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    | .Projet AP CADHP
 Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
 20061er semestre
 2e semestre
 .
 |  26 5 2006 > France ( Mémoire ) [ tetu.com ]Il existe plus d'une dizaine de fonds d'archives en France, dont l'existence 
  n'est pas prise en compte par le projet officiel. Lire la suite :
 Centres des 
  mémoires LGBT : les fonds d'archives existants veulent être reconnus
 Sans local, ni fonds d'archives déjà 
  collectées, le Centre des Mémoires LGBT [ nouveau 
  nom du projet de Centre d’Archives et Documentation Homosexuelles 
  de Paris ( CADHP ) ] ne devrait pas ouvrir avant 
  2008.
 Ce projet, dont la préfiguration a déjà coûté 
  100.000 euros à la mairie de Paris, réclame 820.000 euros supplémentaires 
  pour exister.
 Parmi les nombreuses personnes exaspérées par la lenteur du projet, 
  M. Phan Hoàng réclame que son propre projet, l'Académie 
  Gay et Lesbienne, à Vitry-sur-Seine ( Val-de-Marne ), soit pris 
  en compte.
 Il aurait déjà collecté, depuis 2000, plus de 1.000 livres, 
  autant de vidéos et de titres 
  de presse, et publie les articles de journaux sur son site Web [ http://www.archiveshomo.info 
  ], tout en continuant de sauver des fonds privés.
 Il recense également plus d'une dizaine de centres 
  d'archives LGBT en France.
 - Mais la direction des archives de Paris, qui a validé 
  le projet du Centre des mémoires, ne connaît pas l'existence des 
  autres fonds d'archives. Notre travail n'est pas reconnu, 
  tempête M. Phan Hoàng, qui exige que le projet « officiel 
  » publie ses comptes et un rapport moral annuel.
 Stéphane Martinet, président du Centre des Mémoires, 
  le reconnaît : - Eux ont accumulé des choses, pas nous.
 Il prône un rapprochement, mais n'a pas personnellement visité 
  les archives de l'Académie [ le Conservatoire des Archives et des 
  Mémoires LGBT ] : son rapport de Préfiguration mentionne 
  d'ailleurs l'existence de fonds, sans entrer dans le détail.
 - Dès le départ, notre projet suit une démarche certifiée 
  technique par la direction des Archives de France, rappelle M. Martinet 
  ( lire Quotidien du 31 mars ).
 Certes très présentable, mais encore abstrait, 
  le Centre saura-t-il transformer ses nombreux contradicteurs en partenaires, 
  pour ne pas repartir de zéro ?
 La constitution prochaine de son Comité scientifique 
  devrait apporter un début de réponse.
 24 5 2006 > Archives 
  Homosexuelles de Paris : l'Académie Gay & Lesbienne veut 
  faire repartir le projet sur des bases saines [ e-llico.com 
  ]Nouvelle interpellation des responsables du Centre d’Archives et Documentation 
  Homosexuelles de Paris, cette fois-ci de la part de l'Académie Gay 
  & Lesbienne qui dénonce une mauvaise gestion et réclame d’être 
  associée au projet.
 Le Centre d’Archives et Documentation Homosexuelles de Paris 
  essuie de nouvelles critiques.
 Dans un communiqué, l'Académie Gay & 
  Lesbienne parle de projet mal géré, d’enlisement 
  et s’indigne de la fuite en avant de ses responsables qui recherchent 
  820.000 euros supplémentaires pour ouvrir le fameux centre.
 - Il est temps que ce projet s’appuie sur les centres et initiatives 
  existants pour débloquer la situation et redonner confiance, estime 
  l’association spécialisée dans les archives homosexuelles 
  qui dénonce l’occultation et/ou la dévalorisation des 
  centres et initiatives existants et en particulier sa mise à l’écart 
  du projet de centre parisien, notamment en raison de sa domiciliation en 
  banlieue.
 L’Académie Gay & Lesbienne demande que 
  le projet de " Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France 
  " ( CADHP rebaptisé ) reparte sur des bases saines, 
  avec de nouvelles énergies en s’appuyant sur :
 - la concertation par la consultation et la participation 
  au projet des initiatives et centres d’archives et de documentation existants,
 - la pluralité par l’ouverture de l’AP 
  CADHP à celles et ceux qui ont contribué à faire avancer 
  le projet par leurs revendications,
 - la transparence par une information régulière 
  de l’avancement du projet et la publication des rapports moraux et comptes 
  détaillés,
 - et l‘indépendance par l’affranchissement 
  de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel qu’il 
  soit.
 23 5 2006 > De 
  nouvelles subventions suffiront-elles pour sauver le projet de CADHP 
  ? [ Gais et Lesbiennes Branchés ]L’Académie Gay et Lesbienne s’interroge sur le projet de 
  Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris, qui leur 
  semble cher, sans ambition et finalement peu séduisant :
 23 5 2006 > De 
  nouvelles subventions suffiront-elles pour sauver le projet de Centre d’Archives 
  et de Documentation Homosexuelles de Paris ? [ Académie 
  Gay & Lesbienne ] Communiqué de presseMalgré le soutien de la Mairie de Paris, ce projet 
  mal géré continue de s’enliser. 100.000 € de subvention 
  déjà dépensés n’ont donné lieu qu’à 
  un rapport de 80 pages de généralités, alors que l’ouverture 
  du centre était prévue pour 2003.
 Faute d’avoir atteint ses premiers objectifs, l’Association 
  de Préfiguration du CADHP recherche maintenant 820.000 € pour 
  ouvrir son centre « ambitieux, 
  séduisant, cher… ».
 Il est temps que ce projet s’appuie sur les centres et initiatives existants 
  pour débloquer la situation et redonner confiance. L’Académie 
  Gay & Lesbienne appelle aussi les responsables à respecter leurs 
  engagements initiaux.
 - Un centre ambitieux ? En réalité n’est 
  prévue que l’ouverture en 2008 d’un centre de documentation, 
  puis seulement deux ans plus tard d’un centre d’archives réservé 
  aux journalistes et chercheurs. La bibliothèque grand public est abandonnée 
  et la partie muséale écartée.
 - Cher ! En effet, l’AP CADHP recherche 
  de nouveaux financements disproportionnés, prévoyant ainsi 510.000 
  € de salaires et seulement 10.000 € pour les acquisitions de collection… 
  Un colloque à 20.000 € est projeté pour la création 
  d’un thésaurus LGBT, sans mentionner qu’il en existe déjà 
  à l’étranger.
 - Séduisant ? L’AP CADHP se 
  discrédite par sa communication irrégulière pour cacher 
  ses problèmes de gestion. Par exemple elle prétend sur son site 
  que « le 
  local ouvert, les réunions de travail se succèdent » 
  tout en se gardant de publier son rapport moral qui constate « après 
  enquête que les commissions ne se réunissaient pas »…
 Le projet initial prône que le « centre 
  doit refléter une image de stricte neutralité » 
  alors que l’AP CADHP est présidée 
  depuis 2003 par un maire adjoint ( PS ), ancien président d’Homosexualités 
  Et Socialisme [ HES ], au côté 
  de plusieurs militants socialistes.
 Elle cherche à convaincre que son projet est « fondamental 
  » par l’occultation et/ou la dévalorisation des centres et 
  initiatives existants alors que les quelques archives qu’elle a réussi 
  à obtenir sont stockées dans une cave prêtée par 
  l’association Aides à Pantin.
 De plus, depuis début 2005, « ne 
  pouvant plus payer le loyer », elle a rendu son local à 
  la régie immobilière de la Ville de Paris.
 Le rapport de Préfiguration ( sous-traité 
  à la société CCMO Conseil ) enchaîne 
  des généralités, erreurs et contradictions.
 On peut s’interroger sur la capacité de 
  mettre en place un centre de grande envergure et d’en assurer sa pérennité 
  : pas d’étude de faisabilité, ni d’étude 
  technique approfondie et rien sur les sources de financement.
 L’AP CADHP ignore tout du monde des archives, bibliothèques 
  et centres de documentation LGBT. Dans le rapport ne figure aucune analyse du 
  fonctionnement et du financement des centres existants : il serait utile de 
  contacter les acteurs de terrain.
 Sur son site, elle feint « la révision et (…) la précision 
  d’un certain nombre d’orientations mal comprises » alors 
  qu’elle reprend à son compte certaines revendications d’associations, 
  groupes et personnalités. Enfin elle ne s’embarrasse pas de copier 
  grossièrement le travail d’autrui ( notre site internet http://www.archiveshomo.info 
  par exemple ) !
 Elle ne peux continuer à nier la réalité 
  de notre savoir-faire, ni l’importance de notre fonds : une bibliothèque, 
  de la documentation et des archives réunies en cinq ans de travail bénévole, 
  sans aide publique.
 De plus, nous avons rassemblé une documentation spécifique 
  sur les archives, bibliothèques et centres de documentation LGBT en France 
  et à l’étranger.
 Sous prétexte de notre domiciliation en banlieue, 
  l’Académie Gay & Lesbienne était tenue à l’écart 
  de ce projet de centre parisien. Comme il prétend aujourd’hui englober 
  aussi l’Île-de-France ( notamment pour demander des subventions 
  au Conseil régional ), dorénavant il ne 
  pourra plus se faire sans concertation avec nous !
 L’Académie Gay & Lesbienne demande que ce projet de « 
  Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France » ( 
  CADHP rebaptisé [ avec ce nouveau nom pour imiter notre Conservatoire 
  des Archives et des Mémoires LGBT ? ] ) reparte 
  sur des bases saines, avec de nouvelles énergies, en s’appuyant 
  sur :
 - la concertation par la consultation et la participation au 
  projet des initiatives et centres d’archives et de documentation existants,
 - la pluralité par l’ouverture de l’AP CADHP 
  à celles et ceux qui ont contribué à faire avancer le projet 
  par leurs revendications,
 - la transparence par une information régulière 
  de l’avancement du projet et la publication des rapports moraux et comptes 
  détaillés,
 - l’indépendance par l’affranchissement 
  de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel qu’il 
  soit.
 Mai 2006 > Subventions 
  :: Les 100.000 euros perdus du Centre d'Archives Homosexuelles 
  [ Le Cri du Contribuable ]En 2002, le Conseil de Paris unanime a voté une subvention de 100.000 
  euros à une association chargée de la création d'un Centre 
  d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris, qui aurait dû ouvrir 
  en 2003.
 Les 100.000 euros sont partis en fumée, le Centre 
  reste virtuel et les responsables de l'association s'apprêtent à 
  demander une rallonge.
 > Retour 
  sur un scandale :: La subvention s'est perdue quelque part dans les 
  archives !
 L'enveloppe n'était pourtant pas légère : pas moins de 
  100.000 euros, octroyés sur proposition de la mairie de Paris à 
  l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation 
  Homosexuelles de Paris ( [ AP ] CADHP ), pour initier 
  la création dudit centre, dont l'ouverture était prévue 
  pour 2003.
 A en croire Le Perroquet Libéré [ http://www.leperroquetlibere.com/ 
  L-histoire-rocambolesque-des-archives-homosexuelles-de-la-mairie-de-Paris_a92.html 
  ], qui a levé le lièvre, l'octroi de ce subside répondait 
  à un engagement électoral, très discrètement pris 
  par Bertrand Delanoë en mars 2001 auprès de quarante associations 
  membres du Conseil politique de la Lesbian and Gay Pride. Il a été 
  voté en septembre 2002 par l'ensemble des groupes politiques représentés 
  au Conseil de Paris, Philippe Séguin ayant demandé aux élus 
  UMP de ne pas y faire obstacle.
 L'opposition, écrivent nos confrères, est venue d'ailleurs, à 
  savoir des associations lesbiennes Archives Recherches Cultures Lesbiennes 
  [ ARCL ] et Cineffable, mécontentes d'avoir été 
  tenues à l'écart du projet et auxquelles la mairie de Paris accorda 
  dans la foulée [ par la suite ] 10.000 et 15.000 euros d'aides - un lot 
  de consolation, en quelque sorte.
 Quant aux destinées du CADHP, elles furent confiées aux bons soins 
  de Jean Le Bitoux, proche de l'adjoint à la culture du maire de Paris, 
  Christophe Girard, et fondateur du magazine homosexuel Gai Pied.
 Personnage controversé, ledit Le Bitoux avait antérieurement [ 
  co ] fondé la Maison des Homosexualités [ ( MH ) 
  de Paris ], déjà critiquée, notamment par l'association 
  Act-Up [ Paris ], pour sa gestion de subventions attribuées 
  par l'Agence Française de Lutte contre le Sida [ AFLS ] et par le ministère 
  de la Culture, pour créer... un centre d'archives homosexuelles !
 - En tout état de cause, le dossier est porté par des personnes 
  compétentes et sérieuses, affirme pourtant Delanoë en 
  réponse aux détracteurs du patron du CADHP.
 Fort de ce soutien, celui-ci ouvre un bureau dans le Marais, 
  se salarie comme directeur de recherche [ Responsable du Comité 
  d'acquisition ] et [ par la suite, l'AP 
  CADHP ] embauche un archiviste ... lorsqu'il est 
  finalement remercié, en 2004, le projet n'a pas avancé d'un pouce, 
  mais les 100.000 euros ont fondu comme neige au soleil.
 > 1.700 euros par 
  jour pour former les agents municipaux à la question gay
 Le successeur qui lui est donné, Stéphane 
  Martinet, ancien président d'Homosexualités Et Socialisme 
  [ HES ], et maire adjoint du X° arrondissement, 
  sous-traite finalement l'élaboration du rapport de Préfiguration 
  à une société privée, CCMO Conseil, créée 
  au même moment [ plus exactement le 21 10 2004 ] par 
  Olivier Maguet, président de Formation pour une Approche de la question 
  Gaie et de l'identité de Genre ( FAGG ), pour laquelle Le Bitoux 
  travaille d'ailleurs comme formateur.
 Selon Le Perroquet libéré, la FAGG intervient 
  dans le cadre de sessions de formation, sous-traitées par la mairie de 
  Paris pour éduquer à la question gay et à l'idée 
  de genre les agents municipaux parisiens. Coût de la séance : 1.700 
  euros par jour, facturés aux contribuables parisiens !
 La nature des sources archivistiques et documentaires 
  LGBT ( Lesbiennes Gays Bi et Trans, NDLR ) relevant, 
  selon le rapport, des compétences du Centre, a de quoi interloquer 
  lesdits contribuables : il est question de tee-shirts de l'association Gay 
  Pride Paris, de godemiché, de parure de drag queen ...
 Ce travail a pourtant convaincu la direction des Archives de Paris et le ministère 
  de la Culture, qui, selon Stéphane Martinet, l'ont jugé très 
  intéressant.
 Le président [ de l'Association de Préfiguration 
  ] du CADHP prévoit maintenant de partir 
  à la chasse aux financements pour la phase de Configuration 
  du projet, qui devrait durer deux ans et coûter 820.000 euros.
 Elle est pas gay, la vie ? ... E.E.
 14 4 2006 > Forte 
  polémique sur le Centre d'Archives LGBT :: Le feu aux archives 
  [ illico ]Quatre ans après son lancement, le projet de Centre d’Archives 
  LGBT semble toujours enlisé.
 Cet énorme retard provoque une forte polémique 
  et la remise en cause à la fois des choix effectués et de l’équipe 
  qui pilote ce projet essentiel pour la communauté.
 > Illico 
  fait le point sur ce dossier brûlant
 Parti comme c’est, on se demande si d’ici peu quelqu’un se 
  souviendra encore de l’année du lancement du projet de Centre 
  des Mémoires LGBT de Paris. Un comble !
 Le retard pris n’est plus important, il est aujourd’hui 
  dramatique. La belle idée d’un lieu de mémoire LGBT, soutenue 
  par Bertrand Delanoë durant sa campagne en 2001, ne voit toujours pas le 
  jour. Pire, elle est même devenue un boulet, pour la mairie [ de 
  Paris ].
 Car la somme engagée par la Ville est importante 
  ( 100.000 euros ) et n’a donné lieu, pour le moment, qu’à 
  un Rapport [ de Préfiguration ]. Un peu léger 
  pour un chantier lancé en 2002 estiment les opposants au projet 
  qui, au vu du retard accumulé, ont lancé récemment une 
  nouvelle salve d’attaques.
 Comme les fois précédentes ( les attaques sont cycliques depuis 
  2002 ), la mairie fait le dos rond tout comme les responsables du projet, Stéphane 
  Martinet et Charles Myara. Ce manque de transparence et 
  cette absence d’information sur le projet, inexplicables, sont pain béni 
  pour les opposants qui trouvent ainsi un terrain propice à leurs 
  griefs qu’ils soient fondés ou parfaitement caricaturaux.
