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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

Merci de nous aider à collecter d'autres archives LGBTQ
la sauvegarde des mémoires LGBTQ permet de préserver la vérité sur notre histoire

Septembre 2005 > par Magali Prugnard [ Le Monde diplomatique ] page 31 http://www.monde-diplomatique.fr/ 2005/09/PRUGNARD/12968

Editions Amsterdam : 180 pages
Parution : 15 avril 2005

Les féminismes en question

[ Éléments pour une cartographie :

Entretiens avec Christine Bard, Marie-Hélène Bourcier, Christine Delphy, Éric Fassin, Françoise Gaspard, Nacira Guénif-Souilamas et Marcela Iacub ]
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L’historienne Christelle Taraud s’est passionnée pour les débats médiatisés où sont intervenues les féministes ces quinze dernières années.

Dans son livre, pas de consensus : les revendications du quotidien que toutes les femmes ou presque partagent (combat contre la maltraitance, partage des tâches, égalité des salaires...) ne sont pas directement abordées.
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Les sept spécialistes interrogés par l’auteure montrent leurs oppositions sur des grandes questions comme le foulard, la parité, la prostitution, le pacs...

Se dessinent ainsi une multitude de sensibilités sous couvert d’une même aspiration : la lutte collective des femmes pour l’égalité des sexes.

Au fil du livre, le lecteur mesure à quel point les lois sociales sont liées à la question anthropologique de l’identité humaine.

Marie-Hélène Bourcier explique ainsi que la création de lois comme celle de la parité ramène à une division homme / femme artificielle : l’identité pourrait être définie autrement – par l’orientation sexuelle, par exemple.

Quant aux lois sur la filiation, elles impliquent une conception pseudo-« naturaliste » de la parenté, alors qu’il ne s’agit que d’une construction sociale, comme le dénonce Christine Delphy.
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Le débat s’installe. Le mouvement féministe s’autocritique et se redéfinit.
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2005

Archives Mémoires Lesbiennes
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année 2005 > L’ouverture au public est prévu pour 2005 : toujours pas d'ouverture du CADHP, déjà reportée chaque année à l'année suivante par l’Association de Préfiguration APCADHP
> Centre d’Archives : ouverture en 2005 [ e-llico.com 5 1 2004 ]
Aggiornamento pour le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris. Le CADHP est désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires. L’ouverture au public est prévu pour 2005.
C’est à un véritable aggiornamento qu’a procédé l’équipe du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) ces derniers mois. Le CADHP est donc désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires.
Histoire d’enterrer la polémique,
la nouvelle équipe précise dans un document de travail que Cette histoire est celle des lesbiennes, des gays, des bis et des trans. C’est une histoire globale d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins. Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent parallèles.
Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.
- L’équipe qui ne compte qu’un salarié [ Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille à la rédaction d’un projet définitif qui devrait être présenté en septembre 2004, explique Stéphane Martinet, président de l’Association de Préfiguration du CADHP. Nous chercherons un local nous permettant d’accueillir le public fin 2004 pour une ouverture en 2005.
Côté finances, l’association vit encore sur la subvention de 100.000 euros votée par la Mairie de Paris en 2002.
- Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003,
précise Stéphane Martinet. Mais nous le ferons en 2004. Pour le moment, nous imaginons le centre idéal et après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de nos moyens. Dès février 2004, un site internet renouvelé permettra d’être informé de l’avancement de notre projet.

1er 12 2005 > L'actualité : Ouverture d’un Fond d’archives Anne Singer [ Gais et Lesbiennes Branchés ]
Anne Singer est ancienne directrice de casting. Elle a aussi été documentaliste à l’Elisad ( association Européenne des Centres d’Information et de Documentation sur l’Alcool et les Drogues ) et collaboratrice à la construction du portail Internet sur les addictions ( http://www.elisad.uni-bremen.de )
Elle a coordonné le 1er Festival International du Film VIH & sida de Paris en avril 94 à la Vidéothèque de Paris, dans le cadre de l’association ArtCom’International ...
Elle a confié à l’Académie Gay et Lesbienne ...

1er 12 2005 > Ouverture d'un Fonds d'archives Anne Singer par le Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBT [ de l'Académie Gay & Lesbienne ]
Avant de partir à la retraite loin de Paris, Anne Singer, a fait don à l'Académie Gay & Lesbienne, de ses documents personnels sur des événements qu'elle a coordonnés :
=> dans le cadre de l'association ArtCom'International :
- le 1er Festival International du Film VIH & sida de Paris
en avril 94 à la Vidéothèque de Paris
=> dans le cadre de l'association Résister-Vivre la Mémoire :
- la Nuit de la Mémoire Gaie et Lesbienne
1/4 de siècle ... 3/4 de sexe ! (41 films des années 70 à 90)
en juin 94 au cinéma l'Entrepôt-Frédéric Mitterrand
- le Catalogue Acte I : manifeste contre le sida et l'homophobie (recueil de textes et témoignages)
- SIDArta (Acte II)
:: Le fonds comporte également des documents sur d'autres événements organisés par l'association Résister-Vivre la Mémoire :
=> pour l'Acte I de R-VLM, en juin 1994 :
une exposition au Centre Gai et Lesbien de Paris en trois parties :
- Documents épars sur une histoire d'un mouvement homosexuel à Paris de 1968 à 1978 (réalisée par Frank Arnal et restaurée par R-VLM),
-
Visibilité individuelle et collective de 1977 à 1994 (les Gay Pride),
- Boys in Boxes (de Mike & Saverio Con-Fusione) ;
=> pour l'Acte II / SIDArta, en décembre 1994 :
- stand 1er décembre
au Village des Associations du CRIPS sur l'esplanade des Droits de l'Homme à Paris,
- vidéomaton : enregistrements et projection de témoignages au temps du sida,
- exposition Des actions contre le sida (photos des manifestations d'Act Up Paris ...)
pendant le 1er Festival de Films Gays et Lesbiens de Paris à l'American Center.
L'Académie Gay & Lesbienne remercie par avance toutes celles et ceux qui peuvent lui apporter aussi d'autres témoignages, documents (y compris des photocopies) pour compléter son fonds d'archives.
Avec les deniers personnels de nos membres bénévoles, nous venons d'acheter cinq cents boîtes d'archives et nous vous demandons de nous donner quelques dizaines d'armoires métalliques (mêmes usagées)  pour pouvoir ranger décemment et en toute sécurité, les archives (notamment celles de Cleews Vellay - Philippe Labbey) qui débordent de plus en plus de nos étagères.
Merci de nous aider, en cette année 2005 de Grande cause nationale de lute contre le sida, pour contribuer à la sauvegarde de l'histoire de la lutte contre le sida et du combat LGBT contre les discriminations.

