au 37 de la rue Notre Dame de Nazareth, attribué par la Ville de Paris en 2003, restent désespérement closes.

Toujours pas de concertation avec les acteurs concernés.
- Aucun débat public malgré les demandes répétées d’Archilesb ! et de VigiTrans.
- Aucune mise à disposition d’informations qui permettent de juger de l’état d’avancement du projet qui est entré dans une énième phase de
préfiguration.
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Pendant ce temps, l’Académie Gay & Lesbienne, sans subvention ni local fourni par les pouvoirs publics, a collecté 8.560 documents qui sont venus rejoindre son fonds de 15.000 références.

ArchiQ (le groupe de réflexion d’Archilesb ! et de VigiTrans) s’est réuni régulièrement et a réuni ses propositions dans deux rapports sur les archives LGBTQ (la Fièvre des Archives et Maux d’archives) .
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Nous renouvelons auprès de l'Association de Préfiguration du projet CADHP notre demande d’ouverture d’un débat public au plus vite et réaffirmons notre souhait de contribuer, par nos compétences, expériences, et expertise, à un projet de Centre d’Archives ouvert, populaire, véritable carrefour des mémoires et des cultures au pluriel.

Contact Marie-Hélène Bourcier : 06 19 75 60 25
Pour toute information complémentaire
Académie Gay & Lesbienne : http://www.archiveshomo.info
ArchiQ : http://www.archiq.fr.vu
GAT (Groupe Activiste Trans)
http://transencolere.free.fr

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5 1 2004 : e-llico.com > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=2358
15 1 2004 : illico n° 93 (page 20) > par JFL

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Centre d’Archives
: ouverture en 2005
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Aggiornamento pour le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris.

Le CADHP est désormais
- un "carrefour de toutes les archives"
- et "un centre de toutes les histoires".
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L’ouverture au public est prévu pour 2005.

C’est à un véritable aggiornamento qu’a procédé l’équipe du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) ces derniers mois.

Le CADHP est donc désormais un "carrefour de toutes les archives" et "un centre de toutes les histoires".

Histoire d’enterrer la polémique, la nouvelle équipe précise dans un document de travail que
- "Cette histoire est celle des lesbiennes, des gays, des bis et des trans.
- C’est une histoire globale d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins.
- Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent parallèles
".
.

Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.

- " L’équipe qui ne compte qu’un salarié [ Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille à la rédaction d’un projet définitif qui devrait être présenté en septembre 2004, explique Stéphane Martinet, président de l’Association de Préfiguration du CADHP [ AP CADHP ].

- Nous chercherons un local nous permettant d’accueillir le public fin 2004 pour une ouverture en 2005 ".
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Côté finances, l’association vit encore sur la subvention de 100 000 euros votée par la Mairie de Paris en 2002.

- "Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003, précise Stéphane Martinet.
- Mais nous le ferons en 2004.

- Pour le moment, nous imaginons le centre idéal et après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de nos moyens.

- Dès février 2004, un site internet renouvelé permettra d’être informé de l’avancement de notre projet".

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été 2003 : Regards n° 91-92 (page 77) > par K.G.
http://www.regards.fr/

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Polémique : Archives pas gays
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Voilà un an, Bertrand Delanoë soutenait le projet d'un Centre d'Archives Homosexuelles dans la capitale.
- Le Iancement de celui-ci était confié, subvention de 100 000 euros à l'appui, à plusieurs de ses proches.
[...]

Au coeur de la vive polémique :
- l'orientation essentiellement gay du projet de Centre d'Archives
[et de Documentation] Homosexuelles de Paris (CADHP) omettant ouvertement les lesbiennes, les transsexuels et bisexuels,
[...]

Distinguer le seul fait gay dans l'histoire relève de l'anecdote malvenue ou bien d'un coup de force étroitement politique et masculin, fût-il homo.
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Plus encore, le projet d'Archives Historiques est élaboré sans que soient posées au préalable quelques questions fondamentales :
- comment constituer la mémoire des minorités et exclus sans impliquer ceux -ci dans l'élaboration même du projet au risque de reproduire de nouveau un discours discriminateur ?
- Quels moyens se donne-t-on pour produire des archives pour, par -delà les ouvrages savants écrits sur eux, faire directement entendre la voix de tous ceux qui ne produisent pas d'écrits ?
- Comment questionner enfin le lien entre histoire d'un fait de société et militance sur ce thème ?

L'actuel projet CADHP ne s'est posé aucune de ses questions.

[...]

8 7 2003 : Têtu > par Judith Silberfeld
http://www.tetu.com/infos/lire/4734

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Des nouvelles des associations le 08/07/03

(Association) France [...]