 Une chose est sûre : la situation est bloquée, 
  le projet mal engagé et la Ville [ de Paris ] coincée. 
  Les explications à ce qui pourrait prendre, hélas, les allures 
  d’un fiasco sont d’ordre multiple.
 A l’exemple du feuilleton sur la validation scientifique du projet. Pour 
  faire simple, le projet n’a pas avancé d’un pouce depuis 
  l’autonme parce que les responsables du projet attendaient, après 
  celle des Archives de Paris ( voir page [ 9 ] ), une validation scientifique 
  des Archives de France. Validation que ce service d’Etat n’a jamais 
  eu l’intention de donner.
 - Du côté du ministère de la Culture, on dit aujourd’hui 
  que l’avis scientifique des Archives de Paris est suffisant et qu’il 
  n’a jamais été question d’autre chose.
 - Du côté du Centre des Mémoires, on soutient avoir entendu 
  du ministère exactement le contraire.
 Difficile de dire s’il faut imputer cela à 
  l’amateurisme des uns ou à l’inertie des autres, mais le 
  résultat est un nouveau retard du projet qui n’avait pas besoin 
  de cela.
 Mais la principale cause du blocage actuel est dans la stratégie même 
  défendue par les responsables actuels, Stéphane Martinet et Charles 
  Myara, qui espèrent le grand soir avec un centre ambitieux, séduisant, 
  cher…
 - On ne veut pas commencer par un petit centre dans un coin. Nous ne 
  souhaitons pas déjà réduire la voilure avancent-ils. 
  C’est l’option : le grand centre tel qu’il est présenté 
  dans le rapport, tout de suite.
 Cette stratégie a le gros défaut de faire 
  croire qu’il reste encore beaucoup de temps… pour réunir 
  et convaincre tous les partenaires potentiels ( voir page X ). Ce 
  n’est hélas plus le cas. La mairie [ de Paris ] s’agace 
  et s’inquiète du retard, d’autant qu’elle peine à 
  faire passer le message que ce centre n’est pas une commande municipale.
 Directrice des Archives de Paris, Agnès Masson estime qu’il est 
  indispensable [ pour l’équipe actuelle ] d’avoir 
  une activité concrète comme une salle de lecture. Il faut qu’ils 
  prouvent qu’ils existent. Une convention de partenariat avec une autre 
  association permettant l’accueil du public serait une piste. S’ils 
  attendent tout, tout de suite, dans dix ans, nous y sommes encore.
 Faute de cet embryon d’activité, il 
  sera difficile à l’équipe actuelle d’obtenir les financements 
  publics espérés : mais pour cela même il faut des moyens. 
  Des moyens qui, pour le moment, n’existent plus.
 Infos sur le site : www.memoires-lgbt.org
 14 4 2006 > Marie 
  Hélène Bourcier : Il faut repartir sur de bonnes bases 
  [ illico ]Sociologue, essayiste ( 2 ), professeur à l’université Lille 
  III, Marie Hélène Bourcier est membre d’ArchiQ, 
  un des principaux opposants à l’actuel projet de Centre des 
  mémoires LGBT de Paris [ nouveau nom du projet de Centre d’Archives 
  et de Documentation Homosexuel de Paris ( CADHP ) ] . Interview :
 # En quoi votre vision des archives LGBT diffère-t-elle 
  de celle qui est présentée dans le rapport de préfiguration 
  du Centre des mémoires LGBT Paris / Ile-de-France ?
 - Vous vous souvenez sans doute que l’action d’Archilesb !, 
  de VigiTrans puis d’ArchiQ [ trois opposants au projet 
  alors défendu par Jean Le Bitoux, ndlr ] dès 2002 portait sur 
  la spécificité des archives LGBTQ, la qualité scientifique 
  et méthodologique du projet et son degré d’ouverture aux 
  minorités sexuelles et de genre. Sur ces points, le rapport n’a 
  pas évolué.
 C'est une catastrophe sur le plan scientifique : il propose 
  un colloque cher ( chiffré à près de 20.000 euros 
  ) sur l’élaboration d’un index homosexuel 
  alors qu'il existe déjà. Il s'agit de l'Homosaurus 
  des archives d'Amsterdam ( HomoDok ). Il y aussi un Pink Thesaurus 
  en Angleterre mais l'auteur du rapport n'est pas au courant !
 # Vous demandez la démission des responsables 
  actuels. Selon vous, la solution réside-t-elle dans leur seul remplacement 
  ou pensez-vous qu'il faille repartir de zéro avec un nouveau projet ?
 - Tout d'abord, Mr Martinet est adjoint à la mairie 
  du 11ème arrondissement. Il ne peut donc être le président 
  de l'association qui a reçu une subvention de la mairie de Paris. C'est 
  contraire aux bonnes pratiques qu'a voulu instaurer Bertrand Delanoë.
 Ensuite, cette équipe a failli moralement et financièrement. Elle 
  a déjà consommé deux salariés mal affectés 
  et juste acheté du linoléum et du matériel informatique 
  pour un centre qui n'existe pas. Je ne parle même pas des acquisitions 
  dont Jean Le Bitoux avait la charge. Où sont elles ?
 En plus, elle veut remettre le couvert. L’AP-CADHP 
  ( 1 ) demande quelque 800.000 euros supplémentaires 
  qui viennent s’ajouter aux 100 000 euros de subvention de la mairie de 
  Paris pour ne pas ouvrir avant 2010 ! Le rapport de Préfiguration 
  est incapable de donner une liste de partenaires financiers et autres : encore 
  quatre ans pour les identifier ?
 L’échec est en partie dû à une absence de réel 
  intérêt pour les archives. Monsieur Martinet s’est mis au 
  service du PS. Il ne s’est pas mis au service de la communauté 
  LGBTQ. Pourtant, l’existence d’un centre d’archives est un 
  besoin crucial. Tous les jours, je suis contactée par des étudiant(e)s, 
  des transpédégouines qui veulent travailler sur leurs histoires 
  et leurs cultures. C’est actuellement impossible.
 L’équipe actuelle doit partir et il faut 
  repartir avec de vrais acteurs, divers, concernés, professionnels, communautaires 
  et surtout consulter.
 Les Archives Départementales de Paris sont tout à fait 
  prêtes à travailler avec les minoritaires sur la question des archives. 
  Il faut commencer par un retour d’expérience avec les centres en 
  Europe, les initiatives en France et à l’international. Ce n’est 
  pas sorcier : une task force avec rapport d’étapes, une plate-forme 
  de compétences très flexible et enracinée dans la communauté 
  dont l’expérience est irremplaçable. Tout ira bien si le 
  projet et inclusif et respectueux des archivés.
 # Avez-vous un projet alternatif au seul qui existe 
  actuellement et quel est-il ?
 - ArchiQ a travaillé la notion d’archive vive. 
  Un chapitre entier de mon dernier livre, Sexpolitiques ( 2 ), est consacré 
  à cette philosophie de l’archive minoritaire, différente, 
  difficile. Les enjeux de l’archive LGBTQ sont aussi complexes que ceux 
  des archives coloniales : comment archiver les silences ? Comment rendre visible 
  ce que l’on appelle les dehors de l’archive classique ? 
  Archiver les sexualités...
 Nous pouvons apporter de l’expertise, de l’engagement 
  et une volonté politique. Mais le projet en soi doit être partagé, 
  repartir sur de bonnes bases avec les bonnes personnes et un… Comité 
  scientifique.
 # Vous vous êtes lancée dans une stratégie 
  de contestation tous azimuts. Qu'attendez-vous au final de cette stratégie, 
  notamment vis-à-vis de la mairie ?
 - En 2002 comme aujourd’hui, nous avons simplement essayé 
  d’œuvrer pour que s’ouvrent un débat public et une concertation 
  sur ce projet. Notre objectif est que le Centre se fasse.
 Aux dernières nouvelles, la mairie de Paris a 
  compris qu'il fallait réagir. Ceci dit, il faut que l'AP-CADHP rembourse 
  la subvention de la mairie de Paris et que la convention signée avec 
  la Mairie soit respectée.
 :: ( 1 ) : Association de Préfiguration du Centre d’Archives 
  et de Documentation Homosexuel de Paris [ AP CADHP ].
 :: ( 2 ) : Sexpolitiques, Queer Zones II, Paris, éditions La 
  Fabrique 2005.
 14 4 2006 > Où 
  en est-t-on vraiment ? Difficile de savoir où en est le Centre 
  d’Archives LGBT de Paris [ illico ]Illico fait le point et répond à vos questions :
 # D’où vient le projet de Centre des 
  Mémoires LGBT de Paris ?
 - En 2000 [ en réalité 
  en 
  2001, suite à l'élection du nouveau Maire de Paris, Bertrand 
  Delanoë ], des personnalités dont Jean Le 
  Bitoux et Christopher Miles lancent l’idée du Centre d’Archives 
  et de Documentation Homosexuel de Paris ( CADHP ). Une Association 
  de Préfiguration ( AP-CADHP ) est constituée [ le 
  19 12 2001 ].
 C’est elle qui demande une subvention à 
  la Ville de Paris. Une délibération votée en Conseil de 
  Paris en novembre 2002 [ en réalité le 
  24 9 2002 ] lui accorde 100.000 euros pour financer 
  la mission de Préfiguration.
 # Le projet est-il en retard ?
 - Le retard est incroyablement important. 
  Il est dû à des désaccords stratégiques et personnels 
  au sein de l’équipe chargée du projet, à la complexité 
  du dossier en soi ainsi qu’à la très forte mobilisation 
  des opposants qui a largement contribué à enliser le dossier.
 Résultat, le projet - on parlait à l’origine d’une 
  ouverture en 2003 - a pris des années de retard 
  !
 # Le projet a-t-il été validé 
  scientifiquement ?
 - Le rapport de Préfiguration 
  de ce qui s’appelle désormais le Centre des Mémoires 
  LGBT Paris / Ile-de-France [ nouveau nom du projet de l'AP CADHP 
  ] a été remis en juin 2005 à Odette 
  Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë en charge de la Mémoire.
 Ce dossier a été transmis par la Ville en septembre 2005 
  aux Archives Départementales de Paris pour expertise et avis de sa directrice, 
  Agnès Masson. Le projet a été validé scientifiquement 
  à l’autonme 2005.
 Le projet a ensuite été présenté 
  aux Archives de France ( ministère de la Culture ) dont Agnès 
  Masson est aussi la correspondante pour ce dossier. Martine de Boisdeffre, 
  directrice des Archives de France a jugé le projet fondamental 
  dans une note adressée au ministère de la Culture.
 # Combien cela a coûté ?
 - Jusqu’à présent, le 
  projet a obtenu 100.000 euros de subvention ( un montant conséquent au 
  regard de ce qui est accordé en moyenne aux associations LGBT ).
 Cette somme a été utilisée entre 2002 à 2005 ( locaux, 
  salariés, équipements… ). Les comptes ont été 
  présentés chaque année à la mairie [ mais 
  toujours pas publiés ! ].
 En 2005 comme en 2006, aucune nouvelle demande de subvention n’a été 
  déposée par l’Association de Préfiguration.
 # Combien coûterait le futur Centre ?
 - Le rapport évalue ses besoins financiers 
  sur un peu plus de deux ans à 820.000 euros dont 510.000 euros 
  pour les salaires, 130.000 euros pour le local, 90.000 euros pour le fonctionnement, 
  10.000 euros pour les acquisitions de collections, 
  40.000 euros pour le système d’information, etc.
 Pour simplifier, le budget annuel avoisinerait 330.000 
  euros.
 # Qui peut financer le projet ?
 - Côté public : la Ville de Paris, le ministère 
  de la Culture et la Région Ile-de-France.
 La Ville a déjà donné et n’entend pas être 
  l’unique bailleur de fonds. Le ministère de la Culture n’a 
  toujours pas été sollicité.
 La région est partante : La région Ile-de-France 
  salue ce projet. Nous sommes en position de partenaire, indique 
  Francis Parny, troisième vice-président de la région en 
  charge de la Culture. J’ai donné mon 
  accord de principe pour un financement régional pour ce projet important 
  de mémoire qui donne à connaître des modes de vie, des luttes 
  qui font partie et contribuent à l’identité de notre région.
 Les responsables actuels du projet rencontrent Francis Parny le 25 avril pour 
  une présentation officielle du projet et une demande de subvention.
 # Qu’est-ce qui peut bloquer sur le plan financier 
  ?
 Si un des partenaires publics manque à 
  l’appel, le Centre de Mémoires ne verra jamais le jour 
  - du moins dans sa version optimale -.
 Un pari plus que difficile à tenir puisqu’il 
  faudrait que chaque partenaire public accorde une subvention annuelle d’environ 
  110.000 euros. Le contexte budgétaire étant ce qu’il 
  est - les pouvoirs publics ne font pas de la mémoire une priorité 
  budgétaire - le pari confine à l’utopie.
 Il ne faut pas compter sur des financements privés 
  : les personnalités contactées attendent de voir après 
  l’ouverture.
 # Qu’en pense la Mairie de Paris ?
 - La Ville voit passer les mois et les années et commence 
  à trouver le temps long :
 Il y a de la déception de ne toujours rien 
  voir venir et aussi un peu d’inquiétude sur la faisabilité 
  financière du projet, note Patrice Porcheron, directeur de 
  cabinet d’Odette Christienne en charge du dossier.
 C’est vrai que ce retard m’inquiète, 
  indique Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë, parce 
  que cette idée est juste. L’équipe du maire est disponible 
  pour aider à l’avancement du projet, pour débloquer ce qui 
  aurait besoin de l’être. Cela ne représente pas un risque 
  politique pour la Ville, mais c’est toujours dommage qu’une demande, 
  qu’une revendication sociale pertinente ne débouche pas.
 # Que peut faire la mairie ?
 - Les opposants ont beau réclamer le 
  remboursement de la subvention de 100.000 euros, la Ville n’a aucun moyen 
  légal de l’exiger, d’autant que l’usage qui en a été 
  fait, s’il n’est pas frauduleux, peut au moins poser la question 
  d’un éventuel gaspillage.
 Elle ne peut pas davantage exiger la démission de l’équipe 
  actuelle. Elle peut faire pression en coulisses pour activer 
  le mouvement. Un refus de subvention à l’équipe actuelle 
  provoquerait le départ de cette dernière et l’arrivée 
  de nouveaux responsables. Mais qui et avec quel projet ? Si les candidats 
  ne manquent pas, la faisabilité de leurs idées reste à 
  démontrer.
 Une chose est sûre, la Ville ne peut plus se permettre 
  de financer une nouvelle étude.
 6 4 2006 > Le Journal de Paris [ Le Parisien ] > Enquête :: 
  Le Centre d'archives homosexuelles toujours attendu
 [ Illustration : photographie du cortège de tête de 
  la Marche des fiertés LGBT ]
 Les associations homosexuelles réclament toujours le Centre d'archives 
  qui aurait dû être construit grâce à la subvention 
  municipale de 100.000 €.
 L'Association de Préfiguration du site 
  prévoit, quant à elle, une ouverture à l'horizon 2008.
 > Enquête 
  :: Où est passé le Centre d'archives homosexuelles ?
 Une subvention de 100.000 € versée en 2002, pas de résultats 
  visibles quatre ans après, un dossier qui traîne en longueur et 
  un parfum de clientélisme partisan qui flotte sur l'ensemble 
  ...
 La création du Centre d'Archives et de Documentations 
  Homosexuelles de Paris ( CADHP ) vire doucement au dossier empoisonné 
  pour la mairie de Paris.
 Evoqué dès 2001 par le candidat Bertrand Delanoë, 
  puis subventionné par la nouvelle municipalité, l'équipement 
  conçu pour constituer, sauvegarder et organiser la mémoire 
  des Lesbiennes-Gays-Bi et Trans ( LGBT ) aurait dû ouvrir ses portes 
  en 2003.
 On est très loin du compte. L'Association de 
  Préfiguration du site ( financée exclusivement par la ville 
  [ de Paris ] ) prévoit une ouverture à l'horizon 
  ... 2008 !
 Un délai anormalement long pour le très militant collectif ArchiQ 
  - un groupe d'action lesbien et trans - qui réclame désormais 
  le remboursement de la subvention municipale de 100.000 €.
 Le collectif rappelle la proximité entre la ville 
  [ de Paris ] et l'association [ AP CADHP 
  ] ( son président, Stéphane Martinet, ancien 
  dirigeant de Socialisme Et Homosexualité [ HES ] est 
  maire adjoint dans le XIe ). Et accuse au passage l'équipe Delanoë 
  de laxisme dans la gestion du dossier.
 - Nous avons mis au point un vrai projet scientifique.
 - Nous ne contrôlons pas cette association. Pas plus que les 
  milliers d'autres que nous subventionnons, réagit un membre du cabinet 
  du maire, agacé par le procès en communautarisme.