13 11 2005 > MachoKing & PornoBobo : jusqu'où ira-t-on ? [ minorites.org ] Marie-Hélène Bourcier, activiste queer rangée des bagnoles :
Samedi dernier 29 octobre alors que je promenais mon chien devant la Halle St Pierre où se déroule une partie du festival de films lesbiens, Cineffable, j'ai été agressée physiquement et verbalement par Myriam Marzouk et Beatriz Preciado. L'idée était de me couvrir de crachats, ce qui fut fait - et abondamment - aux cris de : tiens c'est ton éjac ; tu pues moyennant coups de poings et clés au cou.
Karine Noulette, alias King Eric des Queer MC et responsable de l’association culturelle Emetrop de Bourges bien maté la scène et n'a pas cru bon d'intervenir.
Résultats des courses : trois jours d'ITT (interruption temporaire de travail) et une dent cassée.
Cela fait trois ans maintenant que je résiste calmement aux provocations de Myriam Marzouk qui joue les machoking et semble oublier les choix qu'elle a fait dans le procès Têtu. Me faire porter la responsabilité de ses propos qui m'ont valu le procès en diffamation, ne pas dire si oui ou non le fait d’affirmer comme elle l’a fait aux militants d'Archilesb ! Vigitrans et Archiq que Judith Silberfeld n'allait pas en conférence de rédaction était un mensonge ; refuser d'expliquer quels sont les termes de son arrangement avec Têtu aux Prudhommes qui lui a valu un chèque sur le dos des militants.
Il n'est pas été facile pour moi compte tenu de la qualité de relation que j'avais avec Beatriz Preciado politiquement et intellectuellement de la voir soutenir la position de Myriam Marzouk dans le procès Tetu qui n'est pas sans rapport avec les actions menées par Archilesb ! et Vigitrans pour que le centre d'archives homosexuel de Paris (CADHP) devienne inclusif de toutes les minorités voire tout simplement réel.
Outre le recours à la violence physique, ce qui me fait m'exprimer aujourd'hui, c'est une réelle inquiétude par rapport à ce genre d'incident et un niveau de contradiction par rapport à l'engagement politique minoritaire. Si la performance de la masculinité, c'est la reconstruction du machoking à la marzouk, doit-on l'accepter ?
Si Beatriz Preciado se fait remonter les bretelles parce qu'elle se prend pour la reine du post-porn alors qu’elle été pour le moins indélicate dans sa récupération de la problématique en question et qu'elle traîne pas mal de casseroles, est-ce que cela lui donne le droit de cracher sur quelqu'un ? Qui plus est ... pour lui éjaculer dessus comme dans le plus ringard des pornos straight ? C'est peut-être ça le plus effrayant...
Où passe la limite ? Comment se fait-il qu'au delà de ce cas précis, nous ( improblable nous communautaire ) n'ayions toujours pas trouvé de manières alternatives à une violence infracommunautaire, aux querelles de territoires, de jalousie dès qu'un groupe ou un projet émerge ?
Je livre cette interrogation qui me taraude à toutes ceux et celles qui voient très bien de quoi je parle et me dis que tout de même, on devrait trouver des modes relationnels et politiques qui ne carburent pas au ressentiment et au manque de communication.
En attendant, j'ai pris la décision de porter plainte contre Myriam Marzouk et Beatriz Preciado.

Octobre 2005 > Le Grand CGL : les travaux vont commencer près de Beaubourg [ Lesbia magazine ]
Désormais le Centre gai & lesbien de Paris disposera d'un local d'une superficie de 240m2, sur trois étages, dans le 3e arrondissement de Paris ... Les travaux de démolition et de construction sont programmés pour la fin de l'été et dureront plusieurs mois.
La mairie de Paris travaille sur ce chantier en partenariat avec la Région [ Conseil régional d'Ile-de-France ] par le biais d'une société d'économie mixte, propriétaire de l'immeuble.
Souhaitons que ce projet ne capote pas comme a si bien capoté le projet du Centre d'archives homosexuelles.
Mais au fait, où sont passées les sommes conséquentes allouées pour ce projet ?

Septembre 2005 > Les féminismes en question [ Le Monde diplomatique ]
L’historienne Christelle Taraud s’est passionnée pour les débats médiatisés où sont intervenues les féministes ces quinze dernières années. Dans son livre, pas de consensus : les revendications du quotidien que toutes les femmes ou presque partagent ( combat contre la maltraitance, partage des tâches, égalité des salaires... ) ne sont pas directement abordées.
Les sept spécialistes interrogés par l’auteure montrent leurs oppositions sur des grandes questions comme le foulard, la parité, la prostitution, le pacs...
Se dessinent ainsi une multitude de sensibilités sous couvert d’une même aspiration : la lutte collective des femmes pour l’égalité des sexes. Au fil du livre, le lecteur mesure à quel point les lois sociales sont liées à la question anthropologique de l’identité humaine.
Marie-Hélène Bourcier explique ainsi que la création de lois comme celle de la parité ramène à une division homme / femme artificielle : l’identité pourrait être définie autrement – par l’orientation sexuelle, par exemple.
Quant aux lois sur la filiation, elles impliquent une conception pseudo-naturaliste de la parenté, alors qu’il ne s’agit que d’une construction sociale, comme le dénonce Christine Delphy.
Le débat s’installe. Le mouvement féministe s’autocritique et se redéfinit.

Expositions des Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
=> 30 8 au 25 9 2005 > ON S’APPHICHE ! [ librairie Violette and Co ]
Histoire des cultures lesbiennes en affiches : Vous les avez vues, vous les avez collées, vous les avez aimées, vous les avez oubliées ? Les ARCL les ont décollées, collectées, conservées... et ont sélectionné parmi 500 documents numérisées un choix d’affiches à la fois françaises et internationales qui illustrent différentes thématiques culturelles, politiques et associatives des années Mouvement à nos jours. En complément, une vhs permet de découvrir les autres ...
Depuis leur création, les Archives lesbiennes (ARCL) et ses militantes collectent, trient, classent, numérisent des documents divers, des tracts et des revues, des films, des photos, des affiches, des objets ...
Les affiches féministes, puis lesbiennes, sont apparues vers 1970 pour les premières, 1976 pour les secondes ; ce sont des affiches créées par des groupes, des associations, annonçant des événements, des manifestations, des revendications féministes et/ou lesbiennes ...
=> 23 au 25 9 2005 > Affiches féministes [ festival de films Femmes en résistance ]
Une partie du fonds d’affiches féministes sera exposée ... à Arcueil ...