Réuni en Assemblée Générale ordinaire le 29 juin dernier, le Mémorial de la Déportation Homosexuelle a procédé au renouvellement de son bureau.

René Lalement succède à Jean Le Bitoux (qui ne souhaitait pas se représenter et a été nommé président-fondateur) au poste de président.

Il est entouré de deux vice-présidents (Isabelle Serve et Émile Letertre),
- d'un secrétaire général et d'un secrétaire général adjoint (Fabrice Bosque et Michel Bigot),
- d'un trésorier et d'un trésorier adjoint (Alain Piriou et Jean-Claude Raffy).

http://www.chez.com/triangles

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7 7 2003 : Mémorial de la Déportation Homosexuelle > communiqué
http://www.triangles-roses.org
http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=376

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Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH)
55 boulevard de Charonne - 75011 Paris

Le Mémorial rend hommage à Jean Le Bitoux
et renouvelle son Bureau

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Le Mémorial de la Déportation Homosexuelle a réuni son Assemblée Générale ordinaire le 29 juin 2003.

Rendant hommage à son président Jean Le Bitoux - qui ne souhaitait pas se représenter - pour son combat en faveur de la reconnaissance de la déportation des homosexuels,
l’Assemblée l’a nommé Président-Fondateur.

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L’Assemblée a procédé au renouvellement de son Bureau. Ont été élus :

René Lalement, président
Isabelle Serve, vice-présidente
Émile Letertre, vice-président
Fabrice Bosque, secrétaire général
Alain Piriou, trésorier
Michel Bigot, secrétaire général adjoint
Jean-Claude Raffy, trésorier adjoint

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L’Assemblée a également rendu hommage au courage et à la ténacité de Pierre Seel,
- le seul français à avoir témoigné de sa déportation pour homosexualité par les nazis.
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L’Assemblée s’est félicitée des acquis de ces dernières années,
- sur le plan historique, avec le rapport de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation,
- et sur le plan politique, avec les déclarations de l’ancien Premier ministre et la participation des lesbiennes et des gais aux cérémonies du souvenir dans plusieurs villes.

Estimant qu’il reste encore à généraliser ces acquis et à les consolider aux plans juridique et symbolique, elle a demandé au nouveau Bureau de prendre des initiatives en ce sens.
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Enfin, soulignant l’importance du rôle de ses délégués régionaux, l’Assemblée a souhaité
- que leur réseau soit étendu, en s’appuyant notamment sur les associations LGBT locales,
- et que leurs actions soient soutenues par le Mémorial.

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juillet 2003 : Genres > la lettre mensuelle du Centre Gai et Lesbien de Paris
http://www.cglparis.org/genres0307.htm

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Edito > par Pascal (Trésorier)

Le CGL Paris ? .... des Touristes ? Non, le CGL de Paris n'est pas composé de touristes !

Comme vous avez pu le constater, le CGL Paris confirme sa crédibilité et sa notoriété.
- Pour sa crédibilité, il se structure de la manière la plus durable et la plus professionnelle possible pour répondre au mieux aux attentes et besoins exprimés.
- Ainsi, les mandats des administrateurs sont de 3 ans.
- Sont recherchées des conventions pluri-annuelles de financement avec nos bailleurs de fonds à l'exemple de celle avec la Mairie de Paris.

L'équipe existante des collaborateurs du CGL de Paris s'est vue renforcée par des professionnels notamment avec
[...]

On peut penser que cette politique commence à donner ses fruits lorsque le Conseil d'Administration voit ses projets aboutir
- avec la refonte des statuts
- ou encore l’approbation à l'unanimité des comptes 2002 et du budget prévisionnel 2003.
[...]

Brèves

[...]

Le conseil du juriste > par Pascal Saba

La transmission des biens dans le cadre d’un Pacs
[...]

Focus associations > par Magali Albou

Le CADHP avance-t-il ?

Un nouveau Conseil d’Administration, un vrai local, et une forte opposition : le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles s‘installe …

L’Association de Préfiguration du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) vient de modifier son Conseil d’Administration en parité hommes/femmes.
- Sitôt formé, il est critiqué : certaines catégories LGBT seraient sous - représentées.