 - Nous ne pouvons que regretter le retard accumulé. Mais cette structure 
  a connu beaucoup de changements, plaide-t-il.
 Animée dès 2001 par le contesté Jean 
  Le Bitoux ( fondateur de Gai-Pied et militant historique du 
  mouvement homo ), l'Association de Préfiguration a, il est vrai, 
  démarré dans une ambiance des plus chaotiques.
 Conflits de personnes, polémiques sur l'hégémonie 
  gay dans l'association, erreurs de casting ( Jean Le Bitoux bombardé 
  directeur de recherche avant d'être licencié pour absence de résultats 
  ), débats incessants sur la dimension scientifique du projet 
  ...
 Le dossier fait du sur place. Et la subvention de 100.000 
  € est peu à peu engloutie en salaires ( le directeur et un archiviste 
  ) et en loyers ( un bureau dans le Marais fermé en 2004 ). Il faudra 
  finalement attendre la mi-2005 pour que l'association remette enfin son rapport 
  [ de Préfiguration ].
 - Ça a été long, reconnaît Charles Myara, 
  le trésorier de l'association.
 - Mais le résultat est à la hauteur. Nous avons mis au point 
  un vrai projet scientifique. Le rôle d'un Centre d'archives homo, ce n'est 
  pas de récolter des flyers de boîtes de nuit, ironise-t-il 
  en évoquant les dérives des débuts.
 Le rapport de Préfiguration, déjà validé 
  par la Direction des archives de Paris, a été transmis au ministère 
  de la Culture.
 - Il vient de nous faire savoir qu'il le jugeait très intéressant, 
  se félicite le président de l'association qui va maintenant partir 
  à la recherche de nouveaux financements pour la phase 2 du projet : la 
  phase de Configuration.
 Elle durera deux ans et coûtera 820.000 €.
 Pas de quoi rassurer ceux qui attendaient avec impatience l'ouverture 
  du Centre d'archives homo.
 - Ce projet est un ratage, 
  résume ainsi Jean-Luc 
  Roméro.
 Le conseiller régional UMP et président des Elus Locaux Contre 
  le Sida [ ELCS ] regrette d'autant plus la lenteur 
  du dossier :
 - C'est malheureusement un argument en or pour ceux qui dénoncent 
  l'aide aux associations LGBT.
 24 3 2006 > Subventions 
  LGBT à Paris : Anne Hidalgo répond aux accusations de Sophie Coignard 
  [ e-llico.com ]Avec son livre Marchand de sable, Sophie Coignard 
  rejoint les rangs de ceux qui s’en prennent, de biais, à l’homosexualité 
  de Bertrand Delanoë en ciblant son prétendu clientélisme 
  vis-à-vis des associations LGBT.
 Réplique d’Anne Hidalgo pour Illico.
 Prétendue enquête mais vrai pamphlet, Le marchand de sable 
  de Sophie Coignard est le dernier avatar en date des torpilles contre Bertrand 
  Delanoë. Transports, communication, logement … tout y est passé 
  au crible et dénoncé : c’est bien entendu aussi le cas du 
  soutien aux associations LGBT. Le maire de Paris n’est pas inattaquable 
  et le jeu démocratique nécessite même qu’il le soit.
 Reste qu’en matière d’homosexualité, les attaques 
  ont des relents douteux et sont souvent caricaturales voire mensongères.
 S’inspirant, sur cette question, largement de la 
  trame d’un essai anti-Delanoë de 2005 ( 1 ), 
  Sophie Coignard entend dénoncer le clientélisme  du maire 
  qui se serait évertué à distribuer l’argent par 
  poignées à toutes sortes de structures pour peu qu’elles 
  appartiennent à la mouvance gay.
 Les chiffres que donne la journaliste, pour exacts qu’ils soient, ne sont 
  jamais mis en perspective avec d’autres, et lui permettent d’alimenter 
  le procès en communautarisme contre Delanoë.
 Or, si en 2004, la Ville a accordé, sur votes 
  en conseil de Paris, un total de 247.000 euros répartis entre 17 associations 
  LGBT, cette somme ne représente que … 0,14 % du total des 
  subventions aux associations votées par la Ville ! A titre de comparaison, 
  les associations Jeunesse reçoivent 2,3 millions d’euros, les associations 
  de personnes handicapées 1,5 million d’euros, comme celles de lutte 
  contre le sida …
 Des chiffres qu’aucun des détracteurs de Delanoë ne donne. 
  Comment l’expliquer ?
 - Ce procès en communautarisme est un biais 
  pour attaquer l’homosexualité du maire, explique Anne 
  Hidalgo, sa première adjointe.
 - La droite considère qu’en ciblant de 
  la sorte, elle conforte une partie de son électorat. Je crois 
  qu’il serait plus simple qu’elle dise clairement qu’elle n’entend 
  pas soutenir les associations LGBT et que ce qui était pratiqué 
  avant - aucune subvention aux associations LGBT - était bien.
 Il y a une évidente orchestration des attaques sur cette question avec 
  le livre noir de l’UMP, le Perroquet libéré, le livre de 
  Françoise de Panafieu et maintenant celui de Sophie Coignard, des 
  ouvrages ou journaux dans lesquels on trouve parfois des attaques extrêmement 
  homophobes.
 Je trouve que d’un point de vue démocratique, c’est un procédé 
  assez inacceptable. Les faits sont là pour prouver que ce qui est dit 
  est faux ou à tout le moins caricaturé.
 Les associations LGBT reçoivent des subventions dans le strict respect 
  des procédures utilisées pour l’ensemble des associations. 
  Cela ne fonctionne pas à guichet ouvert comme le prétend Sophie 
  Coignard.
 Quand on regarde la droite agir sur cette question, on 
  se dit qu’elle a atteint la limite mais à chaque fois elle va plus 
  loin, note Anne Hidalgo.
 => Haro 
  sur les gays
 Figure imposée. Désormais tout livre contre 
  Bertrand Delanoë consacre un chapitre au financement des associations LGBT 
  et plus largement au soutien municipal sous quelque forme qu’il soit.
 Les chiffres et montants les plus fantaisistes y sont livrés. Françoise 
  de Panafieu avance ainsi qu’une centaine d’associations 
  LGBT sont financées.
 Quand à l’ouvrage de Sophie Coignard, il 
  cite souvent le Perroquet Libéré, journal satirique plutôt 
  homophobe, dont les chiffres alimentent régulièrement les brûlots 
  anti-Delanoë.
 # ( 1 ) Paris cide [ PARIScide 
  ], par François Devoucoux du Buysson, créateur du bulletin satirique 
  Le Perroquet libéré  [ leperroquetlibere.com 
  ]
 # Le marchand de sable, par Sophie Coignard, éditions Albin 
  Michel
 Albin Michel n’a pas donné suite à [ la ] demande 
  d’interview [ du journal illico ]
 22 3 2006 > Polémique 
  autour d’une cérémonie à la mémoire de Pierre 
  Seel [ france.qrd.org ]=> plus d'information : [ voir ] dossier La 
  Déportation des homosexuels
 => Communiqué 
  Triangles Roses [ et du Mémorial de la Déportation 
  Homosexuelle ( MDH ) ]
 Une cérémonie en hommage à la disparition de Pierre Seel, 
  unique déporté homosexuel officiellement reconnu en France, décédé 
  en novembre 2005, se déroulera le 31 mars à l’Arc de Triomphe, 
  à Paris, à l’initiative des Oubliés de la Mémoire, 
  dans le cadre du ravivage de la Flamme  et en présence de la 
  chorale gay Mélo’Men.
 A cette occasion, les auteurs du site Triangles Roses 
  et les responsables du Mémorial de la Déportation Homosexuelle 
  souhaitent faire savoir qu’ils se désolidarisent totalement de 
  cette manifestation qui, selon eux, ne peut être que dommageable 
  aux objectifs de mémoire qu’ils poursuivent.
 Ils ne participeront - ni n’inviteront à 
  participer - à aucun ravivage de Flamme  
  et autre cérémonie de ce type, et insistent sur leur volonté 
  de se dissocier d’une organisation, les Oubliés de la Mémoire 
  [ pagesperso.aol.fr/ 
  devoiretmemoire/ achdm.html ], dont ils contestent 
  la représentativité, la pertinence des analyses et la légitimité 
  des moyens.
 Cordialement, Le Webmaster de Triangles Roses : triangles-roses.org
 22 3 2006 > Rififi 
  autour du ravivage de la flamme et de la cérémonie en hommage 
  à Pierre Seel [ citegay.com ]Les auteurs du site Triangles Roses et les responsables du Mémorial 
  de la Déportation Homosexuelle [ MDH ] s'opposent aux Oublié(e)s 
  de la Mémoire ...
 Au-delà de la querelle et des oppositions militantes, 
  le conflit opposant les auteurs du site Triangles Roses, rejoints par 
  les responsables du Mémorial de la Déportation Homosexuelle, 
  contre les OubliéEs de la Mémoire est significatif des 
  difficultés à traiter un sujet historique, mémoriel et 
  symboliquement fort comme celui de la reconnaissance de la déportation 
  homosexuelle et du devoir de mémoire envers les victimes.
 En l'espèce, et alors que la communauté LGBT dénonçait 
  unanimement l'ostracisme dont elle était victime dans le cadre des cérémonies 
  liées à la déportation et aux souvenirs des victimes du 
  régime nazi, ces associations, qui appelaient à la reconnaissance 
  pleine et entière des cas de déportations d'homosexuels et victimes 
  gaies du régime hitlérien, s'opposent dans la forme et au fond 
  à une cérémonie de ravivage de la Flamme sous 
  l'Arc de Triomphe et qui vise à saluer la mémoire de Pierre Seel, 
  unique déporté homosexuel officiellement reconnu en France, décédé 
  en novembre 2005.
 Cette opposition pourrait paraître incongrue relativement 
  à une cérémonie qui se veut militante et historique pour 
  autant elle illustre un devoir tout aussi important que celui de mémoire 
  qui est celui a forciori du strict respect des données historiques et 
  d'un usage raisonné des symboles.
 A l'invitation du Comité de la Flamme sous l'Arc de Triomphe, 
  Les  Oublié(e)s de la Mémoire, association civile homosexuelle 
  du devoir de mémoire, ravivera la Flamme du Souvenir le vendredi 31 mars 
  2006 à 18h.30 à l'Arc de Triomphe.
 A cette occasion, un hommage sera rendu à Pierre Seel, déporté 
  français politique pour motif d'homosexualité, disparu en novembre 
  2005, par un dépôt de gerbe sur la tombe du Soldat Inconnu.
 Le groupe Mélo'Men interprètera, à l'issue du 
  dépôt de gerbes sur la tombe du Soldat Inconnu, le Chant des 
  Marais, hymne européen de la déportation, créé 
  en 1933 dans le camp de concentration nazi de Boergermoor.
 Cette initiative n'est pas au goût des auteurs du 
  site Triangles Roses et des responsables du Mémorial de 
  la Déportation Homosexuelle qui indiquent souhaiter faire savoir 
  :
 - qu'ils se désolidarisent totalement de cette manifestation 
  qui, selon eux, ne peut être que dommageable aux objectifs de mémoire 
  qu'ils poursuivent. Ils ne participeront - ni n'inviteront à participer 
  -à aucun " ravivage de Flamme " et autre cérémonie 
  de ce type, et insistent sur leur volonté de se dissocier d'une organisation, 
  les Oubliés de la Mémoire, dont ils contestent la représentativité, 
  la pertinence des analyses et la légitimité des moyens.
 Joint par Cité Gay, Franck Zanni, responsable du site Triangles 
  Roses explique cette position :
 - Au-delà d'un contentieux purement associatif, 
  il s'agit d'une opposition profonde concernant une association ( 
  NDR : les Oublié(e)s de la Mémoire ) très 
  " Anciens combattants ", dont le symbole même, un triangle rose 
  avec les couleurs bleu-blanc-rouge, travestit historiquement la mémoire.
 Franck Zanni s'oppose également à l'action même du 
  ravivage de la Flamme, qui historiquement, à ses yeux, n'a pas 
  de sens pour des victimes civiles et dont la forme militaire ne correspond pas 
  à une action pédagogique comme serait celle de l'apposition de 
  plaques commémoratives dans les camps.
 Triangles Roses 
  dénonce également le nom Oublié(e)s de la Mémoire, 
  " fourre-tout historique et intellectuel ".
 A l'inverse, Philippe Couillet, joint également, refuse cette 
  analyse :
 - Nous ne sommes pas polémistes, nous ne sommes pas concurrentiels, 
  on essaie d'avancer. C'est peut être cela qui gène, le travail 
  fait depuis trois ans par notre action. Nous acceptons toute critique pour autant.
 Sur les motifs opposés, Philippe Couillet avance 
  que les questions liées à la déportation homosexuelle sont 
  du ressort même du ministère délégué aux anciens 
  combattants et des administrations liées et que l'utilisation du drapeau 
  tricolore est justement un acte militant, démocratique, visant à 
  sa réappropriation par tous, et non aux seuls partis politiques d'extrême 
  droite.
 Les Oublié(e)s de la Mémoire rappellent également 
  que la Flamme est celle également de l'espérance et de l'avenir, 
  ne réunissant pas seulement les combattants mais aussi les victimes.
 Philippe Couillet annonce la venue d'une quarantaine de participants et, sous 
  réserve, celle de la veuve de Pierre Seel, ainsi que la participation 
  d'une représentante du ministère délégué 
  aux anciens combattants, de Valérie Pécresse, députée 
  et porte-parole de l'UMP, et de Roger Madec, sénateur maire PS du 19ème 
  arrondissement.
 Les participants sont priés d'arriver à 17h.30, Angle rue Balzac 
  / Avenue des Champs Elysées, tenue de ville sombre et décorations.
 A l'opposé, Triangles Roses et le Mémorial 
  de la Déportation Homosexuelle préparent également 
  une cérémonie à la mémoire de Pierre Seel, avec 
  la participation annoncée par Franck Zanni de Bertrand Delanoë, 
  pour un hommage centré sur Pierre et le legs qu'il a fait à 
  la génération actuelle.
 21 3 2006 > Pierre 
  Seel : hommage de Melo’Men à l’Arc de Triomphe 
  [ e-llico.com ]Une cérémonie en hommage à la disparition 
  de Pierre Seel, unique déporté homosexuel officiellement reconnu 
  en France, décédé en novembre 2005, se déroulera 
  le 31 mars à l’Arc de Triomphe à Paris à l'initiative 
  des Oubliés de la Mémoire et en présence de la 
  chorale gay Mélo’Men.
 La cérémonie prendra place dans le cadre du ravivage 
  de la Flamme à 18h.30 ( rendez-vous des participants à 17h.45 
  à l'angle de l'avenue de Friedland et des Champs-Elysées ).
 Le groupe Mélo’Men interprètera, à l’issue 
  du dépôt de gerbes sur la Tombe du Soldat Inconnu, le Chant 
  des Marais, hymne européen de la déportation, créé 
  en 1933 dans le camp de concentration nazi de Boergermoor.
 16 au 22 3 2006 > supplément Paris île de France [ Le Nouvel 
  Observateur ]=> Ici et là : " Je 
  suis l'homme le plus attaqué du monde "
 Bertrand Delanoë se sent mal aimé après une émission 
  de télé et un livre à charge.
 => Brèves : Arlésienne
 ArchiQ, collectif 
  homosexuel et Queer s’impatientent : où en est le projet du 
  Centre d’Archives Homosexuelles de Paris ( CAHP ), 
  pour lequel une subvention de 100.000 euros a été accordée 
  par la Mairie [ de Paris ] en 2002 ?
 Un Rapport de préfiguration a péniblement été 
  rendu en 2005 avec deux ans de retard.
 Selon Stéphane Martinet, conseiller PS du 11 e chargé de suivre 
  le projet [ voir ( # ) ] : le 
  Rapport, validé par les Archives départementales, est actuellement 
  examiné par les Archives nationales. Mais le temps des archives est lent.
 Très lent même, et très cher.
 [ NDLC : ( # ) Stéphane Martinet, conseiller 
  PS du 11 e chargé de suivre le projet
 Il est en réalité :
 - président de l'AP-CADHP ( Association de l'Association 
  de Préfiguration du Centre d'Archives Homosexuelles de Paris ),
 - adjoint au maire du 11ème d'arrondissement ( chargé de la décentralisation, 
  relation avec la Mairie centrale et des marchés publics ),
 - Conseiller culturel au Conseil Régional d'Ile de France
 - et ancien président de HES ( Homosexualités Et 
  Socialisme ) ]
 => 3 questions à Christophe Girard, PS 
  ( ex Verts ), adjoint au maire de Paris, chargé de la culture : " 
  J’ai 
  envie d’être député à Paris 
  "
 # Est-il exact que vous souhaitez une circonscription 
  aux élections législatives en tant qu’homosexuel ?
