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    | .2002
 Conservatoire des Archives 
        et des Mémoires LGBT Q de l'Académie 
        Gay & Lesbienne.
 |  .20 12 2002 > L'Académie 
  Gay & Lesbienne lance un appel pour un recensement complet de tous les centres 
  et fonds d'archives [ tetu.com ] ...
 L'Académie Gay & Lesbienne, quant à 
  elle, lance un appel pour un recensement complet de tous les centres et fonds 
  ( français ) d'archives qui ont des documents gay, lesbiens, bisexuels 
  et transgenres ...
 Toutes les informations, notamment la liste des fonds déjà recensés, 
  se trouvent sur http://www.archiveshomo.info/
 Le communiqué de l'Académie Gay et Lesbienne http://debats.tetu.com/viewtopic.php?t=667
 Novembre 2002 > Conservatoire 
  des Archives et des Mémoires Homosexuelles [ La Lentille 
  de Contact ]France : La direction de l'Académie Gay & Lesbienne a concrétisé 
  la création, le 21 septembre [ 2002 ], du Conservatoire des Archives 
  et des Mémoires Homosexuelles, dont les objectifs sont d'assurer 
  l'entretien et une meilleure conservation du grand fonds d'archives de l'Académie 
  Gay & Lesbienne et de permettre le recueil de tous nouveaux documents collectés.
 L'Académie demande au ministre de la Culture et 
  de la Communication [ Jean-Jacques Aillagon] et au maire de Paris [ Bertrand 
  Delanoë ], de lui accorder un minimum d'aide 
  et/ou un local dans Paris intra-muros pour permettre au public 
  [ surtout pour les Parisiens ] de venir plus 
  facilement consulter les archives du Conservatoire.
 Ces demandes interviennent quelques jours après [ avant ] le 
  vote [ du 24 9 200 ] par le Conseil de Paris d'une subvention de 100.000 euros 
  pour la création du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles 
  de Paris [ CADHP ].
 26 9 2002 > Création 
  du Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles 
  [ tetu.com ]A l'occasion des 19èmes Journées européennes du Patrimoine, 
  du 40ème anniversaire de la loi Malraux créant les Secteurs 
  sauvegardés et du 30ème anniversaire de la Convention de 
  l'Unesco pour la protection du Patrimoine mondial et culturel, la 
  direction de l'Académie Gay & Lesbienne a concrétisé 
  la création le 21 septembre 2002 du Conservatoire des Archives et des 
  Mémoires Homosexuelles, dont les objectifs sont d'assurer l'entretien 
  et une meilleure conservation du grand fonds d'archives de l'Académie 
  Gay & Lesbienne et de permettre le recueil de tous nouveaux documents collectés.
 L'Académie demande au ministre de la Culture et 
  de la Communication, Jean-Jacques Aillagon, et à Bertrand Delanoë, 
  maire de Paris, de lui accorder un minimum d'aide et/ou un local dans Paris 
  intra-muros pour permettre au public ( surtout pour les Parisiens ), de venir 
  plus facilement consulter les archives du Conservatoire.
 Ces demandes interviennent quelques jours après [ avant ! ] le 
  vote par le Conseil de Paris d'une subvention de 100.000 euros pour la 
  création du Centre d'archives et de documentation homosexuelles de Paris 
  (CADHP) ...
 7 2 2002 > L'Académie 
  Gay & Lesbienne s'adresse au Ministère de la Culture 
  [ tetu.com ]Suite aux liquidations successives par le Tribunal de 
  commerce de Paris des sociétés du groupe Gai Pied, l’Académie 
  Gay & Lesbienne demande l’aide du Ministère de la Culture et 
  de la Communication pour que le fonds d’archives ( 
  1979 à 2001 ) du groupe Gai Pied ( Éditions 
  du Triangle Rose, LFM, Delta Éditions, PX Presse, Netgate … ) 
  soit retrouvé et sauvegardé dans son intégralité 
  pour la mémoire homosexuelle et pour la consultation du public.
 L'Académie s'inquiète en effet de toute éventuelle destruction, 
  abandon ou dispersion de ces archives.
 Toutes les infos auprès de academiegay@yahoo.fr
 > Le Gay Pouvoir : Enquête sur la République bleu blanc rose 
  [ Yves Derai ] 22 5 2003=> Vert 
  à l'extérieur, rose à l'intérieur ...