12 8 2005 > Protest over Iranian hanging of 2 gay teenagers [ iranmania.com ]
Some 150 protestors rallied in central Paris to condemn the July 19 execution of two teenagers who were sentenced to public hanging in Iran because they were gay, event organizers said.
Gathered in front of the Pompidou Centre, demonstrators chanted Iran : homophobic state, murderous state, and As in Tehran, as in Paris, sodomy is life, AFP reported. Protestors wielded signs reading Homophobia kills and Enough homophobia : 4.000 homos killed legally in Iran.
The rally was organized by 17 organizations, including the Gay and Lesbian Academy, Act-Up Paris, the Collective Against Homophobia, and Together Against the Death Penalty ...
The groups called for Iranian authorities to abolish the death penalty, and for French authorities to issue an official condemnation of these executions. The Iranian daily newspaper Quds reported that the youths, aged 16 and 18, had been convicted of raping a 13-year-old boy at knife-point.
However organizers of Thursday's demonstration in Paris said several sources indicated that in reality ( the teenagers ) were executed because of their sexual orientation.
At least 159 people were executed in Iran in 2004 - the highest rate in the world after China - according to Amnesty International. Iran's capital offences include murder, rape, armed robbery, apostasy, blasphemy, serious drug trafficking, repeated sodomy, adultery or prostitution, treason and espionage.

9 8 2005 > Rassemblements contre la peine de mort et la pénalisation de l'homosexualité en Iran [ tetu.com ]
À l'appel d'une vingtaine d'organisations [ * ], des rassemblements sont organisés le jeudi 11 août, à Paris, à Montpellier et à Londres, contre la peine de mort et la pénalisation de l'homosexualité en Iran.
Le collectif veut réagir à la pendaison le 19 juillet dernier en Iran de deux adolescents âgés de 16 et 18 ans, condamnés pour viol mais dont plusieurs sources indiquent qu'ils auraient pu être exécutés en raison de relations homosexuelles ( lire Lettre du 22 juillet ).
- Ces assassinats légaux illustrent parfaitement la politique de répression et de haine homophobe qui persiste en Iran, estiment les associations qui rappellent également qu'en exécutant ces deux adolescents, âgés de 14 et 16 ans au moment des faits, l'Iran enfreint gravement - une fois de plus - le droit humanitaire international. En tant qu'État partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Convention des droits de l'enfant, l'Iran s'est, en effet, engagé à ne plus exécuter des personnes mineures.
Le collectif soutient par ailleurs la campagne Pas d'homo à l'échafaud !, une pétition lancée d'Ensemble contre la peine de mort qui peut être signée sur le site.
Les rassemblements se dérouleront
- à Paris : 19h > place Edmond Michelet ( parvis Beaubourg )
- à Montpellier : 12h > place de la Comédie Trois Grâces
- à Londres : 13h > 16 Prince's Gate.
=> [ * ] Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, AGLA France, ARDHIS, C'est l'bouquet!, Collectif contre l'homophobie, Commission LGBT des Verts, Coordination InterPride France, Coordination Lesbiennes en France, Centre lesbien, gai, bi & trans de Paris et Ile-de-France, Ensemble contre la peine de mort, Homonormalité, Inter-LGBT, Panthères roses, Soeurs de la Perpétuelle Indulgence ( couvents de Paname et d'Atlantique Sud ), Solidarité Internationale LGBT, SOS homophobie ...

10 6 2005 > Rapport de préfiguration d'un Centre des Mémoires LGBT Paris / Ile-de-France [ Mission de Préfiguration du CADHP ( sous-traité à la SARL CCMO Conseil ) ]
- Sommaire ...
- Avant-propos ...
- Introduction ...
:: 1 . Vers la nécessité d'un dispositif spécifique pour les sources archivistiques et documentaires du monde LGBT ...
:: 2 . La Mission de Préfiguration du Centre
=> ( A ) L'Association de Préfiguration du CADHP ( AP-CADHP ) *
L'idée de CADHP est née au sein d'un groupe restreint de [ trois ] personnes qui ont défini les grands contours de ce que pourrait être un centre des mémoires LGBT.
Une fois un premier diagnostic réalisé, cette équipe [ de trois personnes ( Christopher Miles, Philippe Bot' et Jean Le Bitoux ) ] s'est constituée en association de préfiguration : l'AP-CADHP [ le 19 décembre 2001 ].
Cette association [ de Christopher Miles, Philippe Bot' et Jean Le Bitoux ] a dans un premier temps testé l'idée de centre, en particulier en direction des LGBT et des partenaires potentiels ;
- elle a ensuite dressé les pistes d'un premier état des lieux en matière archivistique et documentaire ( identification des premiers fonds potentiels, évaluation des besoins, recensement des compétences minimales requises, etc.) ;
- elle a enfin conçu un dossier-argumentaire de présentation du concept de centre [ un Mémorandum ( de 2 pages ) remis le 18 6 2001 à Christophe Girard, adjoint à la culture du Maire de Paris ] et appuyant la mise en œuvre d'une période de pré-figuration.
=> ( B ) L'implication de la Ville de Paris
Cette action de visibilité et de promotion du projet [ Mémorandum LGP remis le 18 6 2001 à Christophe Girard, adjoint à la culture du Maire de Paris ] a conduit le candidat Bertrand Delanoë à soutenir le projet d'un centre des mémoires LGBT lors de sa campagne pour les élections municipales de 2001, et à en proposer la feuille de route [ lettre du 2 mars 2001 à la Lesbian & Gay Pride Île-de-France ] :
- « Au-delà de la mémoire de la déportation, le mouvement homosexuel français a toujours été fragile lorsqu'il s'est agi, depuis cinquante ans, de conserver et transmettre son histoire : écrits, témoignages, presse, revues, photos, etc.
C'est pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation, d'information et de recherches autour de cette mémoire a retenu toute mon attention.
Ce lieu serait organisé autour des fonctions d'accueil de documentation ( bibliothèque, vidéothèque, point Internet et centre de presse ), d'exposition et d'archivage.