 - J’ai effectivement envie d’être député. 
  A Paris, si possible, pour prendre ma part dans la bataille de 2008. J’ai 
  écrit en ce sens au maire et à Patrick Bloche [ président 
  du groupe PS que Christophe Girard a rallié en 2005, ndlr ]. Je constate 
  que la parité hommes-femmes va enfin être respectée. C’est 
  très bien. Mais il ne m’a pas échappé, en tant qu’élu 
  de gauche, que l’homosexualité passe toujours à la trappe. 
  Je plaide pour une visibilité saine et tranquille comme celle de Bertrand 
  Delanoë. Il n’est pas question de quotas. Mais je trouve étrange 
  qu’à l’Assemblée nationale, aucun élu n’assume 
  son homosexualité. Assumer c’est faire avancer l’égalité 
  des droits, en pensant aux plus fragiles.
 # Vous considérez qu’il faut une politique 
  homosexuelle ?
 - Non, ce n’est pas un programme d’être homosexuel. Le 
  but n’est pas de faire un parti homosexuel. Je n’en ferai pas un 
  cheval de bataille. Mais assumer, c’est inciter les jeunes, victimes d’homophobie, 
  à relever la tête et à porter plainte. Ne faisons pas semblant 
  de croire que l’homophobie n’existe pas. J’ai remercié 
  le président Chirac d’avoir prononcé ce mot en inaugurant 
  la Maison de la mixité le 8 mars. Je rêve du jour où l’homosexualité 
  sera un non-sujet.
 # Vous soutenez donc aussi une représentation 
  des minorités dites « visibles » ?
 - Je crois que tout le monde a compris que c’était 
  indispensable. Même si la nomination d’un présentateur noir 
  à la télévision a donné lieu à des commentaires 
  invraisemblables. Aux législatives, on verra bien si on n’a que 
  Malek Boutih ou plus …
 13 3 2006 > 100.000 
  euros envolés, 800.000 euros pour quoi faire ?Centre d'Archives Homosexuelles de la Ville de Paris : on ne change 
  pas une équipe qui coûte ... [ ArchiQ  ]
 Suite aux déclarations de Mr Martinet, président de AP-CADHP ( 
  Association de Préfiguration du Centre d'Archives Homosexuelles de Paris 
  ) dans tetu.com, ArchiQ, groupe d'action et de réflexion 
  sur les archives LGBTQ (ex Archilesb! et VigiTrans ) tient 
  à préciser :
 - que le Rapport / projet du CADHP n'a aucunement 
  été expertisé ou validé par les Archives Départementales 
  de la Ville de Paris et encore moins par les Archives Nationales ( et 
  pour cause ... )
 Non seulement l'AP - CADHP a échoué dans la mission qu'elle s'était 
  confiée mais dans ce Rapport de préfiguration non validé 
  scientifiquement, l'Association ose demander des financements pour les mêmes 
  objectifs qui n'ont pas été atteints ( recrutement de l'équipe, 
  concertation avec les associations et lieux - ressources ... ) et qui avaient 
  été fixés pour 2003.
 Le tout sans date d'ouverture pour le Centre d'Archives.
 Mr Martinet ne répond pas sur l'aspect financier mais 
  il est légitime de demander des comptes sur la gestion de la subvention 
  de 100.000 euros de la Mairie de Paris ( dans sa partie salaires notamment 
  ), sur le manque de résultats passés 
  ( 2002 - 2005 ) et sur l'avenir du Centre.
 A quoi ont servi les salariés ( [ Jean ] Le Bitoux, [ Patrick LaFollie 
  ] La Folie ) chargé des acquisitions ou d'archiver sans archives ? Pourquoi 
  ont-ils été renvoyés du CADHP ?
 Combien va coûter la nouvelle phase de configuration 
  du Centre d'Archives ? dans sa première phase étant entendu qu'elle 
  ne saurait déboucher sur l'acquisition et l'ouverture d'un local, 
  celles-ci ne constituant pas une priorité en phase configuration 
  ( source Rapport AP CADHP ) ?
 - le Rapport de l'AP - CADHP rédigé par la société 
  de conseil CCMO créée en octobre 2004, dirigée 
  par Olivier Maguet, spécialiste de santé et d'action sociale ( 
  Aides, FAGG dont fait partie Jean Le Bitoux ) est fantaisiste sur le 
  plan scientifique et la question des archives LGBTQ.
 Constellé de perles, il est aussi gourmand : 100.000 
  euros pour ne rien faire, 820.000 euros pour recommencer la préfiguration 
  opportunément renommée configuration.
 C'est la somme que demande le rapport pour la phase 1 de configuration 
  ( minimum deux ans ).
 La dite configuration ne comprend ni l'ouverture 
  d'un local ni l'ouverture du Centre au public mais débouchera 
  sur l'ouverture d'un site Internet !
 Les acquisitions d'archives n'y sont pas une priorité 
  ( 10.000 euros de budget )  contrairement à 
  un Colloque national ( 20.000 euros ) dédié 
  à la constitution d'un thésaurus ( qui existe 
  déjà ) et dont on imagine à quel 
  point le sujet risque d'être attractif pour un public déjà 
  peu sensible à la question des archives ( source Rapport AP 
  CADHP ).
 Alors on prend les mêmes et on recommence ?
 13 3 2006 > Encore 
  des critiques sur le financement des associations homos à Paris 
  [ tetu.com ]Après Françoise de Panafieu ( lire Quotidien du 12 janvier 
  ), c'est au tour de Sophie Coignard de s'en prendre à la politique du 
  maire de Paris, Bertrand Delanoë … et d'utiliser les fameuses subventions 
  aux associations homosexuelles pour appuyer son propos.
 Ainsi, Sophie Coignard prétend dans son ouvrage 
  Le marchand de sable, que la Ville de Paris distribue de l'argent 
  par poignées à toutes sortes de structures, pourvu qu'elles appartiennent 
  à la mouvance gay.
 Le Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France, qui héberge 
  de nombreuses associations LGBT parisiennes et offre des services professionnels 
  à titre gratuit aux usagers du Centre, a tenu par voie de communiqué 
  à répondre à ces accusations :
 - En réalité, en 2004, 0,14 % du total des subventions accordées 
  a été dévolu aux associations LGBT, pour un montant total 
  de 247.400 euros répartis entre 17 d'entre elles, explique le 
  CGLBT.
 - Les faits sont là et devraient rasséréner les plus inquiets 
  relativement aux pseudo-largesses à caractère clientéliste 
  du Maire : 99,86 % des subventions de la Ville, votées démocratiquement 
  au Conseil de Paris, ne sont pas attribuées à la prévention 
  et à la lutte contre l'homophobie, la lesbophobie ou la transphobie !
 Le Centre homo s'insurge contre cette 
  inflation d'assomptions homophobes diffamatoires qui consistent à amalgamer 
  l'orientation sexuelle du Maire de Paris avec une stratégie politique 
  d'attribution des subventions municipales, prétendument excessive envers 
  les associations homosexuelles.
 Au moins, du temps de Tibéri, on ne pouvait pas accuser la droite de 
  soutenir le lobby homosexuel : la municipalité refusait de soutenir 
  toutes les associations LGBT ainsi que celles de la lutte contre le sida.
 10 3 2006 > Archives 
  Homosexuelles : protestations contre la lenteur du projet 
  [ tetu.com ]ArchiQ, groupe d'action 
  et de réflexion sur les archives LGBT ( ex- Archilesb! 
  et Vigitrans ), proteste contre la lenteur du 
  projet du Centre des mémoires LGBT Paris / Île-de-France 
  [ Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ( CADHP ) ].
 Dans un communiqué, ArchiQ attire l'attention 
  sur le laxisme et la négligence dont la Mairie de Paris a fait preuve 
  dans ce dossier  et demande le remboursement de la subvention de 100.000 
  euros accordée à l'Association de Préfiguration du 
  Centre [ d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris 
  ( AP CADHP ) ], ainsi que la démission de 
  ses responsables.
 - Depuis 2002, estime ArchiQ, nous n'avons cessé d'alerter la Mairie 
  de Paris sur l'état de non avancement du projet. Rien n'a changé.
 Stéphane Martinet, président de l'Association 
  de Préfiguration, répond à Têtu que 
  le statu quo ne provient pas de lui : le Centre est toujours 
  en attente de la validation des Archives de France ( ministère de la 
  Culture ), étape nécessaire à la validation d'une subvention, 
  après avoir reçu la validation scientifique du projet par le Centre 
  départemental des Archives de Paris.
 - J'écris une lettre de relance, sans vouloir être trop méchant 
  avec eux, avoue-t-il. Je découvre que dans le monde des archives, 
  tout est toujours lent. C'est un autre temps.
 Sans date d'ouverture prévue, le Centre 
  nécessiterait une subvention annuelle de près de 400.000 euros, 
  et n'ouvrirait dans un premier temps, celui de la configuration, que 
  sa partie documentation.
 Les archives proprement dites pourraient être accessibles deux 
  ans plus tard.
 10 3 2006 > Centre 
  d'Archives Homosexuelles de Paris : ArchiQ demande la démission 
  des responsables [ e-llico.com ]Centre inexistant, argent public gaspillé 
  : ArchiQ ( groupe d'action et de réflexion sur les archives 
  LGBT ) demande le remboursement de la subvention accordée 
  à l'AP-CADHP, l’Association de Préfiguration du Centre 
  d’Archives [ et de Documentation ] Homosexuelles 
  de Paris et la démission de ses responsables.
 Opposant historique  au projet de Centre d’Archives [ et 
  de Documentation Homosexuelles de Paris de l'AP CADHP ] soutenu par la 
  Mairie de Paris, ArchiQ parle de laxisme  et de négligence 
   dans la façon dont la Mairie de Paris a géré l’affaire.
 Il faut dire que ce dossier semble véritablement 
  empoisonné.
 Valse et renvoi des personnes chargées de faire avancer les actions de 
  préfiguration, retards répétés dans les 
  étapes de validation du projet, polémique sur son orientation 
  scientifique, communication minimum et peu compréhensible sur 
  ses évolutions : tout a concouru à donner 
  un sentiment de ratage d’un des projets emblématiques de la prise 
  en compte de la question LGBT par l’équipe municipale élue 
  en 2001.
 Le Centre est actuellement dans l’attente de la validation des 
  Archives de France qui dépendent du ministère de la Culture. 2003 
  était la date prévue d'ouverture du Centre à l'issue 
  d'une phase dite de préfiguration  alors qu’on parle désormais 
  d’une ouverture en 2008.
 La gestation du Centre d’Archives 
  [ et de Documentation Homosexuelles de Paris de l'AP CADHP ] ne 
  parvient pas à sortir de la polémique qui rebondit régulièrement 
  comme cette dernière attaque en témoigne.
 La mise en cause, d’abord communautaire, prend une tournure politique 
  quand ArchiQ souligne l’appartenance partisane d’un des 
  piliers du projet au PS et fait mine de s’interroger sur la sincérité 
  de la promesse de Bertrand Delanoë quant à la création de 
  ce fameux Centre.
 9 3 2006 > Centre 
  d'Archives Homosexuelles de la Ville de Paris : que fait la Mairie de Paris 
  ? [ ArchiQ  ]Un Centre inexistant, l'argent public gaspillé : ArchiQ 
  demande le remboursement de la subvention de 100.000 euros accordée à 
  l'AP-CADHP ( Association de Préfiguration du Centre 
  d'Archives [ et de Documentation ] Homosexuelles de Paris ) et 
  la démission de ses responsables.
 ArchiQ, groupe d'action et de réflexion sur les archives LGBTQ 
  ( ex Archilesb! et VigiTrans ) demande 
  à Bertrand Delanoë, Maire de Paris de prendre ses responsabilités 
  concernant le projet de Centre d'Archives Homosexuelles de la ville de Paris, 
  pour lequel l'association AP-CADHP, présidée par Stéphane 
  Martinet ( PS adjoint au Maire du 11ème arrondissement de Paris 
  ) a reçu de la Mairie de Paris une subvention de 
  100.000 euros en 2002.
 ArchiQ attire l'attention sur le laxisme et la négligence dont 
  la Mairie de Paris a fait preuve dans ce dossier :
 - 2003 était la date prévue d'ouverture du centre à l'issue 
  d'une phase dite de « préfiguration » dont l'association 
  AP-CADHP avait la charge.
 Après une préfiguration qui n'a 
  rien donné et a duré deux ans de plus que prévu, l'AP-CADHP 
  demande aujourd'hui une période de « configuration » 
  deux fois plus longue et huit fois plus coûteuse pour une ouverture en 
  2008 :
 - Des projections budgétaires de l'ordre de 800.000 
  euros sont prévues pour le premier volet de cette configuration.
 Depuis 2002, date du lancement de la pétition d'Archilesb ! 
  et de Vigitrans pour que le Centre d'archives devienne inclusif et 
  paritaire et qu'il se dote d'un projet scientifique digne de ce nom, ArchiQ 
  n'a cessé d'alerter la Mairie de Paris sur l'état de non avancement 
  du projet.
 Rien n'a changé. Les objectifs de la convention 
  signée entre la Mairie de Paris et l'AP-CADHP n'ont pas été 
  respectés.
 Seuls résultats tangibles :
 - un local jamais ouvert au public et qui n'a jamais reçu 
  la moindre archive,
 - une absence totale de concertation avec la communauté 
  LGBTQ ( Lesbienne Gaie Bi Trans Queer ).
 L'AP-CADHP a largement fait la preuve de son incompétence mais 
  la Mairie de Paris a prouvé son peu d'intérêt pour un projet 
  pédagogique, culturel et citoyen qui fait cruellement défaut et 
  qui contribuera efficacement à la lutte informée contre les discriminations 
  sexuelles, ethniques et de genre.
 L'engagement de Bertrand Delanoë en pleine campagne 
  électorale de 2001 en faveur de la création d'un Centre de Documentation 
  et d'Archives [ Homosexuelles ] n'était-il 
  donc qu'une promesse électorale ?
 => Contact 
  Presse :
 Pour toute information complémentaire 
  et envoi des documents ( pièces comptables et financières ;
 chronologie de l'état de non avancement du CADHP 2001-2006 ) :
 - Marco Dell Omodarme < domarco[AT]free.fr > 06 70 83 
  77 01
 - Marie-Hélène Bourcier < mhbourcier[AT]free.fr > 
  06 24 18 34 25
 8 3 2006 > Le 
  marchand de sable de Sophie Coignard ou comment utiliser l’homophobie 
  pour salir le bilan municipal ! [ cgl paris.org ]Dans l’ouvrage qui vient de paraître Le marchand de sable, 
  Sophie Coignard critique les résultats de l’équipe Delanoë. 
  Un pamphlet exclusivement à charge particulièrement centré 
  sur la personnalité du Maire, ses comportements et modes de fonctionnement.
 Concernant le bilan politique, trois de ses principaux griefs sont sans surprise 
  puisqu’ils portent sur les difficultés structurelles majeures inhérentes 
  à la ville de Paris : le logement social, la circulation et les places 
  en crèche.
 Le bilan municipal s’évaluera sur pièces avec les données 
  publiques régulièrement publiées.
 En revanche, la polémique relative aux subventions 
  accordées à la mouvance gay est révoltante et 
  démontre l’intention de l’auteur d’atteindre le Maire 
  à travers une orientation sexuelle dont il n’a jamais fait mystère.
 Sophie Coignard prétend que la Ville de Paris distribue de l’argent 
  par poignées à toutes sortes de structures, pourvue qu’elles 
  appartiennent à la mouvance gay.
 Cette affirmation particulièrement grotesque fait 
  étrangement écho à la critique de la politique d’attribution 
  des subventions aux associations pratiquée par la Ville de Paris, décrite 
  dans le Le Paris gagnant de Françoise de Panafieu.
 En réalité, en 2004, 0,14 % du total des subventions accordées 
  a été dévolu aux associations LGBT, pour un montant total 
  de 247.400 euros réparti entre 17 d’entre elles.
 Les faits sont là et devraient rasséréner les plus inquiets 
  relativement aux pseudos largesses à caractère clientéliste 
  du Maire : 99,86 % des subventions de la Ville, votées démocratiquement 
  au Conseil de Paris, ne sont pas attribuées à la prévention 
  et à la lutte contre l’homophobie, la lesbophobie ou la transphobie 
  !
 Le Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France 
  qui héberge de nombreuses associations LGBT parisiennes et offre des 
  services professionnels à titre gratuit aux usagers du Centre 
  ( permanences sociales, psychologique, juridique, prévention santé 
  … ) est subventionné par la Ville.