Voici les membres du CA :
- Yves Clerget (Architecte, cofondateur de la librairie Les Mots à la Bouche) ;
- Catherine Daniel (Psychothérapeute, formatrice à FAG) [Trésorière de l’Association de Préfiguration CADHP]
- René Lalement (Enseignant, chercheur ; ancien Président de l'Inter LGBT) ;
- Philippe Lasterle (Historien, documentaliste) ;
- Catherine Marjollet (Psychanalyste, cofondatrice du magazine Lesbia) ;
- Stéphane Martinet (Conseiller culturel auprès du Maire du 11eme arrondissement ; ancien Président de HES) [Président de l’Association de Préfiguration CADHP]
- Charles Myara (Editeur, spécialisé en multimédia et bibliographie ; ancien Vice-président du Beit Haverim) [Secrétaire de l’Association de Préfiguration CADHP]
- Geneviève Pastre (Ecrivain, éditeur, ancienne Présidente de la radio Fréquence Gaie) ;
- Isabelle Serve (Professeur de droit, Présidente de l'association lesbienne La Lune, à Strasbourg) ;
- Florence Tamagne (Docteur de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, auteur, professeur à l'Université de Lille 3) [Vice Présidente de l’Association de Préfiguration CADHP]
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Le Conseil d'Administration a en outre procédé à la nomination
- du responsable du Comité d'acquisition :
M. Jean Le Bitoux.

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L'AP CADHP est aujourd'hui dotée d'un local

- situé au 37, rue Notre Dame de Nazareth, dans le 3ème arrondissement.
- Les réunions n’y sont pas encore possibles.

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Une liste « complémentaire »

Face au Conseil du CADHP, une liste s’élève pour dénoncer un manque de représentation des lesbiennes, des bi ou des trans :
- Marie-Hélène Bourcier (Sociologue - à l’origine du collectif et de la pétition Archilesb !, visant à alerter sur l’absence de représentation lesbienne dans le projet) ;
- Marie-Jo Bonnet (Historienne) ;
- Tom Reucher (à l’origine du collectif et de la pétition Vigitrans visant à alerter sur l’absence de représentation des transsexuels, transgenres dans le projet) ;
- Le collectif LopattaQ (Jean-Christian Régnier), composé de pédés queer (« folles ») ;
- [B. Phan] Hoàng (Co fondateur de l’Académie Gay et Lesbienne, qui fait le travail de fourmi, depuis 26 ans, de collecter flyers, gratuits, magazines relatifs à notre population) ;
- Armand Hotimsky (Président du Caritig : Centre d’Aide, de Recherche et d’Information sur la Transsexualité et l’Identité de Genre) ;
- Patrick Cardon (à la tête de Gay Kitsch Camp à Lille – Editions littéraires et lieu) ;
- Patrick Elziere (de Gayvox.com [acquéreur des] Archives de Gai-Pied) ...

La liste n’est pas exhaustive.

Membres du Comité de pilotage initial,
- certains de ces inscrits avaient commencé à travailler sur le projet.
- D’autres les ont rejoints pour apporter la richesse de leur vécu, leurs archives ou les témoignages d’un temps passé.

Ces deux équipes parviendront-elle à travailler ensemble ?

[...]

26 6 2003 : L'Express (pages 46 et 47) > par Marion Festraëts
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/homos/dossier.asp?ida=397366

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Minorités

Les homos en panne de cause
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Autrefois fédérés par la lutte contre le sida et par le combat pour le Pacs, les gays et lesbiennes font aujourd'hui face à une société plus compréhensive. Ce qui ne les empêchera pas de marcher contre l'homophobie samedi 28 juin

Combattre l'homophobie et les discriminations : depuis quelques années, les slogans de la Marche des fiertés lesbienne, gaie, bi et trans - ex Gay Pride - qui aura lieu le 28 juin à Paris, semblent bégayer.
- Au point que, au-delà de l'indéniable aspect festif de cette manifestation, on en vient à se demander si ce défilé a encore un sens politique.
- En panne de proposition nouvelle, de projet social fédérateur depuis le vote du Pacs, en 1999, la cause homo semble aujourd'hui chercher le souffle qui l'avait portée durant les «années sida».

Le consensus mou autour de la lutte contre l'homophobie masque mal un déficit patent de revendication forte.

Au sein d'une société désormais plutôt compréhensive et tolérante,
- les élucubrations d'une Brigitte Bardot
- ou les dérapages d'une Françoise de Panafieu - «Lorsqu'on est Maire de Paris, on n'a pas vraiment sa place en tête de la Gay Pride», selon la Maire du XVIIe arrondissement -

jettent le discrédit sur leurs auteurs plus que sur leurs cibles : le député UMP Claude Goasguen s'est empressé de préciser que les propos de Françoise de Panafieu n'engageaient qu'elle.

Les homos doivent-ils faire le constat qu'ils ont peut-être, en fait, obtenu l'essentiel ?
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L'affaire a mis en émoi tout le petit monde associatif gay : le 11 avril, une poignée de militants d'Act Up [Paris] ont saccagé le siège des éditions Blanche parce que cet éditeur de littérature érotique avait publié
- Serial Fucker. Journal d'un barebacker, d'Erik Rémès.
- L'ouvrage, contestable (et contesté), décrit les tribulations d'un homo séropositif contaminant délibérément ses partenaires.