L'amnésie fait le lit de l'intolérance et du rejet. La Ville de Paris, témoin de tant de pages d'histoire, se doit de cultiver sa mémoire
» ( Bertrand Delanoë, 2 mars 2001 ).
L'engagement de campagne s'est traduit en novembre 2002 par une délibération du Conseil de Paris [ siégeant en formation de Conseil municipal le 24 9 2002 ] affectant une subvention de cent mille euros destinée à financer la Mission de Préfiguration.
( C ) La Mission de Préfiguration ...
( D ) La méthode de travail de la Mission et le contenu du Rapport ...
- Première partie : L'identité et les métiers du Centre ...
:: 1 . L'identité du Centre ...
:: 2 . La vocation du Centre ...
:: 3 . Les métiers du Centre ...
=> . 31 . Le métier de Centre d'archives ...
# Une attention particulière sera apportée au recensement des archives privées, en particulier autour des deux préoccupations suivantes :
. 1 . Parmi la population LGBT, on peut considérer que les gays et, dans une moindre mesure, les lesbiennes sont historiquement mieux organisés collectivement et mieux intégrés socialement que les autres catégories ...
Le Centre devra donc veiller à développer une démarche active de recensement d'archives privées en direction des autres catégories de la population LGBT et de populations minoritaires au sein du milieu LGBT ( en raison d'une origine géographique, ethnique, de pratiques socio-comportementales, de situations de discrimination voire de clandestinisation, etc. ).
C'est à cette condition que l'information constituée par les LGBT et organisée par le Centre tendra vers la plus grande diversité et la plus grande représentativité. Cette attention se traduira par la mise en place de procédures de partenariats avec des relais, formels ou informels, issus de ces minorités.
. 2 . Les associations LGBT constituent un producteur majeur d'archives. Le Centre devra donc veiller à mettre en place et proposer une politique spécifique de recensement des archives produites par les associations LGBT ...
# Concernant les archives privées, de quelque nature qu'elles soient, le Centre proposera, à tout détenteur qui le souhaite, un service de diagnostic et d'inventaire de ses fonds. Ce service se déroulera en deux temps :
- 1 . un premier temps de description brève par le détenteur des fonds qu'il souhaite faire recenser ; une fiche de description sera ainsi mise en ligne sur le portail internet du Centre, à défaut envoyer par courrier ;
- 2 . un second temps où le Centre, en fonction des informations transmises, proposera au détenteur une procédure de diagnostic qui peut se décliner en différentes options selon les moyens et la volonté du détenteur ...

5 6 2005 > Premier anniversaire du mariage de Bègles [ tetu.com ]
L'anniversaire du premier mariage civil entre deux personnes du même sexe, Bertrand Charpentier et Stéphane Chapin, célébré le 5 juin 2004 à Bègles par Noël Mamère, a été fêté par plusieurs manifestations en France.
=> À Paris, à l'appel de l'Académie Gay et Lesbienne, ACT UP Paris, AGLA, ARDHIS, C'est L'Bouquet, Commission LGBT des Verts, GAT, Panthères roses, Putes.com, Tapages, PASTT et SOS Homophobie, une centaine de personnes ont manifesté devant l'Hôtel de Ville, à 11h précises, au nom de l'égalité de droits.
Les associations demandaient notamment le droit au changement d'état civil pour les trans qu'elles et qu'ils soient opéré(e)s ou non; l'accès au mariage pour les couples du même sexe et la reconnaissance de nos familles.
=> Une manifestation a également eu lieu à la même heure devant l'Hôtel de Ville de Strasbourg, à l'appel d'Emergence 67, FestiGays, STS, TaPaGeS, la LCR 67, SUD PTT Alsace et Les Verts ...
=> La manifestation parisienne s'est prolongée par le mariage symbolique de deux femmes, organisé par Act Up-Paris, devant l'autel de l'église Notre-Dame de Paris. Par cette action qui a duré moins de deux minutes, les militants voulaient dénoncer la position rétrograde et mortifère de l'Église catholique et de son chef Benoît XVI, sur les homosexuels et la capote.
Les militants ont été pris à partie à la sortie de l'église par des membres du service de sécurité, particulièrement violents, comme nous avons pu le constater sur place.
Dans la bousculade, Monseigneur Jacquin s'est trouvé à terre. Celui-ci a déclaré à l'AFP : J'ai été mis à terre et piétiné, frappé dans le dos à la base du cou.
Act Up-Paris dément cette information et répond que seuls les vigiles ont commis des actes de violence.
Présent lors de la célébration et témoin de la scène, Sergio Coronado, porte-parole des Verts, a déclaré à l'AFP qu'une dizaine de personnes du service d'ordre de Notre-Dame s'en sont prises, avec violence, aux manifestants, à leur banderole et aux touristes afin que ceux-ci ne filment, ni ne photographient leur intervention. Selon lui, et cela a également été rapporté par plusieurs journalistes présents sur les lieux, Monseigneur Jacquin s'est jeté à terre, alors qu'il était seul, criant « on me frappe, on me frappe » ...
La première division de police judiciaire ( DPJ ) a été saisie des faits ...

Juin 2005 > De la Doc POUR EN SAVOIR PLUS : État des lieux [ Paris Gayment ]
On parle depuis longtemps de la création du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP), mais qu'en est-il concrètement de sa mise en oeuvre ? ...
Le projet d'un centre destiné à préserver, diffuser et valoriser les documents oraux, les témoignages de vie et plus généralement de défendre toutes les mémoires vécues, écrites, audiovisuelles concernant l'homosexualité est actuellement à l'étude à la Mairie de Paris.
A priori, ce Centre serait plus un centre de ressources pour les professionnels qu'une bibliothèque de prêt pour le grand public. Reste à mettre en place un système de recueil des fonds et à trouver un espace de stockage.
Et à rattraper le retard pris depuis 2002 à cause d'une polémique sur la mixité du Conseil d'Administration, le remplacement de l'équipe d'origine et le départ de son initiateur Jean Le Bitoux en 2004.
=> Espérons aussi qu'un terrain d'entente sera trouvé avec l'Académie Gay et Lesbienne [ www.archiveshomo.info ], une association créée [ en 2001 après sa préfiguration ] en 2000 à Vitry-sur-Seine par des collectionneurs ayant réuni [ collecté depuis 1975 ] plus de 20.000 documents en tout genre (tracts, posters, articles, etc.)  concernant l'homosexualité ...
=> À noter qu'il existe déjà un centre de documentation des cultures lesbiennes [ http://arcl.free.fr ], créé en 1984 par Claudie Lesselier sans aucune subvention! Il donne accès à près de 5.000 ouvrages (1.500 essais et romans), une centaine de revues de tous pays, plus de 300 vidéos, des dossiers thérnatiques, des affiches, etc.
Les ARCL sont hébergées depuis dix ans par la Maison des femmes ...
Attention : l'accès est réservé à la gente féminine (et seules les adhérentes peuvent emprunter les ouvrages). Du coup, il arrive que des gays (un petit fonds datant des années 1980 leur est consacré mais n'est plus alimenté) demandent à leurs copines de venir consulter à leur place ! ...