 L’an dernier, victime d’une lourde condamnation de 47.000 euros, 
  il est parvenu à redresser sa situation financière sans que la 
  subvention publique soit affectée au règlement de cette dette 
  judiciaire.
 Une gestion rigoureuse, la recherche de financements privés 
  et les efforts de solidarité consentis par tous les donateurs dont des 
  entreprises, fondations ou associations internationales, ont permis de solder 
  la dette judiciaire en la payant à son bénéficiaire en 
  octobre 2005.
 Les pouvoirs publics ont confié aux associations une bonne part de leurs 
  missions de service public, il est donc légitime que les associations 
  reçoivent des moyens financiers pour mener à bien leurs actions.
 Le Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France 
  s’insurge contre cette inflation d’assomptions homophobes diffamatoires 
  qui consiste à amalgamer l’orientation sexuelle du Maire de Paris 
  avec une stratégie politique d’attribution des subventions municipales, 
  prétendument excessive envers les associations homosexuelles.
 [ communiqué signé par ] Les Présidents : Christine Le 
  Doaré et Claude Chantereaux
 8 3 2006 > Journée 
  internationale des femmes : et les lesbiennes ? [ tetu.com 
  ]Journée des femmes oblige, une soirée d'inauguration a eu lieu 
  hier, mardi 7 mars, à l'Hôtel de ville de Paris, avec Bertrand 
  Delanoë et Anne Hidalgo.
 Interrogée par Têtu, Anne Hidalgo, première 
  adjointe au maire de Paris, a condamné l'homophobie chez les politiques.
 - Les attaques de Françoise de Panafieu sur 
  la soi-disant " politique clientèliste du maire " ne sont pas 
  juridiquement condamnables pour homophobie, a-t-elle confié. 
  Pourtant, ces propos sont inacceptables.
 Pour lutter contre les discriminations homophobes, elle a expliqué 
  que des programmes de prévention ont été mis en place dans 
  les collèges de Paris, Je - tu - il et Je - tu - elle, 
  où la question de l'homosexualité est très présente. 
  Pour aider les enfants à avoir un autre regard, plus tolérant, 
  sur la vie à deux des adultes.
 Un peu plus tôt dans la soirée, l'association 
  Mix-cité s'est exprimée sur la prévention de l'homophobie.
 Clémence Armand, présidente de l'association, a insisté 
  sur l'importance d'éviter dans les manuels scolaires le schémas 
  du " Papa rentre du travail, Maman fait la vaisselle ". Pourquoi pas 
  " maman et maman… " ?, illustrations à l'appui, 
  avec des couples homosexuels de Barbie et Ken, en fond d'écran dans la 
  grande salle de réception.
 Par ailleurs, un hommage a été rendu
 - à Simone de Beauvoir, à l'occasion du 20e anniversaire de sa 
  disparition,
 - et à Hawa Ibrahim, avocate des femmes nigérianes condamnées 
  à la lapidation dans leur pays, qui a reçu le diplôme de 
  citoyenne d'honneur de la ville de Paris.
 => Tetu.com 
  consacre un dossier spécial aux événements organisés 
  autour du 8 mars.
 6 3 2006 > Maire de Paris : La journaliste Sophie Coignard sort mercredi 
  un livre sur le système Delanoë [ 20 Minutes ]=> Delanoë 
  pris la main dans le sac de sable
 Dans Le marchand de sable, la journaliste Sophie Coignard 
  attaque le maire [ de Paris ] sur quelques grands dossiers. Explications
 => Delanoë 
  : Le livre qui signe la fin de l'état de grâce
 Le pamphlet était attendu. La journaliste Sophie Coignard a enquêté 
  sur les failles du système Delanoë. Il y a encore un an, 
  le maire de Paris était étonnamment épargné par 
  les journalistes et populaire dans les sondages.
 Depuis l'échec de la candidature parisienne aux JO de 2012, les incendies 
  meurtriers et les tensions avec ses alliés verts, le ciel s'est obscurci. 
  La statue du commandeur que la journaliste veut démolir est en fait déjà 
  écornée. Alors qu'apporte son récit ?
 Une description du système Delanoë comme une gigantesque 
  machine à communiquer, qui ne déraille que sous les coups de colère 
  de son maître. Derrière l'image d'apôtre de la transparence 
  et de la modernité politique, il faudrait en fait voir un homme qui soigne 
  ses amitiés et verrouille la parole de son entourage. Sûr de lui 
  et dogmatique.
 Dans l'entourage du maire, on ne s'émeut pas beaucoup 
  de cette publication. Ni plainte pour diffamation, ni demande de rectification.
 Simplement des précisions : ainsi, l'auteur n'aurait pas rencontré 
  certains adjoints qu'elle cite comme si elle les avait interviewés. Ni 
  trouvé la liste des subventions aux associations, que la mairie dit publique.
 - Tout est interprété à charge : si le maire la reçoit, 
  c'est qu'il cherche à la manipuler, si le maire pleure, c'est de la communication 
  et de regretter un déluge de haine, qui rappelle les livres des opposants 
  UMP.
 => Les 
  quatre dossiers qui nourrissent la polémique
 # Le logement social ...
 # La circulation ...
 # Les crèches ...
 # Les associations gay
 La ville de Paris distribue l'argent par poignées 
  à toutes sortes de structures, pourvu qu'elles appartiennent à 
  la mouvance gay, écrit l'auteur.
 Marie-Pierre de la Gontrie, adjointe responsable des Associations, rappelle 
  qu'en 2004, le montant total des 17 subventions aux associations homosexuelles 
  représente 247.400 euros , soit seulement 0,14 % du total des subventions.
 => " Bertrand 
  Delanoë endort et empêche le débat "
 Elle [ Sophie Coignard ] démonte le bilan politique de cet expert en 
  communication et minimise la rupture avec l'ère Tibéri.
 Questions de Michaël Hajdenberg du journal 20 Minutes :
 # Assumez-vous un parti pris anti-Delanoë dans votre livre ?
 Réponses de Sophie Coignard, auteur du livre Le Marchand de sable 
  ( Albin Michel ) et journaliste au Point :
 - Oui. L’idée d’exercer un regard critique 
  est née il y a deux ans. Au cours d’une enquête sur les associations, 
  la Mairie, qui se prévaut de transparence, ne voulait pas me donner la 
  liste de celles subventionnées par la Ville. Par ailleurs, Delanoë 
  devenait un personnage populaire, intrigant, très médiatique mais 
  très épargné par les médias, qui donnait envie de 
  gratter.
 # Pourquoi ce titre, Le marchand de sable ?
 - C’est un clin d’oeil à Paris-plage. 
  Mais surtout, Delanoë endort avec sa communication à outrance. 
  Quand on présente la pollution des automobiles comme responsable 
  de la mort prématurée de personnes faibles, forcément, 
  c’est difficile de débattre. Et tout est toujours habillé 
  de  bonisme  : tout est toujours festif, populaire, 
  solidaire. Sans compter l’idée, à la limite du 
  totalitarisme, qu’il y ait une fête par jour, de la fête des 
  voisins à l’apéro des Maréchaux … Cela ne peut 
  tenir lieu de politique.
 # Vous a-t-on mis des bâtons dans les roues ?
 - Oui et non. Delanoë a joué le jeu. 
  Mais il a été parfois compliqué d’obtenir ce que 
  je voulais. Je n’ai par exemple jamais obtenu la liste des sujets sur 
  lesquels s’est penchée l’inspection générale 
  des affaires sociales. C’est insensé.
 # Quels sont les dossiers où vous avez senti la Mairie le plus gênée 
  ?
 - Le logement social. Il y a un écart terrible entre la réalité 
  et la manière dont c’est présenté. Dans une ville 
  où il y a 100.000 demandeurs de logements sociaux, on voudrait quand 
  même savoir combien sont attribuables chaque année. Ils ne sont 
  pas non plus à l’aise sur les crèches, les transports et 
  les grands projets. Alors certes, Paris n’est plus tous les jours dans 
  la rubrique faits divers. Mais on n’a pas eu l’immense souffle de 
  modernité et de solidarité promis, avec des réformes soutenues 
  et des perspectives.
 # Au vu de son bilan à Paris, Delanoë peut-il prétendre 
  à un destin national ?
 - C’est difficile à dire. Il a une extraordinaire 
  capacité à communiquer et un vrai contact avec le peuple. C’est 
  rare. Mais il ne supporte pas grand-chose, est extrêmement susceptible 
  et contrarié par les critiques. Ce problème de comportement est 
  un véritable handicap car les gens qui ont de la personnalité 
  ne restent pas à ses côtés.
 24 2 2006 > Têtu 
  perd en appel dans son procès contre Marie-Hélène Bourcier 
  [ Archilesb ! ]Le 24 février 2006, La Cour d'Appel de Paris a 
  de nouveau rejeté les prétentions du magazine Têtu 
  et de ses rédacteurs en chef et Directeur de publication, Mr Doustaly, 
  Mme Silberfeld et Mr Segot à l’encontre de la sociologue Marie-Hélène 
  Bourcier, suite à un article paru dans le magazine suisse 360° 
  ayant pour titre Paris brûle t-il ? [ consacré 
  aux problèmes du projet de Centre d'Archives et de Documentation 
  Homosexuelles de Paris ( AP CADHP ) ].
 Il était reproché à Marie-Hélène 
  Bourcier d'avoir affirmé que Mme Silberfeld, journaliste du magazine 
  Têtu était la lesbienne alibi de Têtu  
  et qu'il suffit de voir comment le tout Paris rigole de raconter comme 
  [ la journaliste ] n'a pas accès aux conférences 
  de rédaction qui sont men only.
 Têtu s'était désisté de sa plainte 
  en diffamation contre le magazine 360° dès juillet 2003 
  mais l’avait maintenue à l’encontre de la seule personne 
  de Marie-Hélène Bourcier.
 Les plaignants avaient été déboutés une première 
  fois de leur demande de voir condamner Marie-Hélène Bourcier pour 
  diffamation par un jugement du Tribunal de Grande Instance du 15 septembre 2004.
 Le Tribunal avait notamment estimé que Marie-Hélène 
  Bourcier avait pu démontrer que la citation concernant la présence 
  de Mme Silberfeld en conférence de rédaction avait été 
  prononcée - lors des témoignages recueillis collectivement 
  auprès des différentes personnes présentes - non 
  par elle-même, mais par Mme Myriam Marzouk, salariée du magazine 
  Têtu et membre d’Archilesb ! au moment des faits.
 Le Tribunal avait également jugé que Marie-Hélène 
  Bourcier, par ses propos sur l'exclusion des femmes des conférences de 
  rédaction, cherchait de bonne foi à dénoncer l'hégémonie 
  de la presse gay au détriment des lesbiennes et non à porter 
  atteinte à l'honneur du magazine Têtu, ni à ses 
  rédacteurs en chef.
 => Têtu 
  : encore perdu !
 Le magazine Têtu avait néanmoins 
  interjeté appel par la voix de son nouvel avocat, Me Emmanuel Pierrat. 
  La Cour d’Appel de Paris vient de juger cet appel irrecevable et a confirmé 
  le jugement en première instance.
 Marie-Hélène Bourcier tient à remercier son avocat, Me 
  Yann Pedler, ainsi que toutes celles et ceux qui lui ont manifesté leur 
  soutien à titre personnel, associatif et politique tout au long des trois 
  années de procédure.
 Février 2006 > La nuit des petits couteaux : Qui gagnera la bataille 
  de Paris ? [ Jean-Luc Romero : président de Aujourd'hui, Autrement 
  et Conseiller régional UMP île de France ]=> Des 
  voies nouvelles pour un Paris Autrement ...
 Car ce bon François Devoucoux du Buysson, responsable de cette lettre 
  satirique [ leperroquetlibere.com 
  ], sait parfaitement qu'à Paris, il y a de 10 à 15 % d'homosexuels 
  qui n'ont pas toujours été à la fête dans notre bonne 
  ville. J'en ai même parlé avec lui en juillet 2005 dans un bistrot 
  en face de la région : il a dû oublier !
 Sous les précédents mandats, aucune association homosexuelle ne 
  bénéficiait de subventions alors que certaines jouent incontestablement 
  un rôle important et que notre capitale a la communauté gay la 
  plus touchée par le sida de toute l'Union Européenne. N'oublions 
  pas qu'un gay sur cinq à Paris est contaminé par le VIH / sida 
  ! Sans compter le travail que font certaines associations pour limiter le suicide 
  des adolescents homosexuels ou en faveur de la lutte contre les discriminations.
 En 2004, 3.149 associations étaient subventionnées 
  par la mairie de Paris à hauteur de près de 174 millions d'euros. 
  Et, parmi ces associations, seule une dizaine d'associations homosexuelles 
  - une petite vingtaine en 2005 - sur les centaines que 
  compte nore ville, bénéficiaient d'une aide publique !
 On est donc très loin des abus dénoncés par le Perroquet 
  [ Libéré ] ou par certains élus de droite qui 
  voient rouge dès que le mot homo se retrouve dans une délibération, 
  à l'image de Dominique Baud, élue du 15ème arrondissement, 
  obsessionnelle sur la question.
 Certes, un terrible précédent qu'a dénoncé, 
  là à juste titre, François Devoucoux du Buysson 
  [ PARIScide, 
  Les gâchis de l'ère Delanoë ( éditions de 
  La Table Ronde ) ], a plombé beaucoup 
  d'initiatives en faveur des associations gay ou lesbiennes.
 En septembre 2002, le Conseil de Paris a voté une subvention de 100.000 
  euros pour la préfiguration d'un Centre d'Archives et de Documentation 
  des Homosexualités [ de Paris ( AP 
  CADHP ) ], dont l'utilité est évidente.
 A l'époque [ discrètement 
  sollicité par l'Association AP CADHP et la mairie de Paris ], 
  j'ai donc pris ma plus belle plume pour demander aux conseillers de Paris de 
  droite de voter pour cette subvention. Philippe 
  Séguin, alors président du groupe RPR au Conseil, m'assura 
  du vote de son groupe. Effectivement, l'immense majorité du Conseil de 
  Paris adopta cette subvention et, ce faisant, la création du CADHP.
 Quelle déconvenue de constater que quelques années plus tard personne 
  ne sait réellement ce qu'est devenue cette initiative et que ces 100.000 
  euros se sont presque envolés en fumée ? ? ?
 Mais est-ce parce qu'un projet n'a pas abouti et que les deniers publics ont 
  ainsi été mal engagés que les centaines d'associations 
  homosexuelles de Paris doivent être punies ?
 Sanctionne-t-on un club sportif qui demande des subsides 
  municipaux au motif qu'un autre club a dilapidé une précédente 
  subvention ? ...
 Février 2006 > Delanoë 
  attaqué sur ses subventions [ Nous ( ex. IB 
  News ) ]Françoise de Panafieu, principale rivale de Bertrand Delanoë pour 
  les élections parisiennes de 2008, critique les subventions municipales 
  aux associations gays.
 La Ville de Paris est-elle trop généreuse 
  avec les homos ? Qui touche et combien ? Nous a enquêté 
  …
 => De 
  Panafieu polémique
 Il y a un an, l'UMP parisienne aurait sucré de son Paris perdu de 
  Bertrand Delanoë les passages critiquant le  clientélisme 
   et le communautarisme  supposés du maire socialiste.
 Françoise de Panafieu, la roller-skateuse aux cheveux blancs  
  ( dixit [ La 
  nuit des petits couteaux de Jean-Luc ] Romero ), revigorée par 
  les sondages qui la donnent la mieux placée à droite pour battre 
  le PS en 2008, n'a pas les mêmes scrupules dans Mon 
  Paris gagnant.
 Citant des chiffres inexacts, la députée 
  y affirme que les associations luttant contre la discrimination des homosexuels 
  sont particulièrement gâtées et que la générosité 
  du maire est à la mesure de la reconnaissance qu'il attend.
 Annick Lepetit, porte-parole du PS, rétorque que Bertrand Delanoë 
  est un élu responsable, soucieux de défendre les libertés, 
  la tolérance et le respect de l'autre, tandis 
  qu'Anne Hidalgo, sa première adjointe, rappelle que toute subvention 
  donne lieu à un vote au Conseil de Paris [ communiqué 
  du 11 1 2006 ].
 Ce que l'UMP sait fort bien pour s'y être régulièrement 
  opposée et avoir critiqué l'influence d'un omniprésent 
  lobby gay …
 => Paranoïa 
  sur l'homosexualité
 Tout aussi trompeuse est la liesse de nombreux gays qui acclament le nouveau 
  maire sur le parvis de l'Hôtel de Ville, le 18 mars 2001.
 Laurent Jagueneau, porte-parole de 3HVP ( la 
  toute nouvelle association des employés municipaux gays [ Homosexuelles 
  et des Homosexuels de l'Hôtel de Ville de Paris et leurs amis ] 
  ), vit de l'intérieur la vague rose :
 - C'est pire, affirme t-il à notre confrère Illico. 