«Le règne de l'hétérosexualité»

Ce énième coup d'éclat - dit «zap» en langage «actupien» - de l'association emblématique des années 1990 a laissé plus que perplexes les militants homos.

«En faisant une telle publicité à ce livre, Act up est tombé dans le panneau,
- estime Jean Le Bitoux,
auteur de Citoyen de seconde zone Trente ans de lutte pour la reconnaissance de l'homosexualité en France (avec Hervé Chevaux et Bruno Proth, Hachette Littératures).
Rémès
écrit des choses condamnables, mais ce genre de procédé traduit l'essoufflement idéologique de cette association. On n'est plus dans l'explication sociale, on est dans la vengeance gratuite.»

Les outrances d'Act up traduisent la fin d'une époque, ces années 1980 et 1990 durant lesquelles l'union sacrée des militants homosexuels s'était accomplie au nom de la lutte contre le sida.
- «L'époque était au «nous», elle est désormais au «je», témoigne William Pettex-Sorgue, créateur et président de www.citegay.com, le plus important site homo européen - 967 000 visiteurs par mois.
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- «Le Pacs nous a donné une respectabilité, nous a sortis du cliché des gays festifs en officialisant la légitimité des couples homos», estiment Ronan Rosec et Laure Lagardère, à la tête de SOS-Homophobie, association qui publie chaque année un rapport sur les discriminations ou les insultes dont sont victimes les homosexuels.
Moins politisée qu'à ses débuts, SOS-Homophobie réclame que les actes et propos discriminants soient punis par la loi, à l'instar du racisme, et qu'une information sur l'homosexualité soit dispensée à partir du collège :
- «Il s'agit simplement de rompre l'isolement des jeunes qui se posent des questions sur leur orientation sexuelle et qui ne trouvent aucune référence positive à l'homosexualité dans leur environnement.»

Pourtant, les mentalités ont progressé, au point qu'aujourd'hui un personnage politique peut révéler son homosexualité sans choquer personne, alors qu'une telle démarche semblait inconcevable il y a dix ans.
- Selon Louis-Georges Tin, qui a dirigé le tout récent Dictionnaire de l'homophobie (PUF), la discrimination des homos va bien au-delà de la simple insulte lancée dans la rue :
- pour ce spécialiste des études gaies et lesbiennes, qui parle également de «gaiphobie», de «lesbophobie», de «biphobie» et de «transphobie», «l'origine profonde de l'homophobie est sans doute à rechercher dans l'hétérosexisme, qui est ce règne de l'hétérosexualité obligatoire [...]. En effet, ce régime tend à constituer l'hétérosexualité comme la seule expérience sexuelle légitime, possible et même pensable...»
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«Depuis le Pacs, on assiste à un immense bavardage sur tout et rien»

Débattue en long et en large par les idéologues de la communauté, la question des genres et des identités sexuelles est aujourd'hui au cœur de tous leurs différends.

«Depuis le Pacs, on assiste à un immense bavardage sur tout et rien. On devrait peut-être commencer par se pencher sur notre histoire», commente Jean Le Bitoux, chargé de piloter le futur Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris.

Un projet qui cristallise à nouveau les vieux antagonismes entre lesbiennes radicales et gays un brin misogynes, entre tenants du différencialisme et partisans du droit à l'indifférence.

- L'historienne féministe Marie-Jo Bonnet
- et Marie-Hélène Bourcier, théoricienne du mouvement queer
- qui étudie et remet en question les genres et les identités sexuelles -
ont d'ailleurs lancé une pétition dénonçant l'exclusion des lesbiennes du projet et la «superficialité» de la réflexion en cours.

Et les homos de s'accuser mutuellement de discrimination ...
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Ces querelles de chapelle semblent très éloignées des préoccupations quotidiennes des homos «de base».
- La sociologue Françoise Gaspard souligne d'ailleurs «la dissémination du militantisme au contact du terrain» : «Les moins de 40 ans préfèrent se retrouver dans des associations de convivialité, pour randonner, skier ou parler portugais. On voit émerger de nouvelles formes de revendication et de militantisme à travers une nuée d'associations au sein des entreprises, des institutions ou des administrations»: à La Poste, à la SNCF, dans l'armée, dans la police, au sein d'HEC ou de Sciences po, etc.
- «Nos jeunes internautes n'ont pas l'air de mal vivre leur homosexualité, remarque William Pettex-Sorgue. Eux qui n'ont pas vu mourir des dizaines d'amis, comme notre génération, s'impliquent dans des activités de loisir plutôt que dans les grands mouvements historiques.»
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Plus que le droit à la différence, la majorité des homos réclament aujourd'hui le droit à l'indifférence.