 [ Christophe ] Girard s'est aussi attiré les foudres des lesbiennes en 
  s'impliquant personnellement dans la création d'un Centre d'archives 
  homo.
 => Au 
  cours de l'année 2002, deux projets s'affrontent sous les 
  regards examinateurs de l'adjoint à la Culture et de sa collègue 
  en charge de la mémoire et du monde combattant, Odette Christienne.
 L'un est présenté par un vieux militant gay, Jean Le Bitoux, président 
  du Mémorial pour la déportation homosexuelle, l'autre par les 
  femmes de l'Académie gay et lesbienne.
 C'est le premier, jugé plus crédible, qui est retenu à 
  l'issue de quelques mois de débats animés.
 Le comité de pilotage constitué dans la foulée se discrédite 
  par une disparité générique : il ne compte que cinq femmes 
  sur cinquante-neuf membres !
 Il n'en faut pas plus pour que Marie-Jo Bonnet, historienne de l'homosexualité 
  féminine et lesbienne emblématique, accuse Girard des pires avanies. 
  Il suffit que le chouchou du maire, Christophe Girard, adjoint vert à 
  la Culture et gay, claque des doigts pour que de l'argent lui tombe dans les 
  mains, écrit-elle dans une lettre adressée à Anne 
  Hidalgo, première adjointe et responsable de la parité à 
  la Mairie de Paris.
 Ce que les opposants hétéros de Bertrand Delanoë au Conseil 
  de Paris n'ont jamais osé, une lesbienne l'a fait sans complexe aucun.
 Il y a parfois une agressivité terrible dans notre milieu qui tient 
  à un mal-être quasi palpable en certaines circonstances, regrette 
  Christophe Girard.
 Persiste surtout, pour des raisons à la fois culturelles et historiques, 
  dans la communauté homosexuelle française, une mainmise exclusive 
  des gays sur les fonctions dirigeantes au détriment des lesbiennes dont 
  le poids politique se réduit à l'Association des parents et futurs 
  parents gays et lesbiens, présidé par Martine Gross.
 Ces quelques antagonismes n'empêchent pas Girard de poursuivre son ascension. 
  Depuis sa nomination à l'Hôtel de Ville, le Tout-Paris fait son 
  miel de cet esthète d'une cinquantaine d'années à l'itinéraire 
  original, à la personnalité double, à la sexualité 
  triple ...
 > Chronique d'une promesse électorale : le Centre d'archives et de 
  documentation homosexuelles de Paris [ SexPolitique - Queer Zone 2 ] 12 4 2005=> 2001 
  - 2002 :: Maux d'archives : devoir de mémoire ou exclusions 
  ?
 En mars 2001, le candidat à la mairie de Paris, Bertrand Delanoë, 
  a glissé dans son panier de promesses électorales la création 
  d'un centre d'archives dédié au mouvement homosexuel français 
  [23].
 En septembre 2002, le Conseil de Paris accorde une subvention de 100.000 euros 
  à une association de préfiguration d'un centre d'archives homosexuelles 
  de Paris (le CADHP).
 Problème : le projet se payait le luxe de faire l'impasse sur la plupart 
  des minorités sexuelles et de genre. Sans parler des minorités 
  visibles. Ne figuraient quasiment aucune référence lesbienne et 
  aucune référence transsexuel(l)e ou transgenre dans la bibliographie. 
  Le budget publicitaire n'allait qu'aux supports gais, parisiens et régionaux 
  [24].
 Les annexes du projet traitaient exclusivement de l'histoire du Paris gai. Homocentré 
  et homonormatif, le futur centre faisait l'économie de pans entiers de 
  la culture gaie : la pornographie et les cultures SM. Et comme il fallait aussi 
  exclure Act-Up Paris, le sida n'était pas évoqué [25].
 Mais il y avait pire : nombre des fonds d'archives listés par le CADHP 
  l'étaient à l'insu de leurs détenteurs qui n'avaient tout 
  simplement pas été contactés.
 Fermé sur sa culture homosexuelle, le 
  centre négligeait également l'apport d'expériences bien 
  antérieures en matière d'archives :
 - comme le travail de Hoang B. Phan et Thomas Leduc, fondateurs de l'Académie 
  Gay & Lesbienne, [26]
 - ainsi que les réalisations du Centre Européen de recherches, 
  d'études et de documentation sur les sexualités plurielles et 
  les interculturalités, de Patrick Cardon à Lille.