  Beaucoup de gens ont cru que les gays allaient être protégés, 
  alors ils se sont lâchés ; il y a eu une sorte de déchaînement 
  homophobe dans certains services, encore soumis à la main-mise RPR.
 Assiégé, le nouveau maire se contente de 
  demander de faire remonter informations et témoignages à Philippe 
  Lasnier, son conseiller-médiateur avec la communauté, 
  ainsi qu'à Christophe Girard, adjoint à la Culture, tous deux 
  homosexuels.
 Dans une ambiance de paranoïa, le premier n'hésite pas à 
  rappeler aux journalistes que les conversations téléphoniques 
  sont enregistrées et que la mairie peut compter sur un performant service 
  juridique, tandis que le second promet à ses contradicteurs, comme 
  Delfeil de Ton, auteur d'un éditorial irrévérencieux dans 
  Le Nouvel Observateur, qu'ils auraient affaire à la police communautaire 
  Act-Up Paris et SOS Homophobie, affirme François Devoucoux du Buysson, 
  responsable du site communautarisme.net 
  et auteur d'un récent Pariscide 
  : les gâchis de l'ère Delanoë.
 => Un 
  million pour les gays en 5 ans
 Cinq ans après, le point d'achoppement est toujours le même : Toutes 
  les associations [ gays ] méritent-elles vraiment d'être 
  encouragées et financièrement soutenues ?, se demande de 
  Panafieu. Vaste question ! Depuis l'alternance, environ 
  1 million d'euros leur ont été dévolues. C'est mieux 
  que zéro, mais pas beaucoup plus : 0,2 % du budget consacré au 
  monde associatif parisien.
 Devant ces critiques, la Ville, généralement 
  affable sur son soutien aux homos, se croit aujourd'hui obligée de préciser 
  que seules 17 structures avaient reçu en 2005 un montant de 247.000 euros.
 Des sommes en concordance avec les étiages listés par le site 
  satirique Notre Dame de Paris ( notre.dame.de.paris.free.fr 
  ) : 45.740 euros pour le 2e semestre de 2001, 273.000 en 2002, 228.950 en 2003, 
  une chute à 142.000 en 2004 et 15.000 depuis le début 2006.
 Cependant, à y regarder de plus près, deux 
  associations, le Centre d'Archives et de Documentation [ Homosexuelles 
  de Paris ] ( CADHP 
  ) et le Centre Gai & Lesbien [ de Paris ] 
  ( CGL ) accaparent à elles seules près 
  de la moitié des subsides gays et illustrent la dérive que connaissent 
  les structures municipalisées ( lire encadré ).
 - Cette bérézina a obligé la municipalité à 
  reprendre les choses en main … quitte à renouer avec des pratiques 
  autrefois vilipendées, comme attribuer des 
  fonds à des organismes présidés par des adjoints au maire, 
  dénonce François Devoucoux du Buysson. Et de regretter que 
  la droite qui avait déjà stupidement voté cette première 
  subvention [ au CADH, ndlr ] s'est ainsi privée de 
  la meilleure occasion à ce jour de confondre Bertrand Delanoë en 
  pointant le décalage entre son discours sur l'éthique publique 
  et ses pratiques de réseau.
 => Les 
  chouchous … et les autres
 Et, en effet, les soupçons de copinage n'épargnent 
  pas son adjoint Christophe Girard depuis le financement de structures dont il 
  fut président ( 84.000 euros pour le Festival du Film Gai & Lesbien 
  [ Festival de Films Gays & Lesbiens de Paris ( FFGLP ) ] ) 
  ou membre ( 13.550 euros pour SOS Homophobie, 28.700 pour ProChoix 
  et 32.000 euros avec le ministère de la Santé pour Act-Up 
  Paris qui montrera, en perturbant une Conférence sur la santé 
  gay à l'Hôtel de Ville en novembre 2005, qu'elle n'a décidément 
  pas la reconnaissance du ventre … ).
 Inversement, pour ceux qui ne font pas partie du sérail, obtenir 
  ne serait-ce qu'un rendez-vous avec le conseiller-médiateur 
  relève du parcours du combattant.
 En juillet 2001, Cineffable, organisatrice de 
  13 éditions du festival Quand les lesbiennes se font du cinéma, 
  lequel accueille entre 7.000 et 9.000 spectatrices, doit patienter plusieurs 
  mois avant d'être reçue, non par Philippe Lasnier, mais 5 minutes 
  par la Directrice du service cinéma de la mairie.
 L'association, qui ne demandait pas grand-chose, si ce n'est le prêt d'une 
  salle, se voit conseiller de remplir un dossier de subvention qui permettrait 
  de louer un lieu plus cher.
 => Saupoudrage 
  financier
 La subvention est finalement refusée à la fois par manque 
  de budget et parce que l'événement est non-mixte.
 - On se demande si [ cet ] argument 
  avancé par Philippe Lasnier, relève de la mauvaise foi pure et 
  simple, de la misogynie où d'une lesbophobie qui n'ose pas dire son nom, 
  lâche alors l'historienne féministe Marie-Jo Bonnet.
 - Il suffit de comparer les subventions allouées 
  au mouvement gay [ masculin, ndlr ] pour 
  comprendre que la disparité est enracinée jusque dans le domaine 
  économique.
 Ce n'est que la mobilisation du gratin goudou, alors très 
  remonté contre le « sexisme » du projet-phare de 
  CADHP, qui fait fléchir la mairie, laquelle fait voter deux 
  fois 15.000 euros à Cineffable, plus 10.000 pour Archilesb! 
  [ en réalité pour l'association Archives, Recherches et Cultures 
  Lesbiennes ( ARCL 
  ) ].
 La Fédération Sportive Gaie et Lesbienne ( FSGL ) connaît 
  pareille mésaventure, malgré ses entrées à la mairie 
  ( Philippe Lasnier fut président du club gay Paris Aquatique 
  ).
 Car il ne s'agit plus de saupoudrer 4.000 euros mais de 
  contribuer à un projet de 11 millions ...
 - Réalisme et grande prudence par rapport au budget total 
  impliqué deviennent de rigueur, d'autant qu'aucun événement 
  gay ne manie un tel budget …
 Du coup, l'aide municipale se limite à une lettre de bonnes 
  intentions du Mr. Gay puis, très tardivement, du maire. Mais 
  pas d'argent public, à cause de la frilosité et la réticence 
  des sponsors privés vis-à-vis de la cible gay !
 => Les 
  bobos virent à droite
 Cet argument, combiné à la baisse de popularité de Bertrand 
  Delanoë chez les bourgeois bohèmes qui l'ont élu ( moins 
  18 points depuis 2003 ) tendrait à confirmer la constatation que fait 
  Devoucoux du Buysson ( et vraisemblablement aussi de Panafieu ) :
 - Un homosexuel bourgeois ressemble de plus en plus à un bourgeois 
  homosexuel en vieillissant et il est probable que les électeurs parisiens 
  qui s'identifient au mouvement gay se montreront plus sensibles aux arguments 
  politiques leur permettant de valoriser leur patrimoine immobilier et d'alléger 
  leur fiscalité qu'à des controverses relatives à des droits 
  qu'ils ne sont qu'une minorité à réclamer, comme le mariage 
  ou l'adoption.
 Dit simplement : à voter à droite.
 Par ailleurs, en finançant la vieille garde associative 
  plutôt que des événements fun, Bertrand Delanoë 
  prend le risque de s'aliéner la part la plus jeune de l'électorat 
  gay, qui le crédite encore de 78 % de confiance pour faire avancer 
  l'égalité des droits. Mais qu'en sera-t-il en 2008 ?
 => La 
  dérive des Centres municipalisés
 Annoncé pour 2003, le Centre d'Archives et 
  de Documentation [ Homosexuelles de Paris ] ( 
  CADHP 
  ) est repoussé à 2007 tandis 
  que le Centre Gai & Lesbien [ de Paris ] ( 
  CGL 
  ) cumulera le même retard lorsqu'il 
  aménagera dans ses nouveaux locaux en juin [ projet de Grand 
  Centre LGBT de Paris île de France ].
 Le fait que le CADHP 
  ait dilapidé 100.000 euros en salaires, loyers et charges externes 
  fait bondir Michel 
  Chomarat, initiateur avec la mairie PS de Lyon d'un projet similaire [ à 
  la Bibliothèque 
  Municipale de Lyon ], qui a abouti plus rapidement et pour moins cher :
 - On croit rêver face à l'incurie récurrente 
  et au manque de contrôle manifeste des deniers publics. Comment en est-on 
  arrivé à ce point d'amateurisme et de copinage ?
 Pour Marie-Hélène 
  Bourcier, d'Archilesb!, il s'agit ni plus ni moins que de réaliser 
  une promesse électorale à n'importe quel prix, soit 820.000 
  euros d'ici 2007, puis 334.300 par an.
 Du coup, pour partager les risques, on 
  sollicite le ministère de la Culture tout en conservant une solution 
  de repli : associer 
  le CADHP au CGL.
 Le problème est que cet autre canard boiteux, qui doit 47.000 
  euros à un salarié, est en quasi-faillite malgré des 
  perfusions 
  municipales de 330.490 euros depuis 2001 …
 31 1 2006 > M. 
  Delanoë cherche une stratégie pour faire face aux critiques 
  [ Le Monde ]Critiques sur sa politique de transports, réveil de la droite municipale 
  : le maire ( PS ) de Paris, Bertrand Delanoë, traverse une passe difficile 
  ...
 Selon M. Delanoë, les quatre candidats à l'investiture UMP pour 
  les élections municipales de 2008, Françoise de Panafieu, Claude 
  Goasguen, Pierre Lellouche et Jean Tiberi, accaparent les médias 
  sans que je puisse répondre.
 - Delanoë est prenable, proclame l'un des quatre prétendants, 
  le député de Paris Pierre Lellouche.
 - Il n'a pas un genou à terre. Il a seulement les semelles un peu 
  moins propres, estime, à l'inverse, Didier Bariani, président 
  du groupe UDF au conseil de Paris, pour qui, en campagne, Delanoë, 
  c'est un kangourou avec des gants de boxe !
 Certains, dans l'entourage du maire, prédisent que, passée 
  l'investiture, l'UMP parisienne traversera un trou d'air pendant au 
  moins un an. Période pendant laquelle il va falloir trouver les moyens 
  de ne plus subir, prévient Christophe Caresche, adjoint ( PS ) chargé 
  de la sécurité.
 Même s'il estime que le temps de la campagne n'est pas venu, M. Delanoë 
  a déjà chargé ses proches de rendre coup pour coup :
 - A force de proférer des mensonges, la droite peut faire des dégâts. 
  Je dois tout entendre mais je réclame un peu de vérité.
 Ainsi, le livre de Françoise de Panafieu, 
  maire du 17e arrondissement, ( Mon Paris gagnant, L'Archipel 
  ) est-il très vivement critiqué par l'entourage 
  du maire de Paris.
 Mme de Panafieu ayant écrit que la municipalité subventionnait 
  près d'une centaine d'associations luttant contre les discriminations 
  des homosexuels,
 Anne Hidalgo, première adjointe du maire, a immédiatement 
  riposté : seules dix-sept associations intervenant dans ce domaine 
  ont été aidées en 2005, a-t-elle rappelé dans un 
  communiqué.
 Quant aux attaques des autres candidats UMP contre la personne du maire, 
  elles sont assimilées à une bataille de chiffonniers.
 => Demande 
  de contre-enquête ...
 Face à quelques maires PS d'arrondissement qui l'incitent à freiner 
  les projets de limitation de la voiture, M. Delanoë rétorque :
 - J'ai été élu sur un programme. Rien ne serait pire 
  que le trahir.
 D'autant que 2006 sera l'année où beaucoup de chantiers vont 
  se terminer avec notamment l'inauguration du tramway, en septembre, rappelle 
  son entourage.
 Pour le maire, agir ne veut pas dire refuser d'ajuster :
 - Je regarde axe par axe ce qui pourrait être corrigé, 
  dit-il ...
 Ce qui n'empêche pas Yves Contassot, adjoint ( Vert ) chargé de 
  l'environnement, d'affirmer que ce qu'on a fait jusqu'ici n'est pas suffisant.
 23 1 2006 > Les 
  nuages s'amoncellent au-dessus de Delanoë [ Le Figaro 
  ]Paris : En difficulté sur de nombreux dossiers, en baisse dans les sondages, 
  le maire de la capitale demande à sa majorité de riposter à 
  l'opposition.
 Il reste encore deux bonnes années jusqu'aux prochaines élections 
  municipales de 2008, mais, déjà, la nervosité a gagné 
  les couloirs de l'Hôtel de Ville.
 Pendant quatre ans, l'équipe municipale a semblé 
  flotter sur un petit nuage de popularité et l'assurance d'avoir raison 
  sur tout. Epaulée par une équipe de communication hors pair, rien 
  n'avait prise sur elle et l'opposition, abattue par sa défaite 
  de 2001, s'époumonait en pure perte.
 Mais depuis quelques semaines, la municipalité de gauche a changé 
  de tactique.
 - Il y a une consigne nouvelle, raconte un élu socialiste. Il 
  faut répondre systématiquement à toutes les critiques de 
  la droite.
 Plus question, donc, de traiter l'opposition avec dédain, quitte à 
  lui donner plus d'importance médiatique qu'elle n'en gagnerait toute 
  seule. Au risque d'ouvrir un peu trop tôt les joutes électorales, 
  toutes les critiques de l'opposition sont désormais décortiquées 
  et contestées.
 => Panafieu, 
  cible favorite
 Première à en faire les frais : Françoise de Panafieu, 
  avec la sortie de son livre Mon Paris gagnant ( nos éditions 
  du 14 janvier ).
 Candidate la mieux placée à droite face 
  au maire, qui conserve toutefois une confortable avance, le député 
  maire du XVIIe arrondissement a eu droit à une allusion lors des voeux 
  du maire, qui a contesté les chiffres qui figurent dans son ouvrage, 
  et à des communiqués vengeurs de trois adjoints au maire, chacun 
  dans son style :
 - plutôt argumenté de la part de l'adjoint radical au tourisme 
  Jean-Bernard Bros,
 - proche du procès d'intention pour celui émanant 
  de la première adjointe Anne Hidalgo ( qui lui reproche de s'interroger 
  sur le montant des subventions versées aux associations homosexuelles 
  )
 - et un troisième très agressif de Clémentine Autain 
  ( app. PCF ), élue elle aussi du XVIIe.
 Mais elle n'est pas la seule dans le collimateur ...
 Si l'attitude de la municipalité change, c'est que les nuages s'accumulent.
 Certes, selon le dernier sondage CSA pour Le Parisien et Le Nouvel Observateur, 
  Bertrand Delanoë conserve une cote très positive de 60% de satisfaits. 
  Mais il est en baisse de 18 points par rapport au score qu'il enregistrait dans 
  la précédente livraison, en 2003.
 A la mairie, on souligne que le score de 2003 était exceptionnellement 
  élevé car mesuré peu après que le maire a reçu 
  un coup de couteau. Certes. Il n'empêche que ce sondage mesure la grogne 
  des Parisiens, qui sont mécontents de la politique municipale ...
 => Des 
  mesures mal comprises
 Juillet 2005 a sonné la fin de la récréation pour l'équipe 
  de Bertrand Delanoë : avec l'échec de la candidature de Paris aux 
  Jeux olympiques, c'est le moteur de la fin de mandat qui est tombé en 
  panne. Faute de projet fédérateur, les Parisiens ont braqué 
  leur regard sur les travaux qui éventrent les chaussées parisiennes 
  ...
 Les incendies successifs dans des immeubles accueillant des personnes en grande 
  difficulté ont aussi révélé aux Parisiens une réalité 
  moins rose que celle que l'équipe municipale a l'habitude de mettre en 
  valeur.
 Surtout, les Verts ont montré par leur fronde de l'automne qu'ils étaient 
  capables de perturber le fonctionnement de l'exécutif municipal.
 Un coup de semonce qui pèsera lourd au moment de préparer l'échéance 
  de 2008.
 20 1 2006 > L'histoire 
  rocambolesque des archives homosexuelles de la Mairie de Paris 
  [ leperroquetlibere.com ]Comment, pour satisfaire à une promesse de campagne 
  aux communautaristes gay, le maire de Paris s'est embourbé depuis plus 
  de trois ans dans un projet foireux de Centre d'Archives Homosexuelles 
  dont il ne sait plus comment sortir. L'enquête documentée 
  du Perroquet Libéré ...