Mai 2005 > Interview de Marie-Hélène Bourcier :: Sexpolitiques Queer Zones 2 [ La Dixième Muse ] ...
Sex and the city est la chronique d'une micro lutte politique pour les archives LGTQP (Lesbiennes Gaies Trans Queer Pute) qui dure depuis plus de 3 ans maintenant, avec les groupes Archilesb! Vigitrans puis ArchiQ.
Jamais un travail politique ne m'a coûté aussi cher politiquement, financièrement (avec le procès Têtu que j'ai gagné mais qui va en appel...) et relationnellement. J'ai vu des amis très proches, des partenaires de travail que j'adorais trahir cette cause au moment du procès plus particulièrement mais pas seulement, et ça m'a vraiment fait douter de la manière dont on fait la politique minoritaire en France et de son utilité.
Mais il fallait réagir, le projet du CADHP était scandaleux et finalement peu ambitieux même s'il se la pétait...
Arrogance, mépris et incompétence : trois ans après, on en est toujours là. Je me réjouis que les Verts demandent des comptes au prochain vote du Conseil de Paris quant à l'état d'avancement du projet. Mais que de temps perdu ! ...
Là où ça devient queer, c'est qu'il faut également contrer I'homo républicanisme patent des instances LGBT qui nous gouvernent ou aimeraient bien le faire. J'ai nommé l'lnter LGBT, toutes les assoces noyautées par le PS, y compris Ni Putes Ni Soumises, sans parler du CADHP ...

27 4 2005 > Sexpolitiques : Queer Zones 2 [ gayvox.com ]
Marie-Hélène Bourcier vient de nous sortir un livre qui fait réfléchir chez La Fabrique Editions. Comme c’est assez rare en terre PDland, je le souligne. Sociologue, maître de conférences, Marie-Hélène Bourcier (MHB) a parfois tendance à oublier que tout le monde n’est pas rompu au jargon universitaire de la matière qu’elle traite. Cela dit, le style de MHB se digère comme une langue étrangère.
Passées les 35 premières pages ( rassurez-vous, il y en a 300 ! ), on finit par ne plus s’arrêter sur les mots qui heurtent notre niveau de référence. Et quand tout à coup quelques phrases avec des mots simples s’infiltrent dans notre crâne, tout devient clair et précis. La démonstration devient tout à coup redoutablement efficace. Même les pages que vous avez pu lire sans vraiment les comprendre retrouvent du sens. C’est bien là l’essentiel. Ces fulgurances vous aident à poursuivre. Et quand vous refermez le livre, vous avez envie de le relire. A la fois pour vérifier que vous avez bien capté et vous gorger de cette réflexion qui lézarde par endroit vos certitudes.
Pour vous en convaincre rapidement, allez lire la page 64 : ... les p’tits gars des mauvais quartiers jouent à fond la performance de la masculinité hétéro. Homophobes, oui, parce que contraint à l’hétérosexualité et à l’hétéromasculinité. Le jour où l’on comprendra que l’hétérocentrisme tue et que l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie mais aussi et peut-être surtout la genrophobie ne sont pas des phobies mais des formes de formes de savoir straight surplombantes qui visent à discipliner les identités sexuelles et de genres déviantes, on arrêtera peut-être de confier la lutte contre l’homophobie à Perben et celles contre les discriminations à je ne sais quelle Haute Autorité contre les discriminations dont la préparation a été supervisée par … Stasi.
Et ainsi de suite page 101 où le CADHP (Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de la ville de Paris) occupe une place de choix dans l’analyse de MHB. On peut même dire que le CADHP a valeur d’exemple illustratif.
Page 112 vous aurez le loisir de reconsidérer la pertinence de l’archivage des documents issus des pervers …

Page 119, Bourdieu et retravaillé au corps comme un Dominator …
Page 140, vous fricoterez avec les Maudites Femelles …
Page 175, les filles et le porno … pour une nouvelle façon d’envisager un autre regard sur la question ...
Page 179, vous ne serez pas surpris d’apprendre que le trou du cul est quand même la chose la mieux partagée ...
Page 183, l’art et la bite sont revisités …
Page 193, il est question de ce qu’est la victimisation. Tout un aspect de la question qu’il est visiblement urgent de repenser.
Page 2005, petit retour sur l’affaire du film : Baise-moi. Les auteurs, analyse MHB, font subir à l’expression Baise-moi ce que les lesbiennes, les gais ou les trans ont infligé à des termes initialement injurieux comme pédés, gouines ou queer. En s’emparant de la sentence porno, en la faisant tomber, elles ont déstabilisé l’identité même de la femme/pute qu’elle indique et les privilèges de la masculinité dominante : parce que baise-moi veut dire à la fois fuck me ! et fuck off ! ( baise-moi ! » et fous moi la paix ! ).
Enfin, page 242, une petite analyse sur le sens de l’insulte et de son appropriation.
A lire sans attendre une loi contre l’homophobie …

18 et 19 4 2005 > Question sur le projet CADHP au Conseil Municipal de Paris [ Bulletin Municipal Officiel 7 7 2005 ]
Au cours du Conseil de Paris de septembre 2002, une délibération (DAC-02-348) portant sur la signature d’une convention entre la Ville et l’Association de préfiguration du centre d’archives et de documentation homosexuelles de Paris a été soumise au vote de notre Assemblée. La convention s’accompagnait de l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 100.000 euros pour ladite association.
Cette association, fondée à la fin de l’année 2001, a pour but de créer à Paris, un centre d’archives, de documentation et un site Internet axés sur l’histoire et la mémoire de l’homosexualité dans la capitale et de mettre ses ressources au profit de toute personne désireuse de se documenter ou de conduire des recherches sur les sexualités minoritaires.
La subvention versée par la Ville avait pour but de permettre à l’association de disposer de fonds lui permettant d’amener rapidement son projet à voir le jour. La délibération portant sur le conventionnement de l’association et le versement de la subvention date d’il y a deux ans et demi.
Le premier échéancier de l’association semblait indiquer la fin de l’année 2003 pour son ouverture. Ce délai n’a pu être tenu. A ce jour, aucune structure n’est encore ouverte au public pas plus que le site Internet dédié.
Aussi, Mme Nicole AZZARO et les élu-e-s du groupe Les Verts demandent à M. le Maire de Paris s’il a eu connaissance du bilan moral et financier de l’Association de préfiguration du centre d’archives et de documentation homosexuelles de Paris, et le cas échéant, s’il est possible de le transmettre aux élu-e-s.