 Compte tenu de tous ces manquements et comme l'initiateur du projet - Jean Le 
  Bitoux [27] - et le président de l'association à l'époque 
  - Christopher Miles - refusaient tout dialogue avec les parties concernées 
  mais oubliées [28], les groupes Archilesb!, VigiTrans et LopattaQ se 
  sont formés en 2002 pour que le projet devienne représentatif 
  et que son contenu scientifique et politique soit revu et enrichi.
 Nous demandions notamment que les lesbiennes, les transsexuel(le)s et les transgenres 
  soient intégrés dans la réflexion et les circuits de décision 
  dès la phase de préfiguration - en un mot, que le futur centre 
  compte avec toutes les minorités sexuelles et de genre, mais aussi ethniques.
 Nous avons lancé une pétition en France et à l'étranger 
  en octobre 2002 qui a recueilli plus de mille signatures réunissant des 
  activistes, des universitaires, des chercheurs indépendants, des figures 
  des études LGBT, des associations, des particuliers transpédégouines 
  ou non, désireux de voir mis en place un dispositif de recueil, de construction 
  et de diffusion d'archives, dédié aux minorités sexuelles 
  et de genre, qui ne soit ni excluant ni scientifiquement archaïque [29].
 L'autre objectif de ces groupes d'archivaction était qu'un débat 
  public soit ouvert sur la question des archives LGBTQ et sur les orientations 
  du projet.
 => Notes 
  :
 - [23] - Au-delà de la mémoire de la déportation, le 
  mouvement homosexuel français a toujours été fragile lorsqu'il 
  s'est agi, depuis cinquante ans, de conserver et de transmettre son histoire 
  [...] C'est pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, 
  d'information et de recherches autour de cette mémoire a retenu toute 
  mon attention. Réponse écrite de Bertrand Delanoë aux 
  questions posées aux candidats à la mairie de Paris par l'association 
  Lesbian & Gay Pride-Ile de France, 2 mars 2001.
 - [24] - Budget de fonctionnement indiqué pour la publicité : 
  1/4 de page dans Têtu : 20.000 F, 1/4 de page dans Illico : 10.000 
  F, presse régionale gai : 20.000 F.
 - [25] - L'histoire se répète. En 1991, Act-Up Paris avait déjà 
  quitté la Maison des homosexualités à cause de la non-prise 
  en compte des lesbiennes et du sida, critiquant ainsi la politique de Jean Le 
  Bitoux, l'un des co-fondateurs ( Action n° 004, novembre 1991, p. 7 ). Rappelons 
  qu'en 1990, une première subvention de 50.000 francs avait été 
  accordée par le ministère de la Culture pour un projet de centre 
  d'archives au sein de la Maison des homosexualités ( cf. Décharges 
  publiques par Jean Le Bitoux in Illico, octobre 1991, p. 12 ). Malgré 
  les subventions publiques, celui-ci n'a jamais abouti.
 - [26] - L'Académie Gay & Lesbienne a réuni 
  plus de 20.000 documents [ collectés et archivés ] depuis 1975 
  http://www.archiveshomo.info
 - [27] - Fort de sa qualité de président du Mémorial de 
  la déportation homosexuelle et de l'injonction au droit de mémoire, 
  Jean Le Bitoux est toujours resté insensible aux critiques en matière 
  de représentativité. Il s'est opposé dès le départ 
  à la présence de Marie-Jo Bonnet, historienne de référence 
  dans la culture lesbienne française et dont la thèse sur les relations 
  entre les femmes dirigée par Michelle Perrot ( Les Relations amoureuses 
  entre les femmes du XVIe au XXe siècle, Odile Jacob 1995 ) est devenu 
  un classique.
 - [28] - En juillet 2001, Christopher Miles m'avait demandé de faire 
  partie du projet. Après lecture de la première mouture, je lui 
  avais fait part de mes réserves - le mot est faible. C'est en voyant 
  que Jean Le Bitoux refusait de réagir que j'ai décidé de 
  ne pas faire partie d'un projet discriminant et d'agir dans le cadre d'Archilesb!
 - [29] - Parmi les signataires : Teresa de Lauretis, les Lesbian Archives de 
  New York, Alain Touraine, Virginie Despentes, Martha Gever, la Coordination 
  Lesbienne de France, Stephen Whittle... Liste disponible sur http://perso.wanadoo.fr/ 
  coalition.lgbtq/pet_archi.html
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