 13 1 2006 > Des 
  élus UMP multiplient les déclarations hostiles aux homosexuels 
  [ Inter-LGBT ]Dans un livre paru le 11 janvier, Mme Françoise 
  de Panafieu, maire UMP du 17e arrondissement de Paris, met en doute la justification 
  de l’aide accordée à une centaine d’associations luttant 
  contre la discrimination des homosexuels, en les qualifiant de particulièrement 
  gâtée.
 En réalité, ces associations sont 17 à recevoir au 
  total 247.000 euros, soit 0,2 % des subventions versées aux associations 
  parisiennes, d’après la Mairie de Paris.
 Tordre les faits au détriment de la vérité, en présentant 
  un groupe comme bénéficiant d’un traitement de faveur indu 
  ou profitant d’un copinage est une recette connue : Françoise 
  de Panafieu ne fait que réadapter les vieilles ficelles de l’antisémitisme, 
  pour cette fois-ci alimenter une homophobie d’autant plus détestable 
  qu’elle n’est pas assumée.
 En cas de retour au pouvoir, Mme de Panafieu entend-elle 
  revenir aux pratiques discriminatoires des équipes municipales dirigées 
  par MM. Chirac et Tibéri dont elle a fait partie, en refusant toute aide 
  aux associations LGBT ?
 Le même jour, 171 parlementaires de la majorité ont constitué 
  une entente contre le mariage et l’adoption d’enfants par deux 
  personnes du même sexe. Ils mettent en avant que l’homosexualité 
  serait un « choix » contradictoire avec celui d’accueillir 
  un enfant, et que le principe de précaution imposerait que les 
  couples de même sexe ne doivent pas élever d’enfant.
 Dans le monde fantasmé par ces élus, les personnes qui auraient 
  fait le choix évidemment facile et égoïste de l’homosexualité 
  mettraient en danger les enfants dont ils sont les parents : ces assertions 
  sont insultantes et stigmatisantes pour les homosexuels, et pour les dizaines 
  de milliers d’enfants qu’ils élèvent aujourd’hui 
  et dont toutes les études démontrent au contraire qu’ils 
  connaissent les mêmes joies et les mêmes difficultés que 
  tous les autres enfants.
 La mission parlementaire Famille et droit des enfants n’a même 
  pas rendu ses conclusions, que ces élus dressent déjà des 
  barricades sans se préoccuper de blesser les personnes contre qui ils 
  s’opposent.
 => Trop, 
  c’est trop : l’Inter-LGBT demande à Nicolas Sarkozy 
  de clarifier la ligne de l’UMP
 Le 24 décembre dernier, dans un entretien accordé à 
  Libération, le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, rappelait 
  :
 - C’est moi le premier qui ai regretté l’attitude de 
  la droite face au Pacs, en référence aux propos outranciers 
  et injurieux tenu en 1998 et 1999 par nombre des parlementaires de l’opposition 
  de l’époque. L’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans 
  juge malhonnête ce double langage du principal parti de la majorité, 
  avec d’un côté un président qui affiche une prudente 
  ouverture sur les questions liées à l’homosexualité, 
  et de l’autre des élus de plus en plus nombreux qui attaquent les 
  associations de lutte contre l’homophobie et stigmatisent les familles 
  homoparentales, voire injurient les personnes homosexuelles ( cf. Christian 
  Vanneste ).
 C’est pourquoi l’Inter-LGBT adresse ce jour une demande d’entretien 
  en urgence au président de l’UMP, afin de connaître enfin 
  la position de son parti :
 - sur le soutien ou non des élus locaux de l’UMP 
  à l’action des associations qui luttent contre les discriminations 
  liées à l’orientation sexuelle et à l’identité 
  de genre ;
 - sur les propositions de l’UMP face au fait homoparental, et à 
  la revendication d’accès au mariage.
 Pour l’Inter-LGBT, le débat démocratique sur ces questions 
  de société exige cette clarification.
 12 1 2006 > Subventions 
  LGBT : Anne Hidalgo réplique à Françoise de Panafieu 
  [ e-llico.com ]Quelques heures après la publication du livre de Françoise de 
  Panafieu dans lequel la députée-maire UMP du 17ème attaque 
  le maire, Bertrand Delanoë, sur les subventions accordées par la 
  municipalité aux associations luttant contre l’homophobie, Anne 
  Hidalgo réplique au nom de la Ville.
 Alors que Françoise de Panafieu affirme que la municipalité parisienne 
  subventionnerait près d’une centaine d’associations (…) 
  luttant contre la discrimination des homosexuels, la première adjointe 
  au maire de Paris précise que dans les faits, dix-sept associations 
  intervenant dans ce domaine ont été subventionnées en 2005 
  par la Ville de Paris, pour un montant total de 247.000 euros, soit 0,2% du 
  budget global consacré au monde associatif parisien.
 - Bien entendu, ajoute Anne Hidalgo, toute subvention donne lieu à 
  un vote au Conseil de Paris, ce que Françoise de Panafieu devrait savoir 
  si elle y était plus assidue.
 La municipalité rappelle au passage que qu’avant 
  2001 - madame de Panafieu étant alors membre de l’Exécutif 
  municipal - les associations gays et lesbiennes ont systématiquement 
  trouvé porte close à l’Hôtel de Ville. Il était 
  donc légitime de mettre fin à cette attitude discriminatoire et 
  d’aider ces structures, au même titre que n’importe quelle 
  autre association proposant une prestation utile aux habitants de notre cité.
 Anne Hidalgo parle de méconnaissance chronique des dossiers 
  parisiens de la part de l’élue UMP et d’un nouveau 
  dérapage (qui ) confirme la culture rétrograde et intolérante 
  de la députée maire du XVIIème arrondissement …
 Le communiqué publié hier conclut que la diversité 
  de Paris est l’une de ses plus grandes richesses et son esprit d’ouverture, 
  une constante de son histoire.
 Le CGL de Paris qui rassemble un grand nombre d’associations parisiennes 
  réagit lui aussi.
 - Les pouvoirs publics se déchargent sur les associations de leurs 
  missions de service public, il est donc légitime que les associations 
  reçoivent des moyens financiers pour mener à bien leurs actions 
   observent les responsables du Centre LGBT parisien.
 Le Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris [ et 
  Ile de France ] dénonce aussi l’amalgame 
  qu’entretient Françoise de Panafieu entre l’orientation sexuelle 
  du Maire de Paris et une stratégie politique d’attribution des 
  subventions municipales dans lequel il voit une manœuvre électoraliste.
 12 1 2006 > Paris 
  : Françoise de Panafieu polémique sur les subventions aux associations 
  [ tetu.com ]Dans son nouveau livre, Françoise de Panafieu critique 
  la stratégie clientéliste du maire de Paris, qu'elle 
  accuse de trop subventionner les associations de lutte contre l'homophobie. 
  Dans ce but, la députée-maire du 17ème arrondissement, 
  candidate à l'investiture UMP pour la mairie de Paris, n'hésite 
  pas à diffuser des informations erronées. En effet, selon elle, 
  la mairie subventionnerait plus d'une centaine d'associations […] 
  luttant contre la discrimination d'homosexuels.
 Un chiffre très éloigné de la réalité puisque 
  chaque année, une moyenne de seulement 12 associations LGBT ont été 
  subventionnées par l'équipe de Bertrand Delanoë.
 Malgré les faits, Françoise de Panafieu 
  écrit, à la page 103 de son essai Mon Paris gagnant ( 
  L'Archipel ), que les associations luttant contre la discrimination des 
  homosexuels sont particulièrement gâtées, évoquant 
  la générosité du maire à la mesure de la reconnaissance 
  qu'il attend. Et un peu plus loin: Toutes méritent-elles vraiment 
  d'être encouragées et financièrement soutenues ? Le copinage 
  n'explique pas tout.
 En 2005, seules 17 associations incluant la lutte contre l'homophobie 
  ont reçu un montant total de 247.000 euros, soit 0,2% du budget global 
  consacré au monde associatif parisien.
 - Bien entendu, répond Anne Hidalgo, première adjointe 
  au maire de Paris, toute subvention donne lieu à un vote au Conseil 
  de Paris, ce que Françoise de Panafieu devrait savoir si elle y était 
  plus assidue. Je tiens à dénoncer ces assertions mensongères.
 Le Centre lesbien, gay, bi et trans de Paris 
  s'insurge lui aussi contre ces manœuvres électoralistes. Le 
  mensonge, l'amalgame et l'homophobie sont-ils indispensables à Mme de 
  Panafieu pour briguer la Mairie de Paris ? s'interroge le CGL 
  [ de Paris Ile de France ] dans un communiqué.
 12 1 2006 > Le 
  Centre LGBT dénonce des manoeuvres électoralistes calomnieuses 
  et homophobes, destinées à briguer la mairie de Paris 
  [ citegay.fr ]Françoise de Panafieu critique Bertrand Delanoë et sa politique 
  d'attribution de subventions aux associations LGBT.
 Dans son livre Mon Paris gagnant ( Editions l'Archipel ), 
  paru le 11 janvier, Françoise de Panafieu, députée maire 
  UMP du 17ème arrondissement, s'interroge sur la légitimité 
  de l'attribution de subventions, qui auraient augmenté de plus de 80 
  millions d'euros en cinq ans, à destination d'une centaine d'associations 
  de lutte contre l'homophobie.
 Elle ne remet pas en cause l'utilité de ces subventions mais se demande 
  si des subventions à un nombre aussi important d'associations sont légitimes.
 La réalité des chiffres est tout autre puisque la ville de paris 
  n'accorde en fait que 200.000 euros par an, à seulement 17 associations, 
  ce qui représente 0,2 % de l'enveloppe globale.
 Dans un communiqué daté d'aujourd'hui, 
  le centre LGBT de Paris [ et Ile France ], s'insurge 
  contre ces manoeuvres électoralistes qui fleurent mauvais l'homophobie.
 Ses présidents rappellent que, dans le cas où les pouvoirs 
  publics se déchargent sur les associations de leurs missions de service 
  public, il est légitime que les associations reçoivent des moyens 
  financiers pour mener à bien leurs actions.
 Ils font également remarquer que la députée maire 
  ne parle que des associations homosexuelles, et que cibler d'autres organisations 
  n'aurait sans doute pas servi son intérêt électoral.
 En parlant des largesses à caractère 
  clientéliste de Bertrand Delanoë, elle amalgame l'orientation 
  sexuelle du Maire de Paris avec une stratégie politique d'attribution 
  des subventions municipales.
 11 1 2006 > Quand 
  les manoeuvres électoralistes de Mme de Panafieu riment avec l'homophobie 
  [ cglparis.org ]Dans son ouvrage, Le Paris gagnant, Françoise de Panafieu, l’une 
  des candidats déclarés à la Mairie de Paris critique la 
  politique d’attribution des subventions aux associations, pratiquée 
  par la Ville.
 Elle affirme que le montant global des subventions a augmenté de 80 millions 
  d’euros en cinq ans. Et alors ? Les pouvoirs publics se déchargent 
  sur les associations de leurs missions de service public, il est donc légitime 
  que les associations reçoivent des moyens financiers pour mener à 
  bien leurs actions.
 Elle ne cite que les seules associations homosexuelles 
  qui bénéficieraient selon elle des largesses à caractère 
  clientéliste du Maire. De la sorte, elle amalgame l’orientation 
  sexuelle du Maire de Paris avec une stratégie politique d’attribution 
  des subventions municipales.
 Or le pourcentage des subventions attribuées aux dix sept et non 
  les prétendues cent associations de lutte contre l’homophobie, 
  représente 0.2 % de l’ensemble de l’enveloppe globale. Pourquoi 
  a-t-elle focalisé sur ces seules associations pour illustrer son propos 
  ?
 En cherchant bien, Mme de Panafieu aurait sans doute pu trouver une catégorie 
  d’associations bénéficiant de bien plus que ces modestes 
  0.2% ; mais elle n’aurait pas dans ce cas servi son intérêt 
  électoral. Enfin, les subventions sont toutes débattues et votées 
  au Conseil de Paris, Mme de Panafieu souhaite t-elle remettre en cause la démocratie 
  ?
 Le mensonge, l’amalgame et l’homophobie sont-ils indispensables 
  à Mme de Panafieu pour briguer la Mairie de Paris ? Le Centre Lesbien 
  Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France s’insurge contre de telles manœuvres 
  électoralistes.
 Les Présidents : Christine Le Doaré 06.89.33.78.07 :: Claude Chantereaux 
  06.07.57.06.51
 11 1 2006 > Paris 
  : De Panafieu attaque Delanoë sur les subventions aux associations LGBT 
  [ e-llico.com ]Dans son livre Mon Paris gagnant, la député-maire UMP 
  du 17ème, Françoise de Panafieu attaque Delanoë sur les subventions 
  aux associations LGBT. Dans son livre Mon Paris gagnant ( Editions 
  l’Archipel ), en librairie aujourd’hui, la députée-maire 
  UMP du 17ème, Françoise de Panafieu, consacre un passage, p.103, 
  aux subventions accordées par la ville aux associations luttant contre 
  l’homophobie.
 Selon la candidate à la candidature à la 
  mairie de Paris, la ville agirait selon une stratégie clientéliste 
  où les associations luttant contre la discrimination des homosexuels 
  sont particulièrement gâtées.
 On peut encore lire : Aucun élu au sein du Conseil de Paris 
  ne conteste la nécessité de lutter contre l’homophobie, 
  mais quelle est la justification de l’aide accordée par la municipalité 
  à près d’une centaine d’associations poursuivant ce 
  but ? Toutes méritent-elles vraiment d’être encouragées 
  et financièrement soutenues ? Le copinage n’explique pas tout.
 Le propos de Françoise de Panafieu est déjà inexact 
  dans la mesure où plusieurs élus de Paris ont voté contre 
  des subventions accordées à des associations LGBT, mais surtout 
  les chiffres évoqués par la députée sont très 
  loin de la réalité. Là ou Françoise de Panafieu 
  parle d’une centaine d’associations, la ville n’en 
  subventionne qu’une douzaine pour un montant annuel de 200.000 € 
  par an, et non des 80 millions € cités dans le livre.
 11 1 2006 > Réaction 
  de Anne Hidalgo à l'ouvrage de Françoise de Panafieu, paru aujourd'hui 
  [ paris.fr ]Dans un ouvrage paru aujourd’hui, madame de Panafieu 
  affirme, de façon erronée, que la municipalité parisienne 
  subventionnerait près d’une centaine d’associations (…) 
  luttant contre la discrimination des homosexuels.
 Dans les faits, dix-sept associations intervenant dans ce domaine ont été 
  subventionnées en 2005 par la Ville de Paris, pour un montant total de 
  247.000 euros, soit 0,2% du budget global consacré au monde associatif 
  parisien. Bien entendu, toute subvention donne lieu à un vote au Conseil 
  de Paris, ce que Françoise de Panafieu devrait savoir si elle y était 
  plus assidue.
 Il faut d’ailleurs noter qu’avant 2001 - madame de Panafieu étant 
  alors membre de l’Exécutif municipal - les associations gays et 
  lesbiennes ont systématiquement trouvé porte close à l’Hôtel 
  de Ville. Il était donc légitime de mettre fin à cette 
  attitude discriminatoire et d’aider ces structures, au même titre 
  que n’importe quelle autre association proposant une prestation utile 
  aux habitants de notre cité.
 Outre sa méconnaissance chronique des dossiers 
  parisiens, ce nouveau dérapage confirme la culture rétrograde 
  et intolérante de la députée maire du XVIIème arrondissement, 
  qui utilise d’ailleurs ici les vocables de clientélisme 
  et de copinage évoquant même la générosité 
  du maire à la mesure de la reconnaissance qu’il attend de 
  ces associations …
 A quel copinage madame de Panafieu fait-elle allusion ? Faudrait-il 
  en déduire que l’identité personnelle d’un individu 
  définit mécaniquement ses choix électoraux et citoyens 
  ? On voit à quels extrêmes un mode de raisonnement aussi édifiant 
  peut conduire, appliqué à telle ou telle composante de la société 
  parisienne.
 Je tiens donc à dénoncer les assertions mensongères de 
  madame de Panafieu, en lui rappelant que la diversité de Paris est l’une 
  de ses plus grandes richesses et son esprit d’ouverture, une constante 
  de son histoire.
 Aucun sondage ne sera en tout cas indispensable pour établir la médiocrité 
  d’un livre dans lequel le narcissisme un peu primaire de l’auteur 
  n’a d’égal que la vacuité de ses propositions.
 10 1 2006 > Mémoire 
  LGBT : les Archives valident le projet [ e-llico.com 
  ]A défaut d’un calendrier pour l’ouverture 
  du Centre des mémoires LGBT Paris / Ile-de-France ( ce 
  qui n’est décidément pas une bonne nouvelle ), 
  il faudra se contenter d’une nouvelle ( bonne cette fois ) : 
  le projet est scientifiquement validé et approuvé par le Centre 
  départemental des Archives de Paris.