janvier 2005 > Interviews de François Devoucoux du Buysson [ surlering.com ]
- auteur du pamphlet Les khmers roses : http://www.editeur.info/blanche.php
- co-fondateur de l'Observatoire du communautarisme : http://www.communautarisme.net
- et rédacteur en chef de la lettre satirique Le Perroquet libéré : http://www.leperroquetlibere.com
Il dresse pour Ring un tableau peu reluisant de la vie politique parisienne. Il dénonce la démagogie de Delanoë et la lâcheté de la droite.
Alors que la droite ne compte déjà plus les candidats à la candidature : Panafieu, Tibéri, Goasguen, Lellouche, Bernard Debré, Bernard Bled ( récemment mis en examen pour détournement de fonds ), et même Villepin, Douste, Lamour ainsi que Borloo ( d'après ce qui se murmure dans les coulisses ), la gauche continue sereinement sa politique communautariste sans que l'opposition ne s'en émeuve plus que cela.
- Lire aussi l'article Delanoe : la politique du tout à l'ego : http://www.surlering.com/ article.php/id/4726
:: Ring :
- Quel regard portez-vous sur l'opposition municipale parisienne ?
:: François Devoucoux du Buysson :
- Abstraction faite du manque cruel de leaders, la stratégie de la droite est inexistante : elle a sombré dans le mutisme. Ils ont abandonné le terrain politique. Ils pensent, à tort, qu'ils reprendront du terrain sur le maire de Paris en surfant également sur des thématiques comme la propreté, la proximité, la vie quotidienne ( les bouchons ) ... Ils participent aussi à la dépolitisation du débat à Paris. En revanche, on les attend toujours sur la politique du logement. Si ce n'est pour critiquer les choix de Delanoë sans proposer la moindre alternative.
Sur les fêtes, ils sentent bien que l'opinion publique est agacée, mais, en même temps, ils ont assuré qu'en cas de victoire ils garderaient Paris-Plage. Ils font les mêmes reproches à Delanoë que les riverains durant les comptes-rendus de mandat. Ils râlent sur l'état des rues ou les crottes de chien ... Mais ne jugent jamais la politique globale. Et puis, il n'y a pas une propreté de gauche ou une propreté de droite. C'est une absurdité.
- Décortiquer les subventions comme Le Perroquet libéré essaie de le faire, l'opposition municipale n'y pense même pas. A l'exception des arrondissements qui concernent directement tel ou tel élu. Goasguen ( leader UMP au Conseil de Paris, NDLR ) est quasiment incollable pour le XVIe par exemple. Mais ça ne suffit pas.
:: Ring :
- La droite ne dénonce jamais l'activisme homosexuel et la politique ouvertement communautariste de Delanoë. Pourquoi ?
:: François Devoucoux du Buysson :
- Elle a peur d'être accusée d'homophobie. Quand Panafieu dans VSD s'est émue - à juste titre - de la présence du maire de Paris en tête de cortège à la Gay Pride, elle s'est faite insultée partout. La presse a relayé complaisamment les communiqués haineux qui émanaient d'associations homosexuelles.
Effectivement, cela peut calmer les plus valeureux. Pourtant, il y a des choses à dire.
- Le Centre d'Archives Gays et Lesbiens [ projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ( AP CADHP ) ] est un gouffre financier, et n'a toujours pas vu le jour. Cent mille euros lui ont été attribués, voilà deux ans. C'est la gabegie.
Le responsable, un personnage sulfureux, a été viré récemment parce qu'il n'a rien foutu. C'est un vieux militant des années 70. Il justifie notamment la pédophilie. Il s'appelle Jean Le Bitoux : le fondateur de Gai-Pied.
Stupidement, la droite avait voté pour ce projet, histoire d'éviter les ennuis. Résultat, ce machin a été voté à l'unanimité et maintenant la droite peut difficilement faire entendre sa voix sur cette question.

- Un festival de films, Cineffable, a également été interdit aux hommes. Et la droite n'a strictement rien dit. Et là encore : quinze mille euros de subventions.
La droite ne précise même pas que toutes ces mesures n'étaient inscrites nulle part dans le programme de Delanoë. Il s'agissait uniquement de promesses écrites faites à des assoc' gay pendant la campagne.
Mais ce n'est pas tout : des clubs de sports gays et lesbiens ont bénéficié d'horaires aménagés pour s'entraîner dans les stades parisiens ! On imagine le tollé si c'était l'UOIF qui avait formulé une telle demande ...

> Chronique d'une promesse électorale : le Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris [ SexPolitique - Queer Zone 2 ] 12 4 2005
=> 2005 : ... ?
Si les idées et suggestions avancées par Archilesb! et VigiTrans semblent avoir été reprises sur le papier par le futur CADHP - qui ne les en crédite pas et c'est dommage -, c'est qu'elles relevaient d'évidences qu'auraient dû partager les concepteurs du centre dès le départ.
Parmi elles, le fait d'associer toutes les minorités sexuelles et de genre au projet et d'atteindre une forme de repésentativité subculturelle. Ce n'est pas en intégrant une trans par-ci et une lesbienne par-là que celle-ci sera atteinte. Encore faut-il que les nouveaux venus soient décisionnaires et en lien avec leurs cultures.

À recruter des républicanistes encartés au PS, on s'éloignera à vitesse grand V des préoccupations spécifiques des archivé(e)s.
On frémit un peu de lire que le centre imagine un centre idéal tout seul. Le CADHP a été contraint de comprendre qu'il fallait rompre avec un homocentrisme patent et arrogant. Ce que les nouveaux responsables n'ont toujours pas intégré, c'est qu'il est tout aussi obscène de prendre la pose compassionnelle auprès des autres minorités. Il ne s'agit pas d'oublier personne, mais de travailler avec tout le monde.
Il ne s'agit pas de rajouter le T des trans ou le L des Lesbiennes, voire le P de Pute [39] dans le dossier, mais de mener ce projet d'archives et de production de la trace avec les premièr(e)s concernés.
Et ce n'est pas en virant Jean Le Bitoux [40] ( l'initiateur du projet et le seul salarié de l'association pendant deux ans dont on se serait finalement rendu compte qu'il n'était pas compétent ) et en recrutant un archiviste professionnel mystère dont le nom n'a pas été révélé que les choses vont progresser.
Pourquoi avoir recruté un archiviste quand on n'a pas d'archives ? Pourquoi ne pas avoir recruté un archiviste gai ou de culture LGBT ?
Anne Singer, militante de longue date et coordinatrice du festival de films VIH en 1994 aux côtés de Gilles Châtelet et Franck Arnal a eu la mauvaise surprise, il y a peu, de voir débarquer chez elle l'archiviste mystère qui a lui a bien précisé qu'il n'était pas gai et ne connaissait rien à la culture gaie. Par contre il lui a longuement expliqué comment indexer son fonds de cassettes vidéos ( plus de 650 ).
À qui croyez-vous qu'Anne Singer a finalement vendu sa banque de données et ses films ? À l'Académie Gay & Lesbienne. Ils sont nombreux, ceux et celles qui ne veulent pas donner leurs archives à un tel centre.