Et à l'égalité avec les couples hétéros : l'homoparentalité les motive plus que les débats autour du queer.
Ils veulent pouvoir adopter en couple et avoir accès à la procréation médicalement assistée. Et lorgnent vers l'étranger :
- en 2002, la Suède autorisait les couples du même sexe à adopter des enfants, comme aux Pays-Bas et dans certains Etats d'Amérique du Nord.
- En Grande-Bretagne, en Belgique et en Espagne, les lesbiennes ont accès à l'insémination artificielle
tandis qu'après la Belgique et les Pays-Bas, le Canada s'apprête à légaliser le mariage entre homosexuels (voir l'encadré).

«Ces revendications obéissent à une sorte d'agenda international, souligne Marie-Hélène Bourcier. Ce qui est réclamé et obtenu aux Etats-Unis ou en Australie sera réclamé et - vraisemblablement - obtenu en France

Si les homos y tiennent assez pour se mobiliser.

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19 6 2003 : illico (pages 16, 18) > par la rédaction
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=1775&start=1

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Les dossiers du gay Paris

Argent, grand centre, ligne d’écoute, archives, guide des assos
En six questions (qui fâchent pour certaines d’entre elles),
"Illico" fait, à l’occasion de la Marche, le point sur les dossiers qui agitent le Gay Paris

[...]

> OÙ EN EST LE CENTRE D'ARCHIVES HOMOS DE PARIS ?

L’élection, le 9 mai dernier, d’une nouveau bureau (cinq femmes sur dix postes) pour l’association de préfiguration du Centre d’archives et de documentation homosexuelles (CADHP) n’a pas apaisé la fureur d’Archilesb et Vigitrans qui déplorent le non respect de la parité "puisque seul Jean le Bitoux se voit salarié" (on est prié de ne pas rire !).

Ces groupements attendent toujours une réunion de "remise à plat" qui, compte tenu de la hauteur de vue des arguments avancés - untel est un voleur, la mairie de Paris est macho… - tient désormais de l’utopie.
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Coté CADHP, c’est désormais Stéphane Martinet (ancien [ président ] d’Homosexualités Et Socialisme) qui préside l’association dont l’objectif est, en janvier 2004, de rendre une mouture définitive du projet qui devrait notamment mettre l’accent sur la mémoire orale (collecte de témoignages audio, etc.).

D’ores et déjà, un local (rue de Nazareth, 3eme arrondissement) a été ouvert mais il ne permet pas l’accueil du public ni le stockage d’archives.

[...]

> OÙ EN EST LA MAISON DES ASSOCIATIONS ?

Le projet de réunir l’Inter-LGBT, le centre d’Archives homos et le CGL de Paris dans un lieu unique n’a pas avancé d’un pouce.

La difficulté principale porte sur l’acquisition d’un immeuble dans le parc privé. Les immeubles inoccupés et à vendre ne sont pas légion dans le centre de Paris. Trois immeubles ont été repérés mais les prix exigés par les propriétaires sont prohibitifs et la ville ne peut préempter que si c’est pour un usage municipal.
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En gros, tout est bloqué et les impératifs de stockage (normes techniques précises) du futur centre d’archives homos comme le déménagement déjà programmé du CGL semblent écarter durablement cette solution.

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2 6 2003 : Têtu > par Xavier Héraud et Sébastien Barangé et Stéphane Corbin
http://tetu.com/infos/lire/4376

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Les nouvelles associatives le 02/06/03

[...]
Dans un communiqué, Archilesb et Vigitrans contestent la réorganisation de l'équipe de Centre d'archives homosexuelles de Paris, piloté par Jean Le Bitoux.

"Le renouvellement du conseil d'administration et du bureau de manière à ce qu'il soit paritaire (biologiquement) c'est-à-dire composé d'hommes et de femmes. Archilesb et Vigitrans ne peuvent que constater que cette parité du CADHP n'est pas respectée dans le choix des salariés (seul Jean Le Bitoux se voit salarié);

que la parité homme/femme n'est pas un critère qui permet de prendre en compte la diversité des identités et des cultures sexuelles et de genre (parité culturelle)", estiment les deux groupes.

http://www.archilesb.org
http://www.vigitrans.org

[...]