 Ce contrôle ( sur la méthodologie et la dimension scientifique 
  du projet ) avait été demandé il y plusieurs mois par Odette 
  Christienne, adjointe au maire de Paris en charge du patrimoine, qui entendait 
  ainsi se prémunir d’éventuelles attaques sur un dossier 
  qui a connu de nombreux soubresauts.
 - J’ai lu, annoté et validé le projet, indique 
  Agnès Masson, directrice du Centre départemental des Archives 
  de Paris. C’est un projet très fouillé et très 
  professionnel, bien argumenté et qui comporte très peu d’erreurs. 
  C’est ce que j’ai indiqué à Madame Christienne, fin 
  novembre.
 Agnès Masson a d’ailleurs donné son accord pour intégrer 
  le futur Comité scientifique du Centre.
 Fin novembre, le projet a été présenté 
  à Martine de Boisdeffre, directrice des Archives de France, qui a salué 
  son intérêt.
 Cet adoubement institutionnel est fondamental puisqu’il devrait permettre 
  de débloquer une subvention du Ministère de la Culture.
 2 1 2006 > Enchères 
  [ gayvox.com ] ...On m’a raconté une histoire vraie qui m’a fait bondir. Figurez-vous 
  qu’à l’Est de la France ...
 C’est le fait que dans cette ville, une association LGBT et plus, regroupant 
  quelques 800 adhérents ( excusez du peu ! ), a organisé avant 
  les fêtes de fin d’année une vente aux enchères d’objets 
  offerts par les membres de la nobles assemblée et qu’ils ont réussis 
  à collecter plus de 1.500 € pour soutenir l’activité 
  Arc-en-ciel !
 Si je compare avec la somme récoltée par la vente d’œuvres 
  artistiques aux enchères organisée au Salon Rainbow Attitude en 
  2005 au profit de la lutte contre le SIDA, j’ouvre les vannes ( non au 
  sens de se faire vanner ) de la petite polémique qu’on m’accusera 
  d’attiser. Je n’en suis pas là. Pour l’instant, je 
  constate. En déduit qui voudra qui pourra.
 J’attendais un exemple pour argumenter mon avis 
  sur la question d’un échec qui m’a fait mal au ventre. 
  Aujourd’hui, je peux dire : Besançon plus fort que Paris ! Car, 
  vous l’avez deviné puisque vous demeurez férus d’histoire, 
  il s’agit de Besançon.
 Pour une fois que je n’évoque pas l’immense, 
  le prodigieux, l’incalculable Centre d’archives homos de Paris …
 Désolé, en 2006, j’ai encore l’intention de sévir 
  un peu. Histoire de vous redonner le goût de la mise en perspective … 
  Respectueusement votre Gayvox et chaleureusement réchauffé votre 
  envie d’indépendance.
 1er 1 2006 > Résister 
  - Vivre la mémoire [ Vincent Espagne ]=> Vers un deuxième 
  acte ?
 Au printemps 1994, nous nous retrouvons rue Sedaine à une quinzaine. 
  Certains ont travaillé longtemps dans ses locaux, d’autres aujourd’hui 
  y militent. Les plus anciens se souviennent des assemblées générales 
  du FHAR dans le préfabriqué de l’Ecole des beaux arts, François 
  montre des photographies des premiers défilés. Sur ses images, 
  on en reconnaît beaucoup. Certains sont morts, d’autres, on n’a 
  aucune nouvelle… Les séances du groupe sont graves. L’appel 
  vient des plus jeunes. Leur génération fait fasse au sida, la 
  précédente avait du rendre visible la différence. L’homosexualité 
  devient un vecteur marchand et c’est par celui là même que 
  se propage le plus facilement le virus. Les homosexuel(e)s s’organisent 
  en une myriade d’associations et un « centre » tente de les 
  fédérer. On dépose des logos, des titres de presse. Radio 
  Fil rose devient FG...
 => Les startellettes 
  en piste !
 En quelques mois de préparation de l’acte 1, (pas grand-chose : 
  une exposition à Paris puis à Amsterdam en juin, une brochure), 
  je réalise combien la tâche peut être difficile. A la question 
  : qui détient les fonds, les épaules se rentrent, les rancoeurs 
  émergent… Avec tout son art, Audrey nous obtient quelques planches 
  que Frank Arnal avait crées en 1979.
 Le problème, c’est que le projet d’un 
  Centre d’Archives et de Documentations existe dans les têtes depuis 
  quelques années. J’en avais déjà 
  entendu parler dans les anciens locaux du CGL à 
  quelques mètres du Dupleix ! [ le projet de Centre 
  d'Archives de la Maison des Homosexualités n'a pas abouti ( 
  malgré les 50.000 
  francs de subventions du Ministère de la Culture ) ].
 Pendant toutes ces années d’agitation égocentrée 
  ( à Pablo, à Jean : n’avez-vous pas le sentiment d’un 
  immense gâchis ? ), rien ne s’est fait et rien n’est fait 
  encore, sinon un dossier quelque part dans un bureau du cabinet du Maire de 
  Paris.
 L’institutionnalisation avant l’existence de l’établissement 
  : en voilà une avancée !
 Que sont devenues les archives de Guy Hockeinghem, celles 
  de Michel Cressole, celles de Gilles Chatelet ? J’apprends que celles 
  de Gai Pied ( ou du moins ce qu’il en reste ) sèchent dans des 
  cartons quelque part dans Paris, ( propriété d’un organe 
  de presse ? )
 => Confisquer 
  la mémoire, c’est entretenir la discrimination
 Depuis, c’est sans cesse que des garçons découvrent avec 
  stupeur dans ma bibliothèque 3 Milliards de pervers - Grande encyclopédie 
  des homosexualités (1973) et demandent à entendre mon témoignage, 
  un petit bout d’histoire, désir très important puisqu’elle 
  les concerne en premier chef. Et je réalise à chaque fois combien 
  la confiscation de la mémoire est un acte plus qu’inconsidéré 
  !
 Ne pas faire vivre la mémoire, la rendre visible, c’est la bafouer. 
  C’est pratiquer une discrimination entre ceux qui savent, ceux qui détiennent 
  et ceux qui doivent savoir. C’est entretenir la suspicion, voire la honte. 
  C’est jouer de la spéculation sur un patrimoine collectif.
 Aujourd’hui, combien d’entreprises citoyennes 
  font vivre la mémoire ?
 - GKC à Lille [ Centre d'Archives 
  et de Documentation de Gay Kitsch Camp ] ( gaykitschcamp.com 
  )
 - et celle de Hoang à Vitry sur Seine [ 
  Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBTQ de l'Académie 
  Gay & Lesbienne ] ( archiveshomo.info 
  ),
 - bientôt une à Lyon [ Centre de Ressources 
  Documentaires Gays et Lesbiennes de la Bibliothèque Municipale de Lyon 
  ( www.bm-lyon.fr 
  ) ].
 Des structures, non pas rivales mais complémentaires 
  avec leur dynamique propre. Tout cela devrait être immédiatement, 
  de manière permanente et directement visible.
 Il s’agit de témoigner des résistances, des luttes, de faire 
  vivre une culture, ou du moins de tenter la démonstration qu’il 
  en existe une. C’est rendre visibles les immenses influences, les apports 
  intellectuels et sociaux, l’histoire d’une communauté qui 
  n’en est pas vraiment une.
 Mais quelle importance à vouloir faire vivre la mémoire, dès 
  lors que D. ( 25 ans ), revendique le droit à l’indifférence 
  et qu’il réfute la folle attitude qui, pourtant, le caractérise 
  ?
 Je ne peux m’empêcher de lui rappeler ce que les acquis qui sont 
  les siens aujourd’hui le sont parce qu’avant lui, des folles se 
  sont battue pour les obtenir. Il n’était question ni de droit à 
  la différence ou à l’indifférence, mais de celui 
  à l’existence. Puis, en quelques années, le sida a transformé 
  nos organisations naissantes. Que sont devenus les mémoires de nos pairs, 
  de nos amants disparus ? Certes, Les homosexuel(e)s se reproduisent de bouche 
  à oreille ( Place Saint Ravy, Montpellier, 1980 ) …
 => En 2005,
 on pend les homosexuels à quelques heures d’avion 
  d’ici …
 En ces temps de retour de l’ordre moral, le texte/manifeste de Gilles 
  Chatelet La République 
  des chiennes ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra 
  pas est toujours de vigueur.
 Pour résister, faire vivre la mémoire. Vers un deuxième 
  acte ?
 Début 2006 > TOUJOURS PAS d'ouverture du CADHP 
  : malgré les objectifs annoncés par la Mairie de Paris> Mairie de Paris : Dossier Grands projets à venir [ paris.fr 
  ] décembre 2002
 > Mairie de Paris : Actualités [ à Paris magazine 
  ] novembre 2002
 => Projet 
  d'un Centre de Documentation Homosexuelle
 Mettre à disposition du public et des chercheurs 
  un fonds documentaire, une bibliothèque, un kiosque presse, un espace 
  multimédia, un site internet et accueillir parallèlement colloques 
  et expositions.
 Tels sont les objectifs du futur Centre d’Archives 
  et de Documentation Homosexuelles [ de Paris ] qui 
  devrait voir le jour d’ici à deux ans.
 Après Londres, Berlin, Montréal, San Francisco et Barcelone, le 
  Conseil de Paris a apporté son soutien à la réalisation 
  de ce projet [ de l' AP CADHP ] dans la capitale 
  française.
 Début 2006 > Engagement AP CADHP toujours NON 
  respecté : Un état d'avancement du projet sera régulièrement 
  présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT ...> Archives 
  Gay : l'Inter-LGBT contre la polémique [ e-llico.com 
  ] 13 1 2003
 L’Inter-LGBT intervient à son tour dans la polémique sur 
  le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles.
 "L'Inter-LGBT a souhaité la création 
  d'un Centre d'archives et de documentation, sur l'ensemble des minorités 
  sexuelles, qui s'inscrive résolument dans la société 
  : par la mise en place d'un service de documentation ouvert à toutes 
  et à tous, par le recueil d'archives de diverses sources, sans exclusion, 
  par la valorisation des documents d'une histoire fragile et méconnue. 
  Elle exprime sa satisfaction d'avoir vu ce souhait concrétisé 
  par le projet de l'Association de Préfiguration du Centre, animée 
  par Christopher Miles, Florence Tamagne et Jean Le Bitoux, et se réjouit 
  du soutien apporté par la Ville [ de Paris ] à 
  ce projet ".
 L'Inter-LGBT regrette la polémique née autour de la pétition 
  Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre 
  de documentation et d'archives homosexuelles de Paris qui lui a notamment 
  été adressée, ainsi que l'exploitation qui en a été 
  faite dans la presse.
 Afin d'en savoir plus, et de connaître les explications 
  des premiers intéressés, Jean Le Bitoux, co-initiateur du projet 
  du CADHP a été invité lors du dernier Conseil. Il 
  a ainsi pu réaffirmer que le projet, aujourd'hui dans sa phase de préfiguration, 
  était ouvert à toutes les contributions, et que, contrairement 
  aux affirmations erronées de la pétition, la composition du comité 
  scientifique du Centre reflétait une réelle mixité, et 
  s'approcherait de la parité dans les prochains mois.
 Un état d'avancement du projet sera régulièrement 
  présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT. L'Inter-LGBT 
  rappelle son souci constant d'une concertation entre les différentes 
  composantes du mouvement lesbien, gai, bi et trans. Elle appuie en particulier 
  les démarches constructives de la Coordination Lesbienne en France, des 
  Archives Lesbiennes et du Collectif Existrans vis-à-vis du CADHP afin 
  de s'en rapprocher et de proposer de nouvelles contributions au projet.
 L'Inter-LGBT se déclare "disponible, si cela 
  s'avérait nécessaire, pour poursuivre la discussion avec les différents 
  protagonistes. Elle souhaite que cesse la polémique qui jette le discrédit 
  sur l'ensemble du mouvement LGBT afin que le projet du CADHP puisse se développer 
  dans la sérénité et dans le respect des principes de neutralité 
  et de pluralité qu'il s'est donné".
 Début 2006 > L’ouverture au public 
  est prévu pour 2005 : TOUJOURS PAS 
  d'ouverture du CADHP, déjà reportée d'année en année 
  par l’Association de Préfiguration APCADHP> Centre 
  d’Archives : ouverture en 2005 [ e-llico.com 
  ] 5 1 2004
 Aggiornamento pour le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles 
  de Paris. Le CADHP est désormais un Carrefour de toutes les archives 
  et un Centre de toutes les histoires. L’ouverture 
  au public est prévu pour 2005.
 C’est à un véritable aggiornamento qu’a procédé 
  l’équipe du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles 
  de Paris (CADHP) ces derniers mois. Le CADHP est donc désormais un Carrefour 
  de toutes les archives et un Centre de toutes 
  les histoires.
 Histoire d’enterrer la polémique, la nouvelle équipe 
  précise dans un document de travail que Cette histoire est celle 
  des lesbiennes, des gays, des bis et des trans. C’est une histoire globale 
  d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation 
  morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins. 
  Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent 
  parallèles.
 Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.
 - L’équipe qui ne compte qu’un salarié [ 
  Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille 
  à la rédaction d’un projet définitif qui devrait 
  être présenté en septembre 2004, explique Stéphane 
  Martinet, président de l’Association de Préfiguration du 
  CADHP. Nous chercherons un local nous permettant d’accueillir 
  le public fin 2004 pour une ouverture en 2005.
 Côté finances, l’association vit 
  encore sur la subvention de 100.000 euros votée par la Mairie de Paris 
  en 2002.
 - Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003, 
  précise Stéphane Martinet. Mais nous 
  le ferons en 2004. Pour le moment, nous imaginons le centre idéal et 
  après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de 
  nos moyens. Dès février 2004, un site internet renouvelé 
  permettra d’être informé de l’avancement de notre projet.
 Pour l'année 2005 > Nouvelles demandes de subventions 
  de l'AP CADHP : Mairie de Paris, Ministère de la Culture ...> CADHP 
  : les archives au placard ? [ e-llico.com ] 11 4 2005
 ... Odette Christienne, adjointe au maire en charge de la Mémoire, a 
  enfin reçu, début avril, après l’annonce de l’initiative 
  des Verts, de nouvelles informations sur ce dossier délicat.
 - Nous avons obtenu un rapport d’activités ainsi qu’un 
  bilan financier de l’utilisation de leur subvention de 100 000 euros, 
  explique Patrice Porcheron, directeur de cabinet d’Odette Christienne. 
  Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport [ 
  le résultat de la phase de préfiguration ] était, pour 
  le moment, soumis à l’avis d’experts, d’archivistes, 
  de bibliothécaires pour validation. Une fois entériné par 
  le conseil d’administration de l’association de préfiguration, 
  nous recevrons le projet définitif. Nous savons déjà qu’il 
  comportera un plan de développement à cinq ans et que l’activité 
  de bibliothèque pour le grand public initialement prévue serait 
  abandonnée ...
 - Il est exact que nous soumettons notre projet à l’avis de professionnels, 
  explique l’association de préfiguration du CADHP. Une fois, 
  cette phase achevée, nous remettrons, avant la fin avril, notre rapport 
  définitif à la mairie de Paris. Il est légitime qu’on 
  demande des nouvelles du projet. Ce que nous pouvons dire, 
  c’est que nous avons transmis nos bilans moraux et financiers — 
  vérifiés par un commissaire aux comptes — à la mairie 
  de Paris. Nous envisageons d’ailleurs de faire une nouvelle demande de 
  subvention pour 2005.
 Depuis 2002 et le versement d’une subvention de 100 000 euros, l’association 
  n’a en effet sollicité aucune autre subvention, mais la mairie 
  annonce déjà la couleur.
 Nous n’avons pas eu de demandes en 2004 ni cette année, 
  explique Patrice Porcheron. De toutes façons, notre enveloppe budgétaire 
  pour 2005 ne nous permet pas de subventionner de nouveau cette structure. Par 
  ailleurs, il est inenvisageable que le projet dépende des seules subventions 
  municipales, ce serait une gestion de fait d’une structure dont je rappelle 
  qu’elle n’est pas un projet municipal.
 Cette situation inquiète-t-elle l’équipe du futur CADHP 
  ? Pas vraiment même si on concède avoir quelques 
  difficultés à mobiliser des partenaires financiers.
 - Nous avons présenté notre projet au ministère de 
  la Culture qui semble intéressé mais c’est toujours le cas 
  lorsqu’on ne parle pas encore d’argent. C’est, en revanche, 
  plus difficile avec des financeurs privés qui, eux, comprennent mal l’intérêt 
  d’un tel centre.
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