On peut s'interroger sur les motivations réelles de l'équipe actuelle. La question de l'indépendance du centre mérite d'être posée.
Pourquoi est-il présidé par un membre du Parti socialiste qui est aussi l'adjoint au maire du XIe arrondissement de Paris ? Quid de la forte présence de membres ou de proches du PS dans le projet ? La nomination d'un Adjoint au maire pour présider n'est-elle pas contraire à l'évolution de la jurisprudence en matière de financement des associations ?
On ne peut plus attendre que sorte un énième organigramme approuvé par un conseil d'administration. Repenser le fonctionnement des comités aurait dû se faire grâce à une réunion de mise à plat avec les différents interlocuteurs et acteurs volontaires, comme convenu avec Christophe Girard en février 2003 [41].
Pour cela, il aurait fallu que M. [Stéphane] Martinet (PS) et l'InterLGBT ( [proche] PS ) ne bloquent pas la mise en place de cette réunion.
Il est toujours crucial d'adopter une vision constructiviste de l'archive ( toujours le résultat de processus, d'invention ) et de ne pas en réserver la construction aux élites ou aux universitaires. Ce qui revient à prendre conscience du caractère construit, voire fictionnel de l'archive qui n'est pas forcément assumé par les historiens eux-mêmes. Il est important de compter avec tous les acteurs de l'archive et non simplement sur des donateurs. Le don n'est pas l'origine de l'archive.
Les responsables du CADHP devraient cesser de considérer les quelques interlocuteurs qu'ils ont consultés comme des donateurs obligatoires, des informateurs sur des cultures qu'ils ne connaissent pas, de simples responsables d'association dont on va pouvoir photocopier les archives. Quand ils prennent la peine de les contacter.
Au jour d'aujourd'hui, nous devrions être en phase de tests d'usages, de structures et d'organisation, en s'appuyant sur des études et des simulations avec les futurs usagers. À l'image de la phase de configuration de l'Inathèque, qu'il a fallu mettre sur pied suite à la généralisation du dépôt légal des archives audio-visuelles en 1997.
Il y a urgence à développer un programme spécifique réunissant des projets d'archive vive ( populaire, orale et minoritaire, comme l'exigent Archilesb! et VigiTrans depuis 2002 ), pour contre-balancer une vision archéologique et historicisante de la politique archivistique et un discours convenu sur la mémoire, source d'erreurs et d'exclusions.
. Urgence à éviter le mono-archivage renaturalisant qui amènerait à penser que les homosexuel(le)s sont les ancêtres de toutes les minorités sexuelles et de genre.
. Urgence à réintroduire, et pas simplement sur le papier, les thématiques invisibilisées : le sida, la culture SM, la pornographie, le travail du sexe, les minorités ethniques et sexuelles pour anticiper les trous de mémoire.
Cette année, les archives de San Francisco fêtent leur 20e anniversaire [42]. C'est en 1985 que la GLBT Historical Society a lancé l'aventure avec une cinquantaine de personnes qui se sont retrouvées à une réunion publique organisée à l'initiative de collectionneurs indépendants.
Pour archiver fièrement, il est plus que temps de procéder à des consultations publiques associant tous ceux et celles qui veulent participer à l'élaboration de ce centre. Le CADHP doit rompre avec des méthodes qui ont suscité la polémique parce qu'elles sont opaques et non consultatives.
Et, last but not least, la mairie de Paris doit prendre ses responsabilités [43]. Alerté à plusieurs reprises, [ Bertrand ] Delanoë ne bouge pas. Christophe Girard a peur et tout le monde renvoie la patate chaude à Odette Christienne, chargée de la mémoire et des anciens combattants, qui n'entend rien en matière d'archives des minorités et qui se débarrasserait volontiers du dossier si elle pouvait.
Le double discours doit cesser : la mairie de Paris ne peut plus continuer de dire qu'elle n'interfère pas avec l'association alors que le dossier scientifique plus que défaillant a été validé par ses services en 2001 et qu'elle se doit de demander des comptes sur l'argent public confié au CADHP.
Le problème, c'est qu'il devient évident qu'il s'agit de réaliser une promesse électorale à n'importe quel prix.
=> Notes :
- [39] - Dès 2003, Archilesb! et VigiTrans ont demandé à ce que soit posée la question des archives des travailleurs/euses du sexe, nombreux dans la capitale. En cette fin d'hiver 2005, aucune association de travailleuses du sexe, aucun représentant du mouvement des prostituées n'a été contacté.
- [40] - Jean Le Bitoux a été contraint de démissionner l'automne dernier : Son unique salarié Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet, in Luc Biecq, Centre d'Archives Homo, l'erreur de casting, Têtu n° 93, 2004, p. 58.
- [41] - Archilesb!, VigiTrans et le collectif LopattaQ ont été reçus à la mairie de Paris le mercredi 26 février 2003 par Christophe Girard, adjoint à la culture au maire. À l'issue de cette rencontre productive, l'engagement fut pris par Christophe Girard d'organiser aussi rapidement que possible une réunion de travail avec toutes les parties concernées (cf. communiqué de presse Archilesb! VigiTrans n° 6, 1er mars 2003). Clémentine Autain et Nicole Azarro avaient donné leur accord pour assister aux travaux de cette réunion de mise à plat en tant que référentes de la mairie de Paris.
- [42] - Cf. couverture du San Francisco Chronicle en date du 29 janvier 2005 et l'article de Rona Marech, Treasure trove of gay and lesbian artifacts, Queer Smithsonian in SF célébrâtes its 20th anniversary. Merci à Georges Koskovitch de m'avoir indiqué cet article.
- [43] - Dans le ratage sans fin de ce projet de centre, la pseudo communauté LGBT française a aussi ses responsabilités. Trop de blocages persistent dès que la critique s'énonce. Menaces de procès, procès par la bande, injures misogynes, invisibilisation dans la presse communautaire, anti-intellectualisme, telles sont trop souvent les réponses que l'on récolte sur un sujet aussi crucial.
- [44] - Pendant que le CADHP préfigurait et repréfigurait, Archilesb! et VigiTrans se sont dotés d'ArchiQ, un groupe de réflexion sur les archives sur la notion d'archivé vive.
. Merci à toutes celles et ceux qui y ont participé de près ou de loin : l'Académie Gay & Lesbienne, l'ASB (Association du Syndrome de Benjamin), le CARITIG (Centre d'Aide, de Recherche et d'Information sur la Transsexualité et l'Identité de genre), le PASTT (Prévention Action Santé Travail pour les Transgenres), Malika Annouche (Femmes publiques), Camille Cabrai (présidente du PASTT), Sylvia Casalino (Archilesb!), Claire Carthonnet (ancienne porte-parole de CABIRIA, ex-présidente de Femmes publiques), Marco Dell Omodarme (LopattaQ), Sabrina Garnier (responsable des archives à Act-Up Paris), Armand Hotimsky (président du CARITIG), Pascale Ourbib (PASTT), Dominique Place (ex-vice-présidente du CARITIG), Jean-Christian Régnier (LopattaQ), Tom Reucher (VigiTrans, ex-président de l'ASB et co-fondateur de la marche de l'ExisTrans).