24 5 2003 : atitud-inn.com > édito de Lionel Duroi
http://www.atitud-inn.com/index.php?pid=2&rid=5&srid=25&ida=315

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Des nouveaux au CADHP :
L'Inter-LGBT les invite
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Réunion du Conseil de l'Inter-LGBT samedi 24 mai 2003 :

- Le Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle de Paris à l'ordre du jour.
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Communiqué de presse

Le 22 janvier dernier [ de 2002 et non de 2003 ! ], le projet du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle de Paris (CADHP) était présenté aux associations réunies en Conseil de l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT).

À cette occasion, a été pris auprès du Conseil de l'Inter-LGBT l'engagement d'un compte-rendu régulier sur l'avancement du projet.
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C'est pourquoi, ce samedi 24 mai, à l'occasion de la réunion du Conseil de l'Inter-LGBT, le projet sera de nouveau à l'ordre du jour, comme il l'a été publiquement annoncé à l'occasion du Printemps des assoces le 22 mars dernier.

Le débat permettra aux associations et aux responsables du projet d'échanger sur son état actuel, sur son fonctionnement durant sa phase de préfiguration et sur ses objectifs.

Le Conseil de l'Inter-LGBT réunit plus de 60 associations membres et décide des grandes orientations de l'Inter-LGBT.

Ces discussions, certes internes, sont toutefois publiques : la presse y est la bienvenue, et les représentant-e-s d'associations non-membres peuvent y participer et y intervenir, dès lors que le propos est constructif et respectueux des autres associations et des règles démocratiques de l'Inter-LGBT.

Les opposant-e-s au projet auront donc, dans ces conditions, la possibilité de participer à la discussion si ils/elles le souhaitent.
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Samedi 24 juin 2003, AGECA, 177 rue de Charonne, Paris 11e.
- Le Conseil se réunit à partir de 14h00.
- Le projet de CADHP sera présenté à partir de 16h30.

( Mis en ligne le 25/05/2003 )

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Des nouveaux au CADHP :

Lors de son Assemblée Générale annuelle du 9 mai 20003, l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) a procédé au renouvellement des ses instances.

Elle a porté le nombre de son Conseil d'Administration à 10 personnes.
Celui-ci, désormais paritaire est composé de :
- Yves Clerget (Architecte, cofondateur des mots à la bouche)
- Catherine Daniel (Psychothérapeute, formatrice à FAG)
- René Lalement (Enseignant, chercheur ; ancien Président de l'Inter LGBT)
- Philippe Lasterle (Historien, documentaliste)
- Catherine Marjollet (Psychanalyste, cofondatrice de Lesbia)
- Stéphane Martinet (Conseiller culturel ; ancien Président de HES)
- Charles Myara (Editeur, spécialisé en multimédia et bibliographie, ancien Vice-président du Beit Haverim)
- Geneviève Pastre (Ecrivain, éditeur, ancienne Présidente de Fréquence gaie)
- Isabelle Serve (Professeur de droit, Présidente de l'association lesbienne La Lune, Strasbourg )
- Florence Tamagne (Docteur de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, auteur, professeur à l'Université de Lille 3)

En son sein, le Conseil d'administration a élu un bureau, également paritaire :
- Stéphane Martinet, Président
- Florence Tamagne, Vice- Présidente
- Charles Myara, Secrétaire
- Catherine Daniel, Trésorière
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L'AP CADHP est aujourd'hui dotée d'un local situé 37, rue Notre Dame de Nazareth, 75003 Paris.
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Le Conseil d'administration a en outre procédé à la nomination de son responsable du comité d'acquisition : Jean Le Bitoux

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février 2003 : Têtu n° 75 Agenda n° 26 (page 6) > par Xavier Héraud et Jérome Gac
http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2003
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INFOS

Paris : Polémique autour du Centre d'Archives
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Les lesbiennes sont-elles mises à l'écart du futur Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités de Paris ?
- C'est en tout cas ce qu'estime le groupe Archilesb !, qui a lancé une pétition sur ce thème à la fin du mois d'octobre dernier.
- Depuis, la polémique fait rage. Retour sur le psychodrame de cet hiver, avec les protagonistes du débat.
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Tout est parti d'une pétition lancée par Archilesb !, un groupe informel à la tête duquel se trouvent la sociologue Marie-Hélène Bourcier et l'historienne Marie-Jo Bonnet, lors du dernier festival Cinéffable, en octobre dernier.

Au Coeur du débat,
- la petite place accordée aux lesbiennes dans le projet du futur Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP), piloté par Jean Le Bitoux et Christopher Miles,
- et cette phrase, extraite de son dossier de présentation : «Dans un premier temps, le fonds d'archives concernera majoritairement l'homosexualité masculine, pour des raisons historiques».

Archilesb !, dans sa pétition, qui a recueilli à ce jour environ 1 000 signatures, répond : «C'est bien méconnaître l'histoire des mouvements sociaux liés aux politiques sexuelles, qui trouvent leur enracinement dans les cultures féministe et lesbienne, et ce dès les années 70 en France

- Marie-Hélène Bourcier faisait pourtant partie du projet à ses débuts, mais elle avait rapidement claqué la porte.
- La Mairie de Paris, qui a attribué une subvention de 100 000 euros au Centre, a elle aussi été contactée.
- Dans une lettre à Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris, Marie-Jo Bonnet fait part de son indignation.
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C'est un article de «Libération» qui met le feu aux poudres.
Démentis, mails «forwardés», rumeurs fusent alors de partout.

Mais c'est un article paru dans Libération du 7 décembre dernier, intitulé «Des lesbiennes en guerre contre le machisme gay», reprenant cette info, qui met le feu aux poudres.

Démentis, mails «forwardés», rumeurs, attaques personnelles fusent alors dans la communauté homo. Chacun choisit son camp.
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La polémique atteint son climax avec l'apparition d'un groupuscule «énervé», le Commando des Lesbiennes Insoumises et Transgressives (CLIT).
- Ce petit groupe fait parvenir quotidiennement à Marie-Hélène Bourcier et à Marie-Jo Bonnet [et aussi à la journaliste Blandine Grosjean, auteure de l'article dans Libération], cinq jours de suite, des lettres anonymes contenant un tampon usagé.
- Au cinquième jour, Marie-Jo Bonnet reçoit une lettre dénonçant la stratégie de victimisation d'Archilesb !.
- L'historienne porte plainte, et Marie-Hélène Bourcier précise qu'elle compte faire de même.
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Le 12 décembre, Jean Le Bitoux et Christopher Miles sortent de leur silence et envoient un communiqué à la presse.

Se défendant de tout «machisme», le CADHP conteste les chiffres avancés par Archilesb ! : 5 femmes seulement sur les 59 participants investis dans le projet :
- «Ces chiffres sont erronés: le comité de soutien compte 35 noms, dont une dizaine de femmes.»
- Et de souligner que le projet est toujours en phase de préfiguration, et qu'il le restera encore de dix-huit à vingt-quatre mois.

Christopher Miles, président du projet, confie avoir vécu «amèrement» les attaques dont le Centre a fait l'objet. Pour ce qui concerne les «raisons historiques» invoquées dans le dossier de présentation du projet, il persiste et signe :
- « La majorité des documents concernant l'homosexualité à la fin du XIXe siècle sont des documents pénaux ou médicaux.
- L'homosexualité féminine n'étant pas pénalisée, ces documents parlent uniquement d'homosexualité masculine.»
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«Par ailleurs, ajoute Jean Le Bitoux, nous avons contacté les Archives Lesbiennes [Archives Recherches Cultures Lesbiennes (ARCL)] pour obtenir les doubles des documents qu'elles possèdent.»
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«Beaucoup de bruit pour rien, finalement», conclut Philippe Lasnier, conseiller de Bertrand Delanoë, notamment sur les questions homosexuelles, qui rejette toute mise en cause de la Mairie [de Paris] :
- «Comme promis début 2001 par Bertrand Delanoë, ce projet mixte a été soutenu grâce à un vote consensuel en septembre 2002.
- Mais la vie interne d'une association n'est pas de notre ressort.»

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Archilesb !, en tout cas, ne compte pas en rester là, comme l'explique Marie-Hélène Bourcier :
- «Archilesb! comme Vigitrans [groupe trans qui soutient la pétition d'Archilesb !] demandent à ce que soit organisée une réunion de mise à plat des objectifs scientifiques et de l'organisation de la préfiguration du Centre en présence d'un référent de la Mairie [de Paris].
- Autant de trans que de lesbiennes et de gays dans les instances, qu'il s'agisse du Comité de pilotage ou du Comité d'administration de l'association.
- Archilesb ! et Vigitrans feront des propositions en ce sens, ainsi qu'en matière d'animation de la réflexion sur la notion d'archives».

Et la sociologue de prévenir :
- «Le CADHP doit apprendre à travailler avec toutes celles et ceux qui le veulent et ont des compétences, et cesser de se comporter en petit chef.
- Le Centre ne se fera pas sans nous !»

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«Pour l'instant, rappelle Christopher Miles, nous n'avons pratiquement pas commencé la collecte d'archives.»

Jean Le Bitoux précise que le Centre, loin d'être opérationnel, est toujours à la recherche d'un local.
- Et le cofondateur de Gai Pied d'appeler de ses voeux la fin de la polémique :

- «Travailler sur les archives demande un minimum de sérénité.»