Novembre 2004 > La discrète richesse des archives suisses [ magazine 360° ]
... Peu connues du public, les démarches volontaristes et patientes de la Schwulenarchiv suisse et de Michel Chomarat à Lyon font figure d’initiatives exemplaires ...
=> Encourager la recherche
Dans ce domaine, la Ville de Lyon a acquis une petite longueur d’avance en soutenant la tenue annuelle d’assises des publications et expositions sur la mémoire gaie et lesbienne. Cette initiative, on la doit principalement à Michel Chomarat, un passionné qui, depuis des années, a accumulé avec sa bite et son couteau d’innombrables livres, journaux, films ou tracts.
Pour lui, un tel projet de mémoire ne peut être porté que dans le cadre d’une institution publique, sinon il resterait trop lié à des questions de personnes ou d’associations. Surtout, je suis un républicain convaincu, ajoute-t-il. A ce titre, je pense que c’est à la République et ses institutions de faire le travail.
Depuis 1992, une convention signée avec la Ville de Lyon lui permet d’intégrer ces documents à la bibliothèque municipale sous la forme d’un fonds portant son nom.
La coopération étroite avec les pouvoirs publics ne veut pas dire que le fonds est arrosé de subventions. Il n’y a d’ailleurs pas d’argent public pour acquérir de nouvelles pièces ou cataloguer la collection.
=> Fiasco parisien
La modestie des moyens mis en œuvre dans les projets alémanique et lyonnais contraste avec le budget généreux octroyé au Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelle de Paris (CADHP).
Or, deux ans après avoir reçu 100 000 euros de la Mairie [ de Paris ], les locaux du CADHP restent désespérément vides; c’est à se demander si le centre ouvrira jamais ses portes.
Alors que circulent des accusations d'amateurisme et de gestion opaque des subventions municipales, l'écrivain Alain [ Jean ] Le Bitoux, aux commandes du projet depuis ses débuts, vient d'être licencié.
En mars 2003, 360° s’était fait l’écho d’âpres disputes entre le CADHP et un collectif lesbien, transgenre et queer réuni pour l’occasion autour de la sociologue Marie-Hélène Bourcier (voir encadré).
Pour elle, le projet de centre ne visait rien de moins qu’établir un monopole masculin sur l’histoire homosexuelle.
Elle dénonçait en outre une conception réductrice du travail d’archivage, proposant plutôt de «penser à une archive vive qui illustre les modes de vie. Pourquoi ne pas stocker les godes?»(Têtu, octobre 2004).

Michel Chomarat ne partage pas cet avis : Et des cockrings aussi? Ce n’est pas sérieux, une archive n’est pas un musée.
Pour lui, le fiasco du CADHP souligne le caractère improbable d’une institution indépendante consacrée à la mémoire homo.
En attendant, Michel Chomarat s’inquiète de voir les jeunes gais et lesbiennes adopter une attitude de consommateurs et se désintéresser de l’histoire du mouvement. Tout à l’inverse, le projet de ce vétéran de la cause homosexuelle s’inscrit dans la conviction que les gais et lesbiennes sont toujours une minorité en sursis, car l’histoire n’est pas linéaire.
=>
Suisse romande: l’éparpillement ...

Octobre 2004 > Centre d'Archives Homos : l'erreur de casting [ Têtu ] ...
Le Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien (CADHP), dont la création a été annoncée par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet.
Pourtant, l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet, avait été adoubée par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention de 100.000 €.
Stéphane Martinet ne se risque pas à annoncer une date d'ouverture : Nous sommes en phase de préfiguration. Nous publierons nos conclusions fin 2004 ...
Face à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président de l'Académie Gaie et Lesbienne depuis 2001, dispose de 30.000 documents, qu'il stocke chez lui.
- Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois. Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu assure-t-il ...
Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler. De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? Mystère... Interrogé par Têtu, il dit avoir beaucoup donné. Mais, comme il attaque son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan ...
Pour Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : Comment faire un Centre d'Archives sans archives ?
ArchiQ, qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans et Loppataq, a dénoncé la situation dans un rapport intitulé La fièvre des archives. Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité des centres d'archives américains.
- La conception administrative de l'archivage qui ne stocke que des documents écrits ne suffit pas. Il faut penser à une archive vive qui illustre les modes de vie. Pourquoi ne pas stocker des godes ?

Mais Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle est de prévoir.
Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
Alors, quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à le croire...
A la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
Car Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer son incomparable collection en œuvre utile.

22 5 2003 > Le Gay Pouvoir : Enquête sur la République bleu blanc rose [ Yves Derai ]
- Vert à l'extérieur, rose à l'intérieur ...
[ Christophe ] Girard s'est aussi attiré les foudres des lesbiennes en s'impliquant personnellement dans la création d'un Centre d'archives homo.
Au cours de l'année 2002, deux projets s'affrontent sous les regards examinateurs de l'adjoint à la Culture et de sa collègue en charge de la mémoire et du monde combattant, Odette Christienne.
L'un est présenté par un vieux militant gay, Jean Le Bitoux, président du Mémorial pour la déportation homosexuelle, l'autre par les femmes de l'Académie gay et lesbienne. C'est le premier, jugé plus crédible, qui est retenu à l'issue de quelques mois de débats animés.
Le comité de pilotage constitué dans la foulée se discrédite par une disparité générique : il ne compte que cinq femmes sur cinquante-neuf membres !
Il n'en faut pas plus pour que Marie-Jo Bonnet, historienne de l'homosexualité féminine et lesbienne emblématique, accuse Girard des pires avanies.
- Il suffit que le chouchou du maire, Christophe Girard, adjoint vert à la Culture et gay, claque des doigts pour que de l'argent lui tombe dans les mains, écrit-elle dans une lettre adressée à Anne Hidalgo, première adjointe et responsable de la parité à la Mairie de Paris.
Ce que les opposants hétéros de Bertrand Delanoë au Conseil de Paris n'ont jamais osé, une lesbienne l'a fait sans complexe aucun.

Il y a parfois une agressivité terrible dans notre milieu qui tient à un mal-être quasi palpable en certaines circonstances, regrette Christophe Girard.
Persiste surtout, pour des raisons à la fois culturelles et historiques, dans la communauté homosexuelle française, une mainmise exclusive des gays sur les fonctions dirigeantes au détriment des lesbiennes dont le poids politique se réduit à l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens, présidé par Martine Gross.
Ces quelques antagonismes n'empêchent pas Girard de poursuivre son ascension. Depuis sa nomination à l'Hôtel de Ville, le Tout-Paris fait son miel de cet esthète d'une cinquantaine d'années à l'itinéraire original, à la personnalité double, à la sexualité triple ...

 
 

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