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16 3 2002 : Premières assises de la Mémoire Gay à la Bibliothèque de la Part-Dieu de Lyon http://www.bm-lyon.fr
> organisées par Michel Chomarat (directeur de Mémoire Gaie) http://lgplyon.free.fr/1asso/assises.htm

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Les premières assises de la Mémoire Gay
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Samedi 16 mars 2002

9h30 : accueil des participants

9 h 45 : ouverture
par le Premier Adjoint de la Ville de Lyon et Patrick Bazin, directeur de la Bibliothèque de Lyon

l0 h l5 : Une mémoire en construction
Avec la participation de :
- Sylvain Cavaillès, écrivain. Auteur du premier catalogue sur la littérature gay chez Chapitre.com, Paris.
- Didier Eribon, écrivain et philosophe, co-dirige avec Françoise Gaspard le séminaire 'Sociologie des homosexualités' de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris. Auteur de Réflexions sur la question gay (Fayard, 1999). Prépare actuellement un Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes chez Larousse.
- Florence Tamagne, historienne. Autour de Histoire de l'homosexualité en Europe Berlin -Londres-Paris 1919-1939 (Le Seuil, 2001) et Mauvais genre : une histoire des représentations de l'homosexualité (EDLM, 2001).
- Philippe Artières, historien, membre de SIDA Mémoires, IMEC, Paris.
- Michel Chomarat, directeur de Mémoire gaie et rnodérateur de la table-ronde.

12 h 30 : pause déjeuner

13 h 30 : le refus de la mémoire
L'exemple de la déportation des homosexuels en Allemagne ; projection du film Paragraphe 175 de Jeffrey Friedman et Rob Epstein (1999, 1h2O).

15 h 00 : pause

15 h l5 : Archiver la mémoire gay > Etat des lieux privés ou publics en France.
Avec la participation :
- Patrick Cardon, directeur des éditions Gay kitsch camp, Lille
- Michèle Larrouy, enseignante, ARCL (Archives Recherches Culture Lesbienne), Paris
- Jean Le Bitoux, directeur du CADHP (Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris)
- Jacques Ars, limonadier bouquiniste, spécialisé dans la culture gay et lesbienne, Rennes. Auteur d'un essai de catalogue pour une bibliographie de la culture Lesbigay de langue française
- Michel Chomarat, dépositaire d'un fonds gay à la Bibliothèque de Lyon.

[=> à noter :
B. Phan Hoang
, président de l'Académie Gay & Lesbienne a réussi à parler (pendant plus de 15 minutes dans l'auditorium) du travail de sauvegarde des archives LGBT déjà effectué par les militants de son association
et qui n'ont pas été invités officiellement dans le programme des premières Assises de la Mémoire Gaie !
[ à cause du projet CADHP de Jean Le Bitoux
? ] <=]

17 h 30 : Synthèse de la journée et perspectives.

18 h 00 : Clôture
par Patrice Béghain, adjoint au Maire de Lyon, délégué à la Culture et au Patrimoine.
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Plus d'informations :
- Bibliothèque de la Part-Dieu : http://www.bm-lyon.fr/
- Topo, le journal des bibliothèques de Lyon

A télécharger : Le bulletin Topo et le tract
- Tract au format Acrobat (13k)
- Tract au format Acrobat scanné (91k)

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ERREUR :
- "Jean Le Bitoux, directeur du CADHP (Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris)"
et
- "Jean Le Bitoux, directeur du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris"

=> à noter :
- Jean Le Bitoux est aussi Directeur du Comité de pilotage [de son propre projet] de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris.

=> à cette date :
- son Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) est encore domiciliée dans l'appartement privé de son principal fondateur et promoteur.

DONC Jean Le Bitoux NE PEUX PAS ETRE "directeur du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris" (CADHP) [qui n'est pas encore ouvert]
- son projet de futur Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris n'est encore qu'un projet sur papier !
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NOTE :
- Après la subvention des 100 000 euros de la Ville de Paris (vote du 24 9 2002), Jean Le Bitoux, seul salarié de son propre projet, sera aussi nommé : responsable du comité d'acquisition de l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) [donc il est le principal fondateur].

Lire aussi :
l'article de Luc Biecq du magazine Têtu (octobre 2004 : N° 93, page 58) :
Centre d'archives homos : l'erreur de casting
"[...] Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé "contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler". De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? Mystère... Interrogé par Têtu, il dit "avoir beaucoup donné". Mais, comme il attaque son ex-employeur au Tribunal des Prud'hommes suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan. [...]
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